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La Rose Pourpre, Bordel des Miracles (1ère partie)

pnj
Obscure qui en avait assez d'attendre se leva tranquillement et s'avança vers La succube. Elle la regarda puis pris la parole:

bonjour. Désolée de vous dérangez, mais je voudrais vous parler. En fait, je me cherches un travail et à ce que je vois il vous manque de personnel. Alors, si je pouvais avoir un travail. En général, je sais bien plaire aux hommes et je crois être à la hauteur de leurs attentes. Alors, je voulais savoir si vous pourriez m'engager. Oui j'oubliais je me prénommes Obscure. Si je suis ici c'est qu'on m'a beaucoup parlé de votre établissement en bien.

Obscure fit un sourire et attendit la réponse.
---fromFRLaylana
Laylana essaya d'imaginer un bon repas fumant pour faire taire son estomac. Mais la ruse est bien stupide et cela ne lui donna que plus envie de se remplir la panse. Elle se mit à observer la porte de la cuisine et réfléchi à mille façons pour aller chaparder quelque victuailles. Puis Laylana se rappela qu'elle n'était pas franchement doué pour ça et que si elle se faisait attraper sa dernière chance de pouvoir se nourrir aller s'envoler. Elle gémit puis s'écria:

-Je ferais tout pour un repas chaud !

[mode chef modo on]
merci de lire nos règles s'il vous plait.
un post de cinq lignes GRAND minimum est demandé.
LS
[mode chef modo off]

_________________
L'enfer est un paradis qui brule.

Soyez complice du crime de vivre et fuyez!
---fromFRAnonymous
A peine, venait -il de s'asseoir que son hôte courait déjà après La Succube. Fort heureusement, la conversation ne s'attarda guère et Messire Jean Baptiste fût de retour très rapidement. Assis à ses côtés, la catin observa son client - point disgracieux et par ailleurs courtois - Elle avait beau exercer le métier de fille de joie, la jeune femme avait tout de même son mot à dire sur le choix de son client ..enfin, bien entendu, il serait mal venu de faire la difficile mais jusqu'à présent Nérée n'avait eu droit qu'au "bon morceau" et fallait espérer que cela dure.

Devant l'examen minutieux de ce Jean Baptiste, la catin s'approcha davantage de sa proie. Frôlant son bras d'une main délicate, remontant légèrement vers l'épaule, la jeune femme sentit que cet homme se contractait légèrement , sans doute le coup de la surprise et dont elle ne s'en 'occupa point. Nérée continuait son lente ascension - atteignant son cou et finissant par s'échouer dans sa chevelure dont elle caressa quelques mèches. L'homme semblait sourire et ne s'offusqua pas par ses manières..Et c'est presque dans un murmure, qu'elle lui dit son nom.

" Je me nomme Nérée - Tentatrice à la Rose Pourpre et pour ce soir, votre hôtesse particulière. "

Le soldat porta un toast :

"A une soirée qui s'annonce merveilleuse.."


La brune bût son verre et plongea son regard dans celui du jeune homme captant à l'instant même son désir ..l'appel était tentant ..ce regard si troublant..cette bouche si tendre.. La catin n'avait qu'une envie c'était de fondre sur sa proie tel un prédateur mais il fallait se montrer patiente et ne point avoir l'air de quémander ...Néanmoins, un baiser..un seul ...la tentation était grande et Nérée en avait une envie folle alors autant se faire plaisir.. Elle s'approcha délicatement du visage de Jean Baptiste et avec un élan de tendresse l'embrassa . Goutant ses douces lèvres, puis prolongeant le baiser jusqu'à investir son palais où elle s'accorda une petite danse...

La soirée pouvait enfin commencer et elle promettait d'être savoureuse!
Jeanbaptiste63
Oublier les problémes de l'extérieur pour ce soir en tout cas pour l'instant. la nuit était a lui et il comptait en profitait avec Nérée.Voila comment elle avait dit s'appelait.
Nérée qui doucement s'approchait tandis que son cœur accélérait, puis sa main sur son bras, un mouvement de surprise vite maitrisé. Mais sa main monte encore et suit le plaisir, voila comment il aimer les femmes, belles et sans manière.

Alors son regard se plongea dans le sien, elle avait des yeux qui semblait appeler les hommes et les poussé au crime. Son cœur s'emballe, son corps s'excite et la tentation grandi vite.
A peine le temps de penser qu'il pouvait gouter a ses douces lèvres sucrées qu'il mordille affectueusement avant que leur langue commence une douce dance de plaisir. Une valse d'amour de quelque seconde ou elles se mêlent et s'emmêlent. Un échange de salive qui semblait conclure un accord entre leur corps.

Alors sa main sur sa cuisse couverte se promène, caresse toute frétillante le temps d'un baiser.De nouveau leur regard se croisent et il se prend a contempler ses formes si généreuse et son visage si gracieux.


Et bien tout cela s'annonce prometteur, j'espère que cela n'était qu'un aperçu de votre savoir faire.


le voila qu'il sourit et replonge ses lèvres dans son verre avant de se rapprocher d'elle encore un peu.Il la contemple quelque seconde encore comme si cela le satisfait a l'émouvoir.
Mais sa main glisse sur sa cuisse puis grimpe dans son dos et vers lui il l'attire pour sentir son corps sur le sien.
L'appel de ses lèvres sont grande et il se permet de reposer les siennes, embrasse, mordille et joue avec quelque instant avant de que ses lèvres tombent sur son coup qu'il explore sur toute sa hauteur.Attaque amoureuse de sa bouche envers on blanc coup ou il pouvait sentir son raffiné parfum, parfum enivrant, excitant qui le couvre d'ivresse.

