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La Rose Pourpre, Bordel des Miracles (1ère partie)

Lyhra
Excellente idée que vous avez là !
Encore faudrait il faire courir l’information dans les bonnes oreilles... Celles de personnes de qualité, ayant bourse déliée, et suffisamment désireuses de discrétion pour se risquer par ici. Encore que ... sur ce dernier point, quand il s’agit de libertinage, mêmes les mieux nés n’hésitent pas à enjamber des montagnes de déchets pour nous trouver... Il faudra donc glisser l’offre à bon escient ...

Elle n’eut pas le temps de répondre, pour le nom.

Drile le Dingue ?

Elle regarde la Miette, son compagnon, l’autre ... cet ... ce ... enfin, lui. Là.


Miette ! Mulot !

Enfin !
Qu’ils soient tous les deux accompagnés de ce singulier personnage passe au second plan et la curiosité ou même l’appréhension cède la place à l’impatience. Elle s’approche rapidement, précédée par Chloé qui d’instinct a adopté une attitude protectrice envers les deux gamins, pas démontée le moins du monde par cet individu à l’aspect vaguement contrefait.

Malgré ce que la situation peut avoir d’inquiétant –Drile le Dingue. C’est bien le nom dont Miette a fait usage ? Totalement inconnu– La rousse prend le temps de se dire que la gamine semble avoir les choses bien en mains même si sa voix frôle dangereusement le strident.
Sacrée graine de courienne celle ci.


Quelle drôle de question.
Sommes nous vêtus de suaires ?
Entendez vous cliqueter nos os ou peut être avez vu aperçu quelques vers bien gras sortir de nos nez ?

Foutues tavernes où l’on sert de l’alcool frelaté, il doit juste en sortir.

Deux avis valant mieux qu’un, je vous le confirme, il semble que nous soyons parfaitement vivants.
Et vous ?

Tout en répondant elle aussi, la Succube envoie maints regards à la Miette et au Seigneur des Campagnols, attendant le hochement de tête affirmatif à sa question muette : avez vous ramené ce que vous êtes partis chercher ? Un simple signe de tête ; un clin d’oeil suffirait.
_________________
---fromFRP'tite Miette
La poupée grince des dents, regard glacial c'est que la demoiselle maladroite elle se met devant elle et Drile le supposé...
L'aime pas çà du tout Miette. Non. Déjà que...
Et une voix controlée qui sussure. Ca ressemble à un venin lent...


Mais ti vois pas qu'il va enlever son chapeau à cheveux TOI ? Pis d'abord t'es pas mon Papy et t'es pas rousse alors...
Pousse toi!!


Ton peremptoire qui resonne et claque, joues rougies d'un coup, Miette elle aime pas cette fille et se replace devant Drile. Cette fois c'est dit, clos et enteriné. Petit bout haut comme comme trois pommes, tout herissé de colere qui se tient là devant les grands.
Mais enfin la belle dame semble les voir et se precipite en les appelant.
Là Miette est déjà plus contente, moins vexée, meme qu'elle se souvient de son nom en plus.
Grand sourire qui lui est dedié, deux ptits sautillements qui laissent entendre un doux cliquetis...Et ça vient pas de ses os.
Faudra s'en contenter comme reponse à la question muette.

Les questions les repliques fusent, Mulot semble interloqué alors Miette se retourne encore vers Drile et reitere avec un brin d'impatience. Qu'il reponde enfin à ses questions...


Bon alors ?
C'est Papy qui t'as dit de venir ?
C'est toi hein ?


Une legère pointe d'espoir bien dissimulée dans l'allusion à Papy...Une vague incertitude naissante car le vrai Drile lui aurait déjà repondu avec son rire qui fait presque trembler les boyaux de l'Antre, pis l'aurait sa souris avec lui aussi. Celle que personne peut toucher sauf lui. Miette le sait, puisque jamais il a voulu lui confier, le rat pas preteur. Et de quand meme le detailler avec insistance encore parceque Drile sans son grelot...
Et si en fait c'etait l'autre clown ? Celui qui lui est resté en travers du gosier ?
---fromFRNestor & Gaël
Aux mots de la mômette Nestor restait muet. Et son visage empreint d'incompréhension la regardait sans ciller, comme on regarde un spécimen... comme les quatre personnages le regardaient un peu, lui.

