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La Rose Pourpre, Bordel des Miracles (1ère partie)

Rexanne
La robe rouge et provocante passée, la chevelure encore humide scintillante et luisante aux reflets des bougies, elle descendit les marches d’un pas vif pour enfin rejoindre la grande salle.

Un coup d’œil et un sourire, Dém’ était derrière le bar et avait servi Chloé ainsi qu’un… homme d’église ! Et pas un moinillon tombé du nid en bure sale ! Non, non, il avait de la prestance le bougre, manquait pas de toupet quand même de prôner à ses ouailles des principes qu’il ne respectait pas lui-même ! Enfin bon… Elle détourna le regard pour le poser à l’autre bout de la salle, installé dans un fauteuil confortable auprès d’une tenture un couple batifolait ouvertement. La jeune brune fronça les sourcils, table vide devant eux, aucune consommation, pas le moindre intérêt pour les filles de la Rose, ils étaient venus pour quoi ceux là ? Pour le confort et la chaleur du salon ? Ca remplissait pas les bourses de la Succube tout ça…

A grande enjambées elle les rejoignit, pas gênée le moins du monde par l’étalage de chaire impudique qui s’étalait sous ses yeux. C’était eux qui s’offraient aux regards après tout. Un sourire aimable, la serveuse avait prit le dessus tandis qu’un autre coté d’elle-même qui mourrait d’envie de les tancer vertement était refoulé.


– Bien le bonsoir messieurs, dame. Je suis Rexane, tenancière du bar, vous désirez quelque chose à boire peut-être ? Au passage j’aimerais vous rappeler que vous êtes dans un salon du plaisir tout ce qu’il y a de plus décent, aussi je vous prie de modérer vos ardeurs aux yeux de tous. Aux Miracles vous trouverez un établissement où louer une chambre si c’est cela que vous désirez.

La brunette ne s’était pas départie de son sourire et une nuance dans sa voix restée polie et chaleureuse indiquait pourtant qu’elle ne tolérerait aucune tergiversation. Campée à leur côté il semblait clair qu’elle ne les laisserait pas poursuivre leur petites affaires au nez et à la barbe de tous, la Rose avait une réputation à tenir.
pnj
Une femme entra discrétement à la Rose Pourpre. Elle avait fait un long voyage et avait besoin d'un endroit ou dormir et avait besoin d'argent. Tout le long de ses voyages, elle allait vers les bordels ou elle savait que c'était un excellent moyen de s'amuser et de manger. Elle avait une longue cape et un capuchon, mais on pouvait voir lorsqu'elle marchait certain de ses attributs. Elle avait un sourire enchanteur et qui attirait les regard surtout ceux des hommes. Elle ne fit même pas attention aux autres clients et cantins. Elle arrêta un moment au milieu de la pièce et chercha de son regard pénétrant celle qui devait s'occupait du bordel. Elle ne vit personne qui avait l'air de s'en occuper. La femme fit un sourire en coin en pensant que la patronne devait s'amuser. Elle alla ou le comptoir et s'assoya. Le bas de sa cape glissa et elle dévoilà une jambe et une cuisse attrayante. La femme ne s'en occupait pas trop. Puis, elle tourna sa tête en direction de la tavernière. personne ne pouvait discernait les yeux de la nouvelle venue. Voilà d'ou venait son charme. Les hommes étaient toutes de suite attirés, car les hommes sont de nature curieuse. En général, ils n'étaient pas décus et revenait la voir. Puis d'une voix suave elle dit:

Et bien pourrais-je avoir quelque chose a manger et boire?
Elle sortit une bourse pour montrer qu'elle avait les moyens.
Et j'aimerais parler à la personne qui s'occupe du bordel, j'aimerais bien y travailler. Ca me semble un endroit convenable et assez...chaleureux. Est-ce que je peux la voir ou qu'on me présente à quelqu'un qui pourrait m'informer?

Elle se tourna vers les gens et regarda attentivement. Malheureusement tous les hommes étaient pris. Elle savait que si elle ne travailler pas là elle ne pourrait pas toucher au client. La femme regarda quelque catin faire. Elle se disait oui elles se débrouillent bien. Elle attendit patienment en laissant bien entrevoir son décolleté.
{chloe_la_douce}
Le prêtre semblait assoupi et Chloé avait à faire.
De toutes façons, elle ne pouvais guère satisfaire à ses envies de luxure, ça n'était pas son rôle.
Aussi, elle se leva de son fauteuil, laissant son verre plein sur la table et s'inclina devant le prélat.


- Monseigneur, je vous laisse donc profiter des plaisirs de ce salon, en attendant celle que vous êtes venue voir.
Je vous prie de m'excuser, mais j'ai une tâche urgente à remplir.
Je reviens vous voir plus tard. Faites moi appeler si je peux vous être utile.