[/i]
Odoacre
Gardant toujours l'allure hautaine, et laissant clairement apparaître sur son visage sa haute insatisfaction, il avait saisi le salut de bienvenu de la Maîtresse des Lieux....

Cependant, l'évêque de Rodez ne lui avait pas rendu et avait gardé son visage tourné vers le plateau.... ainsi n'avait elle sûrement pas pu distinguer clairement son visage...

Rexane étrait partie et s'entretenait avec la Succube... elle n'était donc pas aux cuisines pour donner ses ordres... ce qui agaça un peu plus l'homme d'Eglise... la plupart des personnes présentes semblaient vouloir s'entretenir avec la dicte Succube, et Odoacre put ainsi l'observer tout son saoul....

Dégageant un charisme certain, elle allait comme un princesse au milieu de sa Cour, alternant ordres et caresses.... le vieux Grec eut un de ces petits sourires mesquins et satisfait en remarquant cependant une pâleur qui n'était pas due au fard et qui semblait indiquer une santé défaillante...

Il tendit l'oreille et écouta sans plus regarder dans leur direction, faisant mine de somnoler.... et il perçut ce mot...



Templiers....


Des soldats de Dieu à la Cour !?! Ils pouvaient débarquer d'un instant à l'autre.... fronçant les sourcils... si l'un d'eux entrait... il lui suffirait de passer le vestibule et d'entrer dans le salon pour le remarquer imanquablement.... avec ses robes et sa toque de religieux grec, Odoacre ne Corinthe ne passait pas inaperçu et était assez bien connu par quiconque fréquentait les sphères romaines....


Il se leva donc nonchalamment et lança en direction de.... de personne en particulier, mais une des membres de l'établissement l'entendrait problement


Je m'en vais m'installer dans la petite alcôve que je vois là bas... faictes y servir mon festin !

Ainsi depuis là bas, il pourrait voir sans être vu si des Templiers faisaient leur apparition dans le Bordel.... et pour bien marquer le coup, en passant devant un petit guéridon sur lequel trônait un magnifique vase de faïence peinte empli de fleurs séchées odorantes, il le frôla volontairement d'un pan de robe pour le déséquilibrer.

Ainsi l'évêque de Rodez entrait-il dans l'alcôve tandis que le vase se fracassait contre le plancher en répandant son contenu dans un bruit conséquent...



CRACK


édit : plateau remplacé par vase, dsl.
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Archevêque de Rouen
---fromFRAnma
Dans la chambre silencieuse de Chloé...

Atmosphère confinée et étroite, brulée de gémissements et de rires étouffés, passant de l’aiguë au rauque... Une ambiance choquante, repoussante même, du moins pour la majorité des gens, pour les hommes d'Aristote... Mais pour lui...

Un corps... deux... trois... Plusieurs corps, plusieurs hommes, femmes... Tous s’emmêlent, empêtrés dans un drap de soie qui frémit sous leurs élans... Et lui il laisse glisser ses doigts sur cette mer de peau douce... Ses lèvres frôlent leurs lèvres... puis descendent... Il découvre alors, sous le regard pervers d’un client, les saveurs délicieuses de ce que lui-même cachait pudiquement... Du moins, jusqu’à ce soir...

Se noyant dans une tonne de coussin, l’homme d’orient jeta quelques regards autour de la pièce... Le silence léger qui s’était installé, saccadé par le froissement des vêtements de la jeune femme et quelques soupirs étouffés provenant de la chambre voisine, était étrangement relaxant, ravivant le petit frisson agréable qui berçait Anma. La minuscule fenêtre qui ornait un des murs, noircis et sales, de la pièce laissait entrevoir la nuit troublée, secouée de temps à autre par une petite pluie nocturne échappée de la Rosée... L’endroit était restreint en espace et mal approvisionner en éclairage, et, de ce fait, une toile d’un noir d’encre cachait à la vue une partie du dos dénudés de la jeune femme... Pourtant, son invité savourait la beauté de ses épaules nues, imaginant leur douceur sous ses doigts sans pourtant les avoir déjà touchés...

Satanée Robe...

Il s’était levé silencieusement et fixait sa nuque, humant doucement l’odeur que dégageaient ses cheveux...


Vous vouloir de l’aide ?
Valric
Se tenant droit et fier devant la Succube, le Gambiani écoutait chacun de ses mots avec la plus grande des attentions. On parlait de toubles dans la cours des miracles... La Dame avait raison, chaque être vivant avait droit de vivre en paix et dans une certaine mesure de sécurité. Pour une raison qui l'échappait, des Templiers, avaient envahis le abords du quartier... Déjà il pensait... Sa cousine était la Grande Écuyère du Royaume, elle était en charge de coordonner les actions des Ordres Royaux. À cet instant le jeune Lieutenant regretta de ne pas avoir la chance de pouvoir lui demander des explications.

Il restait toujours bien un Officier du Roi. Il était peut-être un des mieux placé pour aller parler au commandant des Templiers. Si en plus, il était accompagné par la Reyne de la cours... Alors cette délégation officieuse risquait de trouver les réponses qu'ils cherchaient.


Ma Dame, vous savez mon nom vous semble peut-être honorable mais c'est bien par mes actions et par mes faits-d'armes que je me forge une mention honorable. Votre demande est justifié et elle n'a pas tombé dans l'oreille d'un sourd. Votre établissement et la cours manque de protection. Plus vite nous saurons se qui se passe, plus vite nous pourrons réagir.

