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La Rose Pourpre, Bordel des Miracles (1ère partie)

---fromFRALolite
Le corps tremble sous ses lèvres gourmandes qui n’ont de cesse de taquiner encore et toujours plus la belle. Le soi est cajolé, mordillé, suçoté, dévoré, danse langoureuse d’une langue agitée puis lente, savourant les cris qu’elle entend, comme un chant de gloire à la brune.
Les courbes dansent sous ses yeux, la poitrine jaillie puis est cachée par un ventre relevé alors que de la gorge blanche de la Succube un râle s’anime, faisant frissonner Lolite.

La rousse se rapproche d’elle, unissant ses lèvres aux siennes, partageant son regard troublé avec la brune au cœur battant à tout rompre. Les corps se rapprochent, se découvrent, font connaissances par de légers frôlements, bonjour ma douce rondeur, que votre téton semble beau, les échanges de courtoisies sont peu à peu remplacés par d’innombrables discours plus enflammés les uns que les autres, mais si nombril ! la passion existe bel et bien !

Supplice.
Lolite gémit contre l’épaule ronde de la Succube, dans laquelle elle a plongé ses dents, mordillant légèrement la chair lorsque les cuisses s’apprécient de trop. Les voix se font l’amour dans une mélodie jouissive, les langues retournent se chercher, étouffant les sons avant qu’ils n’aient eu le temps de franchir les lèvres.

Les mains sont glissés dans les boucles parfumées de la gémissante, s’agrippant doucement à elles, savourant la douceur des mèches folles, humant entre deux souffles de la belle leur odeur parfumé et sauvage, tout comme le parfum se dégageant d’une nuque humide.


    Un port retentissant où mon âme peut boire
    A grands flots le parfum, le son et la couleur ;
    Où les vaisseaux, glissant dans l'or et dans la moire,
    Ouvrent leurs vastes bras pour embrasser la gloire
    D'un ciel pur où frémit l'éternelle chaleur.


Supplie…
Les frottements s’intensifient, union parfaite de deux corps semblables, poitrine contre poitrine, chevilles contre chevilles, intimité partagé, pour une même chevauchée. Il faudrait que…
Les yeux se ferment, les lèvres se mordent, Lolite plonge ses ongles dans les paumes de la Reyne Pourpre, croissant de lunes légers marquant le plaisir qui monte progressivement dans sa gorge. Le ventre en feu s’enflamme, le corps demande délivrance, l’esprit cesse d’être, sens en ébullition, tandis que continue la danse des amantes. Un dernier baisé avant que sa nuque se redresse, que le corps se tend, dans un cri qui vient déchirer l’air lourd de la pièce :


Aimes moi !

alors que le souffle vient à manquer, longs tremblements agitant le corps de la brune, intimité trop frôlée réclamant une pause bien que par trop amoureuse de la colline voisine qu’elle ne veut pas abandonner ainsi. Les lèvres s’étirent dans un sourire comblé avant de se poser sur la bouche de la belle, l’embrassant avec fougue puis laissant place à la tendresse, cils contre cils s’affrontant en duel…

Aimes moi…..

[Charles Baudelaire, La Chevelure, Les fleurs du mal]
_________________
---fromFRCarinya
Carinya regardait ce jeune bien étrange mais qui avait malgré sa jeune l'accent d'un homme mur... Sa vie ne devait pas être rose... d'ailleurs, ces tâches de sang sur ses vêtements en témoignaient...
La main de la catin brune ne cessait de caresser cette peau blanche de son visage... Sa phrase taquine résonnant au creux des oreilles de Jehan...
La main descendit sensuellement dans le cou ferme et doux parfois remontant pour taquiner ses lèvres...
Ses yeux bleu ciel insondable le regardait, il semblait rougir, si bien que la phrase qui suivit l'étonna quelque peu mais étira un sourire coquin sur ses lèvres.

Ce jeune homme en voulait... Il en aurait... Peut-être même s'il était endurant toute la nuit...
La jeune catin caressa du bon de son pieds sa cuisse, comme l'aurait une jeune fille distraite... Bien qu'en son cas, cela était finement calculé...

