Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 81, 82, 83, ..., 98, 99, 100   >   >>

La Rose Pourpre, Bordel des Miracles (1ère partie)

---fromFRDemetria.
Elle n'a pas vu le temps passer... A humer la cuisine de Baba, on s'y perdrait. Les senteurs qui se faufilent en elle la font voyager. Elle ferme les yeux un instant, suivant une effluve par ci, l'autre par là. Imaginant de quelles contrées elles pouvaient bien provenir.
Et oubliant totalement pourquoi elle était venue là pour commencer... Perchée sur une hauteur dans la cuisine de la Rose, elle perçoit à peine les conversations et l'agitation... Elle s'évade un instant, osant à peine poser quelques questions curieuses au cuisinier qui s'affaire. C'est qu'il lui fait peur avec son drole d'accent, et sa couleur de peau si éloignée de la sienne.
Pas qu'elle y accorde tellement d'importance, elle n'en avait jamais vu. Et ce qu'elle ne connait pas, Demetria, ça l'intrigue. Ce qui l'intrigue lui fait un peu peur. Timide, elle n'ose pas troubler la concentration du chef, et se contente de retourner les questions sous sa chevelure d'un roux pale qui attire et fait danser dans ses mèches quelques éclats de lumière échappés de chandelles et des feux sous les marmites.

C'est lorsque son propre ventre commence à gargouiller qu'elle ouvre une paupière, intéressée. Si cela sent si bon, peut être que les papilles aimeraient y gouter après le nez. Appréciant l'attente avant le plaisir, elle referme son oeil, délaissant l'iris, pour imaginer plutot les sensations.
Cette sauce contre sa langue, le poivre chatouillant le palais... Cette effluve doit avoir un gout plutot amer, le nez se plisse presque tant elle en appelle le fumet dans sa bouche. Elle imagine cet autre met sous la dent. Une légère résistance, avant que l'émail ne le mache, libérant le jus et le gout.
La gamine en salive d'avance, et se décide à rouvrir les yeux, partageant les émotions culinaires. Ne reste qu'à toucher, et gouter... Elle tend une main gourmande vers le premier plat. Un regard en coin à Baba, un sourire partagé. Les taches de rousseur et le minois mutin lui assurent un droit de dégustation privatif. Oui... C'est cela qu'elle prendra avec elle... D'un ton poli mais enjoué, elle demande une assiette. Elle se souvient maintenant... Et une légère grimace vient modifier ses traits par ailleurs plutôt bien faits. Un haussement d'épaules imperceptible, après tout, elle travaille, et apporter à Valric sa commande lui fait même plutot plaisir.

Enfin elle se décide à ressortir de la cuisine. Dans son dos, les boucles rousses se disputent la chair nue, offerte aux regards caressants. Elle redresse les épaules, fait mouvoir ses hanches afin d'arriver au comptoir où elle l'a laissé en compagnie de La Succube. Les pupilles s'écarquillent, tandis qu'elle affiche un instant un petit air ahuri.
Ah bah... bon... ben... euh... Une mimique des plus enfantines soudain sur le visage de la jeune vierge. Qui se reprend immédiatement, redevenant presque jeune femme, l'air sure d'elle tandis qu'elle file, laissant glisser un sourire sur ses lèvres, au bout du comptoir. Elle pourra y discuter avec Rexane et surtout observer la salle.
La brune est toujours là. Obscure... Qui semble se décarcasser pour être partout. Ce que remarque Dem, c'est surtout qu'elle... nettoie au milieu des clients. Passer la serpillère au milieu du service, en voilà une idée saugrenue. Du coup elle hésite presque à poser le pied au sol... 'Fin c'est pas grave, au pire elle recommencera. La vierge n'a pas apprécié du tout l'entrée de la servante, ses premiers mots à son égard et l'attitude d'abord hautaine et maintenant si mielleuse qu'on y resterait collé si on s'approchait.