Il sourit...

En plus de la protection... L'établissement manque cruellement de portier!

Entendant le fracas laissé par l'homme d'église il rajouta d'un ton dégoûté:

Et d'un videur!

Ainsi il s'engageait à faire une sortie dans les rues de la Cours des Miracles aux côtés de la légendaire Succube... Quel drôle de nuit pour le Gambiani! D'un regard plaintif il regarda la maîtresse des lieux...

Ces hommes sont des Soldats entraînés ma Dame... Afin d'assurer au mieux votre protection de tout évennement que nous ne serions prévoir, je vous demanderais un service en retour... Mon épaule gauche fut disloqué pendant une récente bataille à Fougère où durant ce même combat deux côtes furent brisées sur mon corps...

Il entrouvrit le gilet qu'il portait... Sous celui-ci, ce haut d'uniforme délavé de Lieutenant d'État-Major Royal... Et sous cette épaisseur... Il montra à la Succube son bustier d'armure...

Mon épaule ne me permet pas de serré l'armure convenablement du côté gauche et du droit... Mes côtes me font souffrir dès que je fais pression et m'empêche d'ajuster l'armure à la bonne mesure. Si vous pourriez m'aider à la mettre en place je vous en serai reconnaissant. Par contre, je devrai la porter par dessus mon haut d'uniforme pour amortir la douleur. De ce fait...

"Norf!" Là il était gêné pour la première fois!

Je devrai aller retirer ce qui l'a recouvre. Ensuite, je récupèrerai mon épée laissé à l'entrée. Une fois dehors, je vous protégerai et vous me guiderez. Ensemble nous trouverons, ma Dame, ce qui ne va pas ici à la Cours!
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{chloe_la_douce}
Dans la chambre silencieuse de Chloé...

Le silence a parfois une texture particulière.
Empêtrée dans le tissu, elle a conscience d'un changement dans le silence.
Dans la pièce, quelque chose a changé.
Elle le sent et suspend son geste un instant.
Devant elle, le mur, noirci par le dernier incendie.
Elle tend l'oreille aux bruits extérieurs.
Il se passe quelque chose dehors, mais curieusement, elle n'en a cure.

Une présence... Elle sent une présence proche.
Sans bruit, il a du s'approcher.
Une chaleur derrière elle fait courir un frisson le long de son échine.
Un souffle sur sa nuque, une odeur de pomme.
Un murmure lui propose de l'aide.

De l'aide...
Cette idée la fait sourire. Après tout, pourquoi pas.
Mais elle n'est pas si naïve.
Elle travaille ici depuis longtemps et sait que l'aide peut prendre diverses formes.
Une bouffée de chaleur met feu à ses joues.
Heureusement qu'il ne peut voir son visage.
Un instant, elle hésite, puis une petite voix, provocatrice, tentatrice semble glisser à son oreille : pourquoi pas ?
D'habitude, elle n'écoute pas la petite voix.
Mais pour une fois...

Sans se retourner, et presque à voix basse, elle répond finalement.



- De l'aide ?
Avec plaisir oui... Ces chiffons sont plus compliqués à enfiler qu'à ôter.


Légèrement, elle modifie ses appuis sur ses pieds nus et incline imperceptiblement son dos vers lui, diminuant la distance qui les sépare.
Immobile, elle attend.
Derrière elle, la présence prend corps.
Elle ferme les yeux et soupire.

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Lyhra
Les templiers ?!
En voilà une drôle de nouvelle.

Merci Messire pour ce renseignement.
Ça ne paraissait pas tellement l’impressionner d’ailleurs.

Elle regarda le client bien informé retourner dans les filets de Nérée la Tentatrice d’un œil songeur puis machinalement suivit les mouvements du jeune homme qui fixait le volet, masquant ainsi le trou béant de la fenêtre brisée qui faisait comme un œil noir.
Au moins il était empressé à gagner son repas et son lit.

Le fracas d’un vase explosant sur le sol la tira brutalement de ses pensées et elle n’eut que le temps d’apercevoir le religieux disparaître derrière une alcôve.
Quelle saleté que ces gens là, ils se croient tout permis.
Il faudra penser à le mettre sur sa note, et en comptant large encore !

Des templiers ?!
Quelle bizarrerie… il y a bien longtemps qu’elle n’en avait vu un ici, à la Cour.
Si ce n’était Myriam la Grande qu’elle avait croisée quelques mois auparavant au Chat Rouge.
Cette dernière lui était connue de longue date.
Depuis le Liquoré en fait, la jeune fille était venue s’y réfugier –quelle idée saugrenue- fuyant son frère Sencha ou son promis, un certain Gandalf Nim, croyait elle se rappeler.
Pour autant, cela datait et sa mémoire défaillante pouvait tout aussi bien avoir mélangé le tout.
Ils étaient tous de cet ordre non ?

Ses tempes lui martelèrent soudain une chanson d’épines… le poison était bien là, qu’elle fasse comme si de rien n’était ne le dissolvait pas dans ses veines.
Encore une fois –et ce ne serait pas la dernière- elle maudit l’Obscène avec toute sa haine.