-" Tapis ... "

La jeune femme sourit et déposa ses lèvres sur le coin des siennes en une promesse aguichante.

Tu ferais bien de boire ce deuxième verre... Si tu ne veux pas mourir de soif une fois dans ma chambre...


Elle lui servit un second vers et le lui donne le fixant des yeux... Elle allait très certainement s'amuser en lui donnant le plaisir qu'il venait chercher dans ses bras...
Le temps qu'il boive sa boisson, elle s'assit délicatement sur ses genoux les jambes légèrement écartées. S'il était sensible, ses sens allaient s'affoler...
Une fois qu'elle eut finit son verre, la jeune femme lui prit doucement la main et l'entraîna marche après marche dans la chambre qui allait se couvrir de gémissement et de cris très probablement...
La jeune femme referma ensuite la porte de la chambre, sourire aux lèvres. Puis avançant en balançant son léger bassin elle demanda.

Alors mon beau que veux-tu à présent que tes papilles sont émoustillées ?


La jeune femme s'approcha encore plus tentatrice que jamais et déposa ses lèvres sur celle du jeunot.
---fromFRAinara
Diable, en voilà un qui était pressé! Il devait se serrer la ceinture depuis un sacré bout de temps pour se montrer si affamé, ou alors il avait un appétit insatiable ! La deuxième solution n'étant pas pour déplaire à la blonde...

Joignant le geste à la parole, la main de ce client impatient vint lui empaumer le séant, diffusant à travers le fin tissu de la robe une chaleur qui ne manqua pas d'émoustiller à son tour la catin blonde. Emoustillement rapidement tempéré lorsqu'elle vit s'approcher de son visage les griffes de métal qui remplaçaient les doigts de la main droite de l'homme. Assurément, il avait là de quoi la rendre docile. Si la caresse froide du métal pouvait déclencher des sensations bien agréables, elle n'avait en revanche guère envie de les sentir crocher trop profondément dans sa chair...

Passant lentement un petit bout de langue rose sur ses lèvres pour les humecter, elle se laissa entraîner en dehors de la salle commune. Arrivée au pied des escaliers, elle saisit par le poignet la main mutilée afin de guider son client jusqu'à sa chambre. La porte soigneusement refermée sur eux, elle vint se coller à lui en répondant d'une voix caressante.


J'aurais cette nuit le nom qu'il vous plaira de me donner... Le reste du temps, je me nomme Aïnara messire.
Lyhra
[Dans la Chambre Pourpre]

Tout se mélange…

Les mots comme des sequins d’argent s’enroulent autour de leurs tailles cambrées et donnent à entendre une petite musique envoutante tandis que les caresses se font prières et bruissent dans le silence telles des incantations psalmodiées à la face des Dieux et dont on attend la complaisance immédiate.
La Brune et la Rousse sont comme deux flammes qui entretiennent l’une et l’autre la vigueur de la même brûlure. Celle qui les consume.

Que l’une embrasse, et l’autre mord.
Si l’une gémit, le soupir de l’autre ne tarde à lui répondre.
A l’unisson, étreintes et volupté.

Impérieuse autant qu’implorante l’une réclame la dévotion et l’autre la surprend en glissant hors de ses bras le temps d’un battement de cœur ou d’une éternité, exhibant son corps pâle et nimbé d’un voile humide et qui, déjà, percevant la cruauté du manque se blottit à nouveau, déposant un long baiser sur le sommet durci d’un sein se trouvant là fort à propos.


Aimer… ? Est-ce là verbe bien employé pour les catins que nous sommes ?
Souffle-t-elle avec malice, la bouche tendrement suspendue au petit bourgeon de chair drue, le chatouillant de ses voyelles interrogatives.

Aimer… ? Est-ce là le juste mot pour parler de… jouissance ?
La Succube se fait chatte,

Car c’est bien cela que tu réclames à ta catin, ma belle et douce cliente …

Les yeux mi clos et luisants distillent une lueur verte et impudique ; Soudain elle se retrouve penchée au dessus de la brune, la chevauchant d’un mouvement souple, ses cuisses enserrant les siennes, ses seins exactement superposés au siens et qui en agacent délicieusement les pointes.