Rexane venait d'arriver, et remettait de l'ordre dans la salle où certains prenaient des libertés assez crues.
Elle eut un sourire amusé.
Peut être que c'était ça qui avait finalement fait taire l'homme d'église.
Avait-il déjà vu l'anatomie féminine ainsi exposée d'ailleurs ?
Cela avait-il provoqué chez lui des pensées et des réactions qu'il devrait confesser ?
Elle devait vraiment monter se changer, mais d'abord, elle voulait prendre des nouvelles du blessé, et vérifier certaines choses.
La présence de deux femmes dans la salle l'intriguait.
Encore des nouvelles recrues ?

Elle s'approcha de Rexane et lui glissa à l'oreille.


- Ma belle, je te confie la salle.
Je serai en cuisine si tu as besoin de moi.


Puis elle se dirigea vers la porte du fond.
En passant, elle entendit une des personnes présentes demander du travail.
C'était donc ça.
Rexane s'en occuperait ou l'enverrait vers elle.
Elle était fatiguée.
Depuis quand n'avait elle pas dormi ou manger correctement ?
A ce rythme là, elle allait flétrir avant que de s'épanouir.

Doucement, elle franchit la porte, et la repoussa derrière elle.


[Dans la cuisine]


Elle retient de justesse un cri de surprise.
Rexane était sans doute bon médicastre.
L'homme devant elle était couvert de bandages, mais debout.
Il chancelait sur ses jambes, paraissait hagard et perdu, mais il était vaillant malgré tout.
Enfin une bonne nouvelle dans cette nuit de folie.
Elle s'approcha de lui, hésitant à le soutenir ou le toucher.
Peut être qu'il n'apprécierait pas.
Parlait-il le françois ?

- Bonjour.
Je suis Chloé.


Elle accompagna son discours d'un geste de la main, se touchant la poitrine, et elle répéta son nom doucement.


- Chloé ...
Vous ètes en sécurité à présent, tout va bien.
Quel est votre nom ?


Regard interrogateur et main tendue vers lui.
Elle essayait de nouer un dialogue que l'absence de langue commune rendrait improbable.

_________________
---fromFRAnma
Toujours dans la cuisine...

De 3 mètres, la distance entre l’homme d’Orient et la porte redevint de 4 mètre lorsqu’il recula de quelques pas, le visage figé d’horreur...

Telle une peinture encadrée, une de ces jeunes femmes était revenue, se tenant droite et paralysée devant l’arche, ses pupilles dilatées scrutant chaque bandages recouvrant le corps frêle lui faisant face. Elle esquissa un mouvement hésitant du bras, les cinq doigts de sa main figés dans une position incertaine. S’attendant à recevoir une gifle, il détournât vivement la tête... Mais aucun coup ne vint teinter sa joue d’une couleur écarlate et, du coin de l’œil, il la vit, toujours indécise, avançant de quelques pas vers lui.


Bonjour... je suis Chloé.

Ces paroles planèrent un instant dans l’atmosphère sans, pourtant, qu’elles ne deviennent l’attraction du moment, même malgré ce geste accompagnateur du discours, visant très certainement à lui faire comprendre ce que ces paroles signifiaient...

Chloé...

Le nom plana à nouveau au dessus de leur tête... Elle ne cherchait apparemment pas à l’aborder comme l’on apprivoise un animal... Elle semblait simplement vouloir apaiser ses craintes.

Vous êtes en sécurité à présent... Quel est votre nom ?

Il ne connaissait pas très bien la langue des hommes blancs, mais sa longue incarcération en leur compagnie lui avait permis d’apprendre un peu mieux leur patois... Ainsi put-il comprendre la question échappée des lèvres pâles de la jeune femme.

Son nom... Il l’avait perdu avec sa liberté ce soir là, déjà bien longtemps auparavant, lorsqu’on le coupa du monde... Ceux de son entourage qui l’avait trahi pour sauver leurs biens l’avaient vendu sous le nom d’Anma, soit le nom de sa profession... Et depuis ce jour, ce fût son nom...


Anma... Je m’appelle Anma...

Les mots avaient résonné dans la pièce, chargés de l'accent, du bagage qui rappelait les origines du jeune homme...
{chloe_la_douce}
Par tous les saints, par quoi était il passé ?
Son mouvement de peur quand elle avait approché la main n'avait pas échappé à Chloé.
Elle aussi avait eu ce genre de mouvements, bien souvent, dans les mines de la horde.
Ca n'était pas si vieux.

Le pauvre bougre avait sans doute voyagé, depuis un pays dont elle n'avait sans doute jamais entendu parlé, et visiblement dans des conditions difficiles.
Enfin, il semblait en partie la comprendre, et il avait un nom.
Son curieux accent un peu guttural n'était pas désagréable.

