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La Rose Pourpre, Bordel des Miracles (1ère partie)

{chloe_la_douce}
Toujours dans la chambre de Chloé...

Pourquoi ?
Pourquoi a-t-elle déposé ce baiser ?
Pourquoi est-elle attirée ainsi ?
Pourquoi semble-t-il si mal à l'aise ?
Pourquoi ....

Le premier contact est rompu, alors que des yeux sombres paraissent la sonder, s'interroger également.
Enfin un sourire éclaire son visage.
Soudain, le monde se met à tourner.
Les questions sont balayées alors que des bras possessifs l'attirent avec douceur.
Le monde disparait alors que son cœur s'affole au contact de ses lèvres.
Ses jambes sont brusquement en coton, elle manque d'air.
Plus rien n'existe, ils sont seuls au monde.
Elle se raccroche désespérément aux lambeaux de ses vêtements, poings serrés, comme le noyé qui se rattrape à la planche qui flotte.

La fougue a remplacé la peur, les langues se délient, malgré la barrière du langage.
Au délà des mots, ils se sont compris.
A quoi bon parler quand tout est dit si simplement.
Leur langues se mêlent dans un ballet furieux et ancestral.
A la frénésie première succède la plénitude et le frisson.

Au travers des quelques épaisseurs de tissus qui les séparent, elle sent sa chaleur, devine des formes. Elle se presse contre son corps meurtri, répond à l'étreinte, s'abandonne sans une hésitation.
Il n'est pas fâché non. Elle n'a pas besoin des quelques mots murmurés à son oreille pour en être intimement convaincue.
Les lèvres caressent, jouent alors qu'elle pose sa tête dans le creux de son épaule.
Est-ce qu'elle entend de la musique, vraiment ?
Est-ce que c'est juste un rêve ?
Quel est le coeur qui fait tout ce bruit à son oreille ?
Lequel des deux pousse ces soupirs et ces gémissements ?

Quelle importance ?
Elle n'a qu'une certitude, et pour le moment, c'est tout ce qui compte.
Elle est là où elle devait être, à sa place.
Elle ignore tout de lui, à part son nom.
Mais elle sait une chose, cet élan qui la pousse vers lui n'est pas seulement désir puissant. Il y a plus, bien plus que la marée chaleureuse qui prend naissance au plus profond d'elle même.
Elle le sait, depuis qu'il a atterri à ses pieds au milieu des éclats de verre.

Comme s'ils venaient de courir à perdre haleine, ils reprennent leurs souffles, l'un contre l'autre, prenant la mesure de ce qui vient de se passer.
Les poings de l'intendante se desserrent finalement.
Ses mains caressent, explorent en tremblant, louvoyant entre vêtements, peau et pansements.
Le creux fragile du cou où le pouls pulse sous ses doigts, l'épaule large et sèche, la poitrine ferme et lisse, le dos noueux sous le tissu rugueux.
Au diable le lin rude d'ailleurs, ça n'est pas ça qu'elle veut sentir sous sa paume.
Ses mains descendent, frôlent, et finalement se glissent sous le vêtement grossier.
Rondeur douce sous ses mains, elles remontent, explorent, découvrent alors que la jeune femme soupire, impatiente et tendue.
Ses lèvres réclament également, picorant la peau brulante du cou, écartant le col et dégageant une épaule.
La trêve est terminée, elle est affamée.
Elle gémit doucement, mordillant l'attache fine du cou du bout des lèvres.
Tremblante, elle le pousse de son buste.
Elle sait ce qu'elle veut, même si ça l'effraye.
Cette fois, ça sera différent.
Cette fois, elle l'aime.

Un murmure, un souffle.


- Viens...
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---fromFRCarinya
Carinya regardait la jeune femme qui s'était sous ses doigts transformer en nymphe. Une vraie beauté en somme. Ses cheveux s'échappant librement au gré des courants d'airs du lieu.
Passage, rire, soupire, grognement, cris, plaintes... Ce lieux aux sentiments si variés que parfois, on s'en perdait dans la masure du bleu du ciel...
Pour sa part, elle n'était qu'émerveillement devant cette douce femme qui lui demandait se cruellement de vendre son corps... Une si jolie femme qui aurait pu trouver son bonheur... un bonheur sur lequel Carinya avait passé l'éponge depuis belle lurette.


