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La Rose Pourpre, Bordel des Miracles (1ère partie)

---fromFRALolite
Aimer à en perdre la raison, lorsque la bouche n’obéît plus au contrôle de l’être passionné emporté dans ce tourbillon de soupires.
Délires et balbutiements qui se perdent en râles, n’avoir plus la force de répondre lorsque la réponse semble si évidente, lorsque le regard ne cesse de se repaitre de l’autre se logeant contre son corps, avide de savourer sa peau.
Les mots montent en elle, la prenant violement, la clouant au sol, l’aiguisent et la consument.

Seule sur le parquet d’une chambre d’auberge, les mains glissants sur elle, le bassin ondulant sur le sol tandis que s’intensifient les caresses, les ongles s’enfonçant dans ses cuisses cuivrées, le bois irritant son dos fragile parcouru de spasmes, le plaisir montait en elle alors fulgurant la laissant assommée quelques secondes, un goût d’inachevé sur ses lèvres…
Aimer…
Aimer pour voler, prendre, arracher, donner, envoyer, cracher, hurler, soupirer, adorer, mordre, aimer jusqu’à ce que la folie viennent les achever dans un déluge de larmes salines s’écoulant d’elles amoureusement.

Sa bouche tremble, sa gorge se serre, observant la Rousse s’offrir complètement à elle. Sculpture d’argile prenant forme sous ses mains expertes, dessinant à nouveau ses courbes qu’elle malmène et déforme lentement sous les doigts pressant la peau lorsque tout est trop fort. Tout est frôlé, chevelure glissant sur sa peau de porcelaine, illuminant son regard qui observait la douce torture qu’elle infligeait à Lolite.
Et tandis que les mains vont et viennent sur elle, la brune s’imagine accompagner chaque geste de sa langue gourmande se promènant lentement sur ses lèvres asséchés de trop de soupires.
Le spectacle est immense, elle ne regrettait pas d’assister à pareille séance, lorsque le son et l’image sont aussi accompagnés d’odeurs, de goûts, de douceur et de volupté.

Aimer à en perdre la raison…

Les yeux de la belle se ferment, s’ouvrent, papillonnent pour observer la brune admirer son plaisir monter, à deux doigts d’exploser contre elle, se retenant pour jouer avec Lolite qui frémit sentant sur son corps les caresses d’une boule de feu.
Sur des braises ardentes se consumaient les amantes, brûlants tout autours d’elles, l’air manquant à l’appel, la cheminée crépitant à leurs côtés, lentement le sang dévient ébullition, leur sens confusion, leurs mains pressions, les caresses adorations, leurs regards émotions.


Libères moi...

Un souffle, à peine plus.
Une demande, une supplique.


Libères moi.

Un gémissement à peine contenu.
Une brûlure qui violement la pique.

Qu'elle lui laisse ses mains, qu'elle soit son miroir, et qu'ensemble elles hurlent sous les caresses....

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---fromFRNaamah
Naamah soupira devant le comportement de la serveuse. Elle prit son verre s'affala confortablement sur l'un des coussins faisant face à Colinot et commença à suçoter le sucre gorgé du précieux liquide.

Bien différent. L'on se donne donc de grands airs princiers par iciElle fit une grimace, reposa le sucre et soupira.Je me demande si j'ai bien fait de revenir. Il aurait fallu connaître la splendeur du Liquoré : sa musique, ses danseuses, ses créatures accueillantes, chaleureuses virevoltant dans une salle comble où les étrangers se mêlaient avec entrain.Elle haussa le ton.La Succube a du bien mal vieillir pour se prétendre chatelaine.Clin d'oeil furtif à ColinotJe ne vois guère de différence entre le Rat crevé et ici?

Elle observa autour d'elle. Les occupantes affairées comme des fourmis ignorant les clients tant qu'ils consommaient. Seul l'ecclésiast' fournissait un divertissement de piètre qualité. Naamah se perdit dans ses pensées et ses souvenirs.
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Ardeur. Etat particulier de l'amour sans l'expérience.(Ambrose Bierce)

Précision: le côté droit de son visage est recouvert d'un masque.
Valric
À peine avait-il commandé ses verres et fait signe à la demoiselle au pied aguichant qu'elle revenait vers lui. La belle rousse qui lui avait amené les verres et qui l'avait servit comme tenancière improvisé s'en allait se détourner... Il est vrai que les yeux du Gambiani avait rapidement été posés sur cette "Obscure" mais la rousse lui rappellait vaguement quelqu'un. Elle était belle, ces tâches de rousseur lui donnait un air coquette et il y avait encore cette innoçance dans ces yeux et une volonté de plaire. Elle ressemblait vaguement à sa propre marraine la Baronne de Lignière Johanara d'Ambroise mais elle, cette rousse devant lui, avait ce petit quelque chose de spécial. Elle souhaitait que le jeune Lieutenant se sente à l'aise et à peine lui avait-il jetté un coup d'oeil avant de faire signe à la première demoiselle...

D'une main rapide il la posa sur celle de la rousse. Il l'a regarda, ce regard perçant que le Gambiani savait si bien faire. Il lui sourit, petit sourire en coin charmant.


Je vous remercie ma demoiselle, votre accueil fut très courtois et votre service sans faille. Je ne saurais demandé plus à si belle demoielle si ce n'est que votre nom. Et bien sûr, si l'envit vous y est, prenez place demoiselle, je tenterai alors du mieux que je puis de vous faire honorable conversation!

