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La Rose Pourpre, Bordel des Miracles (1ère partie)

Jeanbaptiste63
Enfin arrivé dans la face sombre de Paris ou on lui avait promis qu'il trouverait son bonheur, mais des heures qui cherchait mais toujours rien.Une armée de mendiants et de coupe jarret mais rien de bon pour lui et ses futurs affaire.

Enfin maintenant il devait trouver un endroit pour la nuit et il refuser d'user une pièce dans les tavernes puante pour dormir avec les cafards.Pas qu'il été habitué au luxe mais ce soir il voulait le confort apres ces journées a dos de cheval.Maintenant la nuit tomber et il fallait presser le pas pour pas avoir a se servir de son épée, trop risqué ici, et il valait mieux éviter d'attirer l'attention à la cour.
Et voila que tombe ce panneau devant sa face comme un genre de signe du destin
:
"la rose pourpre."

Et bien voila ou je pionce ce soir et avec autre chose que des cafards.

Le voila qui frappe a la porte sachant pas trop si il pouvait rentrer ou pas .Mais dans l'attente d'une hypothétique réponse le voila qu'il tente de se rhabiller pour que sa jolie tronche d'où ressorte deux petits yeux observateur et une langue qui lui avait déjà éviter pas mal d'ennui et de bain de sang.Puis une deux rides au front et des dents qu'il avait réussi a conserver presque blanche.U
Enfin pas un apollon grecque mais déjà mieux que tout ce qu'il avait vu ici.

Bon de toute façon ça m'étonnerait que ce soit un bordel de luxe
pnj
Obscure qui avait presque fini de boire sa bouteille vit une femme approchée. Elle était plutôt jolie, mais avait l'air lasse. La femme lui répondit que la propriétaire était fort occupée. Obscure la regarda de la tête au pied et quand la femme lui proposa de l'aider, elle retrouva son sourire et sa luciditée. Elle répondit:

Et bien je suis ici,car je me cherches du travail. J'en ai vraiment besoin. Oui au fait je suis désolée d'avoir aiguiché un de vos clients. C'était plus fort que moi. J'ai pas pu résister à la tentation, mais on dirait que la petite à réussit à prendre toute son attention. Alors, bien voilà si vous pouviez me dire qui s'occupe de l'établissement lorsque la propriétaire est occupée. VOus voulez un verre?

En disant ses paroles Obscure espérait convaincre la femme de lui présenter quelqu'un pour lui faire sa demande.
---fromFRAnonymous
Ainsi donc, elle cherchait un travail. La catin la toisa à son tour de haut en bas, sourire en coin, elle en avait vu défiler des jeunes femmes à la recherche d'un "travail" mais peu d'entre elles étaient restées ..vendre son corps sans état d'âme n'était pas chose facile.

"Je pense pouvoir vous aidez alors...il faut vous adressez à Chloé, jolie rouquine de son état qui fait office d'intendante et en l'absence de la patronne c'est à elle qui convient de se présenter. A l'heure qu'il est , elle devrait être...(regard qui scrute la salle de long en large) ...(soupire)..à la cuisine sans doute à défaut d'être dans sa chambre. "


Nérée finit d'un trait son verre puis se lève

"Juste un peu de patience ma Belle, elle ne devrait plus tarder. (La catin se pince la lèvre inférieure, hésite)...Un conseil, vous devriez être plus sage à l'avenir ici, la discrétion est de mise et si vous souhaitez vraiment trouver un travail il faudra se plier aux rêgles de l'établissement. Pour le moment, vous n'êtez pas embauché alors il est "normal" qu'une catin de la Rose Pourpre s'approprie votre ...comment dire...éventuel client. "

La catin sourit à la visiteuse, point de rancune envers la jeune femme qui semble apparemment sans danger et qui souhaitait tout au plus montrer ses capacités. Puis d'un pas tranquille, Nérée prend place face à ce qui lui semble être un homme de Dieu. Regard profond pour cet homme qui l'intrigue ..

" Bonsoir Messire ou devrais je dire Monseigneur...Il me semble que vous vous etez égaré dans ces lieux, je me trompe?? "
Odoacre
Il venait juste passer sa commande auprès de Rexane lorsqu'une autre catin vint le trouver ; Ayant focalisé toutes ses pensées sur le festin à venir, Odoacre ne l'avait pas vue arriver. Elle l'observait avec un air intrigué...