Elle sourit doucement, et hocha la tête, faisant cascader ses boucles pâles.
Elle devinait qu'il n'allait pas être facile de gagner sa confiance, peut être même impossible, mais il fallait qu'elle essaye.

Personne n'avait le droit de faire subir ça à un être humain.
Baba avait subi l'esclavage et la Succube l'avait délivré.
Anma devrait avoir le choix aussi, et tant pis si elle devait racheter sa liberté comme la Succube l'avait fait avec le cuisinier.

Elle s'avança de quelques pas, prenant garde à rester à une distance où il ne se sentirait pas menacé, deux longueurs de bras.

Parlant lentement, elle continua vers la table et s'assit.
De la main, elle lui désigna une chaise, l'invitant à l'imiter.


-Anma...
Vous nous avez fait une sacrée peur.


Des pommes rouges et odorantes se trouvaient non loin, dans un panier posé sur la table qu'il venait de quitter.
Elle en saisie deux, croqua dans l'une et lui présenta l'autre.


- Vous êtes à Paris, à la cour des miracles.
Personne ne vous fera de mal ici.
Venez... racontez moi votre périple ...

_________________
---fromFRNaamah
Naamah n'eut guère le temps de savourer les ardeurs du jeune homme qu'une des créatures des lieux les avaient déjà rejoint.

Pour toute réponse, Naamah éclata dans un premier temps de rire. Ce même rire cristallin, à peine audible, qui se perdait dans le brouhaha qui commençait à habiter les lieux.

Elle se releva, embrassa tendrement Colinot pour y récolter les restes du fruit d'un labeur qui avait à peine eut le temps de mûrir et se campa devant Rexane tout en prenant le temps et le soin de s'étirer avant de se rhabiller


Décidément les coutumes n'ont pas changé. Voilà qu'on me reproche encore mon comportement et m'indique la porte

Elle regarda amuser la plantureuse interlocutrice dont les sentiments refoulés de colère lui éveillèrent de nouveaux appétits. Elle se rappela son arrivé au Bordel Liquoré et l'accueil qui lui fut fait. Tout au moins la Rose gagnait en manière.

Et bien soit seriez-vous aimable pour nous servir un peu d'absinthe? Pour la Chambre nous serons nous en passer un instant. vous venez à peine d'égayer ce salon qu'il serait dommage de l'en priver de votre présence, n'est-ce pas Colinot?

Elle tourna autour de la créature l'effleurant à peine d'un doigt et vint se rassoir sur Colinot

Pour ce soir j'ai promis à ce jeune homme de pourvoir à tous ses désirs, peut-être m'y aideriez-vous?
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Ardeur. Etat particulier de l'amour sans l'expérience.(Ambrose Bierce)

Précision: le côté droit de son visage est recouvert d'un masque.
Valric
[Soirée - Rue de Paris]

Norf! Pourrait pas faire chaud pour une fois?!

L'humidité le faisait souffrir. Ce temps chargé d'eau ravivait des blessures encore fraîche. Son épaule gauche qu'il croyait guérit lui faisait mal à cet instant et que dire de ses deux côtes cassées?! Il passa sa main sur celles-ci, la guérison serait encore longue... Il trainait avec lui l'héritage Berrichon d'une langue renforcie d'un patois particulié et l'héritage de l'homme de guerre qui avait passé plus de temps dans les vastes campagnes que chez lui. La guerre avait bien laissé quelques blessures sur le corps du Gambiani mais combien lui-même avaient infligées?

Dans les faits, Valric se foutait bien du temps froid... Il en avait l'habitude. L'habitude des conditions difficiles et de vivres un mode de vie par les armes. Ce mode de vie avait imposé à son corps maintes rudesses mais cela ne faisait que le faire sourire plus. Plus la campagne était difficile et plus la bouteille en compagnie d'une charmante tablée allait être agréable!

Il était à Paris que de passage normalement. On venait de lui annoncer une mutation dans ses fonctions... Nouvelles responsablités mais beaucoup plus de liberté! Qui se soucirait de savoir que Valric Gambiani de Valrose s'est arrêté quelque temps dans cette ville de Luxe, ville de Luxure... Il regarda son gilet portant les couleurs délavés d'un uniforme militaire, ce grade sur ses épaules qu'on lui avait laissé par respect pour ses mérites par les armes et bien sûr il sourit à la vue de son épée et à la pression de son bustier d'armure. Il était loin de ressembler à ces hommes parfumé, maquillé?!, en grande chemise de soie, il avait toute l'allure du mercenaire, de l'homme de guerre et c'est bien ce qu'il était devenu avec le temps. L'innoçance du jeune Soldat avait longtemps disparue des yeux du Gambiani. Il avait vu les guerres et ses ravages, ayant été l'artisan de bien des souffrances et ayant combattu sur tout les points cardinaux...


Hey! Messire!

