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La Rose Pourpre, Bordel des Miracles (1ère partie)

{chloe_la_douce}
L'angoisse se dissipe finalement.
Elle ne connait que peu de moyens pour le rassurer, mais elle les utilise sans réserve.
Le plaisir reprend ses droits, et chasse les démons de la peur.

Elle lui offre la tranquillité d'esprit de tout son corps, de tout son coeur.
Elle profite largement de l'occasion pour essayer de calmer sa propre panique.
Finalement, souffle court, ils se retrouvent à nouveau en paix, pour un long et tendre baiser.

Le calme revient et il reprend la parole.
Désolé ! Il est désolé ? Elle se sent découragée mais se tait.

Ses mains nerveuses peinent à ouvrir la bouteille.
Désolé oui, et épuisé aussi. Toujours aussi inquiet sans doute, même s'il a repris un semblant de contrôle.

Toujours silencieuse, elle accepte le vin, grignote le pain et le bout des doigts qui lui offrent. Le mélange est curieux et délicieux.
Assise sur un coussin, elle est songeuse. Elle l'observe.
Ils ont fait une partie du chemin l'un vers l'autre, mais son intuition lui dit qu'il reste encore à faire pour qu'il se sente enfin en paix.
Elle le sait, elle est passée par là.
Il n'y a pas si longtemps, elle errait dans un souterrain obscur, perdue et cherchant de l'aide.
C'était la rousse Mara qui l'avait aidée.
Saura-t-elle aider Anma ?

Finalement, elle termine son pain, attrapant la main de son amant au passage.
Il a hélas raison.
Même si elle le garderait volontiers en sécurité ici pour toujours, elle sait que c'est impossible.
Mais d'abord, elle doit essayer de lui faire comprendre certaines choses.

Elle s'approche de lui et cueille une miette sur le bord de ses lèvres.

- Anma... Ecoute moi bien.
Je t'aime, et je ferais tout pour que tu te sentes bien, ici ou ailleurs.
Je voudrais juste que tu en sois convaincu, que tu me fasses confiance.


Elle ponctue son discours d'un petit coup de langue piquant sur le lobe de l'oreille, puis se lève avec lassitude.


- Ne sois jamais désolé de ce que tu peux dire ou faire. Il ne doit pas y avoir de secrets entre nous, jamais de mensonges.
Je peux endurer beaucoup de choses Anma, je suis solide tu sais...


Elle commence à chercher une autre tenue dans le coffre.
Elle aurait bien besoin d'un bain, mais ça devra attendre. Trop de tentations possibles à jouer avec l'eau.
Finalement, elle ressort une chemise propre et des braies simples, et lui tend à regret. Il est bien mieux sans vêtements, mais pour descendre, ça serait inconvenant.

Elle enfile une robe, simple chemise longue, bleue foncée, et remet un peu d'ordre dans sa chevelure en bataille.


- Aller, je pense que tu as raison,il faut descendre.
Si tu veux, tu peux venir, ou rester...
J'aimerai que tu sois là, mais tu as peut être besoin de repos.


Elle peaufine le nœud qui ferme son col, attache un ruban bleu autour de sa taille où pend la bourse brodée, cadeau de la Succube. Elle est prête, une boule dans la gorge.
Elle se force à sourire, et pose la main sur la poignée de leur nid avant de se tourner vers lui.


- Tu viens ?
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pnj
Barthélemy poussa la porte de la Rose Pourpre, pour une deuxième visite en ces lieux. Il remit ses lames à la portière au serpent, puis se dirigea vers le rideau pourpre qui masquait l'entrée de la grande salle.

Il se remémora rapidement sa dernière visite ainsi que la nuit qui l'avait suivie, nuit qu'il avait passé seul.

Eh oui, car la dernière fois il ne sait ce qu'il s'était produit, mais son appétit charnel s'était calmé au fil de la discussion et des verres qu'il avait bu en compagnie de la douce Rexane. La demoiselle n'était employée en ces lieux que pour servir les boissons, mais le vieux guerrier s'était mit en tête de la séduire.

La soirée avait bien commencé, mais un incendie était venu troubler la fête. La magie du moment s'était donc estompée, et Barthélemy était rentré bredouille.

Mais ce soir il comptait bien se refaire. Oui, ce soir la belle Rexane serait à lui. Il ressentait depuis l'autre soir un désir croissant pour la jeune tavernière. Nullement de l'amour, non, il avait passé l'âge de s'éprendre pour une femme, c'était depuis longtemps un homme libre et qui comptait bien le rester. Mais c'était tout de même plus fort que le désir qui l'empoignait habituellement aux vues d'une jolie catin.

Un défi. Voilà le mot, il ressentait cela comme un défi. Une seule femme "inaccessible" au milieu d'une dizaine d'autres toutes prêtes à vous accueillir dans leurs bras. Voilà qui plaisait fort à notre vieil aventurier. C'était comme se lancer dans une de ces quête d'antan, où il vous faut délivrer une belle princesse d'un donjon gardé par le dragon.

Barthélemy revint soudain à la réalité. Il était toujours planté devant le rideau rouge, les bras le long du corps.