" Bonsoir Messire ou devrais je dire Monseigneur...Il me semble que vous vous etez égaré dans ces lieux, je me trompe?? "

Oh oh oh étrange... une catin qui voyant un religieux dans un bordel l'imaginait perdu.... qui était donc cette naïve donzelle ? Une vraie croyante perdu dans les cercles infernaux de la luxure malgré elle ?
Pour ne pas sauter sur l'occasion de la potentialité d'un client ?
Ou alors le reconnaissait-elle, avait entendu parler de ses discours à Rome et savait que lui ici, elles toutes couraient un grave danger ?

Comme toujours, il continua de composer un visage bonhomme et joyeux


Allons bon ma fille, les Saints Hommes jamais ne s'égarent, au contraire, ce sont eux et eux seuls qui peuvent décréter qui est égaré de qui ne l'est point ! Donc ma réponse est oui.... vous vous trompez.

Clin d'oeil complice, il continua, en attendant que Rexane donne suite à sa demande

Et vous donc ma fille, comment telle naïveté peut-elle subsister dans un corps se nourrissant des rejets couriens ?
_________________
Archevêque de Rouen
---fromFRAnma
Toujours dans la cuisine, calme et parfumée de l'odeur d'un prochain repas...

Liberté... Libre tout comme la rivière l’est après avoir été prisonnière de la glace tout l’hiver...
Ce même état que l’homme d’Orient avait tenté d’atteindre à chaque jours qui étendaient encore un peu plus sa captivité était là, étalé sous ses yeux comme une superbe tapisserie, une de celle que même un prince envierait son propriétaire... mais pourtant il ne savait plus quoi en faire, pourtant il n’osait pas la toucher, comme l’on n’ose point laisser glisser ses doigts sur le pelage d’un animal qui nous inspire danger et crainte... Où irait-il s’il décidait de partir ? Sa captivité avait été assez longue et voyageuse pour que ses illusions s’envolent et qu’il comprenne qu’il n’était plus sur les terres qu’il avait toujours connues... Après tout, la langue utilisée par les marchands n’avait-elle pas évoluée au cours des voyages ? D’autant plus qu’il n’était plus aussi dupe et naïf qu’auparavant, il avait tout même un certain degré de compréhension envers cette situation détestable qui lui permettait de comprendre que les siens, ceux avec qui il avait pourtant partagé jusqu’aux plus intimes des secrets, l’avait vendus, certains pour sauver leur peau et leurs biens, d’autres pour se débarrasser de lui... Dans les deux cas il savait que, s’il retrouvait son chemin et parvenait à rentrer chez lui, il ne serait pas bien accueilli par les siens, surtout que tous, là bas, tenaient à l’honneur et qu’un esclave des hommes blancs libéré par des catins, des partisane du métier qu’il exerçait avant d’être enlevé, allait bien à l’encontre de toutes leçons semblables...

Ainsi, de l’autre côté de la baie vitrée à présent exposée à travers laquelle il avait scruté le salon dans lequel il s’était écrasé dans un choc brutal, c’était chaque nuit le chaos, les viols alors que chaque jours étaient une suite de vols au marché, de bataille dans les rues... Quelle était donc la superficie de cet endroit boueux et puéril, jusqu’où s’étendait-il ? Et si c’était réellement une telle galère au dehors, sortirait-il vivant du racisme de la populace, des attaques face à son apparence différente...
La main de la jeune femme était venue frôler doucement et volontairement la sienne... Si doucement qu’il en eut un petit frisson, agréable toutefois... Il aimait bien cette jeune femme... Elle lui inspirait confiance et douceur, gentillesse et amour... Mais il restait tout de même méfiant à certains abords...

Anma laissa ses doigts pâles se mêler à ceux de la jeune femme... Il resterait, car il pressentait qu’on l’aiderait, qu’on le suivrait dans ses pas... Il suivrait le fil de la situation jusqu'à un choix décisif et final... mais à quoi bon penser à cela ce soir ?


Je... Je vais rester ici, avec vous parce que... parce que avoir confiance en vous...
---fromFRAnonymous
Nérée ne pût s'empêcher de sourire à défaut de rire à gorge déployée. Ainsi donc, le saint homme voulait faire de l'esprit dans un endroit tel que celui ci ..pourquoi pas! si telle était sa distraction favorite. Néanmoins, elle ne pût réprimer une grimace quand ce dernier lui parlait de ses clients comme des rejets.