La jeune Line ne répondait pas à ses questions. Réfléchissait-elle, ou bien était-elle si sure d'elle en ce métier qu'elle n'en trouvait pas la peine de s'y pencher ? Courber cette silhouette tendre et douce... Elle pourrait faire concurrence à notre intendante...
Soudain sans qu'elle s'y attende, sortant de sa contemplation, Line lui demanda son nom. Elle le lui donna avec un petit sourire qui répondait au sien. Des sourires parfois lourds de sous-entendus qu'un oeil expérimenté pouvait comprendre d'un simple battement de cil.
Carinya ne faisait plus de doute sur les qualités de cette jeune femme... Et le maquillage doux qu'elle lui avait peint était suffisant. Elle n'aurait pas besoin de pousser le maquillage à outrance pour paraître belle, car la nature l'en avait décidé autrement, ce vers sur ses paupières léger comme le vert d'une feuille, l'herbe de la prairie... Ce dernier qui réchauffait ce regard. Elle se sentit observée par cette jeune femme, qui était probablement déjà plus vieille qu'elle. Oui tout le monde ici avait au moins une, voire deux facilement de plus qu'elle du haut de ses 18 printemps.

Savez-vous que la nuit venue, certaines jeunes filles, pour leur malheur, se métamorphosent en blanches biches ?

Les yeux de Carinya passèrent d'insondable à troublé, un poignard fiché en plein cœur. Ses yeux avant de prendre une teinte douloureuse devinrent de nouveau insondable, juste d'un bleu ciel.
Pourquoi cette phrase ? Etait-ce du à ses yeux qu'elle avait hérité de sa mère, exceptée cette couleur ?
Cela étant que cette phrase la touchait pour une raison qui était au plus profond d'elle-même si bien qu'elle n'en comprenait pas cette dernière... Ce trouble qui s'insinuait telle un serpent dans ses veines.

Non, elle ne comprenait pas.

Elle regarda Line sortir une flûte et en jouer magnifiquement et chanter entre deux petit morceaux à chaque fois, cette voix était douce et envoûtante... Mais cette chanson était d'une tristesse à en lui donner des frissons le long de son corps tout entier. Cette biche qu'on dépouillait sans remord, sans attention si ce n'est son pelage blanc sacré au reflet d'or.

Line finit par se stopper, le regard cerné de petites larmes qui ressemblaient en ses yeux à du cristal...
Etait-elle chamboulée par cette chanson elle aussi ? Cette Line avait l'air si douce et si pure...
Elle l'écouta, sa voix triste pleurer son ancien instrument.
D'une envie soudaine, spontanée et sans de grandes raisons de le faire, elle s'approcha et enlace doucement cette femme contre son corps jeune mais qui paraissait si mure.
Elle se contente juste d'être là, écoutant la détresse sourde de ce cœur et de ses yeux embués de larmes... Que venait-elle faire ici ? Que faisait-elle dans un tel endroit... Cette douceur finirait par être étouffée, puis oubliée... Carinya ne voulait croire qu'elle telle fleure puisse se faner en désirant rester ici... Mais elle n'avait le droit de l'en dissuader, elle était arrivée ici de son plein grés...
Carinya finit par détacher son emprise soudaine et tendre, plus par la gêne qui habitait ce regard que par envie.

Elle entendait un homme se plaindre du service de la Rose et une autre femme s'attarda à lui demander poliment ce qu'il désirait pour le crier aussi fort...
Carinya s'assit de nouveau et tendit un mouchoir silencieusement à la jeune femme. Libre à elle ensuite de l'accepter ou de le refuser.

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Lyhra
Il eut été vain de chercher à dissimuler la surprise, puis l’appréhension, déformant ses traits.
Elle n’aurait pas réussi ce tour de force.

D’abord elle resta muette, figée comme une statue de sel, le regard allant alternativement de Rexane au joyau qu’elle tenait au creux de sa main puis à l’alcôve dissimulant le religieux.


Déjà ?

Elle n’envisageait pas une visite si prompte et en avait repoussé l’éventualité au plus loin telles ces choses que l’on redoute et auxquelles on évite de penser, les repoussant à … plus tard.

Ce troisième terme sera le pire chuchota elle, pire que d’avoir du me séparer de ceci …

La Succube toucha du bout des doigts la larme de sang puis les retira vivement, comme si la pierre avait été brûlante.

Bien pire encore que de savoir l’Obscène sous nos pieds à jouer les apprentis sorciers avec ses onguents et ses potions.

Cette fois elle prit le diamant et l’étreignit en sa paume,
Tu as raison, c’est cette pierre là,
Elle la fit disparaître dans son décolleté.

Il a tout orchestré, depuis le début. Rien n’a été laissé au hasard, rien … c’est lui qui tire les ficelles et qui a imaginé chaque rouage de ce piège,
Emporté par sa rage, elle parle tout haut devant Rexane.
Daimones est un agneau à coté.
Mais lui… LUI, il se cache derrière son ministère pour mieux nous mystifier.
Il faut le craindre sinon c’en est fait de nous.