Il sourit, déjà la rousse ne laissait pas sa place à la "cliente" qui l'avait abordée dès son arrivé. Cela lui plaisait. Ses yeux regardèrent vers la table où celle-ci un mouvement de pied avait recommencer le manège. Les évènements se bousculaient, les évènements le dépassaient mais les évènements lui plaisait. Il avait à boire et était déjà entouré de deux ravissantes demoiselles. Il retourna son attention à la première... Elle lui demanda son nom...

Haussement d'épaules.

De ton assez fort pour que les deux femmes entendent ils prient la parole.


Je me nomme Lieutena...

Ce pied!

Il s'éclaircie la voie...


Je me nomme Valric Gambiani de Valrose, demoiselle Obscure si je ne m'abuse. Enchanté!

Coup d'oeil furtif à la tavernière improvisé dont il ne connaissait toujours pas le nom, sourire furtif. À peine allait-il ouvrir la bouche qu'une troisième demoiselle, plus fammillière à l'endroit dans son attitude s'avançait vers lui...

La soirée était jeune,

La soirée serait longue,

Elle serait certainement agréable au Gambiani alors il se calla confortablement sur son siège. Yeutant les divans d'où cette troisième venait avant son détour derrière le comptoir du bar le jeune-Lieutenant pensa qu'il devra songer à aller y s'installer... Elle se présenta comme toute tenancière se doit.

Il l'a regarda et lui sourit à son tour.


Ma demoiselle j'en prends bonne note. À savoir si votre compagnie me déplais, sachez que vous venez de me jetter une très bonne première impression et je doute fortement que devant si dévouée tenancière je trouve actions ou mots qui sauraient me déplaire!

Il profita de l'attention de cette "habituée" pour répondre à quelques questions qui lui traversaient l'esprit.

Dites-moi... Je ne suis pas des plus famillier avec cet endroit... Bien qu'à l'aise entouré de si charmante tablée je me demandais si la présence d'un homme tel que moi est approprié? Appréciant la belle compagnie je ne voudrais pas faire perdre du temps à l'usage de certains...

Il chercha ses mots...

Services!

Il respira profondemment les divers parfums qui ambômaient la pièce. Ce mélange séducteur l'envellopait. Il était à l'aise... Ayant jamais été bien longtemps chez lui en son Berry natal et toujours dans les vastes campagnes il se sentait plus à l'aise ici qu'en n'importe qu'elle demeure stable dont il avait détenu les clés. Patience... À la vue de la rapidité des évènements, il saurait bien trouvé son compte dans cette endroit trouvé par hasard.
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pnj
Obscure avait bien remarqué le regard qu'avait posé l'homme à la gamine. Elle ne comprenait pas pourquoi un homme s'intéresserai à une enfant qu'à une femme qui avait de l'expérience. Elle fit une mine agacée. Elle vida son verre et arrêta son manége. Voilà que celle que tous les hommes voulaient venait de se faire r emplacer par une débutante.


Obscure ne se laissa pas pour autant abttre. Elle montrerait à cette catin ce qu'elle savait faire. Elle fut surprise lorsqu'une autre arriva. Décidément elle n'vait pas de chance ce soir là. Elle préféra regarder ailleur et écouta distrétement le nom de l'homme et puis de toute facon elle voyait bien que l'homme ne s'intéresser plus à elle. Elle serra un peu les dents. Obscure décida que cette petite gamine ne lui prendrait pas toute l'attention. Mais comment faire pour que l'homme détache les yeux de la tavernière. Elle décida donc de se l;ever et aller plus loin.


De toute facon qu'est-ce qu'elle pouvait lui donner. Elle le remercia d'un coup de tête pour le verre et s'installa plus loin sur le comptoir. Et décida donc d'enlever sa cape pour y laisser voir une robe verte qui dégageait ses épaules et qui mettait en valeur ses formes. Ouverte d'un côté pour laisser entrevoir une jambe. Obscure avait une chevelure noire qui tombair en cascade le long de ses éoaules. Ils étaient aussi noirs que la nuit et légérement frisés. Sa peau était d'un blanc laiteux et avait les yeux d'un bleu perçant. Elle gardait toujours ce sourire attirant.


Elle jeta de furtif regard vers l'inconnu et les 2 femmes. Elle se dit qu'elle aurait bien d'autres occasions pour s'amuser aussi. Et espérait secrétement qu'il reviendrait. Mais cela l'étonnerait. Très rare sont ceux qui reviennent plus d'une fois. Car, après ils ont honte de leur comportement.


Avec un peu de chance elle réussira à le faire revenir et qu'il passe une nuit inoubliable. Oui Obscure savait y faire avec les hommes. Elle réussisait toujours à faire voir aux hommes milles couleur et réussisait à les faire frisonner sans arrêt. Obscure décida qu'elle reviendrait à la charge plus tard.
Lyhra
[Dans la Chambre Pourpre]

Qu'il en soit fait selon tes désirs... ma Divine

Souffla t'elle en écartant suffisamment les cuisses pour offrir à sa belle amante la liberté d'user de ses mains qu'elle réclamait avec ferveur.

Mais la Succube avait le pouvoir de libérer Lolite de bien d'autres façons... et elle y consacra de longues minutes qui glissèrent dans la nuit comme autant d'étoiles filantes, emportant la Brune au gré de leur trait de lumière.