A l’instant où elle allait presser le soldat de donner sa réponse, la Succube fut cavalièrement interrompue par une voix féminine et cela ne fit rien pour améliorer son humeur qui allait s’assombrissant.
Lolite… ma divine, que ne suis-je demeurée en la bienheureuse enceinte de tes bras… songea t’elle en vrillant un regard impatient en direction d’une jeune femme qui se tenait là, tout sourire.
La rousse prit une longue inspiration et c’est d’une voix douce mais froide qu’elle lui fit réponse,


Il me manquerait du personnel dites vous ? Fariboles !
Ce n’est pas devant celle-ci qu’elle conviendra d’une telle chose.
Et qu’est-ce qui vous fait affirmer pareille chose mettant en doute la gestion que je ferais de mon établissement ?
Voyez vous là un homme qui ce serait plaint ?

D’habitude la patronne était plutôt aimable mais la situation l’avait rendue nerveuse et cette nouvelle venue trop sure d’elle qui se présentait avec un boniment de fille de salle méritait d’être remise en place.
Elle la toisa de haut en bas, puis recommença.
Si elle n’était point laide, la distinction manquait.
On sentait derrière la courtisane une paysanne mal dégrossie et sans même avoir eu connaissance de la prise de bec entre cette fille et Démétria, la Succube sentait qu’elle ne ferait pas une bonne affaire.


Nous avons besoin d’une servante, c’est le seul emploi que je puisse vous proposer.
A prendre ou à laisser.
Maintenant j’ai à faire, veuillez m’excuser.
Elle la salua en se radoucissant quelque peu, promettant que si elle faisait ses preuves, elle pourrait reconsidérer la question, et se détourna promptement, affichant un sourire nettement plus chaleureux en direction du Lieutenant Gambiani.

Veuillez me pardonner, un souci d’intendance.
Vous disiez ?

Elle acquiesça avec vigueur quand il évoqua le manque de portier et lui assura qu’elle ferait tout son possible pour l’aider à se vêtir convenablement, bien qu’elle soit plus experte en déshabillage que le contraire !

Venez par ici, lui indiquant une alcôve vide elle s’y glissa à sa suite et tira le rideau afin de soustraire aux regards cette délicate manœuvre, il fallait d’abord enlever le gilet !

Elle se fit la réflexion qu’avec une épaule en miette, il devait être bien difficile de combattre… mais tant pis, l’homme lui plaisait et la rassurait, elle irait avec lui dans les ruelles de la cour et n’en concevait aucune crainte. De toutes façons elle était chez elle et chez soi on a pas peur.
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pnj
Apparemment, la femme en noir sait déjà que Line n'est pas venue pour dépenser des sous, puisqu'elle n'en a pas. Line regarde ses pauvres vêtements élimés, fatigués, ternis. C'est certain, son apparence n'est pas celle d'une riche dame qui viendrait s'encanailler à la Cour. La Cour, elle y est née, elle y vit des restes des riches. Un jour, oui, un jour, elle partira. Un long départ ivre vers la mer, oui. Et à ce moment-là elle verra. Mais pour le moment, elle doit faire attention à ne rien renverser, à suivre les conversations, à sourire au moment opportun. Son interlocutrice semble tout à fait à son aise, dans son élément ici à la Rose Pourpre. Et pourtant ses gestes la trahissent un peu, on se demande vraiment si elle est tant habituée que cela au lieu. Pourtant son discours donne à penser qu'elle fait partie des meubles depuis bien longtemps. Un contraste saisissant.

Et puis, trouvez-vous que ma beauté est cruelle ? Ici, la beauté naturelle, on la chouchoute, on la câline... Vous savez, en vous arrangeant un peu, vous aussi pourriez faire partie de la beauté "cruelle" des Roses...

Comme d'habitude, les mots de Line provoquent des malentendus. Line se sent incomprise. Farce ? Angoisse ? Elle n'en sait rien. Elle sait juste que son allusion à « la beauté cruelle des roses » a été mal interprétée. Line ne voulait pas dire cela, elle voulait... Line s'embrouille, soupire, sourit de lassitude. L'ennui c'est que Line s'exprime sans nécessairement vouloir signifier, elle aime utiliser les mots comme sur sa flûte elle fait jaillir les notes de musique. Ses mots sont autant de gouttes d'eau qui forment un lac d'incompréhension entre elle et les autres. Hélas Line croit ce lac infranchissable. Et pourtant, il suffirait d'un pont, peut-être.

Elle émerge de sa rêverie, s'apprête à répondre qu'elle voudrait bien faire partie de cet endroit pour lequel elle éprouve déjà une certaine passion sous-marine, mais décidément, elle a toujours un temps de retard. La femme enveloppée de nuit est déjà en conversation avec le client, celui qui était entré en même temps que Line, celui-là même qui n'aime pas la pluie, mais conviendrait tant à une partie de pêche au crabe. Un, deux, trois crabes dans le seau. Ce qu'on s'amusait bien avec ce jeune pêcheur. Mais lui aussi avait fini par être emporté au fonds de l'eau.
Imperceptiblement, Line s'embarque dans une histoire sans queue ni tête, un bateau, une quête au trésor, une boussole perdue... Comment retrouver le nord quand on a perdu la boussole ?
Elle est soudainement interrompue dans sa rêverie par le retour de la prostituée vêtue de noir.


Taisez-vous et buvez... On dirait que vous ne vous êtes pas rempli l'estomac depuis des jours, si vous voulez faire bonne impression pour espérer trouver un travail ici, il faudrait faire en sorte que ces joues blanches reprennent quelque peu des couleurs.