" Pour votre information Très Cher, je pense être plus à ma place ici que vous. Un homme de votre condition ne devrait guère trainer ses pieds ni son âme d'ailleurs dans un lieu de perdition...Cela peut s'avérer très dangereux pour votre ..réputation bien qu'ici la discrétion soit de rigueur. Je vous mettais en garde Messire contre les méfaits des femmes notamment des catins. Vous devez sans doute le savoir, un Homme de Foi tel que vous, nous sommes souvent associées au Diable..."

La brune sourire de plus belle à ses mots. Il la croyait naive et bien soit, si tel était son souhait mais le plus sot n'est pas toujours celui qu'on pense .

Main posée sur son menton, elle toisa le saint homme. Ce personnage lui était non pas déplaisant mais il attirait la méfiance. Elle tenta de sonder le bougre mais ce dernier avait bien plus de mérite qu'elle..Toujours attaché à son sourire, Nérée se surprit à poser sa main sur la sienne. Elle voulait le provoquer, le faire réagir bien plus que le séduire ...allait il se laisser tenter?
Odoacre
Les paroles de la jeune femmes sonnaient comme un avertissement... un avertissement sert à protéger ou à menacer.

Arrogant, sûr de lui, la protection d'une catin était une insulte. Alors ses menaces...

Puis elle prononça un mot étrange


Vous devez sans doute le savoir, un Homme de Foi tel que vous, nous sommes souvent associées au Diable...


Il haussa alors un sourcil, son âme de théologien préférant retenir ça au reste... il dit alors d'un ton emprunté

Je vous en prie, je sçais bien que vous aultres françoys estes coustumier de vouloir imiter la sagesse des Grecs mais lorsque vous empruntez des mots à nostre langue, veuillez vous efforcer de les bien dire ! J'imagine que vous voulez dire diabolos, le diviseur... cela dit quand bien mesme vouliez cela dire, je n'en saisis pas tout à fait le sens...

Il restait perplexe.... pourtant ce n'était pas la première fois qu'il entendait quelqu'un parler du Diable. Peut être un mythe de la Cour des Miracles ou des histoires paysannes.... puis la lumière vint.... il se rappela alors d'un fidèle lavalois qui utilisait ce mot pour parler de la Créature sans Nom... interrogateur..

A moins que vouliez parler de la Créature sans Nom ? Oncques n'associons les Catins directement à celle-ci.... mais indirectement, les catins peuvent-elles être considérées comme des outils métaphoriques du Prince Démon de la Luxure...

Pensif.... les parole de la jeune femme sur sa réputation lui revinrent à l'esprit, et il gloussa alors

Vous êtes si charmante de vous préoccuper de ma réputation ma fille ! Croyez bien qu'il n'est nul terre ou domaine ou bastiment qui soit interdit au regard de Dieu et à fortiori à leurs plus éminents serviteurs que sont les evesques !

Puis la main de la jeune femme se posa sur la sienne et il ne cilla pas, tout au mieux fut-il plus attentif à son anneau épiscopal... certaines femmes habiles étaient capables de dépouiller un homme de ses bijoux en quelques effleurements.

Vous n'avez pas vraiment répondu à ma question...
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Archevêque de Rouen
Rexanne
[Dans la Grande Salle, au comptoir de son bar bien-aimé]

L’homme d’église releva la tête vers elle avec ce grand calme propre aux hommes de son espèce, sans aucune gène apparente son regard passa sur le corps agréablement sculpté de la tenancière avant d’enfin se planter dans ses yeux. Elle l’étudiait sous son sourire aimable, un fragment de seconde elle crut que le bonhomme allait s’offusquer de ses paroles qu’elle avait pourtant déjà rendues aussi affables que possible, quelques semaines auparavant dans la même situation, Homme de Dieu ou non, elle l’aurait tancé vertement pour son manque de savoir-vivre.

Il n’en fut pourtant rien. C’est finalement d’une voix chaleureuse qu’il s’adressa à elle après l’avoir contemplée tout son saoul.