La Rousse avait ensuite glissé de coté en tremblant, pour mieux se donner, toujours gardant ses mains au creux de Lolite, légères et tendres, recouvrant sa nudité de caresses langoureuses, grappillant du bout des doigts une humidité onctueuse qu'elle portait parfois à ses lèvres, goûtant autant que respirant l'offrande d'un corps si généreux...

A quelques pas de là se faisaient entendre des craquements de plinthes, bruits de portes, ouvertes puis refermées derrière des chuchotements et rires étouffés.
La Succube n'y prit garde, toute entière dédiée au contentement de sa cliente et du sien propre.

En ces instants de plaisir, elle ne songeait pas même que le poison de Shadahar courait toujours dans ses veines et que le maître, comme il l'appelait, viendrait tôt ou tard pour dieu sait quelle demande insensée.
Elle ne savait pas qu'un masseur avait été violemment livré ni que de nouvelles filles avaient investi les lieux avec plus ou moins d'élégance.
Pas plus qu'elle ne pouvait apprécier la franche séduction d'un lieutenant de passage ou se gausser de cet homme d'église reluquant les gorges rondes et hauts de cuisses dénudés avec ce même regard qu'ils avaient tous, celui du loup lâché dans une bergerie, sauf qu'ici point d'agnelles et les loups se voyaient presque mangés à leur tour par de charmantes diablesses en dessous de dentelles.

Oui, elle était à des lieux de tout cela, accaparée par Lolite et le grand désir qu'elle avait de l'entendre gémir son plaisir, s'appliquant à assortir le souffle de leur bouche et l'étreinte de leur langue.
L'intensité des câlineries qu'elle lui procurait variait souvent, laissant la brune au bord d'un cri chaque fois.
Tout comme elle.
En contrepoint.
Jusqu'à l'ultime effleurement, le plus intime et le mieux consenti, celui qui signe la reddition enfin.
Une grande vague, le débordement d'un trop plein, cette coulée de lave ... un flot furieux.

Sa main repose alors sans plus bouger, captant les tressaillements de Lolite...
Elle ne dit mot, consent à cette minute d'éternité que les hommes savent si peu savourer, s'efforce à respirer lentement, elle aussi secouée de frissons, permettant peu à peu à son corps alangui d'accéder à cette quiétude si douce d'après l'amour.

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Odoacre
Quel délice !

Pas très loi de lui, une autre catin s'accouda au bar... faisant mine de ne pas la remarquer, le religieux saisit un léger tremblement, un malaise.... plissement d'yeux... prédateurs, à l'affût de la moindre faiblesse...

L'homme tait habitué à ce genre d'exercice... il entretenait des espions, s'informait.... et il surprenait ses paroissiens lorsqu'il complétait les confessions qu'ils lui faisaient parfois... eux le regardaient avec un effroi religieux, lui acceptait avec bienveillance leur soumission.... et le tour était jouer.

Petit sourire satisfait, le verre fut vidé.

Il prit le second - le quatrième qu'il allait boire en vérité - lorsqu'il fut interrompu


Eh bien messire, je suis ravie de voir que vous vous sentez à l’aise à la Rose mais je suis cependant là pour assurer le service, vous m’honorerez en veuillant bien me passer commande à l’avenir sinon je vais croire que ma compagnie vous est déplaisante !

Il leva les yeux. La beauté rouge. Ses yeux passèrent sans que le vieil homme en éprouve la moindre gêne sur le décolleté plongeant de la barmaid pour s'arrêter sur son visage.

Il n'avait pas vraiment l'air d'un moine émoustillé... il était là, étonnamment à son aise.... mais il était partout à son aise. Il fallait feindre quelque peu.... petit sourire grivois.... mais son regard ne jouait pas, lui.

Ses pupilles se dilatèrent une fraction de seconde et il se révéla... ce fut bref mais glacial..... en face de lui une femme..... sous le sourire de celle-ci des accents de menace.... rien de clairement hostile selon un référentiel commun de courtoisie, mais selon les critère d'Odoacre de Corinthe, Abbé élémental, ce fut comme une intolérable agression.... un éclair de haine passa, une folie à l'état pure.... folie inhumaine pour un prétendant à la divinité.... telle était son âme....

L'aurait-elle remarqué ? Peu probable.... peut être un malaise....

Tout avait disparu si vite : le visage du vieux Grec affichait une expression de bonhommie contagieuse et c'est d'un ton jovial qu'il s'exclama


Mais ma fille, il faudrait être un moine pour trouver vôtre compagnie déplaisante ! Par chance, je suis seulement un Saint Homme !

Clin d'oeil et levée de coude.... le dernier verre du nectar fut vidé lui aussi.

Montrant la bouteille


Mettez moi donc ce qui reste dans une belle chope de faillence à couvercle de laiton ma fille, j'ai beaucoup mieux pour occuper vos charmantes menottes dans les minutes à venir...

Désignant une petite table plus loin

Voilà que j'ai grand faim, veuillez donc me faire donner un festin pour régaler mes papilles, et faites donc venir des musiciens et des jongleurs pour assouvir mes yeux et mes oreilles, une maison d'un tel standing a sûrement ses saltimbanques et baladins attitrés !

Et il ponctua cette phrase par une large sourire

Dites moi ma fille, estes vous chaste servante telle la jeune rousse alors à vostre place quand j'arrivai, ou bien faictes également dans l'artisanat charnel ?

La question n'avait pas le ton grivois du soudard attendant le signal pour trousser une belle, les mots étaient prononcés comme s'il s'agissait d'une conversation de salon, ou de vers échangés dans quelque cour d'amour d'une noble d'Aquitaine...
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Archevêque de Rouen
---fromFRAnma
[Désolé du temps que j'ai mis à répondre... Mais maintenant je suis libre.]
Toujours dans la cuisine...