Le Gambiani interpella un homme sur le coin d'une ruelle inconnu au jeune Lieutenant déjà vétéran de plusieurs guerres. Discussions simple, discussion rapide l'homme lui indiqua ce que Valric recherchait. "Bonne compagnie et quelque chose à boire" avait été ses mots. L'homme lui pointa une porte vers le fond de cette ruelle... Ne prenant même pas la peine de sortir une pièce pour récompenser l'homme de ses services le Gambiani continua son chemin vers cet endroit.

Pourquoi je devrais lui donner quelque chose pour ses services? M'a t'on offert ne serait-ce qu'un foutu bout d'vignoble pour autant de temps loin de chez moi en guerre?! Le temps de la servitude est terminé... Il est temps de prendre les choses en mains, un bouteille en main pour commencer!

"Norf!" se dit-il! Il parlait ses pensées à voix haute maintenant... Il était du pour une bouteille et du repos il n'y en avait plus aucun doute!

Il frappa deux fois,

Le regard à gauche une fois,

Anxiété et soupir, il frappa de nouveau,

Deux fois,

Regard sur la droite,

Personne...

Il tenta la porte, elle s'ouvrit... À l'intérieur des demoiselles, de splendides demoiselles, allaient et venaient et une se dirigea directement devant lui. Elle ne questionna pas son nom, ni d'où il venait, ni se qu'il recherchait... Elle lui demanda simplement son arme.

Sourire, l'arme était lourde...

Elle ne fléchit pas. D'une main habile et habituée elle alla l'a rangé et invita le jeune Lieutenant à se diriger là où cela lui semblait bon. Elle avait rapidement comprit que les yeux du Gambiani avait trouvé tableau à regarder devant ce bar et cette demoiselle qui s'y tenait. Charmeur de nature, il redressa le corps et alla prendre place.

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pnj
Obscure qui attendait depuis des heures était sur le point de partir lorsqu'elle vit un homme entrer. Elle le regarda avec un sourire malicieux. Il n'avait pas l'air de ces gentilhomme qui était bien trop délicat. Non lui avait de la prestance. Un homme qui devait avoir bien des talents cachés. Ele espèrait qu'il viendrait vers elle. Pour l'attirer, elle fit un sourire charmeur et laissa volontairement sa cape dévoilé une poitrine qui était aimée par tous les hommes qu'elle avait..rencontrer. Il avait l'air de fort mauvaise humeur. Obscure adorait ce caractère. La mauvaise humeur pour elle était une marque de force et fierté. Malheureusement Obscure savait bien qu'elle ne pourrait pas le toucher, mais elle pourrait au moins faire connaissance. Elle le laissa donc approcher. Et vit tout de suite dans son regard le désir. LEs hommes ne le cacher pas comme la plupart des femmes qui sont timides. Obscure se leva avec grâce et charme. Elle s'Approcha un peu de lui. Elle s'installa à ses côtés et glissa son pied le long de la jambe de l'homme avec un sourire en coin. Avant qu'il parle elle lui dit:

Alors, qu'est-ce que ce charmant homme vient trouver par ici?(elle fit un sourire enjoleur avec un regard enflâmer) Vous avez l'air d'Avoir passer de dûr moment. Une femme pourra sûrement vous faire oublié pendant quelque heures ces moments.( elle approcha son visage où l'oreille de l'homme et lui murmura) Malheureusement ca ne sera pas moi, car je ne travailles pas encore ici...mais si je suis prise vous n'avez qu'a demander Obscure. Et je viendrais volontier vous divertir.

Elle reprit sa place et de sous sa capuche on pouvait voir des yeux avides et gourmands. Obscure adorait ce métier même si parfois elle devait être avec un homme dégoutant. Mais ca l'amusait bien surtout ceux comme celui qui venait d'arriver. Pendant tout ce temps le pied d'oBscure avit continuer à caresser la jambe de l'homme.
---fromFRColinot

Sentiment cruel de frustration ! Le voici contraint de refouler son désir, de calmer ses ardeurs, de libérer ce corps magnifique qui se tendait sous ses doigts et que sa langue fouillait minutieusement. C’est qu’il adorait ça, le bougre, et qu’il n’était pas disposé à s’arrêter en si bon chemin.

Sentiment de colère, aussi, et d’incompréhension, car Naamah réagit plutôt aimablement à l’arrivée de l’importune. Elle est franchement amusée, alors qu’il était tenté, lui, de l’envoyer se faire pendre ailleurs, et le plus loin possible, la tenancière du bar. De quoi se mêle t’elle, cette catin ? Ne sont-ils pas dans une maison de plaisir ? Ils n’embêtent personne dans leur petit coin discret.

« Joli masque » a remis un peu d’ordre dans sa tenue. Elle tournicote quelques instants autour de la nommée Rexane, et va même jusqu’à lui demander son aide, tout en revenant se lover sur les genoux du jeune homme.

