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Le repas, enfin ! Son dernier remontait au matinet, lorsquil avait dépensé la plus grande partie de sa monnaie restante dans un petit pain chaud à la cohue. Mais létal était si attirant, les bonnes assents lui avaient mis leau à la bouche
Enfin, maintenant un plat chaud lattendait, posé devant lui ! Quattendait-il ?
Il sempara avec retenue de la cuillère en bois disposée à sa gauche, le cotel à droite ne lui servant pas à grand-chose pour le brouet. Malgré sa fringale, il prit son temps pour porter la cuillère à la bouche. Il voulait déguster ce quil mangeait, et ne souhaitait surtout pas se faire remarquer par son manque déducation. La vacelle lui avait également apporté un morceau de pain, plus un quignon quun réel morceau, mais il pourrait saucer son auge en fin de repas !
Le Vagabond parvint même à trouver quelques morceaux de viande épars dans son écuelle, à quand remontait la dernière fois quil en avait consommé ? Il ne se souvenait même plus, certainement lors de la Saint Sylvestre au moment où les prix avaient été baissés Quoiquil en soit, le souper promettait dêtre bon !
Rick prit le pichet apporté, et fit couler le contenu dans sa timbale. Eh oui, il fallait sy attendre ce nétait que de leau ; et non pas le vin demandé, ni même de la cervoise ou du cidre. Enfin, il nallait tout de même pas se plaindre non plus ! Le repas lui était presque offert, en échange de quelques services qui ne lui prendraient quune matinée.
La nuit était bien avancée, et les sorties se faisaient bien plus fréquentes que les entrées lorsque le jovencel eut fini de manger. A dire vrai, il était le seul à consommer encore à cette heure ; ne restaient que quelques hommes dont un vieil homme assit dans une alcôve à son opposé. Lamabilité navait pas lair dêtre sa principale qualité, et il était là à observer les va et vient dans la grandsalle. La fatigue commençant à se faire ressentir, Rick empila ce qui lui avait été apporté afin de faciliter le travail des béasses, et se leva. Il lui fallait trouver ladite Rexane, lui avait-on dit, sil voulait une chambre. Il lui semblait que cétait celle-là même qui avait servi le faquin den face, le barbu qui ressemblait si fort à un philosophe ; engeance méprisable qui gagnait son pain en inventant des histoires à dormir debout sur la divinité, les petites fleurs et lirréalité qui deviendrait réelle enfin, cest ce quil avait pu comprendre en écoutant ici et là. Il prit sa cape qui avait pu sécher le temps du repas, quoique encore humide, et sapprocha du comptoir. Là où aurait dû se trouver lintendante, la gérante où nimporte qui soccupant de la réception des clients, la place était vide. Le hère saccouda donc au rebord et attendit, tapotant des doigts sur le bois.
Il sempara avec retenue de la cuillère en bois disposée à sa gauche, le cotel à droite ne lui servant pas à grand-chose pour le brouet. Malgré sa fringale, il prit son temps pour porter la cuillère à la bouche. Il voulait déguster ce quil mangeait, et ne souhaitait surtout pas se faire remarquer par son manque déducation. La vacelle lui avait également apporté un morceau de pain, plus un quignon quun réel morceau, mais il pourrait saucer son auge en fin de repas !
Le Vagabond parvint même à trouver quelques morceaux de viande épars dans son écuelle, à quand remontait la dernière fois quil en avait consommé ? Il ne se souvenait même plus, certainement lors de la Saint Sylvestre au moment où les prix avaient été baissés Quoiquil en soit, le souper promettait dêtre bon !
Rick prit le pichet apporté, et fit couler le contenu dans sa timbale. Eh oui, il fallait sy attendre ce nétait que de leau ; et non pas le vin demandé, ni même de la cervoise ou du cidre. Enfin, il nallait tout de même pas se plaindre non plus ! Le repas lui était presque offert, en échange de quelques services qui ne lui prendraient quune matinée.
La nuit était bien avancée, et les sorties se faisaient bien plus fréquentes que les entrées lorsque le jovencel eut fini de manger. A dire vrai, il était le seul à consommer encore à cette heure ; ne restaient que quelques hommes dont un vieil homme assit dans une alcôve à son opposé. Lamabilité navait pas lair dêtre sa principale qualité, et il était là à observer les va et vient dans la grandsalle. La fatigue commençant à se faire ressentir, Rick empila ce qui lui avait été apporté afin de faciliter le travail des béasses, et se leva. Il lui fallait trouver ladite Rexane, lui avait-on dit, sil voulait une chambre. Il lui semblait que cétait celle-là même qui avait servi le faquin den face, le barbu qui ressemblait si fort à un philosophe ; engeance méprisable qui gagnait son pain en inventant des histoires à dormir debout sur la divinité, les petites fleurs et lirréalité qui deviendrait réelle enfin, cest ce quil avait pu comprendre en écoutant ici et là. Il prit sa cape qui avait pu sécher le temps du repas, quoique encore humide, et sapprocha du comptoir. Là où aurait dû se trouver lintendante, la gérante où nimporte qui soccupant de la réception des clients, la place était vide. Le hère saccouda donc au rebord et attendit, tapotant des doigts sur le bois.