Le jus sucré coula sur ses lèvres, les forçant à se cambrer sur son passage... La fine peau rougeâtre s’arracha à la chaire blanchâtre sous la rage des dents... Étrangement, le fruit avait un goût légèrement différent que celui gravé dans ses souvenirs... Le sucre lui piquait chaleureusement la langue...

L’homme d’Orient, lentement, s’était assis sur la petite chaise qu’on lui présentait. Puis on lui avait offert ce fruit, un de ceux que l’enfant ira voler au marchand, la salive coulant sur le bord de sa bouche comme sur la geule d’un chien... D’abord méfiant, il succomba bien vite et, brusquement le croqua. N’avait-il, après tout, rien mangé depuis... en fait, il ne se souvenait même plus de son dernier repas, celui-ci lui semblant bien lointain de cet instant...

La jeune femme, croquant elle aussi un fruit mais avec bien moins d’entrain, le fixait sans détourner les yeux, mais son regard n’intimidait pas Anma bien qu’il n’eût pu dire pour quelle raison précise ce visage doux ne lui inspirait pas plus de méfiance que s’il s’était agit d’une petite fille. Puis ses lèvres frémirent et succombèrent à la tentation...


Vous êtes à Paris, à la cour des miracles. Personne ne vous fera de mal ici...

Paris ? Le seul souvenir que lui rappelait l’évocation de ce nom, c’était une bride de conversation entre le gros marchand et « l’homme » à qui on avait confié la mission de l’emmener ici... De le précipiter à travers une fenêtre, ça par contre, n’avait jamais été ordonné à ce qu’il sache...

Racontez-moi votre périple...


Les mots mirent un certain temps à se développer, à se traduire dans l’esprit de l’homme d’Orient. Le fruit enserré entre ses doigts, suspendu à quelques centimètres de sa bouche, fut ainsi doucement déposée sur la table et le jeune homme se poussa dans une forte réflexion, cherchant les termes et mots appropriés dans cette langue étrangère...


Chanto... Je venir de pas ici... Donc je vous demande d’excuser moi pour mes... comment dire... boku... ah ! Fautes. Les hommes blancs... mmh... comme vous mais hommes, ils m’ont transporté ici... Depuis longtemps je suis enfermé, mais l’homme à peau bleu... yeux rouges... Il m’a lancé par la fenêtre et donc je... je suis là...

Sa voix enrouillée par le manque d’utilisation durant tout se temps se tût sur cette dernière phrase et sa bouche se referma sur la pomme, ses yeux glissant de ce visage doux vers la table qu’ils fixèrent avec une passion soudaine...
---fromFRColinot

Elle a beau dire, la greluche responsable du bar, une bonne femme qui travaille dans un bordel, vêtue et maquillée de façon aussi provocante, ça ne peut bien évidemment être qu’une catin. Il suffit de voir comment elle bouffe des yeux le nouvel arrivant pour en être convaincu.

Et si elle n’aime pas les gringalets, qu’elle se rassure, le gringalet préfère largement le charme et le naturel de Naamah. Même si ses poches étaient remplies d’écus, il n’en dépenserait pas un seul pour ce type de fille.

Tiens, justement « joli masque », assise face à lui, devient tout à coup intarissable. Elle s’humanise, la belle, elle a sans doute apprécié leur étreinte, trop vite interrompue, hélas. La voici qui se pose des questions sur le bien-fondé de son retour aux miracles. A t’elle fait le bon choix ? Elle ne retrouve pas la magie des instants délicieux traversés lors de son séjour précédent. Et oui, le passé est bien mort, il n’en reste plus qu’un fatras de décombres puants, un paradis pour les rats et les mendiants.

La mignonne hausse le ton. Elle s’en prend à la Succube, et ne se gène pas d’être entendue.

Colinot commence à en avoir marre d’attendre. Attendre quoi, d’ailleurs ? Ca ne le dérange absolument pas que Naamah s’énerve quelque peu. Il changerait volontiers de crémerie, le jeune homme, mais en compagnie de « joli masque », de préférence, afin de reprendre le fil de leurs agréables occupations. Il se reprend à la détailler de haut en bas. Elle est vraiment superbe. Il pose doucement la main sur son genou.

Dis, j’en ai un peu marre de cet endroit ! Tu ne demanderais pas à une de ces catins si tu peux la rencontrer maintenant, la Succube ? Ensuite on ira ailleurs …

{chloe_la_douce}
[Dans la cuisine... au calme]

Le fruit fut finalement accepté, et presque englouti en quelques bouchées.
Songeuse, elle observait, grignotant sa pomme du bout des dents.

D'où venait-il ?
Sans doute de très loin, et contre son gré.

Le discours était haché, parfois embrouillé, mais la vérité était claire.
Elle était étonnée par la précision de ses gestes.
Malgré la faim, et les blessures, les doigts semblaient prendre soin de toujours se tenir pile au bon endroit.
Sur la peau du fruit, loin du jus qui aurait pu les salir.
Le fruit, déposé avec soin sur le bois, de façon à ce que la chair en soit éloignée.
Aucun doute, cet homme n'était pas un rustre.
Il était sans doute capable de masser et de soulager les corps, seulement elle ne lui demanderait pas.