Donnes lui ce qu’il veut, qu’il mange, qu’il boive, qu’il prenne une fille si il le souhaite.

Elle hésita, devait elle sortir ?
Ne commettait elle pas une erreur en le faisant attendre ?

Une musique cristalline lui parvenait par bouffées, c’était limpide comme un ru d’argent chevauché par des rayons de lune alors elle laissa son esprit se troubler.


(Mandons le dépouilleur, qu’il dépouille la biche.)

Mais moi je n’en suis pas une !
La résolution était prise, il attendrait. Elle n’était pas à disposition.


Je dois sortir mais je ne serai pas longue.
Qu’il ne sache pas que nous le soupçonnons.
Fais au mieux.

Elle remercia sa précieuse employée et se promit de lui compter double gage puis regagna l’abri de la tenture et entraîna son lieutenant habillé de pied en cap vers la sortie après avoir enfilé un mantel à capuche.

(A tiré son couteau, en quartiers il l’a mise.)

Elle ricana tout bas, je demande à voir ça !
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pnj
Obscure qui ne connaissait pas encore les lieux ne savait pas ou trouver les cuisines. Elle alla donc au bar ou il y avait des catins qui bavardaient. La jeune femme s'Avança et demanda:

Oui pardon de vous déranger, mais ce monsieur(elle pointa le vagabond) voudrait manger et il n'Est pas très heureux d'attendre, alors je me demandais ou je pourrais trouver quelque chose à lui donner ou si une de vous veux s'en occuper. Après tout, je ne suis que la servante. Ah j'allais oublier. Il veut une chambre aussi pour dormir.

Obscure avait dit ces mots en gardant une certaine gêne, car elle ne voulait pas que les catins aillent se plaindre à la Succube. Alrs, elle attendit patiament une réponse.
---fromFRAnonymous
Elle détache peu à peu ses lèvres de cette bouche amoureuse. Il ne fallait pas trop en donner ..le faire patienter encore un peu..le griser par l'amour et par l'alcool..rien n'est gratuit à la Rose Pourpre et en bonne catin, il est de son devoir que son client se "lâche" dans tous les sens du terme, Nérée veut voir les écus tombés, l'alcool coulait à flot..ne pas être prise pour une simple catin des rues...Il fallait mettre le prix pour obtenir le meilleur...


"Buvons, Messire JeanBaptiste, oh oui buvons, à notre rencontre..et surtout à notre nuit qui se veut plus que prometteuse...( elle interpelle la nouvelle recrue ..allait - elle la voir?? ) Je suis certaine que les femmes ne résistent pas à votre charme (il fallait flatter ce bougre et Nérée savait y faire, tout sourire qu'elle était - radieuse, amoureuse, ..perfide ..aussi!! mais tel était le métier) . "

La jeune femme dévoile négligemment une jambe, qu'on devine fuselée, ambrée, appétissante, douce. Elle le regarde d'un air tendre...effleure sa joue d'un doigt qu'elle fait descendre le long de son cou..sa main prend contact avec son torse...elle le devine ferme et imberbe ...puis lentement, elle dégraffe le vêtement ..Il ne dit presque rien, elle continue encore un peu avant d'y introduire sa main . Sa peau est aussi brûlante que la braise et c'est avec malice qu'elle excite ses sens, parcourant chaque parcelle de peau..Tout était résolument agréable quand soudain, elle entendit une cliente prendre sa flute et chanter...chanson triste ...Elle se détourna un instant de Jean Baptiste et l'aperçut ...

La jeune femme avait sans aucun doute fait connaissance avec Carinya - étant donné l'allure qu'elle affichait à présent. Nérée ne put s'empêcher de sourire.

"Venez Jean Baptiste, allons nous asseoir sur le sofa, nous y serons plus à notre aise.."
Valric
Elle tira les sangles de l'armure... Ses dents serrées grinchèrent violamment en retenu un gémissement de douleur du à la pression sur ses côtes.

Il souffla deux fois rapidement.

Tout était en place, côtes comprises... Il ne sentait plus la douleur, il venait de plonger dans cette état d'esprit où seul l'objectif étant en vue. Déjà ses sens s'éveillaient. Les poils de ses bras se dressèrent à l'affut de la moindre sensation et l'adrénaline envahissait ses veines. Son regard devenait perçant et déterminé.

Le Gambiani était en mission!

Cet état d'esprit et de corps qu'il avait si souvent vécu, dans cet état il devenait l'homme de guerre fier et "immortel". Une façade froide au visage, un esprit pragmatique en tête et Rexanne qui venait voir la Succube...

Norf!

Il ne perdit pas son temps dans cette discussion... Il alla récupérer son épée bâtarde. Épée qui avait versé oh combien de sang! Encore elle était à ses côtés et à ses côtés se tiendrait la Reyne de la Cours!