Foutrediable, pensa-t-il, heureusement pour moi que le ridicule ne tue pas, j'aurais été foudroyé à l'instant.

Et sur ce, il écarta d'une main le lourd rideau pour aller s'installer au bar, sa place favorite.
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Obscure qui n'vait pas de réponse de la petite se dit qu'elle ne parlerait sûrement jamais. Alors, Obscure lui glissa à l'oreille:

Pour le moment, il faut que j'aille travailler, alors il faut que tu partes, mais si tu as besoin de quelque chose tu pourras certainement me trouver à la taverne au rat crevé pendant un rare moment de pause. Il faut que tu partes sinon tu risques de gros ennuis. Mais je te le dis va dans les tavernes du coin et tu auras peut-être des informations sur ce que tu cherches.

Obscure la poussa gentilment vers la porte. près de la porte, elle croisa un homme qui semblait connaître les lieux. Elle lui fit un splendide sourire pour l'accueillir. Elle ne lui jeta qu'un oeil puis alla reconduire la petite dehors. Elle lui fit promettre de ne jamais remettre les pieds ici. Que ce n'était pas un endroit pour une enfant. Après avoir sortit la petite, la ravissante jeune femme revint à l'intérieur. Elle alla voir l'homme et s'installa en face de lui et lui dit:

Bonsoir messire. Je vois que vous semblez chercher quelque chose ou quelqu'un. Mais si c'est rexanne que vous cherchez, elle est occupée avec un client.Je vais aller l'avertir ,car je crois qu,elle sera mieux que moi de s'occuper de vous. Je vais vous laisser tranquille. Elle ne devrait pas tarder à vous venir vous voir.

Obscure n'attendit une réponse. Elle se garda bien de le regarder dans les yeux, car elle c'était jurée de ne pas aiguicher les clients. Ce n'était pas son travail. la jeune femme alla tout droit vers rexane pour l'avertir.Elle partit par la suite plus loin et remarqua que le placher avait bien besoin d'un bon frotage. Elle se dit qu'elle pourrait bien le laver. Elle alla chercher de l'eau et une brosse. En même temps elle pensait à la petite et se demandait bien ce qu'elle voulait dans cet endroit. Elle gardait toujours son sourire et la femme à la chevelure noire regarda autour d'elle. Elle avait eu le temps de détailler un peu l'homme. il était assez bel homme, mais elle ne pourrait pas le toucher. elle le savait très bien.Puis, elle arrêta de l'observer et alla à son travail. Elle joua avec sa mèches avant de se pencher et se mettre à frotter le plancher.
---fromFRDon Pedro Olivero
Il marchait d'un pas lent, en boitant. Une vieille blessure de guerre, qu'il avait eu contre quelques marauds qui lui cherchaient querelle, l'empêchait de se déplacer avec plus de célérité. Il cachait son visage au moyen d'un capuchon, et sa haute silhouette était dissimulée dans une cape.

Arrivé devant une maison, il s'arrêta et scruta de ses yeux bleus la devanture. Ce devait être une maison de tolérance, un bordel quoi !

Il sourit. Un peu de chaleur ne lui ferait pas de mal, après tout. Et puis, il était à la Cour des Miracles, pas au couvent. Encore que certaines nonnes de sa connaissance n'avaient pas toujours été indifférente à sa protubérance qui faisait merveille auprès des dames.

Il entra. Aussitôt, une odeur de rance lui prit la gorge. Il salua d'un geste las ses hôtesses, et demanda à boire. Puis, Don Pedro Olivero ôta son capuchon et sa cape, laissant voir une belle épée au pommeau cabossé, et les cicatrices qu'il avait sur le visage. Il posa ses effets sur la table et, sans plus de façon, s'assit sur un tabouret en dévisageant d'un oeil lubrique les serveuses qui allaient et venaient dans la salle.
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Obscure qui frottait le plancher vit un autre homme entrait. On ne pouvait pas voir son visage. La jeune servante se dit qu'il avait bien de la clientèle ce soir. Dommage qu'elle ne puisse en profiter. Mais en observant de plus près le nouveau venue, elle vit qu'il avait une arme avec lui. Obscure savait qu'il était interdit d'avoir une arme ici. Il fallait la laisser à la porte. La servante se leva. Elle s'approcha doucement de l'homme avec une capuche et s'arrêta face à lui et dit poliment:

Veuillez me pardonner messire, mais je vois que vous avez avec vous une arme. Malheureusement, il est interdit de la porter sur soi. Vous comprenez pour simple mesure de sécurité. On ne voudrait pas qu'il y ait des accidents. Si vous pouviez s'il vous plaît aller mettre votre arme où la porte ce serait grandement apprécié. J'espère que vous passerez toute de même une bonne soirée en ces lieux.

Obscure n'attendit pas qu'il lui réponde et retourna à son ménage. Elle regarda du coin de l'oeil l'homme qui avait une arme voir s'il allait faire ce qu'elle lui avait demandé poliment. Elle le détailla et malgré ses nombreuses cicatrices il gardait quand même un charme. Elle se demandait qui serait celle qui s'occuperait de lui. Par la suite, elle reccommenca à frotter le sol pour qu'il luise. La servante n,arrêtait pas de penser à cette petite qui l'intriguée. Plus elle frottait le plancher plus elle se sentait bien d'être ici. C,était différent de son ancien travail, mais elle qui ne croyait pas apprécié ce travail fut étonnée de voir qu'elle se plaisait.
Rexanne
Au bar le Vagabond sembla ravi à la proposition d’un petit verre, il lui sembla que ses pupilles en pétillaient presque d’avance !