L'homme bleu... Ce Daimones qui avait si impudiquement laissé tomber ses vêtements devant elle. Ainsi, c'était ce monstre qui avait peaufiner la torture du malheureux captif.

Que faire de lui ?
Il était à des lieux de son pays d'origine, faible, blessé et perdu.
Mais il était ici contre sa volonté.

Il pèserait certainement lourd sur la facture du grec, mais elle déduirait les dégâts faits à la fenêtre, et paierait ce qu'il faudrait, pas pour avoir un masseur, mais pour lui donner le choix.
C'était bien tout ce qu'elle pouvait lui offrir, mais nul ne travaillait à la Rose contre sa volonté.
Elle hocha la tête et reprit la parole.


- L'homme bleu.... oui.
Je le connais hélas. Il est possible qu'il revienne ici un jour.


Même si cette idée la faisait frissonner d'horreur, elle savait pertinemment que ce jour arriverait.
Lui, et le sorcier maudit reviendraient.


- Ecoutez messire Anma...
Ici, vous êtes dans une maison qui vend du plaisir.
Dehors, c'est le pire quartier du Royaume.
Rufians, tire-laines, brigands, mendiants, tous se retrouvent ici.
L'homme bleu vous a jeté ici, car il travaille pour un homme, un gros homme. C'est lui qui nous vend certaines marchandises, mais vous n'êtes pas une marchandise.
Ce qu'ils vous ont fait est inacceptable. Je suis désolée.


Doucement, elle avança sa main sur le bois, pour frôler la sienne du bout des doigts.
Elle voulait qu'il relève la tête, qu'il la regarde pour être sûre qu'il comprenne.


- Anma, vous êtes libre.
Si vous désirez, vous pouvez partir d'ici quand vous le voulez.
Ici, personne n'est prisonnier.
Toutefois, compte tenu de votre état, je vous conseille de rester le temps de reprendre des forces.
Comprenez, je ne vous propose pas la charité, mais de travailler pour gagner votre pain, quand vous serez suffisement remis, bien sûr.
Si l'homme bleu a dit vrai, vous savez soulager les corps avec vos mains, masser.
S'il a menti, tant pis. On trouvera bien quelque chose à vous faire faire.
Mais ça sera votre choix.
Réfléchissez.
En attendant, mangez et reposez vous.


Elle ne savait s'il avait tout compris.
Elle avait l'impression d'être maladroite.
Elle espérait ne pas l'avoir froissé en lui proposant cela.
Elle espérait aussi que sa patronne comprendrait, s'il décidait de partir.
Mais ce dernier point l'inquiétait moins.
Quelque chose lui disait que La Succube n'appréciait guère l'esclavage.
Et tant pis si elle devait rembourser son geste jusqu'à la fin de ses jours.
La liberté à un prix.
Elle était prête à payer celle de Anma.

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---fromFRDemetria.
Alors celle là... Bien la première fois qu'on la lui sort. Lorsque les mots acides lui parviennent ...

Je resterais avec lui tu auras ton tour bien assez tôt cher débutante.


Les yeux pétillent et le rire qui éclate est moqueur, surpris, et teinté d'une nuance de mépris pour la jeune femme. N'a-t-elle donc aucun sens du respect, de l'élégance et des usages ?
Entrer dans un bordel et en aguicher le premier client venu, avant d'aller s'adresser à une personne du lieu... Voilà qui est étrange et ne facilitera surement pas son intégration...
Dem se penche, les yeux toujours riant, et la gorge secouée de spasmes à la même origine.... Alors celle là... C'est une première. D'une voix claire et sincère elle s'adresse à l'encapuchonnée, suffisamment bas pour paraitre discrète, suffisamment fort pour être entendue de l'homme d'armes.


Je ne suis pas débutante, demoiselle.
Je ne débute rien, je ne cherche nul client.
Je suis celle dont la virginité est mise à prix, aux enchères.
Je suis Demetria, l'immaculée de la Rose.
Et je ne sais même pas si ce sieur aurait les moyens de s'offrir ma première nuit.


L'oeil perd de son éclat rieur pour se faire piquant. Le manque de politesse et d'élégance de la jeune femme intrigue Demetria.
Elle se souvient de son entrée à la Rose. Du respect qui règne ici. La jeune fille a été aimable, lui a indiqué poliment Chloé... Elle ne comprend pas l'acharnement. Se désintéressant soudain de cette catin non embauchée mais mal embouchée, elle avise l'homme qui lui répond. Et sourit.


Je ne saurais demandé plus à si belle demoielle si ce n'est que votre nom. Et bien sûr, si l'envit vous y est, prenez place demoiselle, je tenterai alors du mieux que je puis de vous faire honorable conversation!

Cédant à l'invitation, elle contourne, frôlant d'un sourire et d'une main chaleureuse sur l'épaule dénudée la belle Rexane qui rejoint son poste. Et tandis que l'obscure s'éloigne pour s'asseoir plus loin, susceptible en plus d'être sans-gêne, elle prend place sur la chaise haute près de Valric.
Sa jambe pend sur le coté, à peine dévoilée par le tissu fluide qui recouvre sa peau blanche et pure.
Le dos mis à nu est offert aux regards, mais la pose lascive ne se veut pas telle, et elle tend surtout un visage intéressé par la conversation annoncée.


Je m'appelle Demetria.
Si la boisson vous convient, alors prenez place et installez vous.


Bien qu'à l'aise entouré de si charmante tablée je me demandais si la présence d'un homme tel que moi est approprié? Appréciant la belle compagnie je ne voudrais pas faire perdre du temps à l'usage de certains... Services!