Colinot tourne ostensiblement le dos à la tenancière, souriant discrètement. Il a retrouvé son calme. Il pose à nouveau une main sur la cuisse de la mignonne, caressant délicatement sa peau douce. De l’autre, il redresse légèrement les coussins coincés dans son dos, montrant ainsi qu’il n’est pas prêt à se lever. Ca ne lui déplaît pas du tout de narguer un tantinet la serveuse. Elle l’a bien cherché.

---fromFRDemetria.
Accoudée au comptoir, la belle attend que l'évêque donne un avis sur le vin, mais il semble s'être endormi sur sa coupe. Un sourire furtif, et Chloé se lève, guidant ses pas vers la cuisine.
En la suivant du regard, elle aperçoit la belle Rexane qui descend l'escalier dans la robe à couper le souffle qu'elle avait vu dans la chambre un peu plus tot. La brune est magnifique, et c'est avec une lueur amusée que la jeune vierge voit la serveuse aller recadrer le jeune couple échauffé.

Dans un mirage, elle entrevoit le jour où ce sera son tour de découvrir les plaisirs de la chair. Sentir des mains chaudes parcourir son corps encore frêle, effleurer sa peau blanche, glaner les frissons qu'elles feront naitre.
Cette pensée donne un éclat nouveau à ses yeux tandis qu'elle passe une main sur son bras... Pas pressée... Le temps à l'imagination de faire son oeuvre...
Sa première nuit de catin coutera cher à celui ou celle qui en profitera,sa première nuit de femme aux enchères... Qu'elle en mérite le prix !

Sortant de sa rêverie passagère, elle aperçoit une jeune femme au comptoir, bientôt suivie d'un gentilhomme. Belle stature, une allure éduquée sous une apparence rustre et guerrière... Mais le visage ne trompait pas, malgré le froid qui hante le regard... La nouvelle venue se glisse près de lui. Elle ne la connait pas... Serait elle en train d'aguicher du client sans être de la Rose ?

D'un pas vif, et après une mine désolée envers le religieux ensommeillé, elle se dirige vers le couple formé par l'occasion. Un air affable pour l'homme d'armes, et des yeux plus durs envers la demoiselle.
D'un voix qu'elle espère assurée, l'immaculée s'adresse à l'encapuchonnée.


Demoiselle ? Je peux vous aider peut être ?
Au chuchotement attrapé au vol... Je pense que vous n'êtes pas cliente.
Je vous prierais donc d'aller voir Chloé, l'intendante.
Une jeune blonde que vous trouverez en cuisine. N'y entrez pas, attendez qu'elle en sorte.


Une inclinaison de tête polie, et d'un bras agile elle indique les cuisines. Surtout qu'elle ne s'avise pas de pénétrer la pièce... Chloé en sortira bien assez tôt.
Une fois la jeune femme, peut être une future habitante du bordel, éloignée en direction de l'intendante qui doit être débordée avec l'absence momentanée de la Maquerelle, Demetria tourne son minois parsemé de taches de rousseur vers celui qui lui fait face.
Du vert elle scrute le visage, détaillant les traits. Puis les lèvres pleines s'étirent en un sourire avenant, avant de s'entrouvrir.


Bonjour Messire.
Puis je vous proposer quelque chose à boire et un siège ?
Autre chose pour vous satisfaire peut être ?


Dem se rend compte en furetant du regard la salle qu'en fait... Elle espérait qu'il attendrait un peu pour la compagnie, si la sienne moins entreprenante lui convenait, parce que les catins étaient à l'étage...
Au moins pouvait elle le servir. Et bientot Rexane reprendrait sa place derrière le bar et la jeune vierge ne saurait plus quoi faire.
En attendant, elle observe le sieur, prête à s'agiter à la moindre demande, ravie d'avoir quelque chose à faire, et de son vis à vis.

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Odoacre
Odoacre se retint de glousser à nouveau... l'Intendante de la Rose Pourpre le considérait donc comme un prélat débauché qui venait s'encanailler loin de sa cathédrale... c'était parfait.... il allait bien s'amuser.

Quelques consignes sur la conduite à tenir... un établissement de luxe à tous égards, il n'en attendait pas moins... puis Chloé partit sans boire en sa compagnie en direction de ce qui semblait être la cuisine après s'être excusée...

Le vieux Grec regardait dans le vide.... question détournée contre réponse sybilline.... il n'était pas complètement sûr... confondait-il ? Mais cette petite.... semblait si jeune.... mais en même temps très forte, trop pour son âge... il ne l'avait pas déstabilisée.... était-elle habituée à cotoyer les hommes de pouvoir ? Avait-elle été la protégée d'un Condoterierre à la solde des Saintes Armées ?