Demetria est bien jeune, mais elle a déjà quelques idées bien arrêtées. Le sourire est de mise, mais le regard qu'elle lance au passage, les hanches chaloupant de plus belle pour agacer celle qui ne sera pas catin icelieu, est mi moqueur mi rieur. Puis les pensées vives qui galopent dans la cervelle de la belle filent déjà vers d'autres horizons tandis que les fesses bien rondes et caressées de soie se posent nonchalamment sur un des tabourets.
En picorant dans son assiette, elle observe autour d'elle. Les mets n'ont plus tout à fait la même saveur lorsqu'ils ne sont pas chapardés dans le plat, en cuisine, et elle peut se concentrer sur ce qui l'entoure.
Un homme qu'elle a déjà vu. Barthé-quelque chose... Eclat amusé du vert lorsqu'elle voit son amie pétiller telle une coupe de champagne en le servant. Il faudra la laisser tranquille ce soir... Peut être Demetria devra-t-elle aider au bar ? Ainsi Rexane pourrait se ... détendre. Et comme la jeune vierge n'a pas à monter avec les hommes...
Picore, picore... Et tourne encore la tête. Un vagabond sans nul doute au comptoir. Avec une môme. Que la servante vient chasser. Sourire en coin. Dem est bien jeune, mais au moins est-elle pubère... Une enfant à la Rose... Un léger signe de tête dénégatif. Tout s'perd ma jeune fille, tout s'perd. Comme elle n'aime pas les gamins, elle n'ira pas s'en occuper.
Chloé redescend de l'étage, le jeune homme blessé avec elle. Leurs yeux se cherchent, d'eux semble émaner sérénité, bonheur, inquiétude... Un couple ? A la Rose ? Ma foi, pourquoi pas...
D'un coup d'oeil, elle balaie la pièce... Et se replonge dans son assiette. Elle attendra un peu pour demander un verre à Rexane.

_________________
Rexanne
[A sa place, derrière le bar]

Le Vagabond semble amusé du regard qu’elle pose sur Barthélémy et de sa phrase polie avec laquelle elle prend congés de lui…

- Très bien, je vous remercie ma Dame. Je vais attendre un peu dans la grande salle à côté afin de ne point vous déranger de suite, et lorsque vous aurez fini avec cette personne ou que je me sentirai las, je vous ferai donc signe.

La déranger ? Avait-il l’impression de la déranger ? Cela l’amusait follement de voir le vieux guerrier revenir certes mais jamais son bon plaisir ne passait avant son travail qu’elle s’appliquait à faire correctement. Elle sourit au vagabond avant de s’esquiver vers Barthélémy :


- Je vous en prie, vous ne me dérangez pas messire ! Vous êtes un client fort agréable comparé à d’autre… Coup d’oeil froid en direction de l’alcôve ou s’était niché le foutu homme d’Eglise appelé également Maistre… Profitez de la soirée et n’hésitez pas si vous désirez quelque chose, je vous montre ou coucher dès que vous le voudrez.

C’est alors que s’accoudant devant le guerrier elle lui proposa à boire, chose qu’évidemment il ne refusa pas…

- Ma foi, un petit verre ne me ferait pas de mal, j'ai la gorge aussi sèche qu'un vieux bout de parchemin. Et puis, la dernière fois, j'ai prit goût à votre machin là…l'hypocras.

Alors qu’elle allait servir ce verre qu’il lui demandait, l’homme à qui la servante avait demandé de quitter son arme vint finalement au bar…

- Dites-moi, puis-je avoir de quoi étancher ma soif, belle damoiselle ?

Son ton froid à la limite du dédain ne l’empêcha pas de poser un regard long sur le décolleté de la brune. Un client de plus qui croyait sans doute que tout lui était du… Ce n’était pas le premier, et ce ne serait hélas sûrement pas le dernier… Son physique était agréable pourtant, dommage qu’il ne soit plus aimable. Elle s’apprêtait à lui répondre avec tout le calme et l’amabilité dont elle était capable dans la situation présente, lorsque Barthélémy prit la parole à sa place pour calmer un peu et avec tact la hargne froide du client.