- C’est avec plaisir que je me vois accepter votre proposition. La pluie m’ayant tellement détrempé l’extérieur, j’en ai oublié l’intérieur ! Le sommeil vient mieux la gorge irriguée.
Et j’aurais souhaité un lit, ou du moins quelque chose qui y ressemblerait. Le paiement du repas et de la nuitée ont été arrangés avec Dame La Succube, vous pourrez vous en informer par elle-même.


Elle lui adressa un sourire amusé et lui servit le godet qu’il lui présentait avant de se servir elle-même une coupe bien pleine de ce nectar vermillon. La coupe prit ensuite rapidement le chemin de ses lèvres entre lesquelles s’écoula une rasade de liquide qu’elle savoura les yeux fermés. Un petit claquement de langue satisfait avant de reposer son regard sombre sur le Vagabond qui a prit la parole.

- Connaîtriez-vous la jeune fille ici présente il y a cinq minutes à peine ? Simple curiosité de ma part… Il ne doit pas être fréquent de voir traînailler des gamins par ici?

Spontanée, elle haussa les épaules avec indifférence…


- La connaître ? Non, du tout, je suis désolée. Les gamins ne fréquentent pas l’établissement en effet, en tout cas pas avant un certain âge ! Ici c’est un lieu de plaisirs, un enfant de jeune âge n’y a pas sa place, même aux Miracles…

Elle songea avec indignation que malheureusement tous les établissements ne rechignaient pas à accueillir des enfants bien trop jeunes et même à vendre le corps de fillettes impubères… Avec un léger soupir d’impuissance elle revint au moment présent…

– Vous désirez une chambre donc. Si vous me dites que la patronne a donné son accord ça me va, de toute façon si il j’apprends que c’est faux le réveil risquerait d’être moins agréable que ce que vous auriez pu penser !

Un sourire mesquin se dessine sur ses lèvres tandis qu’elle s’imagine un instant faire irruption dans la chambre du jeune homme endormi…

Soudain une silhouette familière apparaît lorsque la tenture pourpre s’écarte promptement, attirant son regard.

Barthélémy…

Ainsi donc il était revenu… Ses prunelles étincellent de malice, elle devine aisément qu’elle n’est pas étrangère à cette nouvelle visite, la dernière soirée passée ensemble avait été pleine de promesses…

Sous son regard empli d’amusement et de défi, il vient s’installer au bar, non loin d’eux. Un sourire radieux au Vagabond qui sirotait son verre :


- Eh bien je vous laisse terminer tranquillement votre verre, passer la soirée en salle si vous le désirez, et faites moi signe dès que vous voulez gagner ce qui sera votre chambre cette nuit, je vous y conduirais.

Sur ces paroles elle effectua un déplacement de quelques pas sur la droite le long de son coté du bar pour venir se placer face au nouvel arrivant, le sourire malicieux. Un second homme était entré, un parfait inconnu pour la brunette. Il salua et demanda à boire à la ronde, comme si s'était des manières de ne s'adresser à personne et que tout tombe du ciel, et la nouvelle servante s'occupa de lui demander de quitter toute arme. Parfait, elle reporta donc son attention sur le vieux guerrier si charmant.

– Bien le bonsoir ! Qu’est ce que je vous sers ? Un verre d’hypocras peut-être ? Puisque vous semblez l’avoir particulièrement aimé pour que je vous retrouve de nouveau devant moi ce soir.

Une lueur de défi espiègle dans le regard qu’elle dardait sur lui elle s’accouda sur le comptoir devant lui sans même avoir conscience que cette position ouvrait un peu plus largement la large échancrure qui dévoilait jusqu’à son nombril.
---fromFRAnma
Dans la chambre de Chloé et Anma, à mi-chemin du couloir...

La vérité... Jusque là, sa vie se résumait au mensonge. Son nom n’est pas son nom, mais il s’est tellement égaré sur le chemin de ses histoires dallé de l’espoir de survivre qu’il a oublié sa véritable identité. Il a oublié qu’en lui se cache des valeurs qui furent perdues avec toutes ces années...

Pourtant, à cet instant, il lui semble que son subconscient lui glisse quelques souvenirs ternis par le temps, lui rappelle quelques promesses oubliées. Elle l’aidera à reprendre la bonne route, il le sait. Mais il sait aussi qu’il devra-lui-même décidé des chemins à prendre... elle ne sera que son guide, et non celle qui choisira toutes les directions à prendre... Mais elle sera là, et c’est ce qui compte, c’est ce qui crée en lui une flamme d’espoir, d’amour. Et il suivra ce guide de par la confiance qu’il lui accorde.

Aime la vérité, mais pardonne à l’erreur...