Aimer… ? Je peux mieux que cela … Regardes …

Se rejetant alors en arrière la Succube demeura au dessus de Lolite, agenouillée, son entrecuisse fondant littéralement d’un ruisselant hommage.
Ses cheveux dénoués atteignant sans peine la croupe, qu’elle avait audacieuse, c’était un fleuve de lave en fusion et la moindre lumière semblait déposer de la poudre d’or. De grosses mèches fauves y jetaient ça et là quelques ombres. C’était luxuriant… Une part de sa séduction résidait dans cette coulée changeante.


Elle ne bougeait pas, le corps aux aguets, à la fois contenté et jamais apaisé puis lentement se mit à dessiner sur sa peau de longues arabesques, doigts remontant les flancs, épousant la rondeur laiteuse des seins, les pressant paume à plat, écrasant le mamelon comme un fruit trop mûr, prenant garde toutefois à ce que Lolite ne puisse bouger, juste observer la Rousse se rendre un culte lubrique.
Ses deux mains allaient d’un endroit à l’autre… glissant, palpant, griffant sans écorcher, s’arrêtant dans une exploration minutieuse de ce creux bordé d’un duvet aussi flamboyant que sa crinière sans craindre de s’y brûler et pourtant… d’entre ses lèvres entrouvertes une longue plainte s’échappa alors qu’elle y plongeait si fougueusement que d’autres lèvres alors en frissonnèrent…


Son souffle s’accélère en même temps que ses mouvements,
Soupirs…
Qu’elle tente vainement de ralentir,
Gémissements…
En pure perte tant l’exaltation de voir Lolite prisonnière entre ses cuisses est grande,
Secousse…
Mais c’est tremblante qu’elle retient finalement sa main,
Vertiges…
Pour la poser contre la Brune, en miroir, et lui faire subir les mêmes tourments…


Sens tu comme je t’aime ? …
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---fromFRNaamah
Il avait de quoi se défendre le beau et jeune Colinot. Naamah répondit à son attente et l'embrassa...fugacement...en de légers frôlement...un bout de langue venant taquiner le coin des lèvres du jeune homme.

Une main aussi sinueuse et sournoise qu'un serpent se faufila bien vite jusqu'à l'entrejambe du fougueux amant et vérifier la condition de sa nature.

Le laisser faire jusqu'à ce qu'il montre les lacunes et faiblesses de sa valeur ou lui montrer de suite quel était son maître? Naamah hésita comme une lionne aime à jouer avec sa proie ne se décidant pas à la dévorer.
Elle s'était promis une éducation et pour cela il fallait passer les premières évaluations afin de connaître les corrections adéquates.



Ne t'arrêtes pas
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Ardeur. Etat particulier de l'amour sans l'expérience.(Ambrose Bierce)

Précision: le côté droit de son visage est recouvert d'un masque.
---fromFRJehan du Val aux Hêtres
Que la vie était douce ! Jehan n'a point eu le temps de dire quelques chose que la catin le touchait déjà de partout. Une folle et douce caresse contre son cou se solda par une érection brutale du garçon.

Il se fît embrasser brièvement et n'eut point le temps de savourer qu'un second verre vînt se glisser dans sa main ...

* ... Ah elle est comme ça elle ... 'perds pas de temps ... *

A peine eut-il bu d'un trait le verre qu'il fût entrainé promptement dans une chambre en clin d'œil.


-" Qu'est ce que je veux ? ... Ma foy, tout ce que tu peux me proposer ... je prends "


Il marqua un temps ...


-" Par contre ... on dirait que tu es préssée, ma belle, faiste attention, c'est comme cela que le client ne se penses pas la bienvenue ... on a tout not' temps, bien belle demoiselle ... "


Jehan se surprenait de plus en plus, il avait lâché cela de sa voix éraillée avec tant d'aisance ...
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"Dies irae "
---fromFRCarinya
Carinya fermait légèrement la porte à clef en un déclic qui pourrait satisfaire le jeune adolescent crasseux... Elle, elle n'était pas pudique... A quoi bon cela servirait puisque tout le monde savait qu'elle était une catin ici... Mais peut-être que ce jeune homme l'était lui après tout...