Fausse tête?

Il répète les mots, hébété, la tète -bien réelle ma foi- légèrement penchée sur son épaule droite. Il observe la mômette en agrandissant de son mieux ses tous petits yeux bleus.
Quand elle eu fini son râlage du quel Nestor ne comprit pas la moitié des mots, il murmura, avec sa drôle de petite voix.

Mékékeldit?

Pas le temps d'en dire d'avantage, voilà que deux autres femmes approchent et le tuent de questions.
Il continue à être aussi perplexe et comme envouté, il laisse sa bouche s'entrouvrir et ne pense même pas a la fermer.
Quand enfin on lui laisse la parole, il ne dit rien au début, puis affirme.


Y sont vivants...
Il fait un geste brusque de la tête, comme un non, et regarde le toit, pour reprendre d'une voix rauque.
Bien sur qu'ils sont vivants! Et nous aussi d'ailleurs.
Il hoche la tête, de nouveau fasciné.
Ils sont fous...

Soudain au cri de la fillette vis-à-vis de la blonde, Nestor sursaute et arrête sa contemplation niais pour répondre aux questions avec naturel.

Papy? Nan, c'Gaël qui m'a dit d'venir Il hoche la tète frénétiquement Et... ben si c'est pas moi, ça peut pas être toi, nan? Donc... ben... chuis moi, ouais.

-------------------------

Hein? quoi? que? qu'qu'y a?
Je comprends rien. De quoi elle me cause l'autre? Drile le Dingue? Dingue, l'est elle, ouais!
Je la regarde.
Ché toujours pas si elle est morte, mais même vivante, l'est bien bizarroïde. Y'a de ces gens par ici...
Quel spécimen... Juste la façon dont elle parle, me fait marrer. Par contre je comprends rien à ce qu'elle dit. Gaël, il comprends? Question:


Fausse tête?

Visiblement il comprends pas non plus, y réponds pas.
J'analyse. N'alyse, nalyssse.
Oh! Mais elle est minus-nuscule. Elle à des zeveuz, elle a une tite voix... Oh tiens... elle s'arrête de parler.
Gaël! T'y a compris quelque chose toi?


Mékékeldit?

Frérot était sur le point de répondre m'voilà que deux autres femmes s'approchent.
L'une me laisse pas voir celle avec qui j'discutait tranquillement, celle que j'analysai comme un scientifique... Mais qu'elle méleuse-de-tout cette blonde! C'est pas pacequ'elle n'est jolie qu'elle doit passer devant l'autre, namé.
Et pis y'a une rousse qui ramène sa fraise aussi... pis j'comprends presque rien.
Presque hein, paceque j'ai bien compris, ça...


Y sont vivants...

J'hoche la tête ne médecin connaisseur, hein, ils ont l'air bien vivant... m'enfin, c'est c'qu'ils disent. J'regarde frérot. Je question du regard. Ça s'trouve ils sont morts ils mentent, et Gaël il sais toujours quand les gens mentent...
Mais bon, déjà Gaël il savait qu'ils étaient vivants avant, n'était venus que pacque... ben moi j'pensait qu'ils étaient morts.


Bien sur qu'ils sont vivants! Et nous aussi d'ailleurs.

Ah ouais! Parcequ'il fallait qu'ils le sachent ça, hein. Paceque nous aussi n'est bien vivant, mais la rousse là, elle l'avait demandé. Alors frérot y réponds poliment, hein.
Ouais y sont vivants...
J'adore... me fascinent... je me lasse même pas de regarder -et faut savoir que frérot il dit toujours que je tiens pas en place, ben là, c'est raté... je les regarde depuis longtemps et je bouge pô.
J'adore...


Ils sont fous...

Ohlala! Et la voilà qu'elle crie la chtiote! M'a fait sursauter d'peur là!
Ouo, Ouo, 'ttention, quesqu'elle demande là?
Hein? Papy? c'qui? connait pas.