- Holà mon sieur, ne soyez pas si brusque. Cela fait deux fois que vous demandez à boire, je pense que cette charmante demoiselle a comprit.

D’un sourire chaleureux elle remercia l’aimable guerrier avant de se saisir d’un verre et de la bouteille d’hypocras pour répondre à sa commande tout en fixant son regard de braise sur le nouveau venu :


- Bien sur messire que vous pouvez avoir de quoi étancher votre soif, c’est pour cela que l’on me paie. Il suffit de s’adresser à la bonne personne… Un regard plein de facéties, décidée à garder possession de sa bonne humeur présente tout en lui signalant de façon sous jacente que la bienséance était de s’adresser à quelqu’un lorsqu’on désirait quelque chose. Qu’est ce qui vous ferait plaisir ? Un hypocras comme messire, ou bien un verre de vin, un hydromel, une fée verte, une liqueur de Rose, un cocktail exotique ou que sais-je encore !? La boisson fait partie des plaisirs de la maison…

Un regard espiègle, un sourire naissant lorsqu’elle vit la jolie Ainara s’approcher de lui de sa démarche feutrée. Ainsi voilà donc l’illustration du reste des plaisirs de la maison, cela le déridera peut être le pauvre homme !

Cependant le verre de Barthélemy était servi et elle le déposa avec délicatesse devant lui, faisant tout juste onduler le liquide mordoré qu’il contenait, le laissant perler légèrement à la surface du verre.
Verre qui ne fit pas long feu d’ailleurs, le guerrier aux tempes grisonnantes faisant une fois de plus montre de sa descente exceptionnelle… Elle sourit, une lueur amusée dansant dans son regard sombre…


– Eh bien ! Il fallait que vous ayez bien soif pour expédier de la sorte mon précieux hypocras ! Un second vous ferais plaisir peut-être ?
---fromFRAnma
Les lèvres se rencontrent une nouvelle fois, celant l’aube d’une nouvelle ère dans la vie de leurs propriétaires respectifs... Oui, une nouvelle ère qui balaie le passé... Maintenant, ils vivront à deux, ils penseront à deux... Ils formeront une équipe, un couple.
Elle l’aime, il l’aime. Nul besoin de mot pour l’exprimer, pourtant...


Je t’aime aussi... Je savoir que toi ne va pas l’oublier...

Leurs mains se rejoignent, s’enlacent, tandis que leurs pieds se soulèvent et s’abaissent dans une lente procession qui les mène au pied de l’escalier, les lattes de bois craquants doucement sous leurs poids combinés.

Alors, ils se retrouvent exposés au public dont les exclamations font bourdonner l’atmosphère de cette vaste pièce qui s’ouvre devant eux. Les tentures de velours et les couleurs brûlante qui tapissent les murs se mêlent à la chaleur diffusée par le feu qui crépite dans une cheminée proche, pourtant, rien de cela n’est aussi confortable que la chambre qu’il partage avec son amante dont il vient de quitter les bras à regret, rien de tout cela n’est aussi douillet qu’un lit improvisé amoureusement, que la chaleur émise par des corps à l’unisson...

Dommage...

Une gêne soudaine fait frissonner l’homme d’Orient tandis que quelques regards les sondent... Quelles pensées bouillonnent derrière ces yeux jugeurs ? Mais quelle importance, tant que Chloé est à ses côtés...
Non, ça n’a plus aucune importance.

Tu veux un verre pour commencer ?

Pour commencer ? Oui... Il y a bien un commencement à toute situation, et celle-ci est inévitable, alors autant la rendre plus agréable avec l’alcool le plus épicé qui soit. Sans plus attendre, le jeune homme traine sa douce à sa suite à travers la pièce.

Au dehors, la foudre tonne, illuminant la pièce de son éclat qui perce entre les épais rideaux de velours suspendus à la fenêtre martelée par une pluie nocturne...