Un petit sourire s'afficha sur ses lèvres de vermeilles pendant qu'elle l'écoutait. Il faut dire qu'elle en était surprise après sa timidité de tant de sincérité. Hum... C'était assez étrange mais aussi assez amusant de ces changements d'humeurs.

Tu sais, tu es le bienvenue dans cette chambre... Bien évidemment, si tu veux partir et être avec une autre femme plus mûre, ce la ne regarde que toi...

Entre temps, elle s'était avancée et balayait légèrement le bras de cet homme avec le foulard qui était entre ses bras, lâché quelque peu dans son dos, un autre dans son cou...
Peut-être l'attacherait-elle... A moins qu'il en ait l'idée avant elle lorsqu'il finira par la déshabiller....
Ensuite, elle alla tranquillement se poser sur le lit, assise, les jambes croisées.

Viens t'asseoir à côté de moi je ne vais pas te manger... Enfin... Pour l'instant.

Un petit sourire rempli de malice un peu enfantine se figea sur ses lèvres ensorceleuses.
Une fois qu'il se fut assis, elle le regarda quelques temps silencieuse et parla :

Je sais très bien que nous avons du temps.. même toute la nuit jusqu'à l'aube si tu le désires mon mignon... Cela t'intéresse ?

Un sourire un peu plus naturel, bien que charmeur se dessina sur ses lèvres que l'on avait envie d'embrasser.
Odoacre
Une paume fraiche, douce et sans cals... qui n'avait sans doute jamais manié la pelle... Odoacre ignora l'incorrection du refus de baiser l'anneau et imprima donc une légère pression du pouce. Sa main à lui était toute en cales, habitué qu'il était de manier le bâton.... aussi bien pour marcher que pour rosser ses moines du temps où il possédait encore sin abbaye à Corinthe...

Elle lui sourit, un beau sourire.... mais qui n'était pas sincère. Mais il aurait fallu être sot pour espérer quelque sincérité dans un bordel, lieu qu'Odoacre considérait comme un Antre d'esclaves.


Monseigneur donc...
Veuillez excuser ma maladresse, mais je ne suis pas très au fait des finasseries religieuses.
A boire donc, bien entendu.


Elle avait employé le terme commun, sobre, Monseigneur. Ceux qui acceptaient de lui donner du Révérendissime, ceux là voulaient le flatter. Elle non. Mais était elle hostile ? Nombre de couriens étaient anti cléricaux, mais pas tous.... enfin, les clercs dévoyés savaient clercs.... passait il pour un clerc dévoyé ? Il gloussa intérieurement.

Interrompu il fut dans ses pensées par une jeune beauté.... la barmaid, resplendissante, qui lui proposa ses services.... et l'intendante de préciser en réclamant pour lui un hydromel.... Démétria.... nom inconnu.

Mais ce visage.... il l'avait déjà vu.

Il se tourna vers la vierge et plongea son regard gris dans ses yeux, comme s'il cherchait à sonder son âme.... en vérité il guettait.... il guettait les mouvements dans ses yeux lorsqu'il prononcerait ces mots.... un ton badin, léger....




Démétria, ma fille, soyez bien aimable pour me verser ce nectar dans une coupe...

Petite introduction innocente.... regard toujours plongé dans le sien, il continue

Des émeraudes à la place des yeux... si je m'y laissois perdre, je croys que je me retrouverai près d'un chêne sis au sommet d'une verdoyante colline helvète, dominant Genève la terrible, sous un ciel maudit plongé dans les ténèbres par la course invisible et chaotique.... d'une Lune Noire....


Et un petit sourire.... il guettait sa réaction.... était-il possible que cette jeune femme ravissante servant les boissons dans ce bordel fut également l'amazone qu'il avait aperçue devant Genève lorsqu'il était arrivé avec son escorte armée... une croisée travaillant dans un bordel... ?

Et sans la quitter des yeux, il s'adressa alors à Chloé




Cela me conviendra tout à fait.... je crois que je veux rester un certain ici... il se peut que j'y plaise.... et j'ai beaucoup, vraiment beaucoup.... à faire.