Papy? Nan, c'Gaël qui m'a dit d'venir

Vi, vi Gaël!! Je fait oui-oui d'la tête, hihi, Gaël c'est le plus intelligent de tous, et il le sais, et il voit que je le dit, alors après il va être content, hein!
Après comprends pas l'autre question... enfin si, mais non. Paceque bon...


Et... ben si c'est pas moi, ça peut pas être toi, nan? Donc... ben... chuis moi, ouais.

Mais d'toutes façons, y sont fous, donc normal les questions zarbis

_________________
---fromFRThaï
La porte grinça à peine quand Thaï entra dans l'établissement de La Succube.
Elle portait un long manteau noir à capuche qui ainsi la protégeait des regards et de la fraîcheur de dehors.
Elle savait ce qu'elle devait faire ici, seulement plusieurs personnes étaient en grande discussion.

Elle jeta un regard surpris aux enfants qui étaient là, mais cela ne dura qu'une fraction de seconde, si rapidement qu'ils ne purent s'en rendre compte.
Deux femmes et un homme se parlaient. Elle détailla les deux femmes. L'une paraissait fragile et tendre, alors que l'autre semblait plus aguerrie.


Dans l'embrasure de la porte, elle finit par entrer.
Elle la referma avec soin et enleva sa capuche qui couvrait ses longs cheveux.
Elle prit grand soin de laisser deux grandes mèches de sa chevelure châtain venir épouser les contours de son visage, afin de le cacher des regards indiscrets.
Elle n'aimait pas que l'on voit sa fragile peau blanche, que l'on puisse lire sur son visage la moindre de ses émotions.
Ses yeux étaient d'une couleur particulière, d'un gris qui avait auparavant su charmer bien des hommes.

Elle resta là pendant un moment, contemplant la scène, attendant patiemment que son heure fut venue.
Elle ne prononça pas un mot, resta à proximité de la porte et se mit à défaire négligeament son manteau.
Le ton semblait monter dans la discussion, elle écoutait, distraitement.
{chloe_la_douce}
La gamine la repousse, quel caractère !
Chloé a du mal à suivre la conversation.
Ca parle de morts vivants, de bière et d'un papy.
Heureusement, la Succube intervient.
La jeune femme se recule un peu pour la laisser intervenir.
Elle semble connaitre les enfants et savoir comment gérer ce drôle de bonhomme.

Chloé observe la scène quelques instants quand quelqu'un entre à nouveau dans la pièce.
Décidément, avant même d'être ouvert, la maison attire du monde.
Une capuche s'abaisse, et un visage féminin apparait, vite caché par des cheveux souples.
La Succube parait occupée, aussi Chloé s'avance pour l'accueillir.


- Bonjour, je suis Chloé. Je travaille ici.
Puis-je faire quelque chose pour vous ?

_________________
---fromFR€lizabeth
Je m'étais... Disons que je m'étais perdue.
Après avoir prévenu toute la Cour que la Succube se trouvait au Chat Rouge, j'étais revenue, sans la trouver. Elle était déjà partie, et un peu triste, c'est moi qui demandais aux gens s'ils ne l'avaient pas vu passer.
La réponse avait été la plupart du temps négative.
Pourtant une grande rousse belle, ça devait se reconnaitre facilement, non? Ça ne passait pas inaperçu quand même!

Alors j'avais rejoint mon coin à moi, près des ruines du Nouveau -ancien- Bordel Liquoré, et les garçons avaient continué à m'embêter, a m'insulter, à me toucher. Mais c'était ma vie, et visiblement celle que je pensait qu'elle pouvait la changer, n'y avait rien changé. Elle était partie. Elle m'avait peut-être fuit, elle s'était évaporée.

Mais cela ne s'était pas fini comme ça... Un jour, j'avais entendu des mendiants parler du Quartier Pourpre... il semblait que la Succube voulait en faire le nouvel emplacement du Bordel.
Le Bordel?
Je n'avais pas encore compris que la Succube était du Bordel! Cette nouvelle m'avais surpris, mais après je me dit que ça semblait évidant... elle avait tout pour plaire.