Un homme tel que vous a tout à fait sa place à la Rose.
Vous aurez noté que l'endroit est un bordel.
Vous pourrez y dîner, y boire, et profiter de charmante compagnie si la bourse vous savez délier.


Le sourire s'étire, paresseux, sur les lèvres de la vierge. Mais l'oeil reste vif et parcourt la salle ... Les filles sont montées, si celui qui s'est présenté comme Valric lui demande de la compagnie, elle ne saura quoi lui répondre. Puis elle pose le vert de ses yeux sur lui, la jambe adoptant un léger mouvement de balancier, imprimant sur son visage son age et sa jeunesse soudain.

Avez vous fait votre choix ?
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---fromFRNaamah
L'attitude de Colinot la sort brusquement de ses sombres pensées et la met pour de bon de fort méchante humeur. S'aviserait-il de la commander?

Mais une part de vérité se cachait dans ses propos et il n'avait pas à pâtir des humeurs causés par la serveuse.


Vous avez raison. Nous perdons certainement notre temps ici. Il est temps de tirer notre révérence si La Succube ne daigne se montrer ce soir.

Sur ces paroles, Naamah se força à boire la totalité de l'absinthe d'un seul trait. Douce folie que de croire que l'on peut ainsi s'imprégner de la fée verte sans précaution. Elle savait qu'elle ne tarderait pas à payer ce geste mais en un sens c'était le but recherché.

Elle se dirigea droit sur le bar et bondit sur le zinc avant d'entamer deux trois pas de claquettes.


On s'ennuie mortellement ici. Pâle miroir, reflet glacial, créature fantomatique je vous propose ce soir de vous chauffer l'âme à la chaleur torride de folles nuits espagnoles.

Elle fit une courte révérence, invita du regard et du geste Colinot à la rejoindre et entonna une chanson lancinante et endiablée tandis que ses peides maltraitaient le zinc de violents coups de talons rythmées alors que ses mains leur faisaient écho. Sa robe blanche virevoltant en tout sens, entrainnée par ses larges mouvements de bassins.

Déjà la fée verte commençait son œuvre.

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Ardeur. Etat particulier de l'amour sans l'expérience.(Ambrose Bierce)

Précision: le côté droit de son visage est recouvert d'un masque.
---fromFRColinot

Il vide son verre d’un trait, dissimule la dague de Naamah sous les bourrelets du fauteuil, puis s’approche lentement du bar. Peu disposé toutefois à se donner en spectacle, même si les gens qui l’entourent lui sont totalement indifférents, à l’exception de « joli masque », bien sûr. Il se rappelle des rires étouffés qu’ont provoqués ses mouvements laborieux lorsqu’il a accompagné de son mieux la danse et les refrains de Naamah, au milieu de la place, quelques heures plus tôt.

Non, il n’a pas la grâce de … son amie ? … sa compagne d’un jour ? … sa maîtresse ? Bonne question ça, et ce n’est sans doute pas lui qui décidera de la réponse. En dépit de cette aura de mystère qui l’enveloppe, et des énigmes qu’elle lui pose, il accompagnerait volontiers la mignonne un bon bout de chemin, pourtant.

Mais bon, il ne va pas lui refuser une collaboration discrète, même s’il est raide comme un manche de pioche et qu’il chante comme une chèvre enrouée. A chacun ses talents particuliers, lui il préfère les petits jeux coquins à deux, sous les draps.

Colinot s’assied sur un tabouret, proche du comptoir, et tape très fort dans les mains, en cadence. Du moins, à sa propre cadence, c’est à dire en retard de deux guerres sur les claquements répétés des talons hauts de la belle, aux prises avec un flamenco endiablé.

De son siège, il dispose d’une vue parfaite sur les cuisses nerveuses de Naamah, que sa robe qui tourbillonne découvre largement. Juste ciel, quel charmant spectacle, quel joli panorama. Pas de doute, il la poursuivra jusqu’à ce qu’elle se donne totalement à lui.

Valric
Obsucure l'avait délaissé bouvant son verre et se retirant de sa table... En était-il surprit? Non du tout... À vrai dire il s'en interrogea. La belle voulait compagnie de nuit avec le Gambiani ça il y en avait pas de doute mais au fond, celui-ci avait bien comprit les rituels de l'endroit. Il comprenait que certaines choses devaient se faire dans le respect et dans les rêgles de l'art. Cette établissement bien que reconnu comme un lieu à ne pas fréquenter selon tout les codes de chevaleries devait garder son éthique et surtout, ses rêgles pour garder un certain "standing"... À voir la politesse et la courtoisie de la tenancière ainsi que de la vierge, il comprit qu'il n'avait pas tord dans son jugement. Bien sûr, le jeune-Lieutenant ne répondait d'aucun code de chevalerie, il était homme de guerre et connaissait très bien les bassesses de la guerre. Qui plus est, alors que les contrats de mercenariat affluaient, il aurait bien eu du mal à se vanter d'un tel code!

Néanmoins, l'envie de cette demoiselle aux mannières peut-être un peu déplacées venant d'une simple "cliente" de l'endroit ne le laissa pas froid. Oh comme il aurait bien voulu lui laisser cette chance d'assouvir quelques envies. Il aimait les femmes et réciproquement les femmes l'aimaient. C'était d'un côté rassurant avec le Gambiani de Valrose, une nuité au passage et sitôt il repartait à la tête de ses hommes vers un autre front. Il se demanda à cet instant comment pouvait se sentir les coquines du Berry en son absence cette fois si longue... Plus de trois mois de mobilisation parcourant tout les lieux jusqu'en Normandie puis forçant les fronts Ouest du Breithz. Bref...