Line se sent à la fois brutalisée par ce réveil sonore et cette injonction : « taisez-vous et buvez ». Elle ne supporte pas l'impératif. Jusqu'ici, personne n'est parvenu à la fléchir à un ordre. C'est ainsi que Line a toujours connu de grandes difficultés à travailler plus d'un jour au même endroit. En outre la femme en noir lui parle d'un ton un peu condescendant. Apparemment Line devrait s'arranger pour espérer trouver un emploi ici. Elle qui se trouvait si belle avant d'arriver en ce lieu, la voilà vexée comme un crocodile. Line se sent réticente, rebelle, orageuse. Ses yeux couleur de pluie s'assombrissent, se troublent, le bleu pâle vire au bleu-marine, le danger est palpable. Line la timide devient Line la sauvage, qui pourrait anéantir son destin d'un coup de folie. Elle est prête à lancer des éclairs, à hurler au monde entier qu'il n'est pas question pour elle d'obéir à la première venue, qu'elle ne supporte plus, oh non, plus du tout cette situation. C'est ce qu'elle s'apprête à faire, à jeter sa colère, sa fatigue et sa déception à la face de tous. Cependant son regard violacé capte juste à temps celui de la Succube. Les beaux yeux hypnotisants de la Succube forment un un lac de fatigue et de tristesse. D'inquiétude aussi. Leur beauté mélancolique enjoint au calme. Line se sent à son tour triste en même temps qu'apaisée. En elle, naît une émotion inconnue jusque là. Il n'est plus question pour elle de briser cette harmonie. Ses yeux, encore troublés, s'éclaircissent cependant, elle est l'eau qui dort, qui dort pour respecter la beauté du Monde. Elle laisse donc son interlocutrice poursuivre.


Il y a, je pense encore de la place pour devenir catin, nous recherchons un portier, mais un homme serait plus appliqué à cette tâche, et il nous reste, je pense le poste de servante car bien que nous nettoyions derrière nous, nous sommes en général très occupé et c'est donc difficile de faire le ménage de fond en comble pour que cet endroit resplendisse. Comme, c'est le cas aujourd'hui.

Quatre avenirs possibles : la servante, la catin, le portier ou la porte. Quatre destins mêlés aux larmes. Larmes qui lavent, larmes de jouissance, larmes de rejet, larmes de départ ivre vers la mer. Line considère les quatre possibilités.
Partir ? Pas maintenant qu'elle a surpris toute l'inquiétude de la Succube. Portier ? Line aime beaucoup cette porte qui ferait une excellente amie, mais elle contemple ses bras minces et dépourvus de gros muscles. Elle pense à ses traits fins, à son regard si vite intimidé. A qui pourrait-elle faire peur à la Cour des Miracles, surtout par les temps qui courent ? Line sent bien que la Cour est particulièrement en ébullition en ce moment. Un grand danger vient au devant de tous. Lequel ? Elle ne saurait le dire. Line s'intéresse si peu à ce qui est précis. Elle aime tant vivre dans un monde flou.
Reste le poste de servante. Elle a plusieurs fois exercé ce métier, mais avec peu de bonheur. D'abord elle déteste ramoner les cheminées. Ensuite, bien que Line prenne un réel plaisir à faire mousser l'eau, à tremper ses mains dedans, à laver les meubles et les sols avec cette mousse merveilleuse et magique, ses patrons n'ont jamais été satisfaits de son travail. Car Line est terriblement maladroite. Tout ce qu'elle touche, elle le brise. Elle a ainsi été systématiquement renvoyée au bout d'un jour. Une fois même elle n'a pu rester qu'une heure. A vrai dire, il n'y a que dans l'eau que Line est adroite, car lorsque Line plonge dans le fleuve, elle laisse toute sa maladresse sur la rive et devient incroyablement gracieuse. Hiver comme été, elle se baigne dans la Seine, folle d'ivresse au contact de l'élément liquide, nageant parmi les courants, se laissant bercer par ce fleuve qui lui a tenu lieu de maison. De même quand elle étreint un homme, elle se sent délicieusement envahie par cette folie aquatique. C'est pour cette raison qu'elle est là, à la Rose Pourpre. Elle n'a jamais vendu ses charmes, mais elle aimerait s'essayer à ce métier si particulier. Parce qu'elle sait qu'elle plait aux hommes, qu'ils la désirent, et parce que l'amour charnel, c'est comme l'eau brûlante d'un torrent enfoui tout au fonds de soi.
La réponse vient donc d'elle-même.


Je suis venue pour vivre de plaisir charnel... et d'eau fraîche. Si l'on ne me juge pas à la hauteur, je suis prête à exercer le métier de servante

Dans ce cas il faudrait faire très attention à ne rien briser. Tiens, un autre maladroit ? Au moment où elle y pense, un bruit de vase cassé se fait entendre dans le bordel. Est-ce un hasard ou un signe du destin ?
Line n'en sait rien, mais à tout hasard, elle jette à nouveau un oeil sur l'endroit où se tenait la Succube. Cependant celle-ci a de nouveau disparu. Tant mieux. Line n'a pas vraiment peur de se jeter à l'eau, mais elle aime avoir du temps devant elle pour rêvasser.... Soudain beaucoup plus à son aise, elle sourit à son interlocutrice. Elle veut juste m'aider, ce n'est pas une ennemie, loin de là.
---fromFRCarinya
Carinya regardait celle qui venait en ce lieux pour rechercher un travail. Ces premières paroles lui causèrent un trouble qu'elle ne comprit pas... A moins que ce soit elle-même qui n'avait pas compris le sens qu'elle voulait donner " aux beautés cruelles de la Rose ". C'était tout aussi envisageable... Après tout, elle n'avait jamais suivi d'enseignement bien fondé, bien qu'elle ait appris à être gracieuse, élégante lorsque cela se faisait nécessaire, compréhensive et polie. Et puis cet enseignement, elle pouvait bien y passer outre car elle avait déjà tout ce qu'il fallait pour être une sublime catin après tout. Sa robe noire et ses yeux le montraient superbement même.
Lorsqu'elle revint pour lui parler, la jeune femme avait l'ait d'être ailleurs et son injonction avait l'air de lui déplaire.