D'abord je doutai, le quartier pourpre était celui de Raven... Ce n'était pas un endroit ou il fallait trainer longtemps... Je voulais d'abord voir s'il était vrai que la Succube l'avait pris en main.
Et quand cela me fut prouvé... alors je m'en approchai...
Et je fini par entrer dans la bâtiment encore en travaux, mais déjà presque fini...

Du premier coup d'oeil, je vis la Succube, deux enfants et un...homme étrange tout droit.
Plus près de moi, il y avait des femmes, une jolie blondinette et un autre sous cape.
Je fis un pas... vers la Succube. Puis je m'arrêtai.
Elle allait me dire quoi?
Et si elle pensait que j'étais partie, alors que c'est moi qui ne l'avais plus trouvé a mon retour...
Je soulevai la manche de ma robe qui glissait le long de mon épaule. C'était un geste que j'avais pris l'habitude de faire dans ma longue robe, trop grande pour moi et qui avait jadis était blanche.
Lyhra
Un regard d’excuse en direction de Chloé. Non pas qu’elle soit responsable du caractère de la gamine mais de sa présence oui, alors fatalement ... et puis elle transporte sa fortune la boucle d’or, ce doux cliquètement qu’elle vient d’entendre ressemble fort à ses chaînettes, ses broches, ses pierreries s’entrechoquant alors elle la couve des yeux comme une Pie le ferait d’un anneau argenté et l’autre là, qui jacasse en deux tons qu’on dirait qu’il se parle à lui même commence à l’agacer sérieusement.

Mais d’où sort il enfin !

Et son sautoir d’opales ? Y sera ‘il ?
L’émeraude, la grosse, devrait suffire à clore le bec de Shadar à sa prochaine visite ou bien alors les perles, un petit sac de velours noir fermé par un lacet blanc, il y en a dix huit en tout, crémeuses, rosées, aux reflets chatoyants. On les trouve dans certains coquillages, parait il.

Deuxième regard à Chloé, reconnaissant celui ci.
Bien sur elle a vu la porte s’ouvrir et une silhouette se glisser à l’intérieur, sans pouvoir vraiment distinguer son visage ni son identité mais elle ne peut pas quitter la Miette et son précieux chargement ! Qui sait ce que cet énergumène mijote.

Ou peut être la grosse broche en or, celle en forme de rose. Ah ! non, personne ne l’aura celle ci.

Il n’a pas l’air bien dangereux, juste ... dérangé. Miette a de drôles de choses dans son sillage.

Un autre mouvement aperçu du coin de l’œil, un grincement de la porte, décidément c’est la journée des visites. Mais celle là est reconnue. Des jours qu’elle avait disparue et la voici qui surgit. Elle lui adresse un petit sourire crispé ainsi qu’un signe de la main lui faisant signe de finir d’entrer.


Il suffit !
Vivant, fou, ou ce que bon vous semble.
Qui est ce Gaël qui vous envoie ici ? ! Son doigt est pointé sur lui et elle n’a pas l’air de plaisanter.
Et cesser de baragouiner sinon j’appelle quelqu’un et c’est l’hospice assuré.
_________________
---fromFRThaï
Elle savait que son entrée avait été remarquée, même si aucune personne n'avait semblé s'y intéresser.
Son regard croisa celui de la jeune femme qui lui paraissait avoir l'air d'un ange dans cet endroit si sombre.
Elle sentit un élan de sympathie envers cette personne qui se présenta à elle du nom de Chloe mais n'en montra pas grand chose.

Raide, elle rendit son salut à cette jeune femme, enlevant pour de bon ce manteau qui pesait maintenant bien trop lourd sur ses fines épaules.
Ainsi donc, elle était enfin arrivée dans cet endroit dont on lui avait tant parlé. Tout ce qu'elle souhaitait, c'était que La Succube l'accepte. Elle ne se voyait pas reprendre tout de suite la route.

Elle esquissa un sourire qui resta imperceptible, caché par les longs cheveux qu'elle ne prit pas la peine de chasser de son visage.
Droite et directe, elle se présenta à la jeune femme.