- Mais ma fille, il faudrait être un moine pour trouver vôtre compagnie déplaisante ! Par chance, je suis seulement un Saint Homme !
Mettez moi donc ce qui reste dans une belle chope de faillence à couvercle de laiton ma fille, j'ai beaucoup mieux pour occuper vos charmantes menottes dans les minutes à venir...


Un sourire obligeant et déjà elle versait le contenu restant de la bouteille dans une chope telle qu’il le demandait tandis qu’elle attendait de savoir ce qu’il entendait par « occuper ses charmantes menottes »… Encore un qui la prennait pour une femme de joie ? Encore un qui allait être déçu… Il continua…

- Voilà que j'ai grand faim, veuillez donc me faire donner un festin pour régaler mes papilles, et faites donc venir des musiciens et des jongleurs pour assouvir mes yeux et mes oreilles, une maison d'un tel standing a sûrement ses saltimbanques et baladins attitrés !

Un festin ? Des musiciens ? Des jongleurs ? Il se croyait à la Cour du Roi ou quoi ? Il se fourvoyait, dans le nom du lieu il y avait bien le mot « Cour » mais rien de noble à cela, ici point de Roi, du moins pas dans le sens où le cureton pouvait l’entendre…. La belle ne put caché un sourire ironique, celui là même qu’elle affichait si souvent dans sa nature mutine…


– Messire, désirez vous que je vous pince car il semblerait que vous rêviez ! Un festin c’est dans le domaine du possible, Baba, notre cuisinier, excelle en son domaine, par contre pour les saltimbanques et autres amuseurs de la galerie vous vous fourvoyez, ici c’est un bordel, de luxe certes, mais un bordel tout de même, il faut aller au camps des Rom’ pour un tel spectacle, ici vous ne verrez que le spectacle de la chair…

Un doigts taquin qui passe dans son décolleté pour venir caresser le velours de son nombril exposé à la vue de tous pour illustrer ses propos, c’était pour ce genre de spectacle que l’on venait à la Rose…

Enfin le religieux précisa ses pensées lorsque la question qui avait sembler lui bruler les lèvres quelques minutes plus tôt sortit enfin de sa bouche fendue d’un large sourire.

- Dites moi ma fille, estes vous chaste servante telle la jeune rousse alors à vostre place quand j'arrivai, ou bien faictes également dans l'artisanat charnel ?

Un sourire espiègle, un regard presque moqueur quand elle répondit à sa question…


- Ni l’un ni l’autre en réalité mon bon Sieur, ni chaste servante puisque chaste je ne suis pas, c’est une vertue que j’ai perdue il y a bien longtemps en même temps que ma virginité ! Regard amusé planté dans celui de l’homme de Dieux pour voir sa réaction devant son indécente franchise… Ni catin puisque pour partager ma couche payer il ne faut point, seul y accèdent les hommes qui s’offrent le luxe de me plaire…

Un clin d’œil moqueur avant de poursuivre :

– Je vous laisse vous installer à la table qui vous plaira, je vais voir en cuisine ce que je peux vous avoir pour votre « festin »… Prenez la chope avec vous pour patienter je vous en prie.

Et sur un dernier sourire l’étoffe soyeuse de sa robe longue voltigea en direction des offices après s’être assurée que Dem’ avait la situation en main avec l’Encapuchonée ma foi un peut trop entreprenante… Elle fut vite rassurée, la donzelle avait prit le large, s’installant plus loin au bar, d’ailleurs elle l’interpella, de façon manquant fortement de savoir vivre et de politesse mais ce n’était pas surprenant vu ce qu’elle avait déjà observé du personnage… Un regard dédaigneux et un remerciement muet à Nérée qui vint s’occuper d’elle et l’apaiser avant d’aller tenir compagnie à l’homme d’Eglise à qui elle allait chercher un repas.

A la porte elle entendit retentir des coups, un nouveau client sans doute, quelques minutes en cuisine puis si ce n’était déjà fait elle irait ouvrir… La Rose manquait cruellement d’un portier, de filles peut-être aussi…
{chloe_la_douce}
Dans la cuisine, nouveaux horizons.

Etonnant visage, qui semblait dépourvu d'expression.
Les traits en étaient amaigris, les yeux cernés de fatigue, mais malgré ça, impossible d'y lire quelque chose.
Seuls les yeux semblaient vivre, parcourus de petites étincelles de lumière, les reflets des bougies.
Et pourtant, elle avait l'impression de partager des choses avec lui.