L’homme d’Orient n’a pas le temps de répondre que déjà son amante s’active. Observant avec une envie encore brulante son corps nu et agité dont les bras fouillent frénétiquement au fond d’un coffre, le jeune homme sourit et laisse le drap glisser et tomber à ses pieds alors qu’il se relève et laisse glisser une main sur le dos de son amante.

Tendrement, ses lèvres embrassent le creux de son cou tandis qu’elle se retourne et lui tend des braies de lin blanc et une chemise propre de la même couleur neutre, une note de regret dans le regard alors que ses yeux le détaillent.

Sans tout de suite s’habiller, Anma observe sa douce se glisser dans une nouvelle robe longue, abandonnant ses autres vêtements sur le sol tout comme lui avait abandonné ses haillons sur le parquet de la chambre. Elle est forte, solide de mentalité... Elle le complète, il la complète... Ils se complètent.

Ils s’aiment, pour ce soir, pour la vie.

Sortit brusquement de ses tendres pensées par la foudre qui tonna au dehors, dans l’obscurité, le jeune homme glisse ses jambes dans les braies que sa douce lui a offertes. Il s’y sent à l’étroit même si le vêtement, qui lui tombe jusqu’à quelques centimètres sous le genou, n’est pas exactement de sa taille... Il avait pris gout à la nudité... La chemise aussi est un peu trop vaste, si bien que seul le bout de ses doigts est visible au bout des manches. Pourtant, il ne se plaint pas de ces vêtements étrangers de tailles difformes... Il ne s’était pas habillé proprement et confortablement depuis longtemps !

Après avoir relevé le col de sa chemise et grossièrement noué ses cheveux sombres sur sa nuque, Anma contemple le reflet de lui-même que lui offrait un petit miroir posé contre un mur.

Tu viens ?

Il n’avait pas remarqué que sa douce l’attendait, prête à quitter leur nid d’amour.

Traversant la pièce d’un pas nu et rapide, la peau humide de la pante des pieds collant dans leur moiteur au parquet de la pièce, le jeune homme rejoint son amante et retient un instant sa main posée sur la poignée de la porte sans artifices. D’abord, elle doit comprendre...

Doucement, il enserre sa taille de ses bras et glisse un baiser au creux de son cou, l’invitant à se retourner.


Oui je viens, j’avoir dit ne pas vouloir te quitter...

Courte pause, silence profond.

Chloé, tu devoir comprendre que nous devrons traverser plusieurs épreuves pour notre amour à cause ma... différence avec les autres. Nous pas être comme les autres, pas beaucoup de monde vouloir nous aider... Toi devoir pouvoir me suivre, toi devoir apprendre à supporter la haine... Nous devoir être une équipe dans notre amour.


Oui, il est différent. Elle est différente.

Il a pu comprendre la cruauté des hommes envers ces différences, la haine qu’ils évoquent à l’égard des gens comme... eux. Seul, il avait finalement pu résister, survivre... parce qu’il était seul, justement, et qu’ainsi il n’avait qu’à penser à lui. S’il mourait, alors ce ne serait qu’un point final, la mort serait la bienvenue... Mais en couple, en équipe, il aurait toujours le souci de l’autre, la peur de le perdre, de l’abandonner.

Elle doit comprendre par les paroles prononcées, par le regard profond échangé...


Maintenant, nous y aller.


Sans un mot de plus, il guide sa main qui, sous la pression de ses doigts, fait tourner la poignée, la porte s’ouvrant alors sur un couloir vaste aux sols et aux tentures sombrement éclairés de la lueur tamisée de quelques lanternes... Près de l’escalier de bois, une fenêtre laisse entrevoir le ciel sombre d’une nuit plus près de l’aube que du crépuscule, quelques reflets verdâtres sillonnant la ligne entre la Terre et les cieux...

Il n’avait pas remarqué avant ça, il avait perdu le fil du temps... Quelle heure est-il ?

Qu’importe...


Citation : Voltaire
---fromFRDon Pedro Olivero
Une jeune fille, la servante à vrai dire, venait de lui demander d'ôter son épée. Il la dévisagea d'un air songeur. Quitter son épée lui demandait beaucoup d'efforts, mais il avait soif. De plus, cet endroit ne lui déplaisait pas. Il se leva pour déposer son épée à l'entrée et revint à la table, tout en scrutant les simagrées de la serveuse qui faisait des oeillades à un gaillard accoudé au comptoir. Ses gestes, ses postures, tout montrait en elle la catin professionnelle. Elle était vulgaire mais palsambleu ! elle n'était pas vilaine. Don Pedro Olivero tira sur sa moustache en la regardant d'un oeil concupiscent.

Il se retourna et dévisagea ensuite la servante, qui frottait le sol avec ardeur. Etait-ce là tout ce que les patrons proposaient aux clients ? Elle promettait d'être bien ennuyeuse, la nuit à la Cour des Miracles.

Mais on ne le servait toujours pas. Diantre, fallait-il donc se déplacer jusqu'au comptoir ? Le soldat aurait préféré observer le déhanché voluptueux de la serveuse, plutôt que d'aller au comptoir où elle entreprenait déjà un vieillard.