Bonjour Chloé. Mon nom est Thaï et je cherche du travail. On m'a recommandé de venir ici pour en trouver.

La porte grinça de nouveau, quelqu'un d'autre venait d'entrer... une femme.
Elle lui jeta un coup d'oeil furtif puis replongea ses yeux dans ceux de Chloe, attendant une réponse de sa part.
---fromFRP'tite Miette
Miette est déçue, c 'est pas son Papy qui envoie Drile. Pis en plus c 'est meme pas Drile. Ton acusateur et index pointé alors que la rousse vient de clore le sujet. Et de surencherir adoptant le meme ton et la meme expression. Plaisante pas Miette.


Ouais suffit!
T'es pas Drile. Moi Gael ze connais pas en plus!
Et si t'es toi et que c 'est pas Papy qui t'envoie Bah...
Je TE connais pas!



La sentence tombe avec conviction, qu'on le sache bien. Elle avance d'un petit pas, histoire de bien le reluquer, est ce que serait, encore l'autre qui a faillit lui causer tant d'histoires ?
Autour on se presente entre dames, la rousse est à cotés et comme Miette porte son tresor bah elle est sûre qu'il lui arrivera rien.
L'examen se poursuit, elle se demande s'il porte un caleçon à fleur et si...
Non c'est pas possible, l'a l'air vraie sa tête en plus. Credule et imagination fertile à cinq ans mais pas aveugle.
C'est pas Drile, pas l'autre clown que c 'etait pas la bonne personne dedans quand on l'avait deballé à l'Antre.
Donc c'est un intru, indesirable, qui lui fait perdre du temps.
La rousse va s 'en charger et une Miette qui laisse sa menotte chercher celle de la belle dame, la saisit. Et comme tous les momes de son age, les questions arrivent au milieu d'une affirmation alors que son index va se visser sur sa tête blonde, pour enteriner son diagnostique.



Ze crois que c'est un toqué dans sa tête, t 'as vu ?
Dis...Pourquoi est ce qu'il repete tout ce qui dit ?
Et pourquoi ses mains sont pas pareilles ?
Faut couper sa tête malade pour etre tranquille...
Eux là que Nestrecha à peint en noir tu peux leur demander, comme ça elle sera contente d'avoir un crane et ils redeviendront comme avant.


Et de designer lesdits hommes qui suent avec leur peau qu'on dirait que c 'est fait de nuit. Jamais vu avant la mome des comme ça. Pour Miette c 'est toujours simple, on elimine et epure les contretemps. Elle a hate de voir les yeux de la dame quand elle va deballer les deux sacs. Ptet qu'y aura encore un truc pour elle et un verre de lait aussi.
{chloe_la_douce}
Une deuxième personne vient d'entrer.
Chloé jette un coup d'oeil vers celle qu'il convient d'appeler sa patronne à présent, et la voit faire un petit signe d'accueil à la nouvelle venue. Tout va bien donc.
Elle reporte son attention vers l'entrée où les deux arrivantes sont à présent côte à côte.
En souriant, elle tend la main à la première.


- Bienvenue Thaï.
On vous a bien renseigner, effectivement il y a des postes à prendre ici, pour différents types de travail d'ailleurs.
Je peux vous débarrasser de votre cape ? Vous avez l'air épuisée.
Allez vous mettre à l'aise dans un des fauteuils là bas, je vais vous servir quelque chose à boire.


D'un mouvement de tête elle indique les sièges rassemblés un peu en vrac au milieu de la pièce. Puis, se tourne, toujours souriante vers la seconde arrivante.

- Bienvenue a vous également Dame.

Elle l'examine quelques secondes. Le tissu de la robe est fatigué et les vêtements semblent avoir connu des jours meilleurs.
Le visage est amaigri semble-t-il, ou terni par les soucis.
Il y a quelques heures, elle devait lui ressembler.
Chloé a appris depuis longtemps à ne plus juger les gens sur leur apparence.
Elle offre ce qu'elle a donner, la chaleur et la douceur.