Il sourit!

Cette insousciance de l'homme ayant trop combattu, cette arrogance de celui qui avait tué sans gêne ni crainte... Confiant plus que jamais il retourna auprès des deux dames toujours en conversation. À croire qu'elles n'auraient même pas remarqué son aller-retour... La Succube parlait d'un ton fort. Bien qu'il ne comprenait pas la moitié de se don elle faisait référence, des troubles se trouvaient à l'extérieur et le Gambiani eu la confirmation que des troubles, ils risquaient d'en avoir à l'intérieur aussi!

Une chose à la fois.

La Succube l'entraîna avec elle.

Muet,

À l'affut,

Vigilent,

Il l'a suiva la main gauche reposant confortablement sur le pommeau de son épée.

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Jeanbaptiste63
La maitresse des plaisirs interrompis la danse des baisers après un dernier échange. Un regard et il avait vite compris ce qu'elle cherchait, l'exciter jusqu'à ce qu'il vide sa bourse et après on continuera.
"Une vrai professionnelle en face de moi" se dit il à lui même.Enfin pour l'instant le jeu fallait la peine de payer mais c'est détail se régleront plus tard avec d'autre personne.


Et bien buvons si tel est votre souhait, et a une nuit qui s'annonce particulièrement excitante pour nous.

Il finit de vider son verre et sourit a la suite de son discour. Combien de fois avait t'elle dit ça, tant d'homme avait du recevoir ce doux mensonge qui flattait leur être et vidait leur bourse. Tout y était, le ton, le sourire les mots et il décida ce soir de lui aussi se laisser prendre au jeu.

Puis de nouveau ses doigts effleure son corps, glisse sur son torse, s'arrête sur quelque cicatrice qui ravivent en lui des souvenirs récents mais sa main semble guérir la douleur et réveiller sa peau.
Elle prend plaisir a l'exciter et le déshabiller, il pouvait le lire dans ses yeux rempli de malice mais entre ses mains il n'était qu'un faible homme sous son contrôle.
Soudainement il entend une douce mélodie et une petite voie qui chante, il détourne le regard et aperçoit au milieu du salon la jeune femme qui était rentrer avec lui.un faible sourire se dessine sur son visage. Décidément la cour était rempli de personnage les plus déroutants mais aussi des plus charmants.

Le voila debout et torse nu a se diriger vers le Sofa en compagnie de Nérée quand il voit que la maitresse des lieux s'apprêtait à partir. Il ne savait quand elle reviendrait.Devait il allait la voir tout de suite ou pas?Quelque seconde de réflexion avant d'expliquer a Nérée qu'il préférait s'occuper du payement tout de suite au cas ou la maitresse des lieux reste longtemps dehors.

Il se glissa dans le salon vers la sortie et arriva prêt de la dame au moment ou elles se préparait à sortir avec le soldat qu'il avait vu un peu plus tôt au bar.

Dame Sucube puis je vous parlez?

Elle se retourna vers lui et il se retrouva chemise ouverte face à elle, a moité gène et et a moitié embarrasser de la situation.
je vois que vous allez partir et étant donner que je ne sais pas quand vous reviendrez de votre excursion nocturne je voudrais payer mes gages tout de suite si vous n'y voyez pas d'inconvénients.

Il détacha alors la bourse qu'il tenait a la ceinture et l'ouvrit, un mélange d'or et d'argent se mélanger dedans. Le butin de sa journée qu'il comptait garder mais il savait que c'était le prix en ce lieu.
Il lui tendis la bourse et rajouta


je pense que cela devrait suffire pour cette nuit.
---fromFRAnma
Dans la chambre de Chloé où l'atmosphère brule...

Le monde chavire sous le poids de cette douce agonie... Se révèle alors sa face cachée. Là, enfouie sous la mesquinerie des hommes et les gestes féroces, la beauté pure berce ceux qui la désirent de sa douceur infinie.

L’amour...

Les mots s’envolent... Leur utilité devient nulle. Seule une symphonie de soupirs et de gémissements pour expliquer toutes ces sensations merveilleuses. Une unique expression, pourtant, s’abat à coup de murmures sur ces corps entrelacés... « Je t’aime ».

Soupirs...

Une main cajoleuse et froide se glisse sous la tunique de l’homme d’Orient, vite rejoint par sa jumelle, et glisse sur son ventre plat et dur qui frémit à ce doux contact... Puis elles montent toujours plus haut, suivant les courbes, s’attardant sur quelques cicatrices, les poignets auxquels elles sont rattachées soulevant le vêtement grossier qui recouvre cette peau brunâtre et l’entraîne avec eux dans cette lente procession... Des doigts légers comme la plume de l’écrivain viennent frôler un des boutons de chair, tendu et rosi par l’excitation, qui ornent la poitrine du jeune homme, envoyant dans son corps une série de frissons qui le font gémir de plus belle sous les caresses de la douce...