Il se leva et s'approcha à pas lents du comptoir. Il demanda à la serveuse, tout en jetant un regard à son décolleté généreux :


Dites-moi, puis-je avoir de quoi étancher ma soif, belle damoiselle ?

Si Don Pedro restait poli, le ton avec lequel il avait prononcé les paroles était en revanche froid comme de l'acier. A y regarder de plus près, la serveuse semblait se moquer éperduement de lui. Et, foutredieu ! il n'aimait pas ça du tout. Il repensa alors au vétéran d'on-ne-savait-plus-quoi qui lui avait cherché noise et qu'il avait expédié dans l'autre monde, au cours d'un duel qui avait également failli lui coûter cher. Il sourit, ou plutôt fit une grimace qui se voulait être un sourire, en repensant au bon vieux temps. Qu'elle lui semblait loin, l'époque où on pouvait sauver un comte, détrousser deux passants, envoyer un bélâtre ad patres et finir ivre à la taverne.
pnj
Obscure qui regardait discrétement l'homme à qui elle avait si gentiment demandé d'aller porter son arme à la porte fut soulagée de voir qu'elle n'aurait pas besoin d'aller lui répéter.

Elle vit bien qu'il ne se sentait pas très à l'aise de laisser son épée, mais il le fit tout de même. La jeune servante aux yeux d'un bleus profonds se releva, car elle venait de finir de laver son plancher.

Obscure s'étira un peu, car elle avit mal au dos, mais elle c'était jurée de ne jamais se plaindre.

Après que l'homme soit allé porter son épée il revint rapidement. il retourna à sa table. Elle le vit fixer intanssément rexane. Obscure fit un petit sourire, car elle savait que cette femme n'était pas une catin, mais elle préféra ne rien dire, car ce n'était pas de ses affaires.

Tout à coup il dévisagea la servante presque avec méprise et dégoût. Obscure fronça les sourcils. Pendant un instant elle eu envie d'aller le voir et lui dire ce qu'elle pensait de ce comportement, mais elle se retint de justesse.

Elle avait attaché sa longue chevelure noire et bouclés sur sa nuque pour ne pas les avoir devant son visage pendant qu'elle travaillait. Elle replaça une méche rebelle dans sa coiffure.

Bien sûr cette coiffure manquait de charme, mais à quoi bon. La servante ramassa le seau et la brosse et alla les replacer où elle était allée les prendre.

Elle jeta un dernier regard vers cet homme qui ne lui plaisait décidément pas. Elle regarda les fenêtres et vit qu'elles avaient besoin d'un bon nettoyage.

Elle prit tout le matériel et se mit à frotter les carreaux. Sa robe était légérement usée et une des manches glissée et Obscure la replaça d'un mouvement léger.
{chloe_la_douce}
Retour à la réalité.

Encore une fois, elle s'étonne.
Caresses, tendresse, comment a-t-elle pu ignorer cette bénédiction si longtemps.
Elle l'observe presque timidement alors qu'il noue ses cheveux, et se bat un peu avec des vêtements qui ne lui vont pas.
Nu, il est à elle, il fait partie d'elle.
Vêtu, elle a la curieuse impression de se trouver devant un inconnu.
Il dégage quelque chose de différent, une sorte d'autorité sobre et austère. Il semble s'en vêtir alors que le tissu glisse sur sa peau.
Elle regarde la transformation, songeuse.
Devant ses yeux, le prisonnier a disparu, laissant place à l'amant doux et attentionné, à l'ami confiant et confident, à celui qu'elle aime.
A présent, il change à nouveau. La braise atténue son éclat même si le blanc du linge fait ressortir la couleur dorée fauve de sa peau qu'elle sait si tendre sous ses doigts. Son regard et son être se durcissent, semblent s'abriter derrière un rempart de sévérité contrôlée.
Mais malgré ça, il est toujours le même pour elle, et il le sera toujours.

Prête à sortir, elle attrape la poignée, notant au passage qu'il faudra d'urgence lui trouver des chausses, quand un bras enserre sa taille, et des lèvres gourmandes l'obligent gentillement à lui refaire face.
Ses mains son possessives et ferme autour de ses hanches, et sa bouche est tendre et délicate. Le contraste la fait délicieusement frissonner.
Mais son regard sombre capture ses yeux. Le moment n'est hélas plus au plaisir partager, il faudra attendre.

Elle écoute, attentivement. Certains mots la font tiquer, même si elle sait qu'il a raison.
Différence ? Quelle différence ? Celle qui fait de lui un prince parmi les hommes, même s'il porte de haillons ? Ou simplement celle qu'on voit sur son visage.
A moins qu'il ne parle de travail ?
Elle secoue la tête, songeuse, le laisse ouvrir la porte et le suit sans un mot dans le couloir obscur, jusqu'en haut des marches.

Du bas, le brouhaha d'une fin de nuit à la Rose bourdonne doucement.
En bas, se trouve le monde, les gens et leurs jugements sans appel, les regards hautains, la désapprobation probable. Tout ça, elle le sait. Elle l'affronte, jour après jour, depuis si longtemps.
Sa main menue rejoint celle de son compagnon, le retient alors que de curieuses couleurs filtrent par la fenêtre, dessinant des motifs étranges sur ses vêtements immaculés.