- Venez avec nous, nous discuterons en attendant que Dame Succube ait réglé ce petit imprévu.

Se dirigeant vers le bar, elle en sort d'autres verres, tout aussi félés que les premiers.
La bouteille est ouverte, il n'y a plus qu'à verser et à poser les coupes devant les nouvelles venues.


- Voilà..
Nous serons mieux comme ça je pense.


Regard en coin vers le petit groupe autour du fou.
Le pauvre hère ne semble pas bien méchant, mais il n'a pas vraiment sa place en ce lieu..
Peut être plus tard, dans les caves, quand des grandes cuves à linge auront été installées pour laver draps et serviettes, mais pour l'instant...
Elle regrette de n'avoir rien à lui donner comme obole.
Pour le moment, elle a du travail.
Elle se tourne à nouveau vers Thaï.


- Profitons en pour faire un peu mieux connaissance.
Je travaille ici, en tant qu'intendante en quelque sorte.
Parlez moi donc un peu de vous.


La question s'adresse aussi bien à l'une qu'à l'autre en réalité. Sauf que la curiosité étant un vilain défaut, elle a envie de savoir ce qui se cache derrière la barrière mouvante des cheveux bruns.
_________________
---fromFRNestor & Gaël
D'abord encore à la mine plongée dans l'absurde, Nestor fini par relever le torse et ouvrir des grands yeux. Énormes globules blanches avec des petits points bleus au centre. Il fixe la rousse en première, puis la gamine.

GAËL C'EST MOI!

C'est comme une espèce de cri rauque, fier et aux yeux pétillant de méchanceté.
Il semble faire un effort et son dos reprends sa position recroquevillée, les yeux s'amincissent, les ongles énormes de la main droite jouent nerveusement avec sa bouche.


Chuu...chut Gaël... vient... c'pas grave ti sais... t'fâche pas...

La voix est uns supplication timide.
Vite fait, la main dont les ongles sont rongées a l'origine frappe sa propre joue. La tête se retourne, fait une grimace de douleur et pleur en silence.


Y... t fallait pô... pô l'provoquer...

Ça ne dure guère longtemps, avec un mouvement brusque l'homme reprends sa position de fière prête a l'attaque.

TA GUEULE!

Il fixe encore une fois la rousse te la gamine.

Ainsi vous m'insultez! Vous m'traitez de fou!!! Vous allez voir!!!!

La main sans ongles se lève, l'autre la prends rapidement.
La voix aigüe fait une dernière tentative.


A...arrête...

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Mon frère est là, comme un con, à regarder devant lui, ne comprenant même pas qu'on l'insulte. Ça m'énerve, il est faible, il est niais, il ne voit pas la méchanceté dans le monde. Stupide Nestor!
Ce que la rousse vient de dire, et ce que la gamine dit aussi, est bon pour me mettre en colère je vais les tuer. Toutes deux. Comme ça PLUS personne osera demande QUI EST GAËL!!


GAËL C'EST MOI!

C'était demandé devant moi, en plus! Comme une insulte, JE NE SUIS PAS TRANSPARENT! J'avais pourtant dit à Nestor que c'était une mauvaise idée de venir, à présent il y aurait du sang, a cause de lui!
Il est resté muet, comme il se doit, apeuré, ce couard, ce frère que j'ai et duquel je ne veut pas!
Et le voilà qu'il veut se rebeller!


Chuu...chut Gaël... vient... c'pas grave ti sais... t'fâche pas...

Ah cette voix de Vermine qui rampe! Il ferait mieux de grandir un jour! De se fortifier! Que croit-t-il, que parce qu'il y a d'autres personnes, il peut tout faire?! Que je suis intimidé? Hahaha!
Je le baffe. Avec toute ma force


-Y... t fallait pô... pô l'provoquer...

Nestor préviens. Nestor pleurniche. Pire qu'une fille! Ah! Que triomphe ma colère, la victoire de ma colère!

TA GUEULE!

Et je m'apprête a faire de même avec la rousse. Cette garce!