Ses yeux clairs devinrent de l'eau profonde comme l'océan. Parfois même... violacé ? Ca en était étrange. Une rivale de regard peut-être ? Un petit sourire s'afficha sur les lèvres vermeilles de la jeune catin. Cette femme aurait du potentiel si elle ne gâchait pas ainsi son apparence avec une robe déchirée et aussi sale... Si elle prenait soin de donner vie à sa peau... Si elle rechaussait légèrement ses pommettes et mettait en valeur son regard qui pouvait être aussi sombre qu'il l'était à présent...
Elle lui avait donc proposé les choix qui pouvait se porter à elle. Servante ou catin... Bien qu'elle ne sache pas si elle serait prise sans l'un de ces deux cas, sachant que le poste de portier n'était aucunement faite pour des bras frêles comme les siens. Des bras qui ne manquaient d'être doux...
Le regarde ce cette Line voguait un peu partout, se portant de visage en visage. S'arrêtant sur celui de cette femme qui avait tout l'air d'être la propriétaire... Il faudrait un jour qu'elle se présente à elle, un jour, un moment, lorsque cette dernière aurait du temps...

Il est vrai que la Succube avait un charme prenant, cette crinière dans laquelle on avait envie d'y fourrer des mains caressantes... Ce regard aussi vert que ces pierres qui miroitaient au soleil... Il n'avait pas à dire qu'elle était un beau tableau mouvant à regarder. Ses expressions d'ennui face à son dérangement continue depuis qu'elle était descendue... Une moue tendre lorsqu'elle regarde cet homme bien bâti...

Carinya finit, elle aussi, par détourner son regard de cette beauté en reposant son regard, d'un bleu aussi pure qu'une rivière chantante, sur la jeune femme.
Celle-ci finit par ouvrir la bouche une fois des minutes de silencence bien longues.

Je suis venue pour vivre de plaisir charnel... et d'eau fraîche. Si l'on ne me juge pas à la hauteur, je suis prête à exercer le métier de servante

Ainsi elle était prête à servir en tant que catin, ou bien en tant que servante. Mais aurait-elle les capacités de survivre dans un endroit pareil ou les nuits n'étaient jamais reposantes, mais d'entreintes folle. Serait-elle prête à vendre son corps même un homme qui lui déplaisait si celui-ci déliait sa généreuse bourse pour l'avoir près de lui pour une nuit ?
Supporterait-elle d'être parfois bafouée par les envies d'un homme qui ne donnait rien mais qui prenait tout ? Serait-elle capable avec la fierté dont elle avait hérité de se courber devant un homme pour qu'il ait la bonne impression d'être le roi de cette nuit ?

D'un regard assez vif, elle détailla la silhouette de la jeune femme.
Déjà, elle était jeune, elle avait un caractère qui pourrait attirer comme repousser des hommes en ces lieux. Son regard était l'un de ses atouts non négligeables et elle devait bien le savoir. Ensutie cette silhouette avait l'air fine... Mais un peu trop maigre apparemment... Il faudrait qu'elle prenne un peu plus soin de son corps si elle voulait pouvoir vraiment attirer des hommes vers elle... Sûrement qu'elle s'en rendait compte ? A moins qu'elle ne se tienne en trop grande estime... Ce qui ne pourrait que l'entraver dans un tel métier.

Elle sortit quelques affaires et curieuse de voir ce que la jeune femme pourrait donner maquiller, elle lui demanda :

Permettez ?

Mais bien évidement, Carinya n'attendit pas la réponse qu'elle s'occupait déjà des lèvres charnues de la donzelle.
Elle se fichait bien des regards qui pouvaient se porter sur elles. Ainsi, elle pourrait observer la réaction devant tous ces regards de la jeune Line.
Ces lèvres une fois maquillées paraissaient pleines et sensuelles... Un bon point.
Les yeux à présent.
Elle lui demanda gentiment de les ouvrir et y passa un peu de noir et sur les paupière un léger bleu coupé de vert. Cela faisait indéniablement ressortir ses yeux.
Bien. Et son visage pâle maintenant... Elle passa légèrement du rouge sur ses joues bien trop blanches et légèrement creusées par le manque de nourriture, ce qui cachait ce fait.
Carinya se recula et fut ravie de ce résultat. Mais elle se fait de nouveau sérieuse.

Qui vous dit que vous êtes faites pour exercer la profession de catin ?
Ce n'est pas une simple envie de plaisir charnel qui vous fera demeurer ici... Ce désir pourrait prendre fin très vite, et alors, je me demande sincèrement comment vous survivrez dans ce bordel ma chère...


Un petit sourire étais sur les lèvres de Carinya, elle se rappelait que Chloé, l'intendante lui avait posé la même question plus tôt dans l'après-midi.
Carinya regardait le nouveau visage qui s'était dessiné sous ses soins posant son regard de biche sur celui de Line.

De même que ce n'est pas moi qui pourra vous dire, si oui ou non, vous êtes embauchée... Il faudra que vous voyez ça de vous-même avec Chloé qui est actuellement occupée ou bien avec la Succube qui l'est également.

