---fromFRALolite
Le corps tremble sous ses lèvres gourmandes qui nont de cesse de taquiner encore et toujours plus la belle. Le soi est cajolé, mordillé, suçoté, dévoré, danse langoureuse dune langue agitée puis lente, savourant les cris quelle entend, comme un chant de gloire à la brune.
Les courbes dansent sous ses yeux, la poitrine jaillie puis est cachée par un ventre relevé alors que de la gorge blanche de la Succube un râle sanime, faisant frissonner Lolite.
La rousse se rapproche delle, unissant ses lèvres aux siennes, partageant son regard troublé avec la brune au cur battant à tout rompre. Les corps se rapprochent, se découvrent, font connaissances par de légers frôlements, bonjour ma douce rondeur, que votre téton semble beau, les échanges de courtoisies sont peu à peu remplacés par dinnombrables discours plus enflammés les uns que les autres, mais si nombril ! la passion existe bel et bien !
Supplice.
Lolite gémit contre lépaule ronde de la Succube, dans laquelle elle a plongé ses dents, mordillant légèrement la chair lorsque les cuisses sapprécient de trop. Les voix se font lamour dans une mélodie jouissive, les langues retournent se chercher, étouffant les sons avant quils naient eu le temps de franchir les lèvres.
Les mains sont glissés dans les boucles parfumées de la gémissante, sagrippant doucement à elles, savourant la douceur des mèches folles, humant entre deux souffles de la belle leur odeur parfumé et sauvage, tout comme le parfum se dégageant dune nuque humide.
Supplie
Les frottements sintensifient, union parfaite de deux corps semblables, poitrine contre poitrine, chevilles contre chevilles, intimité partagé, pour une même chevauchée. Il faudrait que
Les yeux se ferment, les lèvres se mordent, Lolite plonge ses ongles dans les paumes de la Reyne Pourpre, croissant de lunes légers marquant le plaisir qui monte progressivement dans sa gorge. Le ventre en feu senflamme, le corps demande délivrance, lesprit cesse dêtre, sens en ébullition, tandis que continue la danse des amantes. Un dernier baisé avant que sa nuque se redresse, que le corps se tend, dans un cri qui vient déchirer lair lourd de la pièce :
Aimes moi !
alors que le souffle vient à manquer, longs tremblements agitant le corps de la brune, intimité trop frôlée réclamant une pause bien que par trop amoureuse de la colline voisine quelle ne veut pas abandonner ainsi. Les lèvres sétirent dans un sourire comblé avant de se poser sur la bouche de la belle, lembrassant avec fougue puis laissant place à la tendresse, cils contre cils saffrontant en duel
Aimes moi ..
[Charles Baudelaire, La Chevelure, Les fleurs du mal]
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Les courbes dansent sous ses yeux, la poitrine jaillie puis est cachée par un ventre relevé alors que de la gorge blanche de la Succube un râle sanime, faisant frissonner Lolite.
La rousse se rapproche delle, unissant ses lèvres aux siennes, partageant son regard troublé avec la brune au cur battant à tout rompre. Les corps se rapprochent, se découvrent, font connaissances par de légers frôlements, bonjour ma douce rondeur, que votre téton semble beau, les échanges de courtoisies sont peu à peu remplacés par dinnombrables discours plus enflammés les uns que les autres, mais si nombril ! la passion existe bel et bien !
Supplice.
Lolite gémit contre lépaule ronde de la Succube, dans laquelle elle a plongé ses dents, mordillant légèrement la chair lorsque les cuisses sapprécient de trop. Les voix se font lamour dans une mélodie jouissive, les langues retournent se chercher, étouffant les sons avant quils naient eu le temps de franchir les lèvres.
Les mains sont glissés dans les boucles parfumées de la gémissante, sagrippant doucement à elles, savourant la douceur des mèches folles, humant entre deux souffles de la belle leur odeur parfumé et sauvage, tout comme le parfum se dégageant dune nuque humide.
- Un port retentissant où mon âme peut boire
A grands flots le parfum, le son et la couleur ;
Où les vaisseaux, glissant dans l'or et dans la moire,
Ouvrent leurs vastes bras pour embrasser la gloire
D'un ciel pur où frémit l'éternelle chaleur.
Supplie
Les frottements sintensifient, union parfaite de deux corps semblables, poitrine contre poitrine, chevilles contre chevilles, intimité partagé, pour une même chevauchée. Il faudrait que
Les yeux se ferment, les lèvres se mordent, Lolite plonge ses ongles dans les paumes de la Reyne Pourpre, croissant de lunes légers marquant le plaisir qui monte progressivement dans sa gorge. Le ventre en feu senflamme, le corps demande délivrance, lesprit cesse dêtre, sens en ébullition, tandis que continue la danse des amantes. Un dernier baisé avant que sa nuque se redresse, que le corps se tend, dans un cri qui vient déchirer lair lourd de la pièce :
Aimes moi !
alors que le souffle vient à manquer, longs tremblements agitant le corps de la brune, intimité trop frôlée réclamant une pause bien que par trop amoureuse de la colline voisine quelle ne veut pas abandonner ainsi. Les lèvres sétirent dans un sourire comblé avant de se poser sur la bouche de la belle, lembrassant avec fougue puis laissant place à la tendresse, cils contre cils saffrontant en duel
Aimes moi ..
[Charles Baudelaire, La Chevelure, Les fleurs du mal]
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