Elle sentait peu à peu la peur le quitter. Il reprenait doucement conscience de sa situation, maintenant que l'impératif de survie ne prenait plus le pas sur le reste.
Aurait-il la force de surmonter l'épreuve du déracinement ? Celle d'apprendre une nouvelle vie dans un pays sans doute inconnu ? La capacité de s'adapter à des règles nouvelles ?

Oui... sans doute que oui.
Elle l'aiderait.

La douceur de sa main la surprend.
Il n'est pas homme de peine. Sa main est lisse et douce, comme celle d'une femme.
Un curieux frison remonte le long de son bras, alors qu'un pouce effleure sa paume et que l'étreinte se resserre.

Saisie, elle baisse les yeux sur leurs mains liées, et répond presque timidement à la pression des doigts avant de chercher à nouveau à capter son regard.

Confiance...
Le mot est laché finalement.
Consciente de la valeur de ce mot, elle incline la tête et resserre franchement ses doigts.


- Anma... merci.
La confiance est un cadeau qui honore grandement celui qui la reçoit.
Je promets d'essayer de m'en montrer digne.
Ca ne sera sans doute pas facile tous les jours, mais j'espère que vous finirez par vous plaire ici.
Soyez le bienvenu à la Rose.


Le pacte est scellé, au moins pour quelques temps.
Curieusement, elle se sent heureuse de sa décision.
Sans trop savoir pourquoi, elle espérait le convaincre de rester.
Dehors, il n'aurait eu que peu de chances de survie.
Ici, elle pourra veiller.
Du moins, c'est l'excuse qu'elle se donne, pour le moment.

Un sourire éclaire son visage trop pâle.
A présent, ils vont avoir le temps de mieux se connaitre.

Pour le moment, le devoir l'appelle.
Elle doit retourner surveiller la salle, mais avant, elle doit se changer, se débarrasser de sa robe déchirée et lui trouver un endroit calme pour qu'il se repose.
La Rose est pleine, lourde de clients et de filles occupées.
Elle ne connait qu'une chambre où il pourra trouver le repos : la sienne.
L'idée la fait rougir, mais nécessité fait loi.
Etonnée par sa propre audace, elle reprend.


- Vous avez besoin de repos, au calme.
Ici, les nuits sont actives.
Je vais vous conduire dans ma chambre, vous pourrez vous y reposer tranquillement pendant que je retournerai travailler.
Je dois veiller à ce que personne ne manque de rien. C'est mon rôle ici.


Se disant que peut être il a encore faim, elle continue.

- D'ailleurs, prenez des provisions et montez les.
Vous avez certainement encore faim.


Ses doigts se dégagent en une caresse presque tendre.
Elle se relève avec un soupir et prend la direction des escaliers de service.
Pas la peine de repasser par la grande salle.
Elle entend quelqu'un qui s'approche de la cuisine d'ailleurs.
Au bas des marches, elle se retourne et tend la main.


- Viens...

_________________
---fromFRAnonymous
Rexane arriva vers le bougre afin de prendre commande quand ce dernier lui demanda un repas puis des musiciens ainsi que des jongleurs. Nérée ne pût réprimer un sourire face à de tels propos, l'homme ne devait pas savoir où il avait mit les pieds sans quoi il n'aurait jamais réclamé telle demande. Sur ceux Rexane l'éclaira du mieux qu'elle pût avec un naturel désarmant..

Revenant à son sujet et à la fameuse question de cet homme, la catin garda tout son calme avant de lui répondre du tac o tac :

" Je dirais que ma naiveté est une manière de vivre intelligemment le moment présent, Messire et je n'ai pas la prétention d'en faire la remarque à mes congénères ...Vous devriez peut être en prendre bonne note. Un homme de Foi doit rester humble et non juger ses disciples ..quel qu'il soit. Sur ceux, je vous souhaite une agréable soirée.."

Elle se leva élégamment et retourna vers le comptoir. Décidément la nuit promettait d'être longue.
---fromFRColinot

Va et vient lascif des vaporeuses catins, chuchotis des soies et des dentelles. Autour du bar, bien entendu, et plus particulièrement autour de l’homme d’église. C’est vrai qu’il pue les écus à dix lieues à la ronde, monseigneur. Ce n’est vraiment pas son charme affolant qui risque d’attirer les reines du traversin. Sans cette aisance pécuniaire qu’il affiche ouvertement en réclamant boissons, nourritures, et attractions diverses, il serait bien obligé de se satisfaire à la veuve poignet, comme le font ses collègues en bures épaisses qui n’ont point l’audace de fréquenter ce genre d’établissement honnis par Aristote et sa clique.