Ainsi vous m'insultez! Vous m'traitez de fou!!! Vous allez voir!!!!

Une main vient se poser sur la mienne qui se lève pour aller donner une leçon à ses deux femmelettes, êtres ô combien inférieurs.
Des doigts, gluants, caressent ma poignée et essayent de le tenir avec le peu de force qu'ils ont.


A...arrête...

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Lyhra
La menotte de sa Précieuse est serrée brièvement, pour la rassurer ou alors la retenir, on se demande...
La poigne est potelée, une goutte de sueur en macule la paume. L’énervement... elle en tremble la gamine, toute pleine de colère et de questions.
Malgré ses airs bravaches et les troublantes lueurs qui viennent parfois assombrir ses prunelles azur, ce n’est encore qu’un ptit bourgeon, elle a beau se fâcher tout rouge et crier de tous ses jeunes poumons, une bonne claque et la blondinette est au tapis direct. C’est pas un papy qui y fera grand chose.


Oui il est complètement timbré.

Du coup ça le rend un brin dangereux finalement.

Des fous, La Succube en a vu quelques spécimens depuis qu’elle vit ici. C’est la misère qui les mène au bout de ces chemins tordus, dès fois ils naissent comme ça, avec une tête pleine de trous où le vent s’engouffre.
Souvent inoffensifs, une jambe dans notre monde et l’autre dans un ailleurs sans queue ni tête, ils oscillent... et dans la caboche ça souffle...
C’est à cause de cet alcool de grain trafiqué. Un vrai fléau. Pendant qu’elles sont grosses les femmes en boivent des litres, parait que ça décroche les polichinelles du tiroir, ça ne coûte que quelques sous voire une étreinte rapide dans une arrière cour, les jupes relevées sous les « han han » d’un bon à rien quelconque qui fait son affaire en deux coups de rein. En fait, ça décroche rien, mais ce qu’elles expulsent quelques mois plus tard ressemble à de vagues têtards, elles les déposent aux porches des églises ou bien à l’hospice qui n’est ni plus ni moins que l’antichambre de l’enfer. Evidemment ils ont tous des têtes à se prendre des cailloux par les gosses « normaux », c’est méchant mais la vie n’est pas un jardin d’roses. Les miséreux se vengent sur plus écorché qu’eux, c’est toujours comme ça.

Pour celui là elle hésite. En même temps, il est tout seul même si on dirait qu'il est deux. C’est pour ça que le doute n’est pas permis, complètement piqué.

Un charriot abandonné à deux pas, destiné aux cuisines à en voir ce qu’il contient, elle tend le bras et attrape une poêle en fonte. C’est lourd. Ça lui casserait toutes les dents de devant.


Lui couper la tête peut être pas mais si il se calme pas, on va lui remettre les idées en place.

Elle doute que ça les lui remette vraiment mais bon, alors elle lui montre l’engin d’un air menaçant, elle va voir ? c’est lui qui verra des chandelles s’il fait mine de bouger le petit doigt, celui à ongle ou pas, et surtout si c’est pour le poser sur la Miette !

Pendant ce temps, Chloé prend les choses en mains, déjà parfaitement glissée dans son nouveau rôle, faut pas croire, la Succube à l’oeil et se trompe rarement : c’est une perle.


Gaël ! Puisque tel est votre nom, vous êtes ici chez moi et vous feriez bien de ravaler vos menaces ou il vous en cuira. Allez vous enfin me dire ce que vous voulez au lieu de faire la marionnettes sans fil ? !
Je dois avoir quelques piécettes au fond d’un tiroir et on peut vous quérir un morceau de pain avec une tranche de lard, peut être même une gourde, mais si vous continuez à vociférer, vous partirez la caboche en morceaux ! vu ?