S’arrêtant devant le bar, il taille une place pour le couple que les deux jeunes gens forment entres quelques hommes malotrus. Derrière le comptoir, une jeune femme peu vêtue mais élégantes s’entretient avec certains clients de la Rose... Anma reconnait alors ce visage qui emplissait son champ de vision lors de son réveil... Que c’était-il passé d’ailleurs ? Il n’en a que peu de souvenir suite à la naissance de son amour nouveau...

Tapis dans l’ombre d’un coin de mur, le couple prend place devant les innombrables bouteilles... Leurs lèvres se frôlent tandis que le jeune homme s’assied, leurs mains ne se dénouent pas, plus.

Toquant le comptoir du revers de la main, le jeune homme tenta d’attirer l’attention de la jeune femme, de sa soignante...


Pardon... Vous être Rexane... ?

Sans observer les signes d’une possible réponse, il se serra un peu plus contre son amante, frissonnant...

La nuit se termine lentement tandis que la nouvelle vie commune des deux jeunes amants débute soudainement... À présent, ils ne peuvent plus reculer devant le regard des autres... Mais pourquoi voudraient-ils reculer ? Ils s’aiment, c’est tout ce qui compte, après tout.

Non, pas question de faire demi-tour. Ils devront affronter et assumer, se battre pour leur amour... En couple, ils arriveront à se forger une place dans cette société, celle-là même qui juge sans savoir, qui condamne sans connaître.

Oui...
{chloe_la_douce}
Leurs mains se nouent, et ils descendent finalement les marches.
Elle aurait préféré rester dans leur nid encore un peu, profiter agréablement de sa présence, de son amour, encore et toujours.
Mais finalement, ils arrivent dans la grande salle, ensemble.

Elle le sent hésiter, frissonner.
Elle imagine son trouble, à se retrouver ainsi dans la lumière des chandelles, dévoilé aux yeux de tous.
Ses doigts se resserrent tendrement, message muet d'encouragement et de soutien.

Il redresse la tête, carre ses épaules et prend la direction du bar, l'entrainant à sa suite.
Les gestes sont posés, réfléchis et assumés.

Volontairement, il avait pris sa main, et aux yeux de tous affichait leur relation sans fausse pudeur, sans mystère et avec courage.
Sourire aux lèvres, elle s'installa à ses côtés au bar, et le laissa faire.

Tel un oiseau qui quitte le nid, il devait maintenant ouvrir ses ailes et s'élancer pour trouver sa place. Elle serait là, fidèle et aimante, pour le soutenir, l'aider et lutter avec lui, mais il était à présent temps qu'il puisse trouver leur chemin.

Ses lèvres la frôlent, cherchant peut être réconfort et approbation. Elle l'embrasse doucement.
Le tonnerre la fait sursauter.
Elle a oublié que dehors la vie continue, enfermée dans la bulle de ses propres tempêtes.
Elle se blottit contre lui, cherchant elle aussi à calmer son coeur qui bat la chamade.

Déjà, il interpelle Rexane, prenant l'initiative, faisant ses premiers pas.

Elle soupire, et observe la salle quelques instants.
Tout semble à sa place, à l'exception d'une gamine qui semble importuner un homme.
Que fait une gamine ici ?
La nouvelle servante s'approche et glisse quelques mots qu'elle n'entend pas, mais elle a l'air de prendre l'initiative. Parfait.
Il faudra qu'elle lui parle, qu'elle mette certaines choses au point. La Succube n'a sans doute pas eu le temps de trop lui expliquer.
Mais pour le moment, elle a d'autres priorités. Ca attendra la fermeture.

Elle reporte son attention sur le bar. Rexane semble en grande conversation avec un visage vaguement familier. Déjà un habitué ? Il va falloir attendre un peu pour le verre sans doute.
Tant mieux. Égoïstement, elle garde les précieux derniers instants de solitude avec Anma.
Elle pose sa tête contre son épaule, geste d'abandon et de confiance sans équivoque. Sa main libre se pose sur la cuisse de son homme alors qu'elle murmure à son oreille.


- Ne t'inquiète pas... je suis là et tout va bien...