C’est la loi de la jungle. La loi des miracles. Tu paies, tu consommes, merci messire, à bientôt, ou bien alors t’as pas un rond, et tire-toi de là manant, et surtout ne reviens jamais !

La belle Naamah, éblouissante danseuse au corps de liane, se prend un bide sévère. On est loin de l’attroupement qu’elle a provoqué quelques heures plus tôt. Elle offre pourtant un magnifique spectacle à elle toute seule. Elle se démène, se déhanche, tortille du fessier avec énormément de grâce. Elle ne s’essouffle pas, la mignonne, elle tient la note avec énergie et talent.

C’est un corps sculptural, un corps de démone, aux jambes interminables, qui danse pour tous ces ignares qui ne lèvent même pas les yeux sur elle. Colinot la dévore du regard, lui, mais il commence à être las de taper dans les mains, à son rythme approximatif. Stop ! Il enfonce ses grandes paluches osseuses dans les poches de ses braies usagées, puis jette un regard prolongé vers « joli masque ».

Un regard insistant et coquin qui signifie : Viens donc, j’ai nettement mieux à te proposer comme exercice.

Odoacre
Nerée répondit assez sèchement à l'homme.... qui décida de ne s'en pas formaliser.... mais il plissa les yeux comme pour imprimer cette silhouette dans sa mémoire.... gare à celle qui le croiserait hors la Cour, où l'homme de Dieu possèderait influence, escorte, et petites bulles d'anathème....

Rexane à son tour décida de le désappointer... il haussa un sourcil en faisant la moue


Eh bien je crois que si ceste établissement d'un luxe certain fait monstre, il pourrait encore gagner en beauté et en renommée... vous pourriez en engager quelques uns pour la soirée....

Puis il haussa les épaules, visiblement déçu... puis à ses explications il répondit, pensif...

Vous ne vous vendez pas.... vous n'estes donc pas catin.... ce qui est chose positive... mais vous vous offrez hors le mariage, ce qui est un grave péché mais fort répandu.... aussi... qui est plus coupable... la débauchée par choix qu'estes ou la catin désargentée qui pour manger est contrainte de se vendre.... un étonnant dilemne théologique ma foi !

Et c'est tout guilleret à l'idée de pouvoir réfléchir à cette nouvelle question qu'il embarqua sa chope pour aller s'installer plus loin dans un fauteuil en attendant ses plats.
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Archevêque de Rouen
---fromFRNaamah
Naamah comprend bien le regard de Colinot et doit avouer son échec. Bien qu'elle n'ait jamais eu loisir de connaître plus intimement la Succube, elle en était déçu.

Elle descendit prestement du bar, paya plus que de raison les consommations, attrapa Colinot, récupéra son couteau sous les coussins et le replaça tranquillement dans son corsage.

Passant devant l'homme de foi tout en se dirigeant vers la sortie, elle le salua d'un geste exagérément révérencieux.


Monseigneur cet endroit devrait être à votre convenance car il est à votre image.

Mais sans attendre la moindre réponse elle regagna la sortie pour y réclamer sa dague.
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Ardeur. Etat particulier de l'amour sans l'expérience.(Ambrose Bierce)