Il rejette la tête derrière ses épaules larges, ses yeux frémissants derrière leurs rideaux de peau tirés, alors que deux lèvres charnues s’emparent avec gourmandise de cette veine qui court le long de son cou, sous une peau brulante... Cette même veine qui le fait vivre...

Ses gémissements accompagnent ceux de Chloé dans une valse à la fois tendre et bruyante, presque musicale...

Puis elle le repousse doucement, appuyant son buste contre son torse, vers une pile de coussin.

Viens...

Si ce n’était pas l’amour qui dirigeait ses sens, le jeune homme n’aurait pas hésité un instant à obéir à cet ordre alléchant et doux, mais...


Toi en être certaine ?

Il n’attend pourtant pas la réponse, déposant doucement la jeune femme sur le sol inondé de coussins avec autant d’attention que s’il s’était agit d’une poupée de porcelaine... Et c’est ce qu’elle est, de ses traits fins et doux...

Ses doigts s'empressent de défaire les cordages qu'ils avaient pourtant attachés avec soin, un instant plus tôt... La soie glisse, découvrant cette peau enivrante et délicieuse qui était jusqu'alors tristement cachée sous le tissus brillant...

Gémissement d’impatience furieuse, affamée... amoureuse.
---fromFRAnonymous
Installée, un verre à la main, la jeune femme aurait voulu encore tourmenter son hôte mais il en avait décidé autrement...Jean Baptiste se leva promptement et se dirigea vers La Succube afin d'y effectuer le réglement de la nuit..

Avait - il peur que Nérée ne lui échappe pour se hâter de la sorte? Rien que cette pensée l'amusa fortement.

La fille de joie avait décidé de le faire languir, de s'amuser et de batifoler à sa guise pour une fois.

En attendant son retour imminent, Nérée observa les alentours...
{chloe_la_douce}
Dans la chambre de Chloé où l'atmosphère brule...

L'amour est une symphonie de sensations, guidée par la partition des sentiments et suivant le tempo du désir.

Elle n'est pas musicienne et pourtant, tour à tour, chef d'orchestre ou instrument, ils s'essayent à en créer mélodie harmonieuse.
Ses notes sont ses doigts, ses mains, ses lèvres. Elle en joue sur le corps livré de son amant du bout du monde, accordant aux mieux caresses et plaisir, s'efforçant de suivre le rythme et lui offrant la seule chose qui ne sera jamais à vendre.

Ici, les hommes viennent s'acheter un plaisir éphémère, satisfaction rapide des corps fournie avec plus ou moins de talent par des professionnelles averties. Leur mélodie est légère, brève et simple.

Dans la petite chambre sous les toits, la musique est bien différente. Elle a plus d'ampleur, les sonorités en sont uniques, car elle est écrite depuis la nuit des temps, juste pour eux. Là, elle donne, offre et propose la seule chose qui ne sera jamais à vendre : son amour.

Toute son attention est dirigée vers lui, elle écoute, apprend.
Il l'aide, la guide, s'exprime au travers d'un langage qui se passe de mots.
Parfois les hommes trouvent plus viril de ne rien montrer, se contentant d'un grognement plus ou moins contenu au moment final, mais heureusement il n'est pas comme ça.
Elle le sent vibrer sous les caresses, gémir sous ses lèvres. Doucement, elle joue sur son corps, des notes et des trilles de plus en plus complexes et profondes.
Il la suit, ou la précède, l'invite et suit sa propre partition.
Le carcan du corset disparait subitement, la libérant de la contrainte, exposant ses appâts sans fard et sans écran.
Est-elle allongée sur des coussins, ou flotte-t-elle au dessus du sol ?
Elle ne sait plus.
Elle ne sait que ses lèvres qui butinent, presque timidement le haut de sa gorge. Elle ne connait que ses mains douces et fermes malgré tout qui l'inclinent dans une position plus confortable. Elle n'entend que sa voix un peu rauque, leur respiration hachée, leur souffle court.
Aux dernières limites, sa question la fait sourire.
Le "tu" complice et surtout l'intonation, celle d'un homme prêt à se jeter du haut d'une falaise des délices, qui craint le refus mais lui laisse un dernier choix.
Certaine ? Oh oui elle l'est. Plus que jamais.