Ton mystérieux, volontairement... il voulait s'amuser un peu ici, incognito..... observer pour mieux les surprendre.... oh il allait bien s'amuser ! Ses lèvres s'étirèrent en un sourire jovial

Oh de la compagnie.... vous m'en donnez déjà et cître maîtresse ne semble pas être là.... faites vous servir une coupe pour m'accompagner, sur mon compte naturellement.... et quand vous devrez fuir.... eh bien cette Demetria sera mon escorte armée pour la nuit.

Haussement de sourcil, sourire à nouveau. Il savait pertinemment qu'une vierge de haut prix était à vendre ici.... et il pensait ne pas se tromper en pariant sur la mystérieuse Démétria.... énigme à résoudre mais pas seulement... la réaction de l'Intendante serait également très révélatrice.
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Archevêque de Rouen
{chloe_la_douce}
Ainsi c'était ça.
Finalement, il ne valait guère mieux que les autres.
Les hommes sont tous les mêmes.
Le regard qu'il laissait trainer sur Dem et les paroles maladroites sur ses yeux ne laissaient aucun doute.
Après tout, ses écus en valait d'autres.
Sa conscience, c'était son problème.

Elle inclina la tête, faisant signe à Démetria d'obeir, pour le moment.
Geste inutile d'ailleurs, la jeune fille savait très bien ce qu'elle avait à faire.
Elle reporta son attention sur son interlocuteur.


- Effectivement, Dame Succube a besoin de repos.
Je doute qu'on ai le plaisir de la voir ce soir, ou alors pas avant plusieurs heures.


Le regard sombre, elle prit son verre et fit lentement tourner le liquide dorée à la lumière des bougies.
L'éclat d'or du vin lui faisait presque mal aux yeux, mais l'aidait à se concentrer. Finalement, elle trempa les lèvres dans le nectar et reposa le verre.


- Vous avez à faire ici dites vous ?
Ma foi, je n'y vois pas d'inconvénient.
Laissez moi juste vous mettre au parfum des usages, Monseigneur.

Elle avait volontairement utilisé cette tournure plutôt vulgaire, rajoutant le Monseigneur pour faire bonne mesure.

- Le bar est ouvert, et Rexane vous servira à votre guise.
Si vous désirez une compagnie pour la nuit, il faudra toutefois que la personne que vous choisirez soit d'accord.
Ici, on ne force pas les filles.

Quant à Demetria, elle vous tiendra compagnie, si vous le désirez, mais seuls vos yeux doivent la caresser.
Puis je faire autre chose pour vous ?
Peut être désirez vous rejoindre une alcôve où vous serez plus tranquille pour vous détendre ?

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---fromFRLys-Ensanglante
La jolie Jane s'avança un peu. Elle regarda partout autour d'elle, étonnée de tant de luxe au coeur de la Cour. Elle observait et détaillait tout, notant chaque infime renseignement dans un coin de son esprit. Même si elle n'était pas prise ici, la jeune lady pourrait se vanter d'avoir osé mettre les pieds dans un bordel de la Cour des Miracles.
Enfin, encore aurait-il fallu qu'elle trouve quelqu'un à qui se vanter, ce n'est pas ici qu'elle étonnerait quelqu'un en lui racontant cela!

Comme toutes les jeunes femmes présentes étaient occupées, elle décida d'aller s'installer au bar, en attendant que quelqu'un veuille bien écouter ce qu'elle avait à dire, enfin, ce qu'elle avait à proposer, plutôt.


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Peu importe le flacon, pourvu qu'il y ait l'ivresse...
---fromFRColinot

Ne t’arrête pas, lui murmure la belle, tout en vérifiant d’une main fureteuse qu’elle lui fait bien l’effet escompté. Aucun doute à ce propos, Colinot est tendu comme jamais, virilité figée au garde-à-vous, comme ce fier officier saluant la fanfare interprétant son hymne national dans la cour de la caserne, sous le drapeau claquant au vent. Il est bien jeune, Colinot, mais capable d’assurer comme un vieux libertin jouisseur et paillard.