- Anma... Je sais tout ça. Je sais que les gens jugent, condamnent, et persécutent ceux qui ne sont pas comme eux, ceux qu'ils ne comprennent pas. Je n'ai pas peur de ça Anma. Aujourd'hui encore moins qu'hier, parce qu'aujourd'hui tu es là.
Il va sans doute y avoir des moments difficiles, nous allons sans doute en souffrir parfois. Il serait idiot de ne pas le voir.
Mais on sera ensemble Anma... une équipe, comme tu dis... un couple en réalité. Ensemble Anma... toujours... et tant que ça sera comme ça, on avancera.


Un dernier baiser tendre sur ses lèvres serrées, elle rajuste une mèche sombre derrière l'oreille et sourit.


- Je t'aime Anma... n'oublie pas...

Sans hésiter, et la tête haute, elle descend finalement à ses côtés.
Elle est prête oui.
Prête à affronter la curiosité amusée de Rexane.
Prête à expliquer son absence si longue à La Succube.
Prête à assurer son service pour ce qui reste de nuit.
Prête à tenir tête à l'affreux curé s'il est toujours là.
Prête à mordre Daimones s'il ose se présenter devant elle.
Prête à payer le prix de la liberté de son compagnon au gros marchand.

Les marches sont descendues alors que ces pensées tambourinent à chaque pas. Oui, elle est prête, comme jamais.
Elle aussi a été changée. De chaton, elle est devenue lionne.
Debout sur la dernière marche, elle observe la salle, assez tranquille.
Un homme mange. Une femme inconnue nettoie les vitres et s'active, une autre nouvelle tête près du bar, Rexane heureusement fidèle au poste, et le siège de La Succube, toujours vide. Un client encore esseulé pour le moment...

D'abord prendre la température, et donner à Anma la possibilité de prendre ses repères.


- Bon, nous voilà arrivés.
Tu veux un verre pour commencer ? Je vais te présenter Rexanne. Tu l'as déjà vu en réalité, elle t'a soigné.


Sourire de circonstance sur le visage, ses lèvres s'étirent alors que son regard reste neutre. Le travail reprend.

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---fromFRAinara
Les ébats avaient duré largement plus que prévu, son basque de client s'étant révélé particulièrement endurant. Mais il avait, comme tous un jour ou l'autre, fini par..."déposer les armes", et s'endormir. A ses côtés, la catin blonde était restée un long moment immobile, les yeux grands ouverts dans la pénombre, les chandelles ayant depuis longtemps achevé de se consumer.

S'étirant paresseusement, elle finit par se lever et se rhabiller, puis hésita. Devait-elle le réveiller et le flanquer dehors, ses affaires étant faites? Avec un autre, elle n'aurait guère hésité, mais cet eskualdun lui donnait des envies d'attentions délicates. Avec un haussement d'épaules, elle quitta silencieusement la pièce. Qu'il dorme! Il serait toujours temps de le faire réveiller et sortir lorsqu'elle aurait à nouveau besoin de la chambre.

Lorsqu'elle regagne la grande salle, elle y constate pas mal d'activités. Rexane est toujours derrière le bar, occupée avec un client. Une jeune femme inconnue s'affaire à nettoyer le sol, sans doute une servante qu'elle n'avait pas encore rencontrée.

Juste devant elle, Chloé se tient près d'un homme dans lequel elle mit quelques instants à reconnaître le blessé qui leur avait été "livré" de bien vulgaire manière. Il semble remis de ses tourments, et la blonde se sent piquée de curiosité à son propos. Secouant ses boucles, elle se reprend néanmoins: elle est là pour travailler, pas pour aller faire la causette!

Achevant son repérage de la salle, elle aperçut enfin au comptoir, un homme de haute taille, et dont le regard bleu se teintait de lueurs courroucées. Rexane étant en pleine discussion avec un autre client, jugeait-il qu'on ne lui prêtait pas assez d'attention? Quoi qu'il en soit, il n'était pas bon pour l'établissement qu'un client y soit mécontent. Quitte à se faire vertement recevoir, elle décida donc d'aller lui tenir compagnie.

Traversant la salle d'un pas léger qui imprimait un balancement suggestif à son cotillon, elle vint se placer à son côté et inclina à demi le buste, dans un mouvement qui ne pouvait qu'attirer l'oeil sur les rondeurs de son décolleté.


Le bonsoir messire . Souhaitez-vous un peu de compagnie?
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pnj
Rexane accueillit le vieux guerrier avec un charmant sourire, accompagné d'un regard que Barthélemy ne parvint pas à déchiffrer.

Il rendit son sourire à la demoiselle, lui lança un clin d'œil puis répondit courtoisement à sa proposition de sa voix de baryton.

Ma foi, un petit verre ne me ferait pas de mal, j'ai la gorge aussi sèche qu'un vieux bout de parchemin. Et puis, la dernière fois, j'ai prit goût à votre machin là…l'hypocras.

Nouveau clin d'œil et regard dérobé sur les courbes à moitié dévoilées de la jeune femme.

Mais voilà qu'un incongru vient interrompre leur conversation, réclamant sèchement à boire.