Autour d'eux, la chambre prend des allures de champ de bataille. Vêtements épars, le lin rude se mélange à la soie froissée, les coussins sont repoussés, arrangés. Les pansements, travail patient de Rexane ne sont que souvenirs jonchant le sol. Plus rien ne les sépare que l'attente.
Certaine oui, elle l'est.
Son corps n'est que désir, sensations diffuses qui font chavirer sa raison et l'entrainent comme une vague torride. Elle est tour à tour brulante, glacée, tous ses nerfs sont à vif, frémissants douloureusement au moindre frôlement.
Sans un mot, elle passe ses mains entre ses boucles noires, attire sa tête vers la sienne, vers ses lèvres, qu'elle dévore avec voracité alors que les corps se frôlent.
Impatience fébrile qui la gagne et l'envahit quand elle le sent l'effleurer, brulant contre sa cuisse nue.
A regret, elle libère ses lèvres incline sa tête vers son cou gracile, s'offre.
Des lèvres gourmandes et avides tracent des sillons doux sur sa peau, descendent, suivent la rondeur discrète et finalement prennent victorieusement possession d'un mamelon au supplice.
Elle se cambre et geint. Une seule note, grave et profonde, universelle.
Elle est à lui, l'attend.
Son coeur bat la chamade, oiseau prisonnier d'une cage brusquement trop étroite.
Le tempo s'accélère et la tension en devient presque palpable.

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Jeanbaptiste63
Voila la bourse avait changer de main, la patronne l'ouvre, jette un coup d'oeuil a l'intérieur et lui sourit avant de sortir. Il a bien compris que tout allait bien pour le payement et que la nuit lui appartenait. Léger signe de tête et la voila sorti tandis que lui part dans l'autre sens.Elle s'aventurer dans la cour et ses dangers tandis que lui allait retrouver réconfort dans les bras d'une femme.

Passage obliger au bar ou il prend une bouteille de leur meilleur boisson qui parait t'il enivre l'esprit d'amour. Un léger sourire et quelque seconde plus tard le revoilà prêt de Nérée. Les verres se vident et se remplissent de nouveau.

Ce soir elle était tout à lui mais il avait abandonner son corps tout à elle et a ses envies. Curieux pour un client mais c'est comme ça que lui aimait, languir de désir encore et encore jusqu'à qu'elle daigne le libérer et s'abandonne à lui. Laisser monter encore et toujours l'excitation jusqu'au au moment de l'éruption de la passion incontrôlable.

Minute ou les verres se lèvent et pendant laquelle il portent un nouveau toast sur leur ébat futur.
Puis il s'installe confortablement dans le Sofa, il attendait voir ce qu'elle comptait faire maintenant.
Passerais t'il a la suite ou le ferait elle languir encore longtemps pour son bon plaisir?
pnj
Obscure qui attendait une réponse depuis longtemp avait eu tout le loisir d'observer la salle. Elle vit la femme avec qui elle avait discuté un peu plus tôt qui était occupée avec un homme. Obscure vit que Nérée avait fait un signe pour interpeller quelqu'un, mais elle ne savait pas si c'était à elle. Obscure demanda pardon aux deux femmes en leur promettant de revenir. La jeune femme ne prit pas de chance et se dirigea vers le nouveau couple. Elle regarda en premier l'homme pour le détailler et se dit que Nérée avait bien de la chance, puis se retourna vers la femme et Obscure demanda:

Qu'est-ce que je peux faire pour vous?

Obscure attendit avec patience qu'elle lui réponde et vit que l'homme l'avait suptilement regardé avec intérêt, mais Obscure feint de l'ignorer, car elle n'avait pas le droit de se tenir avec les hommes. Elle voulait montrer à La succube qu'elle savait obéir. En espérant, qu'elle reprendrait en considération sa demande. obscure avait garé son sourire polie.
---fromFRAnma
Dans l'atmosphère brulante de la chambre de Chloé

Un sourire pour seule réponse... Et cette réponse meurt sous un baiser profiteur, amoureux.

Un doux gémissement se perd entre leurs lèvres folles, balayé par la valse de leurs langues...

L'harmonie la plus douce est le son de la voix de celle que l'on aime.

La soie brillante, ôtée avec impatience, est abandonnée à leurs pieds agités, découvrant un corps délicieux... Il désire cette poitrine gonflée qui se soulève au rythme d’une respiration saccadée, ces jambes finement dessinée qui frémissent d’impatience et... cette porte vers le septième ciel, camouflée sous un duvet lisse et humide...

Toute pudeur s’envole alors que deux mains, timides exploratrices, se glissent dans les braies de l’homme d’orient, seul vêtement qui fait encore obstacle à la chaleur divine... Et elles frôlent, leurs doigts se mêlant aux herbes sombres...

Soupir...