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pnj
Obscure fut surprise par le ton et le regard de La succube. Pourtant, on la lui avait décrite comme étant une femme aimable, mais bon elle devait avoir des problèmes. Elle fut un peu déçue, mais pensa qu'au moins elle pourrait avoir un travail. Avnt que la succube ne reparte, Obscure lui fit savoir sa réponse.

Je veux bien être la servante de l'établissement si c'est possible et je vous promet de bien me tenir et d'obéir sans rien dire. Je n'ai besoin que d'un travail.Je ne vous dérangerais pas plus que ça. Pardon pour vous avoir déranger ça ne se reproduira plus.

Obscure attendit de savoir la réponse de La succube et pendant ce temps Obscure tapottait nerveusement sa jupe. Elle se demandait bien de quoi pouvait parler le soldat et la succube, mais ce n'était pas de ses affaires et si elle voulait trouver un emploi elle était mieux de bien se tenir sinon elle n'aurait aucune chance. Obscure avait vraiment besoin de travail.
Rexanne
Je te remercie, pas encore.
Mais je prendrais bien un verre de vin.


Telle fut la réponse de la Succube. Le remède point encore donc mais la patronne se laissait tenter de nouveau par ce vin qu’elle affectionnait. Avec un sourire entendu elle lui servit le vin qu’elle demandait, remplissant généreusement la fine coupe de cristal qu’elle laissa sur le comptoir. Elle lui exposa ensuite brièvement le cas de l’enquiquineur porteur pourtant du symbole d’Aristote et son désir de s’en foutre plein la panse de façon royale. Mais tant qu’il y avait de l’or en jeu la Succube ne refusait apparemment rien, dommage pour l’intrépide brunette qui se serait bien vu refuser le plaisir d’avoir ce qu’il désirait à cet odieux personnage prétentieux et pédant !
Du dépit dans le regard elle eut un sourire contrit pour sa patronne lui indiquant qu’elle allait s’exécuter et la laisser vaquer à ses occupations qu’elle a nombreuses vu le nombre de personnes qui l’interpelle fréquemment… L’explication du début de soirée viendrait donc par la suite…

Tandis qu’elle s’éloignait vers la cuisine pour la énième fois de la soirée elle entendit le vagabond reprendre sa conversation avec la Maquerelle et négocier pour son gîte et son couvert… Au moins ainsi la vitre serait réparée et puis il y aurait un homme sous ce toit, autre qu’un client, ce qui était en soit une idée plutôt plaisante, le jeune errant avait une attitude agréable et semblait avoir de l’éducation contrairement à ce que son statut pourrait laisser penser.

Soudain un fracas attira son attention juste avant qu’elle ne pénètre dans les offices. Tournant brutalement la tête en la direction du vacarme, elle vit un vase éclaté au sol et l’imbuvable qui s’en éloignait tranquillement, allant s’installer à son aise sous une alcôve plus discrète… Rexane serra les poings, levant les yeux au ciel brièvement, exaspérée par un tel manque de savoir vivre et cet irrespect d’autrui aussi démesuré que bien mal placé chez un homme de Dieux.

Pénétrant dans la cuisine elle s’approcha de Baba afin de passer commande :


– Baba, veux tu bien s’il te plait préparer un banquet pour un client particulièrement capricieux, pour restée polie .. ? Ce type est religieux, je sais pas quel grade exactement mais assez haut pour avoir de la bagouse et des exigences de grand seigneur alors vois ce que tu peux faire de raffiné, autant que possible avec les moyens du bord parce que je suppose que ce n’est pas à cette heure ci que nous allons pouvoir faire le marché !

Dans son regard une lueur exprimant toute son exaspération brille un instant avant de poursuivre d’une voix douce pour Baba :

– Enfin, fais au mieux, ce n’est sûrement pas moi qui t’en voudrais de lui servir un truc immangeable à ce crétin arrogant ! Je suis en tout cas désolée de te donner tant de travail à cette heure ci de la nuit, toi qui travaille déjà a journée pour nous nourrir les filles et moi…

Un sourire amical et un baiser qui claque sur la joue du cuisinier Noir avant qu’elle ne tourne les talons pour retourner en salle s’entretenir avec son client « favori »…
En s’approchant de l’alcôve où il s’était réfugié elle jeta un regard navré sur les bris du vase qui gisaient encore à terre puis vint se camper devant le Sieur en question, son visage exprimant une expression pour ainsi dire neutre bien qu’ayant tendance a être un peu froide peut être… Ce client ne se donnait pas la peine d’être agréable ou même au moins pas trop désagréable donc s’était devenu au dessus de ses forces que de s’adresser à lui avec un sourire hypocrite. Trop franche la petite, un jour peut-être cela lui jouera des tours…


– Votre collation spéciale a été commandée messire, notre cuisinier s’y emploie de son mieux pour vous satisfaire au plus vite. Je vous saurez gré par contre de vous acquitter à l’avance de votre commande, le montant étant trop important pour que je puisse prendre le risque que vous me filiez entre les pattes… où que vous refusiez de nous régler en éternel insatisfait que vous êtes, continua t’elle de façon muette pour elle-même…

En attente du paiement requis ses sens se tournèrent vers la salle, apercevant Carinya en pleine discussion avec une Line qui semblait un peu changée _ ce noir aux yeux peut-être _ et la Reyne Pourpre qui semblait sur le départ accompagnée du bel homme qu’était le Lieutenant. Que se passait-il pour que la patronne sorte de nuit et accompagnée d’un client ? Un amant a satisfaire à l’extérieur, Lolite n’ayant pas suffit à combler l’insatiable Rousse, ou une affaire plus grave ? Elle hausa imperceptiblement les epaules, elle serait vite fixée de toute façon…
---fromFRAnonymous
Dans la senteur de cet entre - lui et le vertige de cet entre - eux, s'accrochent mille douze doigts à sa caresse. La catin pose une main sur sa main, embrasse ses lèvres -goute au doux nectar, s'agite tandis qu'elle sent une main légère sur sa flanelle cuivrée.