Une impression d'être observée lui fait redresser la tête.
Desmetria est là, picorant dans une assiette. La jeune vierge sourit, complice, approbatrice ou narquoise ? Difficile à dire dans la lumière des bougies.
Chloé lui fait signe d'approcher.
Elle a besoin d'un état des lieux, de savoir où se trouve la patronne et de voir ce qui s'est passé en son absence.

_________________
---fromFRDemetria.
Une main qui se lève vers la bouche, puis redescend... remonte. Mouvement régulier et pendulaire.Picorer ça s'appelle. Ca permet de manger, mais pas trop et pas trop vite...
Un moyen d'apprécier ou de faire durer un repas... Un moyen aussi de passer l'temps tout en observant les gens et de placer un sourire sur vos lèvres sans qu'il ne se remarque trop...

Manifestement, Dem a raté son coup cette fois ci... La jeune intendante avec le.. blessé... Va falloir l'appeler longtemps comme ça ? Parce que bon, objectivement, semble bouger plutôt correctement, et le sourire niais sur son visage quand il regarde Chloé, on a vu pire comme grimace de douleur...
L'sourire de la vierge s'étire doucement, jusqu'à attraper d'un coin d'vert le signe qui l'appelle.

Doucement elle se laisse couler à bas de son tabouret. Le tissu immédiatement obéit à la pesanteur, et glisse le long de la peau douce pour reprendre un pli parfait. Rexane sait choisir les tenues, assurément.
Délaissant un instant l'assiette, la rouquine se meut jusqu'à l'intendante. Un pied devant l'autre, une hanche qui dépasse l'autre, une mèche qui ondule dans le dos découvert.
Une aura d'innocence qui disparaitra sans doute avec la virginité, mais qui pour l'instant l'entoure encore, comme une certaine grâce dûe à la jeunesse...

D'un pas vif mais pas pressé, Dem traverse la salle jusqu'à se présenter devant Chloé. P'tit sourire mi timide, mi amusé au brun à ses côtés. Un regard franc qui se pose dans celui de l'intendante. Une petite révérence, pour jouer parce que même si elle adore le Bordel, Demetria s'ennuie un peu à la Rose.


Tu voulais me parler Chloé ?
_________________
{chloe_la_douce}
Abandon de repas et sourire en coin.
Est ce que ça se voit comme le nez au milieu de la figure ?
Oui, sans doute, d'autant plus que Chloé a plutot pour habitude de tenir ses distances.
Enfin, aucune importance. La jeune fille s'approche finalement.
L'intendante se redresse un peu, tenant toujours la main d'Anma dans la sienne.


- Dem... Je te présente Anma. Il va rester avec nous.
Dis, la patronne est dans le coin ? Je dois lui parler.
Et cet affreux curé ? Parti ?
J'ai du m'éclipser quelques heures, dis moi donc ce que j'ai raté.
Tu es très en beauté ce soir... Ca promet.


Petit clin d'œil complice.
Elle sait ce qui attend la jeune vierge, et ne doute pas que les enchères atteindront un bon prix.
En attendant, elle doit reprendre les rênes, et savoir ce qui s'est passé durant les délicieuses heures passées à l'étage.

_________________
---fromFRAnma
Les joues creuses se colorent d’une douce teinte écarlate qui ne doit rien au vin épicé qu’il avait justement l’intention de commander.

Abaissant le chef sous le regard de la nouvelle venue, l’homme d’Orient laisse ses lèvres se tendres en un léger sourire pour toute réponse à celui qui lui est dédié par la jeune fille.

La gêne d’être ainsi exposé et détaillé, étrangement, renforce la détermination nouvelle qui germe dans son esprit comme la plus belle des fleurs...


Konban wa, dit-il d’une voix qu’il veut peu audible... Pourquoi s’adresser à ces gens dans leur langue pour des mots aussi futiles que « Bonsoir » alors qu’il cherche à affirmer et assumer ses différences avec eux ?

Suivant les directives de sa douce, le jeune homme se redresse, nouant toujours sa main avec la sienne, comme une flamme de détermination, de force... d’Amour.