L’attache des braies cède et le vêtement glisse doucement sur la sueur avant d’être vivement projeté contre un mur. Il est nu devant elle, elle est nue devant lui... Il s’est souvent retrouvé dans de telles situations auparavant, mais cette fois... Cette fois, c’est différent... Oui, car cette fois, ce n’est pas la gourmandise que provoque un appétit sexuel insatisfait... Cette fois, c’est l’Amour.

Allongé aux côtés de Chloé sur un matelas improvisé, le jeune homme laisse tendrement couler ses lèvres sur le corps de la douce, suivant ses courbes délicieuses jusqu’à ses lèvres dont il s’empare avec passion... Tendrement, il relève le buste de la jeune femme, la soutenant de ses paumes appuyées contre son dos et sa nuque alors qu’il prolonge le baiser, brulant au contact de ses seins gonflés contre son torse.

Doucement, il se déplace un peu plus sur elle, laissant son intimité suivre un instant le chemin menant vers la sienne... Puis elle rompt le contact, rejetant sa tête vers l’arrière d’un geste vif, ses cheveux s’accrochant tremblant derrière sa nuque comme les flammes de l’enfer qu’il traverse sans hésiter pour gouter au fruit défendu... Après tout, ils sont seuls au monde ce soir... Il est Adam, elle est Ève... Pour un délicieux instant... Pour la vie.

Saisissant doucement le lobe d'oreille de son Amante entre ses dents, Anma lui susurra quelques mots doux entre deux gémissements, tendrement placés au milieu des soupirs d'aisance... « Je t'aime... ».

Les lèvres du jeune homme reprennent cette route chaleureuse sur le corps de son hôtesse, embrassant ses courbes, escaladant une de ses deux montagnes de peau infiniment douce et tendre pour enfin s’emparer d’un de ses précieux boutons de chair rosis...

Douce plainte mélodieuse à ses oreilles...

Le même châtiment délicieux est affligé au second mamelon puis les lèvres descendent le plus lentement possible, malgré l’excitation évidente et impatiente de leur propriétaire, vers cette ouverture qui mène au paradis dans un tendre supplice... Pure torture...

Puis les deux types de lèvres se rencontrent enfin et sa langue curieuse se glisse en elle... Il goute ses entrailles avec gourmandise...

Les jambes tremblantes de Chloé enserrent la taille de son amant, ce dernier cajolant de sa langue et du bout de ses lèvres le bouton sacré qui, caché sous son capuchon, palpite et se gonfle furieusement...

Le jeune homme laisse vagabonder ses mains sur le ventre tremblant de la jeune femme...

Un concert de gémissements et de soupirs s’engage...

L’amour, oui...


Citation de : Jean de la Bruyère
---fromFRCarinya
Carinya regarde cette femme Line si douce qu'un pétale de rose, cet enlacement lui avait permis de toucher sa peau. Une délicate peau de pêche. La sueur sur ce corps devrait être comparée à rosée du matin sur une fleur magnifique...
Cependant cet homme qui avait tout d'un vagabond le préoccupait aussi. Lui donnait-on ce qu'on réclamait bon diable ! S'il avait ourse à délier; il fallait s'en montrer digne. Sinon la Rose en perdrait de son attraction...
Elle regarda Line avec une douceur qui illumina quelques secondes son regard puis se leva.

Excusez-moi, mais je vais devoir m'occuper de cet homme. Car ça à beau une servante c'est plus à une fille de joie de répondre à ses attentes...

Un petit sourire entendu passa fugacement sur les lèvres de Carinya et avec grâce, elle se louva jusqu'à l'homme afin de prendre en compte de ses propres oreilles ce qu'il voulait. Un repas et de quoi boire. Très bien, très bien. D'un regard rapide et discret elle regarda la bourse qui avait l'air assez bien rempli pour qu'il puisse payer son repas.
La jeune femme de noire sensuelle vêtue, se dirigea vers la cuisine et commanda ce qu'il voulait. Elle attendit et alla le lui servir avec un sourire charmeur.

J'espère que cela amusera vos papilles.

Elle déposa ensuite une petite bouteille et s'en alla dans sa chambre non sans un petit clin d’œil à cet homme, bien qu'il n'engage à rien...

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{chloe_la_douce}
Dans la moiteur de la chambre de Chloé.

Qu'y-a-t-il de mieux qu'un amant tendre et attentionné ? Existe-t-il au monde quelque chose de plus doux que l'union de deux êtres, mêlant respect, tendresse et désir ?

Chloé chavire doucement entre ses mains expertes.
Il l'emporte dans un monde inconnu, un monde de sensations, d'odeurs, de caresses.
Il est partout, veillant sur elle, l'emmenant vers lui, la guidant vers un plaisir ultime.
Jamais un homme n'avait pris tant soin d'elle.
Entre ses bras, elle se sent reine d'un soir, d'une vie.