D’ailleurs Naamah est infiniment affriolante, il faudrait être aveugle pour ne pas le remarquer. Superbement impudique, amazone aux seins nus, elle est assise à califourchon sur lui, les cuisses généreusement découvertes par sa jupette blanche remontée jusqu’à la taille, et sa petite langue de chatte vient laper ses lèvres gourmandes.

Sensations exquises et nouvelles pour Colinot, trousseur de mégères vieillissantes et de jeunes pucelles inexpérimentées. Sensations exquises de se sentir prisonnier de ses cuisses nerveuses et interminables qui se resserrent sur lui et l’immobilisent au fond du fauteuil.

Qu’il est regrettable de ne disposer que de deux mains pour caresser toutes ses charmantes rondeurs, mais Colinot se multiplie, il est disposé à rendre au centuple les caresses que Naamah lui prodigue.

Cette poitrine troublante qui danse sous ses yeux, il la fait sienne à nouveau. Il en capture délicatement les formes exquises, en effleure doucement les contours de ses doigts, tout d’abord très sages. Puis il s’enhardit, ses larges paumes enveloppent les jolis seins dressés, les pressent et les écrasent délicatement, comme s’il désirait en remodeler les formes, pourtant parfaites.

Ne t’arrête pas, lui a murmuré la belle. N’aie aucune crainte.

---fromFRNaamah
L'enfant se fait homme et répond sans se faire prier à l'invitation de la nature sauvage. Ses mains douces et attentionnées se veulent orfèvres. Le voilà artiste travaillant la matière.

Naamah plisse les yeux car elle aime avant tout développer ses autres sens que la vue bien pauvre parfois selon la circonstance.
Elle lâche prise. Ses mains remontent sur ses cuisses, relevant le tissu de sa robe jusqu'à la naissance de sa forêt.
Elle se cambre, gonfle son torse et s'offre toute entière. Pour ce soir le fauve restera endormi dans sa tannière. La panthère se fait biche et pâture pour qui saura s'y prendre.

Nourris toi, abreuve toi. Jeune loup en quête d'initiation sur les sentiers de la perdition. Flatte la chair, éveille les sens. Ne crains pas ton ignorance, réveille ton instinct.

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Ardeur. Etat particulier de l'amour sans l'expérience.(Ambrose Bierce)

Précision: le côté droit de son visage est recouvert d'un masque.
---fromFRDemetria.
Le regard est écarquillé. Elle incline poliment la tête. Le regard gris qui se plonge dans le sien se fait inquisiteur. Tandis qu'elle se penche déjà pour chercher sous le comptoir la bouteille demandée par Chloé, la voix grave de l'évêque se fait entendre.

Démétria, ma fille, soyez bien aimable pour me verser ce nectar dans une coupe...



Sourire discret, et elle cherche des yeux une coupe. C'est qu'elle n'est pas habituée à se trouver derrière le bar, et même si Rexane range ce dernier à la perfection, quand on ne connait pas... Elle finit tout de même par se relever, et soutient sans faillir le regard de l'homme qui lui fait face.
Sa sortie suivante résonne dans un coin de son esprit, attirant un léger sourire sur ses lèvres... Une ancienne vie, quelque chose de flou dans son esprit... Quelques zestes de souvenirs qui déjà se délitent.


Des émeraudes à la place des yeux... si je m'y laissois perdre, je croys que je me retrouverai près d'un chêne sis au sommet d'une verdoyante colline helvète, dominant Genève la terrible, sous un ciel maudit plongé dans les ténèbres par la course invisible et chaotique.... d'une Lune Noire....

Merci pour le compliment Monseigneur.
Sous ce ciel à la Lune Noire, vous trouveriez surement de quoi passer votre jeunesse...
Et de quoi vous y perdre. Avant de rejoindre le Pourpre qui vous sied mieux au teint.


D'une main gracile et blanche, elle verse dans les deux coupes, puisque Chloé est invitée à l'accompagner, et pose les verres doucement devant eux. Un léger sourire flotte sur ses lèvres pleines, et tandis qu'elle repousse une mèche rebelle derrière son oreille, elle observe du vert l'évêque.
Surprenante visite que celle là. Encore peu habituée aux fréquentations hétéroclites des bordels, elle ne pensait pas en rencontrer un là...
D'un coup d'oeil elle avise que les deux du fond n'ont surement pas besoin de ces conseils.. Encore un peu prude sous sa tenue aguicheuse, elle n'ira pas déranger le couple pour leur proposer quelque boisson, alors qu'ils semblent se manger l'un l'autre.