Une fois les présentations faites, quelques questions et réponses fusent entre les deux jeunes femmes... Il n’y porte point attention ; ça ne le concerne pas, pas encore...

Il détourne la tête vers le bar.

La serveuse ne lui a pas encore répondu, occupée avec quelques clients. Tout autour d’eaux, la pièce crépite des dernières conversations, des derniers rires, de quelques raclements de couverts... Repas tardifs. Se rasseyant sur son tabouret, Anma scruta les parages... Qui, parmi ces gens, pouvaient bien être la patronne des lieux, celle dont l’évocation le faisait trembler ? Ce sera celle qui approuvera ou refusera, il le sait...

Préférant repousser ses pensées vers celle qu’il croit être Rexane, le jeune homme s’exclame à son intention.


Euh... pardon ?
---fromFRDemetria.
Faire face à un jeune couple. Le teint rose des joues de Chloé fait plaisir à voir. Quant aux mots qui s'échappent de la bouche d'Anma, Dem va faire comme si elle... n'avait pas compris.
Bon d'accord, elle n'a vraiment pas compris, même si elle se doute fortement qu'il y a à voir avec "bonsoir" ou quelque chose du genre. A moins qu'il ne soit malpoli ?

Hochement de tête lorsque l'intendante pose ses questions. Inspiration... bon, que te dire... Hum. C'est qu'elle a passé tellement de temps aux cuisines la vierge gourmande qu'elle en aurait presque loupé l'animation de la soirée.


Dem... Je te présente Anma. Il va rester avec nous.
Dis, la patronne est dans le coin ? Je dois lui parler.
Et cet affreux curé ? Parti ?
J'ai du m'éclipser quelques heures, dis moi donc ce que j'ai raté.
Tu es très en beauté ce soir... Ca promet.


Bon, on va pas le saluer à chaque fois. Anma... On dirait un nom de fille pour un jeune homme fragile. Sourire esquissé, puis une grimace qui prend sa place. Ce qu'il s'est passé... Dem se rapproche de Chloé, va pas faire un bulletin d'informations pour tout le bordel non plus !

Et bien... A ce que j'ai compris...
Le lieutenant Valric a accompagné La Succube à l'extérieur.
Juste avant de partir aux cuisines...
Petite moue innocente ... J'ai cru entendre qu'il y avait du grabuge à la Cour.
L'homme qui est monté avec Nérée pourrait surement t'en dire plus.
Rexane est avec Barté-truc derrière le bar... J'me souviens pas de son nom entier...
Et euh... Bah on a une servante, qui passe la serpillère frénétiquement.
Elle a essayé d'aguicher l'client, et m'a mal parlé, comme si j'allais le lui prendre.
Petit rire amusé.
Manifestement elle a été remise à la place.
Autre chose ?


Léger haussement de sourcil interrogatif. Bon, en même temps, Demetria se dit qu'elle ne sait pas grand chose de plus... Elle réagit soudain au compliment. Léger rose qui monte colorer la peau diaphane. Un clin d'oeil en miroir à l'intendante.

Merci bien Chloé.
Tu as bonne mine aussi ce soir, tu sais ..


Légères notes cristallines qui s'échappent. Un rire gentil, un partage complice. Contente de voir l'intendante avec le sourire.
_________________
{chloe_la_douce}
Elle jeta un coup d'oeil curieux à Anma en l'entendant parler une langue qu'elle ne connaissait pas.
C'était étonnant. Quand les gens étaient nerveux, ils se réfugiaient souvent dans la langue qu'ils maitrisaient le mieux, et son amant du bout du monde semblait nerveux et impatient aussi.
Elle sourit, et reporta son attention sur Dem, frolant de sa cuisse celle du jeune homme, d'un geste tendre et rassurant.

