{chloe_la_douce}
Toujours dans la chambre de Chloé...
Pourquoi ?
Pourquoi a-t-elle déposé ce baiser ?
Pourquoi est-elle attirée ainsi ?
Pourquoi semble-t-il si mal à l'aise ?
Pourquoi ....
Le premier contact est rompu, alors que des yeux sombres paraissent la sonder, s'interroger également.
Enfin un sourire éclaire son visage.
Soudain, le monde se met à tourner.
Les questions sont balayées alors que des bras possessifs l'attirent avec douceur.
Le monde disparait alors que son cur s'affole au contact de ses lèvres.
Ses jambes sont brusquement en coton, elle manque d'air.
Plus rien n'existe, ils sont seuls au monde.
Elle se raccroche désespérément aux lambeaux de ses vêtements, poings serrés, comme le noyé qui se rattrape à la planche qui flotte.
La fougue a remplacé la peur, les langues se délient, malgré la barrière du langage.
Au délà des mots, ils se sont compris.
A quoi bon parler quand tout est dit si simplement.
Leur langues se mêlent dans un ballet furieux et ancestral.
A la frénésie première succède la plénitude et le frisson.
Au travers des quelques épaisseurs de tissus qui les séparent, elle sent sa chaleur, devine des formes. Elle se presse contre son corps meurtri, répond à l'étreinte, s'abandonne sans une hésitation.
Il n'est pas fâché non. Elle n'a pas besoin des quelques mots murmurés à son oreille pour en être intimement convaincue.
Les lèvres caressent, jouent alors qu'elle pose sa tête dans le creux de son épaule.
Est-ce qu'elle entend de la musique, vraiment ?
Est-ce que c'est juste un rêve ?
Quel est le coeur qui fait tout ce bruit à son oreille ?
Lequel des deux pousse ces soupirs et ces gémissements ?
Quelle importance ?
Elle n'a qu'une certitude, et pour le moment, c'est tout ce qui compte.
Elle est là où elle devait être, à sa place.
Elle ignore tout de lui, à part son nom.
Mais elle sait une chose, cet élan qui la pousse vers lui n'est pas seulement désir puissant. Il y a plus, bien plus que la marée chaleureuse qui prend naissance au plus profond d'elle même.
Elle le sait, depuis qu'il a atterri à ses pieds au milieu des éclats de verre.
Comme s'ils venaient de courir à perdre haleine, ils reprennent leurs souffles, l'un contre l'autre, prenant la mesure de ce qui vient de se passer.
Les poings de l'intendante se desserrent finalement.
Ses mains caressent, explorent en tremblant, louvoyant entre vêtements, peau et pansements.
Le creux fragile du cou où le pouls pulse sous ses doigts, l'épaule large et sèche, la poitrine ferme et lisse, le dos noueux sous le tissu rugueux.
Au diable le lin rude d'ailleurs, ça n'est pas ça qu'elle veut sentir sous sa paume.
Ses mains descendent, frôlent, et finalement se glissent sous le vêtement grossier.
Rondeur douce sous ses mains, elles remontent, explorent, découvrent alors que la jeune femme soupire, impatiente et tendue.
Ses lèvres réclament également, picorant la peau brulante du cou, écartant le col et dégageant une épaule.
La trêve est terminée, elle est affamée.
Elle gémit doucement, mordillant l'attache fine du cou du bout des lèvres.
Tremblante, elle le pousse de son buste.
Elle sait ce qu'elle veut, même si ça l'effraye.
Cette fois, ça sera différent.
Cette fois, elle l'aime.
Un murmure, un souffle.
- Viens...
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Pourquoi ?
Pourquoi a-t-elle déposé ce baiser ?
Pourquoi est-elle attirée ainsi ?
Pourquoi semble-t-il si mal à l'aise ?
Pourquoi ....
Le premier contact est rompu, alors que des yeux sombres paraissent la sonder, s'interroger également.
Enfin un sourire éclaire son visage.
Soudain, le monde se met à tourner.
Les questions sont balayées alors que des bras possessifs l'attirent avec douceur.
Le monde disparait alors que son cur s'affole au contact de ses lèvres.
Ses jambes sont brusquement en coton, elle manque d'air.
Plus rien n'existe, ils sont seuls au monde.
Elle se raccroche désespérément aux lambeaux de ses vêtements, poings serrés, comme le noyé qui se rattrape à la planche qui flotte.
La fougue a remplacé la peur, les langues se délient, malgré la barrière du langage.
Au délà des mots, ils se sont compris.
A quoi bon parler quand tout est dit si simplement.
Leur langues se mêlent dans un ballet furieux et ancestral.
A la frénésie première succède la plénitude et le frisson.
Au travers des quelques épaisseurs de tissus qui les séparent, elle sent sa chaleur, devine des formes. Elle se presse contre son corps meurtri, répond à l'étreinte, s'abandonne sans une hésitation.
Il n'est pas fâché non. Elle n'a pas besoin des quelques mots murmurés à son oreille pour en être intimement convaincue.
Les lèvres caressent, jouent alors qu'elle pose sa tête dans le creux de son épaule.
Est-ce qu'elle entend de la musique, vraiment ?
Est-ce que c'est juste un rêve ?
Quel est le coeur qui fait tout ce bruit à son oreille ?
Lequel des deux pousse ces soupirs et ces gémissements ?
Quelle importance ?
Elle n'a qu'une certitude, et pour le moment, c'est tout ce qui compte.
Elle est là où elle devait être, à sa place.
Elle ignore tout de lui, à part son nom.
Mais elle sait une chose, cet élan qui la pousse vers lui n'est pas seulement désir puissant. Il y a plus, bien plus que la marée chaleureuse qui prend naissance au plus profond d'elle même.
Elle le sait, depuis qu'il a atterri à ses pieds au milieu des éclats de verre.
Comme s'ils venaient de courir à perdre haleine, ils reprennent leurs souffles, l'un contre l'autre, prenant la mesure de ce qui vient de se passer.
Les poings de l'intendante se desserrent finalement.
Ses mains caressent, explorent en tremblant, louvoyant entre vêtements, peau et pansements.
Le creux fragile du cou où le pouls pulse sous ses doigts, l'épaule large et sèche, la poitrine ferme et lisse, le dos noueux sous le tissu rugueux.
Au diable le lin rude d'ailleurs, ça n'est pas ça qu'elle veut sentir sous sa paume.
Ses mains descendent, frôlent, et finalement se glissent sous le vêtement grossier.
Rondeur douce sous ses mains, elles remontent, explorent, découvrent alors que la jeune femme soupire, impatiente et tendue.
Ses lèvres réclament également, picorant la peau brulante du cou, écartant le col et dégageant une épaule.
La trêve est terminée, elle est affamée.
Elle gémit doucement, mordillant l'attache fine du cou du bout des lèvres.
Tremblante, elle le pousse de son buste.
Elle sait ce qu'elle veut, même si ça l'effraye.
Cette fois, ça sera différent.
Cette fois, elle l'aime.
Un murmure, un souffle.
- Viens...
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