Beaucoup de question. Il avait pris sa décision avant de venir... mais ces interrogations le confortèrent dans ses projets. Il porta alors la coupe à ses lèvres et savoura le nectar....


Vôtre maîtresse a décidément bon goût...

Tout autour des personnes entraient.... le salon s'emplissait tranquillement.... une beauté fit son apparition au bas des marches, vêtue d'un rouge puissant... il entendit son nom au loin, Rexane, lorsqu'elle se présenta à un couple qui semblait s'oublier. Il déclara alors sans s'êtrerendu compte que Démétria avait quitté le comptoir

Je vais m'installer là bas, dans le salon... faites y moi servir les meilleurs plats de l'établissement car j'ai grand fin, et vous me ferez parvenir de la compagnie pour égayer ce festin !



Il allait donc s'éloigner du bar et se retourna vers Démétria... qui n'était plus là... il secoua la tête et la chercha du regard.... elle avait rejoint d'autres clients.... il prit sur lui et, haussant un sourcil, retourna s'accouder au bar et vida son verre, puis celui qu'avait abandonné Chloé.....


Un regard à droite, un autre à gauche.... il tendit alors la main de l'autre côté du bar, se pencha et attrapa la bouteille cachetée de cire et entreprit de remplir à nouveau les deux verres.

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Archevêque de Rouen
Valric
Il avait marché bien droit. Le regard fier et les épaules en accord. Jettans de l'oeil çà et là il avait traversé la pièce, dénudé de ses armes, sentiments peu commun chez lui mais bien confiant que sa stature le préserverait de problêmes imprévus. Une fois assied, à peine avait-il eu le temps de retirer son foulard noir de sur ses cheveux châtains qu'une jeune, resplendissante, demoiselle dont les charmes n'avaient pas besoin de mots pour se faire connaître s'approcha de lui.

Étonnement!

Le Gambiani dans son genre était bel homme, il le savait bien, il était doté de charme et savait faire du verbe pour arriver à certaines fins. Il savait qu'il ne ressemblait en rien à ces résidants de Paris ni aux malfras qui bondaient les ruelles de cette même ville. Il avait ce quelque chose. Cet fièreté du soldat, l'honneur de l'homme de guerre et les épaules droites de l'homme qui n'a pas hésité à faire justice du bout de son bras. Mais à ce point? La demoiselle était venu pour lui laissant entrevoir ce blanc de peau attirant. Cette promesse à demi-dévoillée dans un mouvement calculé était aux yeux du Gambiani, plus prometteuse que les promesses de Noblesse de la Couronne. Elle s'était assied à côté de lui et ce pied! Doux frisson lui parcourant le dos.

Il leva un sourcil en fixant la belle.

Curiosité,

Désir,

Surprise...

Oui le jeune Lieutenant possèdait bien des qualités qui aurait pu attirer si belle demoiselle mais les choses allaient un peu rapidement, ce n'était pas habituelle et pas... Ce pied! "Norf!" Aucune torture n'avait été si exigeante et à la fois si bonne. Pendant ce bref instant il se sentit désiré, important voir au yeux de quelqu'un. Son ex-compagne l'avait elle quitté lorsque pendant deux semaines il avait été perdu dans une bataille et laissé pour mort... Deux semaines en capture aux mains de Bretons et il avait su s'échapper! Cette fois cette torture venait d'un pied dont il n'avait aucune envit de s'échapper. Les choses prirent de leur sens lorsqu'elle se pencha vers lui, il comprit.

La proposition était claire... Tentante même! Oh oui il était tenté mais c'est à cet instant qu'il comprit la nature de cet établissement. Le Gambiani, lui l'Officier Royal venait de mettre les pieds dans un bordel! Il en été offusqué et... Non, au fond cela ne le dérangait même pas. Elle était où la différence entre une taverne et ce bordel? En taverne la carte de l'hypocrisie était de mise, les gens masquait leur sentiments et désirs. À y penser, ici c'était directe, c'était clair et dans un sens, beaucoup honnête! "Norf" se dit-il... Non la vrai différence c'est qu'ici, les femmes y étaient des plus belles, ici les femmes n'avaient aucune gène face à leur corps, envie, passion... Elles étaient franche et ouvertement en accord avec elles-même et cela plaisait au Gambiani!

Ainsi quand la demoiselle, "Obscure" se retira de ses côtés, Valric ne posa pas sur elle un regard de mépris ou de dégoût. Elle ne l'avait pas jugé sur son métier d'homme de guerre. Elle ne voyait pas ses mains comme les celles d'un homme qui brandissait l'épée sans crainte. Elle les voyait comme des mains fortes chez qui l'amant doué pouvait procurer maints frissons par leur caresse et leur emprise. Alors, il l'a regarda comme elle voulait qu'on l'a regarde. Un regard franc ne masquant en rien cette lueur de désir qui brillait dans le fond des yeux du jeune Lieutenant. Il l'a regarde s'éloigner, de la tête au pied marquant une pause sur certaines courbes de son corps avant que ses yeux ne viennent se river aux siens.