Elle n'était pas sure de tout saisir.
Lieutenant Valric ? Il sortait d'où celui là ?
La Succube dehors... hum... Ca n'arrangeait pas ses affaires. Cela retardait simplement le moment où elle devrait lui expliqué qu'elle avait pris sur elle de libérer "la marchandise" qui avait été livrée par le grec. C'était peut être toujours ça de gagné après tout... Un vague soulagement se mélait à son impatience. Le prix à payer risquait d'être élevé, mais elle le savait en libérant Anma, avant même de réellement le connaître, elle en avait pris le risque.

Dans la salle, tout semblait calme et à sa place. Aussi, elle finit par se détendre.
Rexane semblait noyée dans les yeux de son guerrier balafré. Elle comprenait beaucoup mieux ce qu'elle pouvait ressentir depuis les évènements des dernières heures. Après tout, elle avait raison d'en profiter, les bons moments sont rares.

La dernière remarque de Dem la fit presque rire.
Bonne mine ? Oui, l'amour lui donnait sans doute bonne mine. Elle piqua un fard malgré tout, amusée par la situation.



- Bon, la Succube absente. Il va falloir patienter Anma.
On aurait peut être du rester là haut finalement !

Dem, c'est qui ce Valric ?
Du grabuge à la cour ? Curieux, je n'ai rien entendu... Un peu occupée peut être... hum...


Observant le manège de Rexane, elle décida de prendre les choses en main.


- Bon, aller, c'est ma tournée. J'ai quelque chose à fêter.
Qui veut boire quoi ?
Il y a un petit vin épicé qui doit valoir le coup.


Sautant de son tabouret, lachant à regret la main de son tendre ami, elle passa derrière le bar et saisit verres et bouteille.
_________________
Odoacre
Rexane était repassée rapidement après s'être absentée quelques temps...

Tranquille, le vieux Grec attendait... la Succube avait dû recevoir la pierre et comprendre.... et Rexane qui revenait....

La Succube ne comptait donc pas venir tout de suite. Le poison l'avait elle trop affaiblie ?

Comptait elle ainsi le fuir ? Ou espérer qu'il s'enivre.... pour le droguer ou l'empoisonner lui même ?

Tout était possible... Odoacre n'en avait cure... peu orthodoxe comme homme de Dieu, à certains égards il restait puissamment un homme de foi, et ses résurrections régulières à chaque foi le confirmaient dans ses croyances quelques peu spéciales...

Sa dernière mort datait de Genève.... écrasé lors de l'effondrement d'une Tour d'Artillerie alors qu'il avait pénétré les murailles de la cités assiégés avec son escorte armée....

Il était revenu à la vie, comme toujours.

Le poignard d'une catin ne le tourmentait donc pas plus que cela.... la pire chose qu'il pourrait lui arriver serait qu'on le capture et l'enferme quelque part au plus profond des souterrains de la Rose....

Il écarta cette hypothèse...

Ainsi il allait enfin être servi.... mais pas tout de suite... il ne remercia pas la jeune femme mais prit le verre.... à peine de quoi tenir dans l'attente du festin.... et comme elle partait il lança


Fort bien jeune fille, vous pouvez d'ors et déjà me faire apprêter la chambre la plus luxueuse de la maison, et lorsque j'en aurai terminé avec le festin en préparation, vous pourrez m'y faire envoyer une première fille pour commencer.

Un rictus de satisfaction étirant son visage, il leva alors son verre pour en goûter le contenu....

L'évêque de Rodez n'était pas un homme à femme.... mais il avait comme senti que la jeune Rexane craignait qu'il n'ait ce genre d'appétits.... et si cela ne se commandait pas vraiment, il possédait les drogues adéquates pour provoquer tels appétits.

_________________
Archevêque de Rouen
pnj
Obscure qui attendait toujours une réponse du vagabond vit bien qu'il était trop captivé par la petite fille. Elle haussa donc les épaules. De toute manière il serait la trouver si il avait besoin d,elle.

Elle alla donc vers une table vide. La servante n'avait plus rien à faire. Elle se disait que quelqu'un viendrait bien lui ordonner quoi faire. Obscure se mit sur une chaise devant une table vide.