Holà mon sieur, fit le vieux colosse en fronçant ses sourcils broussailleux, ne soyez pas si brusque. Cela fait deux fois que vous demandez à boire, je pense que cette charmante demoiselle a comprit.

Le ton n'était pas agressif, mais témoignait de son mécontentement, justifié par le fait qu'il ne souhaitait pas voir sa soirée gâchée une seconde fois.

Barthélemy reporta son attention sur Rexane qui lui apportait un verre remplit de la boisson délicieuse qu'elle lui avait fait découvrir lors de son premier passage en ces lieux. Il but d'une traite tout le contenu du godet, avant de s'essuyer la bouche d'un revers de manche.

Aaaaah, soupira-t-il, voilà qui est mieux.

Du coin de l'œil, il observait l'homme qu'il venait d'apostropher, guettant sa réaction.
---fromFRLinawen
Lina avait été surprise. Elle n'avait pas vu cette femme arriver, et lorsqu'elle lui avait adressé la parole, n'avait pas été prête à lui répondre. Paniquée, elle n'avait eu d'autre choix que de la suivre. Toutefois, elle ne put s'empêcher de sourire quand elle entendit l'homme tenter de la retenir.

Attendez! Avait-il dit
Au moins, cela prouvait qu'elle avait réussi à attirer son attention et sa curiosité. Si elle parvenait à le revoir - et, c'était certain, elle y parviendrait – il était impossible qu'il ne la questionne point. Si cette vacelle s'était mêlée de ses affaires, tout aurait été pour le mieux. Mais non, il avait fallu qu'elle intervienne. Et cela l'agaçait au plus haut point.

Puisqu'elle ne savait que répondre aux interrogations de l'intervenante, elle préféra se taire. Mieux valait cela que de bafouiller ou de se trahir. Elle se prit au jeu de fixer la femme dans les yeux, avec une expression absente. Celait pourrait peut-être la déstabiliser.

Enfin, elle finit par annoncer qu'elle devait partir. Elle l'amena jusqu'au de hors puis s'entretint avec un homme. Se faisant aussi discrète qu'une ombre, Lina franchit à nouveau la porte. Une bouffée de chaleur provoquée par l'angoisse monta jusqu'à atteindre le haut de son corps: l'homme n'était plus là. Un rapide coup d'œil parcourant la salle l'apaisa. Il était toujours là, seulement il avait changé de place. Le comptoir était certes vide, mais il se trouvait dans la grande salle, attablé, un regard vague observant au-dehors à travers une fenêtre. Il était de profil et ne semblait pas l'avoir aperçue. Alors, la petite s'approcha silencieusement, bien décidée cette fois à ne pas se faire remarquer. Elle s'assit à ses côtés et posa son regard sur sa personne de façon à ce qu'il sente qu'il était observé. Patiemment, elle attendit.
pnj
La connaître ? Non, du tout, je suis désolée. Les gamins ne fréquentent pas l’établissement en effet, en tout cas pas avant un certain âge ! Ici c’est un lieu de plaisirs, un enfant de jeune âge n’y a pas sa place, même aux Miracles…

C’était donc bien ce qu’il avait pensé… La garcelette n’était pas une habituée des lieux, ou encore la progéniture d’une quelconque fille de joie du bordel. Elle avait pourtant paru se sentir à l’aise céans, comme chez elle ! Si elle avait un « chez elle », ce dont il doutait fort. Les gamins ne fréquentaient peut-être pas l’établissement, mais ils pullulaient littéralement au-dehors, la plupart n’ayant pas même un toit ! Le hère doutait même qu’il y en eut la moitié possédant des parents.

Vous désirez une chambre donc. Si vous me dites que la patronne a donné son accord ça me va, de toute façon si j’apprends que c’est faux le réveil risquerait d’être moins agréable que ce que vous auriez pu penser !

Petit sourire en coin, œillade amusée… Pour sûr qu’elle y prendrait plaisir, la gouge ! Mais l’accord avait été passé, et le Vagabond était du genre Potius mori quam foedari* ou plutôt kentoc'h mervel eget bezañ saotret ** pour reprendre les soldats bretons.

Le regard de son interlocutrice s’éclaira soudain, fixé au-dessus de son épaule. Une haute stature passa aux côtés de Rick et vint alors s’asseoir à la gauche de Rexane, lui-même situé à sa droite. Ces deux-là n’étaient pas des inconnus l’un pour l’autre, leur jeu de regard l’en démontrant. Et sûrement pas que de vagues connaissances…

La belle reposa son regard sur le galapian, certainement hâtive de se débarrasser de lui.


Eh bien je vous laisse terminer tranquillement votre verre, passer la soirée en salle si vous le désirez, et faites moi signe dès que vous voulez gagner ce qui sera votre chambre cette nuit, je vous y conduirai.

Un sourire effleura les lèvres du Vagabond, il avait donc vu juste ! L’éloigner d’eux, c’est ce qu’elle désirait. Il ne devait donc pas y avoir que de l’amitié entre ces deux personnes, amusant pour une catin ! Quoique, il n’était pas certain que celle-ci offrît son corps… Peut-être ne s’occupait-elle que de l’administration ? Ses formes et sa vesture n’étaient pourtant certainement pas pour déplaire aux hommes, en tout cas en ce qui le concernait ! Si elle ne l’était plus, elle avait forcément débuté bagasse.