Non mais. Faut pas la chatouiller la rousse.
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---fromFR€lizabeth
La toute petite fille que j'étais alors -pas plus d'une douzaine d'années- avait remarqué le signe de la Succube et avait osé faire un pas de plus, se balançant d'un pieds sur l'autre et jouant avec le bas de ma robe déchirée.
Mes yeux, grands et d'un vert obscure, promenaient timidement leur regard dans la salle, et j'observai particulièrement les deux femmes près de moi.
J'attendais, en quelque sorte, de voir la grande rousse se désoccuper. Le geste qu'elle avait eu en ma faveur m'enlevait toute crainte d'être mal vue, grondée. Je ne savais pas ce que je lui dirai, mais je ne craignait pas de lui parler. Et d'ailleurs, c'était la seule que je connaisse là, et c'était elle que, je le sentait, aller pouvoir changer ma vie.

Je n'attendis pas aussi longtemps que j'avais supposé devoir le faire... la blonde au doux visage m'avait remarqué, elle aussi, et elle me souriait et elle parla. Le mot 'dame' me laissa douter un instant. Pour sur, elle ne s'adressait pas à moi.
Je fit tourner mes boucles d'or avec ma tête, mais il n'y avait personne derrière moi, et c'était moi qu'elle avait regardé.
Dame...
Je la suivit, en sautillant légèrement et je m'assit sur un fauteuil offert, devant les autres deux dames.
Des bouts des pieds, je touchait le sol, et je m'amusait discrètement à le frôler. Je ne pensait pas que les deux femmes puissent s'occuper de moi.
Pourtant si.
Ce furent trois verres ce qui furent servis.


Merci

Ma petite voix, demi timide demi sure d'elle. Personne ne m'avait jamais offert grande chose, mais je connaissait la Succube. Dame Succube, comme disait... Chloé si j'avais bien entendu.
Je du me lever pour aller prendre le verre et quand je m'assit de nouveau et que je goutta... je suis sure d'avoir fait une horrible moue de dégout, car c'était ce que j'éprouvais. Je me releva reposer le verre.


L'est... bizarre votre eau...

Je fit un petit sourire timide, il ne fallait pas que l'on croie que je refusait l'amabilité... mais il fallait avouer que ça avait un drôle de gout!
{chloe_la_douce}
La deuxième arrivante sort de l'ombre et vient prendre place.
A la grande surprise de Chloé, ça n'est qu'une enfant.
Attentive à ce que faisait le fou, elle n'avait pas pris garde à l'age de son interlocutrice.
Elle sourit en la voyant faire la grimace en goutant le vin.


- Hum.. désolée, mais j'ai bien peur qu'il n'y ait rien d'autre à boire ici pour le moment. Peut être qu'il faut mettre un peu d'eau dedans ?


Elle se demande bien ce qu'une gamine peut faire dans un endroit comme celui là, mais pour le moment, ça ressemble plus à une école qu'à une maison de plaisirs il faut bien dire.

Elle reporte donc son attention sur son verre, attendant que la discrète cachée derrière ses cheveux bruns ait fini de s'installer et se soit un peu réchauffée.

_________________
---fromFRThaï
Elle ne se sentait pas vraiment à l'aise. La scène qui se jouait à côté d'elle la rendait plus tendue qu'à l'ordinaire.

Quand elle eut enlevé son manteau, elle le posa sur une chaise et promena son regard dans la pièce, frôlant à peine les gens qui s'y trouvait. Elle avait peine à croire qu'elle était enfin arrivée et son esprit s'en allait dans de lontaines pensées.

Elle ne remarqua pas tout de suite que la jeune femme qui l'avait accueillie la regardait discrètement.

Elle releva la tête, écarta d'un geste rapide ses longs cheveux qui cachaient son visage et s'approcha de la jeune fille.

Plongeant alors ses yeux dans ses siens, elle la remercia pour son accueil


Madame.. ou Mademoiselle, je ne sais... je vous remercie pour votre accueil. Je suis venue ici afin de rencontrer La Succube dont je n'ai jamais qu'entendu parlé, et que je n'ai pas pu rencontrer encore. Pourriez-vous me dire où est-ce que je pourrais m'entretenir avec elle?

Baissant soudain le ton, elle ajouta: Vous avez bien du courage pour rester ainsi calme et bienveillante, il me semble que ces gens là bas, n'ont pas une conversation des plus courtoises

Elle se redressa, et attendit la réponse de la jeune femme.
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