Tranquillement, elle s'appuie sur le comptoir, attend de voir si Chloé a quelqu'idée pour elle, ou si elle doit aller faire un tour de salle. Quelqu'un arrive au bar, elle attend qu'elle s'installe et ira la voir ensuite.

_________________
---fromFRColinot

La belle s’abandonne à ses caresses répétées. Son corps est à toi, Colinot, oublie donc que tu ignores tout d’elle, oublie ses phrases mystérieuses qui dépassent ton entendement. Oublie que tu ne sais pas ce que tu fabriques là, profite de l’instant présent, tu en as rarement connu d’aussi agréables.

Naamah creuse les reins, se renverse gracieusement vers l’arrière, et lui offre son puits d’amour, lui découvre sa source cachée. Les mains de Colinot se posent doucement sur le dos de la belle, la soutiennent alors qu’il la fait délicatement plier sous lui.

Sa bouche polissonne quitte les extrémités roses des seins dressés vers lui, glisse lentement sur le ventre clair de la mignonne, dessinant de larges cercles de baisers fiévreux sur sa peau tendre.

Lentement, ses lèvres gourmandes descendent vers la toison brune et bouclée, but ultime de ce charmant voyage. Les contours fragiles, précieusement ciselés, de l’intimité dont il peut disposer à son gré, accueillent sa langue fouineuse. Et Colinot butine à loisir la délectable fleur de lys, impatient d’amener la belle au paroxysme du plaisir, de l’entendre gémir et râler, et de la sentir se tordre sous les assauts de sa bouche.

---fromFRAnma
Dans la cuisine...

Les couleurs s’estompent lentement... Une douce sensation l’envahit alors qu’un liquide chaud coule dans sa gorge, pénètre son corps, cherchant à réconforter ses entrailles... Mais il ne veut pas glisser à nouveau sur la marche du réveil pour se retrouver au pied de l’escalier, là où les rêves l’attendent, pervers...

Le visage étiqueté d’un sourire apaisant se détournât et la pointe de quelques mèches folles, fugitives d’une cascade de boucles brunes, frôlèrent le visage de l’homme d’Orient, glissant au passage sur ses bandages. Un frisson à la nuque lui indiquât que quelques regards le fixait, mais bientôt il s’estompa et le garçon eût tôt fait d’apprendre que sa présence avait perdue de son attrait... et c’était tout à son bonheur !

Corrigeant à sa guise sa position, il se retournât d’un puissant coup de reins, laissant au côté droit de son corps la tâche de supporter son poids. Étonnamment, son mal s’était estompé et seule une légère plainte sourde fût poussée... Une jambe sauta dans le vide, puis les côtes cédèrent leur nouveau rôle aux bras, glissant puis se soulevant au rythme de la folie du jeune homme, laissant tout le loisir à une seconde jambe d’aller rejoindre sa jumelle. Réunies, toutes deux laissèrent la pointe des pieds du jeune homme se poser délicatement sur un carrelage froid. Un dernier coup d’œil anxieux autour de la pièce... une cuisine apparemment...

Un des bras se soulève, laissant l’autre chancelant pour soutenir tout le buste du jeune homme, puis part à la recherche d’une autre surface pour s’appuyer. Sa main s’écrase contre une colonne de bois et s’y agrippe. Sa sœur, elle, la rejoint rapidement et s’accroche à son tour, refermant ses doigts sur le bois couvert d’une peinture écaillée.

L’homme d’Orient, le visage tordu, les jambes branlantes, se retrouve ainsi debout, agrippé à une poutre. Et la procession continue, d’abord lentement, puis avec un peu plus de rapidité... Sa destination ? Il n’en a apparemment pas une précise mis à part l’arche qui lui fait face, à une distance d’environ 4 mètres... maintenant 3...
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