Très bien, je vous remercie ma Dame. Je vais attendre un peu dans la grande salle à côté afin de ne point vous déranger de suite, et lorsque vous aurez fini avec cette personne ou que je me sentirai las, je vous ferai donc signe.

Il fit un signe de tête à l’homme, et se leva pour rejoindre la place qu’il occupait plus tôt dans la soirée. Il était accoudé à la table devant lui, les yeux perdus dans le noir profond de la nuit au travers de la fenestre et plongé dans ses pensées lorsqu’il entendit des pas légers s’approchant. Il ne pensait que ce fut pour lui, il ne connaissait personne ici. Mais un tabouret fut tiré à ses côtés, et lorsqu’il tourna la tête en cette direction, il vit la même gamine qu’auparavant qui le regardait sans rien dire. Il réprima un sursaut, et c’est un regard dénué d’étonnement qu’il plongea dans ses yeux. Elle voulait jouer dans l’étrangeté ? Eh bien, elle verrait que lui aussi savait y faire ! Masquer ses sentiments ou exprimer ce que l’on ne ressentait, ce n’était pas si difficile si l’on se concentrait à la tâche, et foutrement pratique dans certaines situations ! Ce fut donc d’un air blasé qu’il prit la parole.

Que me veux-tu encore, et que viens-tu faire ici ? Crois-tu que ce soit un endroit pour une pucelle impubère comme toi ? Tu ferais mieux de filer d’ici avant que la bougresse de tout à l’heure ne revienne ! Quelque chose ne tourne pas rond chez elle… elle doit être frigide et passe son amertume sur les autres !

*latin : "plutôt la mort que la souillure" ou "plutôt la mort que le déshonneur"
**breton : même signification
pnj
Obscure avait finit de nettoyer les vitres. Elle regarda autour d'elle et fut satisfaite de son ménage.

Malheureusement, elle avait oublié les tables. Alors elle se dirigea vers les tables non occupées et se mit à les nettoyer en chantonnant d'une voix basse et mélodieuse.

Elle avait toujours su chanter et cela plaisait aux hommes. En se penchant la femme aux cheveux noires et aux magnifiques yeux bleues, sa robe laissait voir son décolloté. Et sa manche qui n'arrêtait pas de glisser sur son bras dévoillée une peau d'un blanc délicat et attrayante.

La servante continua ainsi à nettoyer. Elle entendit des pas dans l'escalier et leva les yeux.

Elle vit une femme qu'elle avait entrepercu. Puis, un très bel homme qui le suivait derrière elle.

Il avait l'air assez ammoché. Obscure s'arrêta pendant un instant à frotter pour observer les nouveaux venus. Elle fit un sourire, car elle voyait qu'ils avaient l'air heureux tous les deux.

La jeune femme femme recommenca à frotter et entendit à nouveau des pas. Elle releva la tête et vit une autre femme descendre.

Elle était magnifique et son regard croisa le sien pendant un instant. Et vit la femme la détailler par curiosité, puis elle se désintéressa d'obscure.

Mais lorsqu'elle entendit la porte s'ouvrir, elle se demandait qui c'était, car ces pas n'était pas lourdaux comme els hommes. Surprise! la gamine qu'elle avait sortit était de retour.

Sur le coup, elle fit un sourire amusé, car décidément elle lui ressemblait beaucoup. Par la suite, elle lâcha son linge pour aller la revoir.

La femme s'approcha discrétement d'elle par derrière d'un pas lèger. Obscure voyait que l'homme s'intéressait à la petite, mais les gamins n'étaient pas la bienvenues.

Elle fit pour attirer son attention un Humm. La petite se retourna et la regarda.Obscure regarda le vagabond et lui dit d'une voix douce:


Messire j'ai remarqué que vous vous intéressiez à la petite, mais comprenez que ce n'est pas un endroits pour les enfants. Je suis malheureusement contrainte de la sortir. Veuillez me pardonner si cela vous déranges, mais je le fait pour le bien de l'enfant. Et en retour, si je peux faire quelque chose pour vous n,hésitez pas à me le demander.

Obscure avait gardé son sourire charmant. Elle se retourna vers la petite et dit:

Dit moi ce que tu cherches ici?

La servante cette fois n'avait pas pris un ton dûr. Non elle avait garder un ton neutre, car elle avait bien vu que la petite n'avait pas aimé.

Elle regarda le vagabond,puis par la suite, elle regarda la petite qui la regardait avec détermination. Obscure laissa pousser un soupir puis dit:

-Mais si messire désire s'entretenir avec l'enfant je vous laisse quelques instants, mais après elle devra partir.

Si après elle revenait ce serait la patronne qu'elle irait voir. Elle dit à l'intention du vagabond.

J'espère que messire comprendrera et qu'il ne m'en voudra pas de vous pressez ainsi.

Obscure le regarder de ses yeux bleus profonds dans l'attente d'une réponse. Et après la réponse du vagabond elle retournerait à ses taches.
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