{chloe_la_douce}
L'angoisse se dissipe finalement.
Elle ne connait que peu de moyens pour le rassurer, mais elle les utilise sans réserve.
Le plaisir reprend ses droits, et chasse les démons de la peur.
Elle lui offre la tranquillité d'esprit de tout son corps, de tout son coeur.
Elle profite largement de l'occasion pour essayer de calmer sa propre panique.
Finalement, souffle court, ils se retrouvent à nouveau en paix, pour un long et tendre baiser.
Le calme revient et il reprend la parole.
Désolé ! Il est désolé ? Elle se sent découragée mais se tait.
Ses mains nerveuses peinent à ouvrir la bouteille.
Désolé oui, et épuisé aussi. Toujours aussi inquiet sans doute, même s'il a repris un semblant de contrôle.
Toujours silencieuse, elle accepte le vin, grignote le pain et le bout des doigts qui lui offrent. Le mélange est curieux et délicieux.
Assise sur un coussin, elle est songeuse. Elle l'observe.
Ils ont fait une partie du chemin l'un vers l'autre, mais son intuition lui dit qu'il reste encore à faire pour qu'il se sente enfin en paix.
Elle le sait, elle est passée par là.
Il n'y a pas si longtemps, elle errait dans un souterrain obscur, perdue et cherchant de l'aide.
C'était la rousse Mara qui l'avait aidée.
Saura-t-elle aider Anma ?
Finalement, elle termine son pain, attrapant la main de son amant au passage.
Il a hélas raison.
Même si elle le garderait volontiers en sécurité ici pour toujours, elle sait que c'est impossible.
Mais d'abord, elle doit essayer de lui faire comprendre certaines choses.
Elle s'approche de lui et cueille une miette sur le bord de ses lèvres.
- Anma... Ecoute moi bien.
Je t'aime, et je ferais tout pour que tu te sentes bien, ici ou ailleurs.
Je voudrais juste que tu en sois convaincu, que tu me fasses confiance.
Elle ponctue son discours d'un petit coup de langue piquant sur le lobe de l'oreille, puis se lève avec lassitude.
- Ne sois jamais désolé de ce que tu peux dire ou faire. Il ne doit pas y avoir de secrets entre nous, jamais de mensonges.
Je peux endurer beaucoup de choses Anma, je suis solide tu sais...
Elle commence à chercher une autre tenue dans le coffre.
Elle aurait bien besoin d'un bain, mais ça devra attendre. Trop de tentations possibles à jouer avec l'eau.
Finalement, elle ressort une chemise propre et des braies simples, et lui tend à regret. Il est bien mieux sans vêtements, mais pour descendre, ça serait inconvenant.
Elle enfile une robe, simple chemise longue, bleue foncée, et remet un peu d'ordre dans sa chevelure en bataille.
- Aller, je pense que tu as raison,il faut descendre.
Si tu veux, tu peux venir, ou rester...
J'aimerai que tu sois là, mais tu as peut être besoin de repos.
Elle peaufine le nud qui ferme son col, attache un ruban bleu autour de sa taille où pend la bourse brodée, cadeau de la Succube. Elle est prête, une boule dans la gorge.
Elle se force à sourire, et pose la main sur la poignée de leur nid avant de se tourner vers lui.
- Tu viens ?
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Elle ne connait que peu de moyens pour le rassurer, mais elle les utilise sans réserve.
Le plaisir reprend ses droits, et chasse les démons de la peur.
Elle lui offre la tranquillité d'esprit de tout son corps, de tout son coeur.
Elle profite largement de l'occasion pour essayer de calmer sa propre panique.
Finalement, souffle court, ils se retrouvent à nouveau en paix, pour un long et tendre baiser.
Le calme revient et il reprend la parole.
Désolé ! Il est désolé ? Elle se sent découragée mais se tait.
Ses mains nerveuses peinent à ouvrir la bouteille.
Désolé oui, et épuisé aussi. Toujours aussi inquiet sans doute, même s'il a repris un semblant de contrôle.
Toujours silencieuse, elle accepte le vin, grignote le pain et le bout des doigts qui lui offrent. Le mélange est curieux et délicieux.
Assise sur un coussin, elle est songeuse. Elle l'observe.
Ils ont fait une partie du chemin l'un vers l'autre, mais son intuition lui dit qu'il reste encore à faire pour qu'il se sente enfin en paix.
Elle le sait, elle est passée par là.
Il n'y a pas si longtemps, elle errait dans un souterrain obscur, perdue et cherchant de l'aide.
C'était la rousse Mara qui l'avait aidée.
Saura-t-elle aider Anma ?
Finalement, elle termine son pain, attrapant la main de son amant au passage.
Il a hélas raison.
Même si elle le garderait volontiers en sécurité ici pour toujours, elle sait que c'est impossible.
Mais d'abord, elle doit essayer de lui faire comprendre certaines choses.
Elle s'approche de lui et cueille une miette sur le bord de ses lèvres.
- Anma... Ecoute moi bien.
Je t'aime, et je ferais tout pour que tu te sentes bien, ici ou ailleurs.
Je voudrais juste que tu en sois convaincu, que tu me fasses confiance.
Elle ponctue son discours d'un petit coup de langue piquant sur le lobe de l'oreille, puis se lève avec lassitude.
- Ne sois jamais désolé de ce que tu peux dire ou faire. Il ne doit pas y avoir de secrets entre nous, jamais de mensonges.
Je peux endurer beaucoup de choses Anma, je suis solide tu sais...
Elle commence à chercher une autre tenue dans le coffre.
Elle aurait bien besoin d'un bain, mais ça devra attendre. Trop de tentations possibles à jouer avec l'eau.
Finalement, elle ressort une chemise propre et des braies simples, et lui tend à regret. Il est bien mieux sans vêtements, mais pour descendre, ça serait inconvenant.
Elle enfile une robe, simple chemise longue, bleue foncée, et remet un peu d'ordre dans sa chevelure en bataille.
- Aller, je pense que tu as raison,il faut descendre.
Si tu veux, tu peux venir, ou rester...
J'aimerai que tu sois là, mais tu as peut être besoin de repos.
Elle peaufine le nud qui ferme son col, attache un ruban bleu autour de sa taille où pend la bourse brodée, cadeau de la Succube. Elle est prête, une boule dans la gorge.
Elle se force à sourire, et pose la main sur la poignée de leur nid avant de se tourner vers lui.
- Tu viens ?
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