Il commanda un verre non,

Deux verres,

Du regard il l'invita à prendre place à ses côtés. Elle ne "travaillait" peut-être pas encore ici mais elle pouvait certainement être d'agréable compagnie et ceux qui le connaissait savait à quel point Valric aimait la compagnie des jolies demoiselles.

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pnj
Obscure savait bien qu'elle n'avait pas laisser l'homme indifférent à ses charmes. Elle lui fit un sourire enchanteur. Elle se sentait elle même troublée par cet homme. Elle ne savait rien de lui, mais elle savait qu'il fallait rien savoir sinon on s'attache vite.


Elle le regarda en le dévorant des yeux. C'était si pénible de ne pouvoir toucher ce corps, le sentir et sentir ses mains sur son corps. Un doux frissons lui passa le long de la colonne lorsqu'il la regarda avec ce regard. Sa lèvre trembler de désir. Lorsqu'elle voulut se lever, l'homme la retint et lui offrit même un verre. Elle ne pouvait pas refuser.


Cet homme avit un pouvoir qu'elle n'avait jamais encore sentit. Est-ce à cause de son allure? Si différente des autres hommes. Obscure n'en savait rien, mais elle savait qu'elle voulait le toucher et le caresser.


Obscure reprit sa place à ses côtés. Elle le remercia pour le verre et lorsqu'il lui offrit, Obscure laissa sa main frôler légérement la main de cet inconnu. Le résultat fut perceptible. Il avait eu un léger frémissement.
Mais une femme s'approcha et la regarda froidement. Obscure savait bien ce qu'elle venait lui dire, mais en fait ne s'en préoccupait pas trop. Elle lui répondit:

Bien non ma chère demoiselle je ne suis pas d'ici, mais si vous le permettez je peux bien rester ici et l,attendre. Qu'est-ce que ca change que je sois ici ou ailleur. (Obscure regarda la femme et fit un sourire en coin elle avait compris qu'elle voulait l'homme) Obscure se penchan vers elle et lui dit:

Je resterais avec lui tu auras ton tour bien assez tôt cher débutante.

Alors merci pour le verre demoiselle c'est très appréciée. Et oui j'ai pas vu de règle ici qui dit que les clients n'ont pas le droits de parler a d'autre monde que ceux qui travaille ici. N,ai-je pas tord?

Obscure n'attendit pas la réponse et se retourna vers l'homme. Elle voyait son regard ardent sur elle.Obscure adorait se faire désirer. Et être intouchable l'amusait encore plus. En se penchant pour prendre son verre sa cape laissa dévoilà une jambe d'une peau blanche et délicate. Obscure savait que les hommes adoraient lorsqu'ils ne voyaient que des parcelles de sa peau. Elle le regarda avec toujours le même regard et lui dit:


Et bien messire je serais ravie de rester en votre compagnie. Je m'ennuyais un peu d'être toute seule.(elle fit un sourire amusé)Et je peux savoir le nom de celui qui vient de m'offrir un verre ou préfére t'il garder son anonyma? Et vous savez très rare sont les hommes comme vous.(elle préféra ne rien dire de plus pour laisser planer le mystère) Merci pour le verre.


Obscure avait vu que le mouvement de son pied avait plu à l'inconnu. Elle continua, mais remonta plus haut et redescendait en fesant de léger cercle. Obscure garder toujours son sourire attirant. Elle ne le lâcha pas des yeux.
---fromFRAnonymous
Nérée se trouvait non loin du bar et à distance pouvait à sa guise observer les couples se formant. Ainsi donc, c'était ça la Rose Pourpre. Un bordel luxueux accueillants des clients assez fortunés pour assouvir le moindre de leur désir, leur petit fantasme en compagnie de charmantes catins. Il fut un temps où elle était venue solliciter La Succube pour avoir le privilège de travailler dans ce genre d'endroit et il faut dire qu'elle n'avait été pas ingrate la patronne, lui offrant gite et couvert ainsi que sa protection. De même, ses collègues l'avaient bien accueilli mais qu'en était -il désormais? Bella, Marianne, Savannah, toutes parties...Nérée eu soudain la gorge nouée, elle se sentait seule malgré la multitude de personnes environnantes mais aucun visage ne fut reconnu. Peut être se faisait elle trop vieille pour travailler ici, les jeunes femmes affluaient de partout et certaines ignorants même le code de déontologie de la profession.

Ainsi, on venait, aguichant au maximum le client et ne souciant guère de savoir si cela pouvait finir dans le salon à même le tapis . C'est un bordel certes mais avec des limites...N'oublions pas qu'ici tout n'est que raffinement, volupté . Mais que pouvait elle dire!! Elle n'était qu'une catin parmi tant d'autres.