Précision: le côté droit de son visage est recouvert d'un masque.
---fromFRALolite
Rare amante s’était comporté avec autant de passion avec la brune qui avait eu pourtant plaisir à en satisfaire plus d’unes. Les corps de soies s’effleuraient avec passion et tendresse, dans un concert de soupires langoureux, toutes deux satisfaisant les attentes de l’autre.
La brune ne cessait d’observer la Succube toute à elle ces instants, sa ronde poitrine se soulevant au gré d’un coup de langue lui échappant, avant que viennent s’y poser dents mutines et coquines gouttant à la chair fragile de deux petites douceurs. Ses genoux attiraient son regard, à peine ronds, délicats et tremblants, se fermant lorsque la caresse se fait trop forte, trop pressante.
Elle admire sa beauté saisissante, ravie d’être ainsi auprès d’elle, d’avoir fait ce long voyage pour pouvoir savourer les délices de la Reyne Pourpre qui ne cessait de la satisfaire, amoureuse de sa chevelure qu’elle avait de magnifique, de son ventre plat sur lequel elle poserait bien sa joue pour s’endormir paisiblement, sereine, de ses mains fines et blanches s’amusant du plaisir de la brune qui y jette parfois un œil, excitée de la voir faire.
Lui glisser dans murmures et gémissements de petits noms qu’elle ne contrôle pas, qu’elle ne cherche même pas à contrôler, accompagnant les baisers qu’elle dépose sur ses joues, ses lèvres, son cou, sa peau claire, répondant à son Divine par ma Douce, ma Rousse, ma Magnifique, ma Sucrine, mon Amantine, les mots s’inventent, s’échappent, tous lui allant si bien, aucun pourtant ne semble convenir à la brune qui continue à fournir des ma Belle, ma Tendre, ma Douceur, ma Reyne…

Les gémissements s’accentuent, les corps battent à l’unisson le rythme, les jeux s’accélèrent, les cordes sensibles sont parcourues plus vite, concerto endiablé de deux amantes montant dans les aigus, laissant tout bruits parasites dehors pour ne se concentrer que sur la partition qui les travaille.
Alors les cris sortent, les corps se mettent à trembler, se tendent et s’arquent, le refrain est chanté pour leur plus grand plaisir, oreilles friandes de sons nouveaux.

Et…

Les notes sont plus douces, cristallines, venues de loin, en fond sonore tout comme l’air sortant de leurs lèvres encore tremblantes, l’heure où les violons bercent l’air de doux rêves, que les harpes sont doucement caressées, que les flûtes se font toutes légères, effleurant leurs cuisses enlacées.
Le temps est savouré, et écouté tandis que les minutes filent, chacune reprenant un souffle manquant.
Alors Lolite vient se blottir contre elle, lentement, l’enlaçant, déposer au coin de son épaule un doux baiser et un coup de langue, caressant du bout des doigts les bras blancs et frais de la belle et chuchote :


Merci mon Adorée…

Se nicher au creux de son cou, inspirer les odeurs de la Succube après ces instants brûlant, chevelure divine effleurant les narines de la brune, qui ne se lasse de d’enfouir dedans. Puis se redresse, se mettre à genoux, et l’embrasser.
Tendrement.
Doucement.
Et parcourir son corps à nouveau de sa bouche amoureuse, effleurant juste les courbes de son Amantine, en profiter, encore un peu, recueillir les larmes perlées sur son corps de soie du bout de la langue.
Laisser les notes s’envoler….

_________________
---fromFRColinot

La mignonne s’est finalement résignée. D’un bond gracieux, elle regagne la terre ferme. Fin du récital, tant pis pour les pignoufs uniquement préoccupés par un hypothétique accouplement avec une des charmantes catins de la Rose.

Catin ? Non, Naamah ne sera pas du nombre ! Colinot va s’employer ferme pour empêcher cela. La Succube n’est pas présente, ou bien elle est trop occupée pour montrer son joli nez ? Tant mieux, ça l’arrange plutôt, ce coup de pouce du destin. Ils s’en vont...

Car « Joli masque » l’attire de plus en plus, notre Colinot. Serait-ce uniquement physique ? Ou plus profond, déjà ? Viscéral ? C’est sans doute un peu tôt pour le savoir vraiment, mais une chose est certaine, morbleu ! Il ne va pas la lâcher de sitôt, et il n’est point disposé à la partager avec qui que ce soit.

Colinot, seize ans. Même s’il en paraît vingt grâce à sa haute stature.

Colinot, fauché comme les blés mûrs, mais débrouillard. Sa seule richesse, c’est sa petite gueule d’ange. Merci de ta générosité, Aristote, merci pour ce visage angélique, et ne t’inquiète pas, Colinot fera le reste.

Naamah récupère ses dagues, et le récupère également. Ils se dirigent vers la sortie, côte à côte, et il pose la main sur l’épaule de la belle, effleurant sa longue chevelure bouclée. Elle doit être plutôt contrariée, Naamah. Ses plans, quels qu’ils furent, sont tombés à l’eau.

Elle aura certainement besoin de ton aide, Colinot, montre toi à la hauteur de la situation …

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