Les mots murmurés à son oreille la font tressaillir, la surprennent.
Il l'aime , elle ? Celle qu'on ne voit pas ? Celle qui reste dans l'ombre ? Celle qui veille à l'éclat des fleurs ? Celle qui se confond avec le décor ? Celle que les hommes ne regardent pas ?
Lui, venu de loin, expert dans son domaine au point que ce fameux maistre l'a fait venir jusqu'ici, lui, dont les mains ont du tant caresser, lui, qui connait les secrets du corps et l'art d'en jouer, il l'a choisie elle.
Plus que les caresses expertes qu'il lui procure, cet aveux la chamboule.

Elle savoure ses mots, comme une musique divine. Mots lâchés dans un délicieux frisson, au milieu de la nuit, au moment où rien ne peut être caché, où seule la vérité existe encore. Une larme coule le long de sa joue brulante, alors que déjà il repart à l'assaut.

Brusquement son corps se tend, le plaisir lui arrache un cri de surprise, la ramenant à la réalité d'une bouche douce, explorant sa rose, détaillant ses pétales humides, s'attardant sur un bouton gonflé à en être douloureux.
Prête à rompre, elle se fige, se crispe. Ses doigts torturent un malheureux coussin alors que le baiser se prolonge. Son ventre se tord dans un spasme chaud, et elle sent des cheveux doux frôler sa cuisse alors qu'il se recule, s'écarte. Son souffle brulant la caresse encore, lui laissant un curieux sentiment d'inachevé, une promesse à tenir.
Mais le moment n'est pas venu, pas encore.

Le souffle court, elle se dégage, s'écarte.
La lumière de la lune tombe, douce et blanche sur les coussins, elle veut rassasier sa vue, apprendre.
Sans le toucher, elle s'allonge à nouveau, le frôle des yeux.
Leurs regards se croisent, elle sourit.
Faire retomber la pression, quelques minutes, pour prolonger le plaisir.
Sa main se tend, se pose à plat sur sa joue brûlante.
Les pommettes hautes sont rouges.
Lentement, elle apprend les contours de son visage, suit la courbe de son cou, écarte les mèches folles collées sur son front.
Elle se sent presque intimidée, maladroite.
Mais le désir est là, pressant et la pause ne dure pas.

Déjà, elle se rapproche de lui, leur visages se touchent presque.
Elle souffle doucement, séchant la sueur et la goutant du bout de la langue.
A son oreille, elle murmure presque timidement :
- Je t'aime Anma... merci...

Puis doucement, elle se serre contre lui, et laisse agir son corps.
Ses mains descendent le long de son dos, évitant soigneusement de frôler les coupures encore fraiches alors que sa bouche glisse lentement.
Elle s'attarde autour de sa poitrine, effleurant simplement, titillant légèrement, juste assez pour le faire soupirer, puis elle continue sa lente descente.
Le ventre plat et dur lui raconte l'histoire de bagarres, de blessures anciennes et refermées. Elle s'y attarde, sentant sous son visage la respiration qui s'accélère à nouveau. Le bout de sa langue fouine, goute, découvre, apprenant son goût, sa chaleur.
Elle se laisse envahir par son odeur, masculine, musquée. Elle presse quelques instant un nombril creusé, alors que ses mains massent délicatement des rondeurs lisses et douces au bas du dos.
Elle a presque atteint son but à présent. Mutine, elle contourne l'obstacle, oblique sa route vers la cuisse, puis vers l'aine.
Sa langue s'attarde plus longuement sur le ligament dur d'une attache fine. Elle sent une intimité tendue qui frôle sa joue, battant presque la mesure d'une musique qui a repris.
Alors doucement, ses mains viennent se poser sur chaque jambe, les pressant doucement. Ses doigts se rejoignent en corole, encadrant une virilité glorieuse.
Elle le sent se cambrer, l'entend gémir alors que lentement elle butine, explore. Une goutte de nectar divin perle et coule langoureusement. Elle a recueille, l'avale avec délectation. Boisson plus enivrante que le plus fort des alcools.
A présent, elle taquine, titille, provoquant frissons, soupirs et gémissements.
Lentement, elle l'englobe, incertaine de ses gestes. Sa langue se fait caressante, mouvante. Juste quelques instants, prémices brûlants qu'elle ne poursuit pas. Elle ne veut pas, pas comme ça.
Elle abandonne a regret son butin, suit le chemin inverse, collée contre lui.
Frôlement, caresses mettent ses sens en ébullition à nouveau.
La douce torture continue, encore un peu, mais elle sent que le point de rupture est proche. Pour elle et pour lui.
Sa cuisse remonte, escalade une hanche. Ses mains l'attirent contre elle.
Un murmure, presque inaudible :

-Anma...
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