Coup d'oeil rapide à la fin qui s'était délaissé...

Il serait toujours temps de lui offrir un séjour à son campement plus tard... Espérons qu'elle comprenne que le Gambiani ne laisse jamais une demoiselle en plan et qu'il ne néglige jamais la courtoisie de répondre à toutes, belles, demoiselles qui vient lui parler. Pour l'heure avait-il à se plaindre? Une attentive au sourire enjolleur, vierge, venait de répondre positivement à son invitation.

Intérogation.

On avait mit sa virginité aux enchères... Et si elle se retrouvait avec un de ses vieux Bourgeois dont la richesse aurait été gagné d'une même bassesse que son attitude? Si c'était un vil brigands sans pitié qui se retrouverait avec la douce pucelle suite à une mise venant d'un racket de noblion? Et si...

Et si c'était lui?!

"Norf!" Voilà que son caractère protecteur du petit soldat refesait surface... Dans sa jeunesse innoçente il croyait encore que du bout de son épée il pourrait vaincre tout les maux de la France, triomphé devant tout individue mal veillant car son bras était guidé par le poid de la justice...

Innoçance,

Duperie,

Illusion!

Sous les nuages rien n'était juste! Des enfants de grandes familles seraient bercé dans le cachemire tout simplement parce qu'ils sont né noble. D'autre viendrait au monde dans la rue et n'aurait jamais aucun espoir d'un jour meilleur. Combien se feront prendre par la maladie? Et combien de vétéran comme lui n'auront jamais honneur à leur faits-d'armes plus nombreux que tous ceux faits par la noblesse de son propre Duché? La pucelle avait vu juste... Même lui n'aurait peut-être même pas assez pour s'offrir cette nuit...

Une claque au visage!

Tant d'année à servir la couronne, son Roi, sa province et son Duc! Il pensait à tout ça dans ce court instant. Oui bien sûr il vivait bien. Ses champs étaient toujours bien entretenue par quelques villageois qui croyaient au fondement des diverses missions du Gambiani. Oui les récoltes l'attendaient et c'était certe quelques 600 écus qui l'attendaient chez lui en Berry... Le Lieutenant avait toujours eu recours aux meilleurs forgeron pour se procurer des armes. Toujours des repas hautement coûteux et ces vins qu'il adorait avait leur valeur! Il vivait certe au dessus de ses moyens parfois... Mais il vivait! Chaque fois qu'il donnait la charge il savait pertinament bien que cela pourrait être ses dernières paroles. Chaque fois qu'il dégainnait il savait que cela pourrait être son dernier combat...

Mais il vivait!

S'il ne pouvait bâtir sur un futur incertain, il se devait de vivre chaque moment présent à son maximum! Oui le Gambiani brulait la mèche par les deux bouts. Oui il avait mit son corps à l'endurence plus d'une fois et les cicatrices sur celui-ci en était bien le témoignage d'une vie passée à combattre et à vivre dans l'excès.

En avait-il les moyens?

"Si la bourse vous savez délier" Demetria avait-elle dit... Bien sûr qu'il le savait! Il était partie voilà plus de trois mois combattre avec près de 200 écus avec lui, du ravitaillement pour lui pour trente jours et encore ce nombre en surplus pour pallier aux manques de ses hommes. Aujourd'hui, sa bourse était bien maigre en effet... Des deux cents écus rien ne restait... Du ravitaillement rien ne restait. Les armes en surplus?! Rien! Brisée lors de combats à Dieppe, d'affrontement au Mans, de joute armée à Laval ou lors de la prise de Fougère et que dire de celles brisées à Renne Capital Bretonne?!

Que resterait-il après tout cela de ceux qui avaient fièrement combattu?

Néanmoins, lors de son repos forcé, oui elles avaient du ces infirmières de camps l'attaché à son lit pour l'empêcher de remettre son armure malgré deux côtes cassées et une épaule disloqué pour aller rejoindre ses hommes, il avait travaillé çà et là afin d'amasser quelques richesses pour planifier un retour au bercail...

Retourner où?

Il n'était chez lui nul part mais cette établissement ressemblait plus à un chez soi que nul part ailleurs... Il avait admirer la belle pucelle tout ce temps. Il l'a regardait s'imaginant, de douces caresses mesurées lui faire découvrir peu à peu les joies des nuits bien accompagné. Il n'était pas à sa première pucelle alors pourquoi elle plus qu'une autre? Ces biens ce partage d'expérience qu'il rafollait. Ces instants intimes où peu à peu dans une confiance gradissante on se faufillait tel un voleur entres cuisses tremblantes et bercé par un souffle gémissant prendre ce qui restait d'innoçance et marquer à jamais le souvenir de la belle. Certains de ses hommes se rapelleront toujours d'avoir été sous les ordres du Gambiani. Ces hommes qui se jètteraient devant un surnombre pour avoir l'honneur d'entendre leur nom cité par un ménestrel au côté de celui de Valric Gambiani de Valrose! Ces femmes à qui il avait tendrement fait les joies pendant de longues nuits de plaisir se souviendront peut-être des joies de l'extase de la chair aux mains du Gambiani... Mais chacune des pucelles que le Lieutenant avait volée se souviendront à jamais de lui!