S'arrêter, aspirer, s'installer à l'iris de l'autre bras. Couver son corps d'une caresse voluptile, hurler à tue tête ce chant de renouveau..Elle le veut vibrant, qu'il se laisse porter par la chair ferme du partage. La catin veut le déguster à pleines lèvres, à dents ouvertes, à langue palpitante, à mains façonnantes, à joie braillarde..éveiller tous ses désirs . Sa bouche - source fleuve, l'attire et l'enlise. Coeur frémissant au maille de ses doigts.
Valric
Elle, la Succube, l'avait conduit à une alcôve à l'habrit des regards... Une fois le rideau tiré, le Gambiani savait bien ce qu'il lui restait à faire. Bien que la sortie aux côtés de la Reyne de la Cours semblait sans risque et annodine, le jeune Lieutenant savait bien que les Templiers étaient des Soldats bien entraînés et que si les choses tournaient mal, il risquait de livrer une autre bataille...

Il sourit,

Déjà le regard de la Succube se trouvait sur son gilet qu'il devaient enlever... L'habitude peut-être, il eu un légé rire lorsque ses main habilent se dirigèrent vers ce vêtement. Bien sûr, le Gambiani se plaisait à se faire désabiller mais la situation n'était pas aux histoires de couette mais bien d'aller dans les ruelles de la Cours. Il enleva lui-même son gilet le jettant sur le banc près de la fenêtre de l'alcôve.

Légé malaise...

La vue de sa chemise d'uniforme de Lieutenant d'État-Major Royal lui rapella combien il n'était pas là où il aurait du être... Ça, Valric s'en foutait de savoir où il aurait du être... Ce que le Gambiani de Valrose gardait toujours en tête, c'est où lui voulait être et ce que lui jugeait bon de faire. À cet instant,il savait bien ce qu'il avait à faire!

La chemise tomba.

La torso d'armure apparu... Forgé à la façon des centurions romains l'armure était moulé aux formes des muscles de Valric. D'une main habituée il avait défait les sangles l'a maintenant en place. Il déposa l'armure au sol. Seul un fin chandail restait sur le haut de corps du Gambiani. Ce chandail ayant pour seul fin de la protégé de l'irritation que le metal aurait fait sur sa peau nu, il le retira.

Coup d'oeil à la Succube. Seul à seul dans cet alcôve. Lui torse nu elle, belle et séduisante devant lui... Si ce n'aurait été que de son regard inquiet par les évènements à l'extérieur, le jeune Lieutenant aurait probablement sucombé à la tentation à la moindre pointe de désir de la part de la Reyne de la Cours. Ses yeux jusqu'à là posé sur elle glissèrent vers la teinte bleuté de ses côtes du côté droit. Du bout des doigts il pouvait sentir que les fractures avaient disparu mais que ces deux côtes étaient encore fragile. La couleur de sa peau en était bien un cruel rappel! Tout juste en bas de cette couleur maquillant le corps du Gambiani, une vieil cicatrice près du bas ventre... Une vieil histoire de jeunesse mêlant un jeune Valric et un boeuf mâle pas très heureux...

Sa main glissa sur sa peau près du coeur...

Cette cicatrice... Il avait failli en mourrir et elle n'était pas le résultat de folie de jeunesse mais bien du fer qui l'avait marqué à jamais... Sortant de sa rêverie passagère il fit un mouvement circulère de l'épaule.

Elle était prète!

Peut-être pas aussi forte qu'à son habitude pour manier bouclier mais prète à complèter la seconde pour manipuler cette lourde épée bâtarde que le jeune Lieutenant avait l'habitude de brandir du haut de son cheval!

Second malaise...

Il avait pour habitude de dissimuler une fine dague au millieu de son dos... Lorsqu'on lui avait demandé son arme, il avait bien sûr remit l'épée mais avait gardé la seconde bien caché dans le creux de son dos. Face à la Succube le torse nu, elle pouvait bien voir l'arme qu'il avait gardé en sa possession... Devant l'urgence de la situation il ne croyait pas qu'elle lui en ferait reproche... Ainsi, Valric reprit le pourquoi il se retrouvait dans cet alcôve.

Il était satisfait à la vue de ses récentes blessures. Il ne pourrait certe pas remonté à cheval de si tôt mais il était près à combattre au sol. Avec cette confirmation acquise, il remit son chandail. La chemise d'uniforme remise à son, il espéra qu'elle amortisse la pression sur son corps de son torso d'armure. Plus l'armure serait fermement maintenant en place, moins il avait de chance d'aggraver ses blessures. L'armure se retrouva rapidement sur ses épaules, l'habitude... Aussi facilement avait été de passer l'armure sur ses épaules que les premières sangles furent tirées.

Il grimaça légèrement.

À son agréable surprise son épaule gauche lui permit de bien tendre les sangles de ce côté...

Il prit une grande respiration,

Regarda la Succube,

D'un coup d'oeil rapide vers le côté droit il serra les dents hochant de la tête.


Tendez-la!
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