Nérée adossée au bar telle une éclopée de la vie. Ce spectacle lui faisait horreur et préféra se retourner.

"Tiens Rexane, pourrais tu me servir quelque chose d'assez fort s'il te plait, je crois que j'en aurais bien besoin.. "

Sourire à son amie. Elle attendit patiemment son verre et s' aperçut in extrémis que ses mains se remettaient à trembler. Rapidement, elles les cacha et se dit qu'il fallait au plus vite retourner dans les bas fonds afin de se procurer sa dose quotidienne. Cela lui faisait horreur, rien que d'y penser mais il le fallait bien. Sa dépendance grandissait de jour en jour tel un monstre - le nourrissant jour après jour au risque de sombrer dans la pire des abimes.

Elle relève la tête faisant face à son destin, être catin n'était pas de tout repos et chacune avait son remède pour affronter les nuits ...Nérée s'était bêtement laisser subjuguer par la folie du moment et voilà où elle en était.

La jeune femme reprit controle d'elle même, cela ne servait à rien de s'attarder sur ses réflexions ..Il faisait nuit et on était à la Rose Pourpre alors sourire enjôleur et regard langoureux étaient de mise..
Rexanne
[Salon de la Rose]

De façon impudique la jeune demoiselle s’étire sous son nez, ses atouts en évidence avant de remettre en place les bretelles de sa robe sur ses épaules fines. Bien au moins cela de fait…

Et bien soit seriez-vous aimable pour nous servir un peu d'absinthe? Pour la Chambre nous serons nous en passer un instant. Vous venez à peine d'égayer ce salon, il serait dommage de l'en priver de votre présence, n'est-ce pas Colinot?

A la bonne heure ! Deux absinthes donc ! Mais après sa commande la jeune donzelle poursuit… « priver de sa présence » ? Croyait-elle qu’elle s’offrait de les accompagner peut être ? Bien vite ses soupçons sont confirmés lorsque la mignonne tourne autours d’elle comme un chat le ferait avec une souris avant de poursuivre…

Pour ce soir j'ai promis à ce jeune homme de pourvoir à tous ses désirs, peut-être m'y aideriez-vous?

Ainsi cette fois c’était clair, elle la prenait pour une catin elle aussi… Son visage exprima alors à merveille les sentiments antithétiques qui se côtoyèrent en elle, amusement et colère, dans son regard s’alluma une étincelle amusée tandis que sur ses lèvres se dessinait un sourire fin et glacial. Sa voix ferme ne laissa par contre filtrer aucune de ses émotions…


– Très bien, je vous apportes tout de suite deux verres d’absinthe. D’autre part c’est bien aimable a vous de consentir à partager votre os mais je ne suis pas fille de joie. Je partage ma couche uniquement lorsque je le désir et non en échange de monnaie, et il se trouve que je vous laisse volontiers votre petit gringalet… Regard moqueur en direction du dos que le jeune homme lui expose, si il veut manquer de savoir vivre elle peut jouer également… Son regard est ensuite attiré un bref instant par des bruits dans l’entrée suivi de l’entrée d’un guerrier solidement battu. Il tombait a pic pour illustrer ses propos celui-ci… D’un coup de menton discret elle l’indique à son interlocutrice tandis que déjà une sombre inconnue pose le grappin sur le nouvel arrivant… Voilà quelqu’un qui aurait d’avantage de chance de partager ma nuit…

Un clin d’œil espiègle avant de tourner les talons pour rejoindre dans quelques bruissements d’étoffe le bar que Dem’ venait à l’instant de déserter, et servir à ce couple étrange les boissons qu’il demandait.

Elle servit les deux verres avec dextérité tout en observant la jeune Dem’ tenter de se défaire de la voleuse de gagne-pain. Elle ne reculait devant rien cette petite, l’indomptable tenancière eut un petit sourire en coin, elle l’aimait décidément bien cette gamine…

Elle apporta rapidement les boissons au couple comme promis, un sourire aimable aux lèvres avant de revenir au bar pour voir le religieux dont elle aurait été bien incapable de donner le titre dont elle avait cure, se resservir du vin tout à son aise…


– Eh bien messire, je suis ravie de voir que vous vous sentez à l’aise à la Rose mais je suis cependant là pour assurer le service, vous m’honorerez en veuillant bien me passer commande à l’avenir sinon je vais croire que ma compagnie vous est déplaisante !

Un sourire taquin, ne pas prendre le client à rebrousse poil, du moins pas lors du premier avertissement… Nérée pendant ce temps se tourna vers elle l’air désabusé… Un requinquant ? Tout de suite ! Un regard malicieux à l’homme d’église et en un tour de main elle servit un petit verre d’eau de vie de Rose à sa collègue.
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