Serait-il ce souvenir chez Demetria?

"Vous avez fait votre choix?" Dit-elle d'une voie douce aux allures séduisantes marquant bien sa jeunesse et ce regard passionné qu'elle posait sur lui! S'il avait fait son choix?! Bien sûr que non! S'engagerait-il dans cette bataille à la quête de fleur de pucelle ou laisserait-il bien bas les armes et sonner une retraite la tête basse? "Un Valrose quitte le combat avec la victoire ou la mort" tel était la devise de sa famille... Avait-il se qu'il fallait pour s'y engager? Il ne le savait que trop pas.

Il avait tout de même faim!

Il avait faim et soif de chaire à cet instant! Il était harcellé de plats dont les saveurs semblaient si belles et bonnes les unes que les autres... Mangez... Goûter! "Norf!" se dit-il!


Demetria... Belle et jeune pouvez-vous me faire préparer un repas pour soutenir ce corps que je porte brisé de quelques blessures? Vous êtes déjà un ange au regard mais cette attention serait des plus divines à cet instant. Et puis si cela ne serait trop vous demandez, j'aimerais bien vous entendre parler de vous. La beauté de votre être me fascine déjà et bien sûr j'aimerais bien connaître les dessous de cette façade de charnelle tentation.

"Norf!

Basin!!

Baziot!!!

Basin-Baziot!!!!"

L'art de se mettre les pieds dans les plats... Ça il savait! On lui reprochait souvent de trop exposé sa pensée et là il n'y était pas aller dans la subtilité!

Se reprendre,

Clarifier.


J'aimerais vous entendre me dire par quel hasard vous vous êtes retrouvé ici, d'où vient cet envie de mettre, si haut prix, aux enchères et bien, découvrir la demoiselle que vous êtes, belle Demetria.

Pas très Roméo tout cela...

Elle n'était pas Juliette non plus!

Il savait parlé soigneusement à la fine noblesse, le travail le voulant. Il savait faire les discours percuttants ou les cris de rassemblements motivateurs avant un combat. De parler aux Dames?! C'était sans réelle talent, misant bien plus sur un charme naturelle et des grâces que la nature lui avait donné pour attirer une femme à ses côtés. Il avait même été élu Roi du Bal du Printemps à Saint-Aignan son village d'origine...

Bourré

À demi dénudé de son pantalon,

D'un discours écratignant les chastes oreilles des plus jeunes ou plus pudique,

Terminant le tout tête première au bas de l'estrade...

Si dans un tel fiasco il avait su être Roi d'un bal... Ses paroles ne devaient pas être aussi pire et le résultat pourrait bien résulter d'une charmante conversation!

Il l'espéra!

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pnj
Obscure qui était rendue à son troisième verres avait les idées embrouillées. Elle écoutait la conversation de la pucelle et de l'homme. EElle enrageait pas parce qu'elle ne pouvit avoir cet homme, mais parce qu'il avait préférait une gamine qu'à elle. On ne lui avait jamais fait ce coup là .


Pendant un moment, elle pensa revenir à la charge et se dit à quoi bon. Obscure reprit un autre verre. Elle n'Arrivait plus às'arrêter tellement sa frustration était grande. Elle était impatiente de voir celle qui s'occupait du bordel en espérant qu'il la prenne et qu'elle pourra reprendre sa place.


Sans sa rendre compte une bretelle de sa robe glissa le long de son épaule et un de ses seins était dénudé. Obscure avait la tête qui tournait et avait la bouche pâteuse.


Obscure à place de reprendre de vif regard elle regarda l'homme franchment dans les yeux. Elle ne détâcha pas son regard envoutant. Elle se jurait que lorsqu'elle le pourrait elle lui metterait la patte dessus et que la pucelle devra capituler.


oh oui elle enrageait. Ce n'était pas digne de son rang, mais elle n'y arrivait simplement pas. Elle continua comme ca à vider sa bouteille.


Obscure c'était tournée vers l'inconnu et le détailla de la tête au pied. Oui elle aurait bien aimé ses fortes mains sur elle. Combien de temps, n'avait-elle pas été dans les bras d'un homme. Trop longtemps. Elle se tourna vers la tavernière et dit:


Et bien on me laisse pourir dans mon coin. Ou est celle qui pourra me renseigner? Ca fait des heures que j'attends et que je dois regarder ces hommes sans broncher.

Obscure ne savait plus trop ce qu'elle disait et ne se rendait même pas compte qu'elle n'était pas très polie. Elle voyait double. Elle reprit son attention vers l'homme et avec un sourire en coin vit la gamine essayait de plaire à l'homme. Cela la fesait rire.
---fromFRAnonymous
La Rose Pourpre n'enflammait pas que les corps mais elle s'attaquait tout aussi bien aux esprits...La fée verte de Rexane avait ce don de troubler les âmes et en peu de temps, Nérée pût s'apercevoir qu'une femme avait succomber à la tentation. La catin se retourna verre à la main..

Quel spectacle désarmant de voir cette femme qui faisait tout un tapage inutilement. Fort heureusement, aucun client ne semblait prendre note de cet "incident" sans doute trop occupé à admirer cette autre demoiselle dansant dans le salon aux rythmes des mélopées.


Nérée s'avança vers l'inconnue puis la prenant à part, d'une voix conciliante :


"La Succube est une personne fort occupée néanmoins je peux peut être vous renseignez ..."


Nérée prit place et attendit, savourant son verre et regardant son interlocutrice.
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