Lorsqu,elle vit la jeune vierge la regarder elle fit un sourire en coin. La jeune femme savait bien qu'elle pensait que tout ça la dérangeait, mais pas du tout. alors, elle reporta son attention ailleur.

Elle jouait toujours comme à son habitude avec une de ses méches. Elle regardait de ses beaux yeux les gens autour d,elle. Elle regarda du coté de l'homme d'Église.

Elle n'entendit pas tout, mais comprit le sens de ses paroles. Comme ça il voulait une fille. Obscure se dit qu,elle aimerait bien que ca soit la vierge, car je ne crois pas qu'elle aprécierait sa première nuit avec cet homme. Elle chassa vite ses idées, car elle devait bien se comporter. Mais une pensée passa dans sa tête. Et si Rexane décidait qu'elle voulait préserver les catins, car il avait l'air louche, est-ce qu,elle l'enverrait vers lui? Ça l'étonnerait, mais qui sait elle ne vient que d'arriver et la servante ne se sent pas la bienvenue. Elle ne voulait pour rien au monde que Rexane aille cette idée horrible. Elle espérait aussi que Demetria ne lui glisserait pas un mot .

Elle vit Rexane qui repartait rejoindre le bel homme au cheveux blancs. La servante tourna sa tête vers l'homme d'église et vit qu'il la regardait.

Sur le coup, elle le regarda, car obscure était une femme au tempérament de fierté. Il l'a détaillé. alors, Obscure décida de regarder vers le bar.

Il avait toujours Chloé avec le jeune étranger et quand elle entendit Demetria faire son contrendu, elle serra un peu les dents, mais vit bien que Chloé ne s'en préoccupé pas. Elle dessera les dents et sentait toujours le regarde de l'homme d'église.

Elle continauait à jouer avec une méches et espérait que quelqu'un viendrait lui expliquer un peu ce qu'elle devait faire.

Elle avait un mal de dos et un mal de tête. Obscure tenu sa promesse et ne se plaigna pas.
Rexanne
Elle finit par se rendre compte de la présence de Chloé, du masseur et de la petite Dem’ au bar. Cette dernière semble faire un petit résumé de la soirée à l’intendante… C’est vrai qu’à y réfléchir elle ne l’a pas beaucoup vu la jeune rousse ce soir. La dernière fois ? Mhmm, dans la cuisine avec le masseur blessé puis tous deux se sont envolés dans les étages d’où ils semblent juste de redescendre… Un peu long tout ça pour montrer simplement une chambre, et les deux jeunes gens semblent soudain très proches… Et que je te sers la main par ci, et je te frôle la cuisse par là…
La tenancière du bar sourit avec malice et bonne humeur, un petit couple à la Rose, bordel des Miracles, c’est-y pas mignon ça ?

Soudain un - Euh... pardon ? plus sonore la sort de sa rêverie momentanée… Le blessé a repris du poil de la bête on dirait ! Parfait, la belle n’aimait pas trop que ses soins s’avèrent inutiles parce qu’insuffisants… ! Cela semblait aussi être l’avis de Chloé pour le coup qui paraissait bien en joie, le sourire jusqu’aux oreilles et nappée dans l’aura de douce quiétude qui émane inévitablement d’une femme comblée… D’ailleurs bizarrement elle proclamait avoir quelque chose à fêter en passant derrière le bar servir elle-même cette tournée qu’elle proposait…

Reportant son attention sur l’homme qu’elle avait soigné et se rappelant qu’il l’avait interpellée, elle lui répondit, sourire ravissant aux lèvres qui témoignait de son plaisir à le voir pour ainsi dire remis.


– Oui Messire, je vous écoute. Enchantée de voir que vous êtes revenu à vous et que vous avez repris des couleurs, vous étiez si pâle tantôt ! Je peux faire quelque chose pour vous peut-être ?

Le scrutant tandis qu’elle porte à ses lèvres souriantes le verre d’hypocras qu’elle s’est servit plutôt elle s’interroge sur ce qui a bien pu se tramer entre ces deux là. Une attirance physique et un besoin de réconfort ou bien serait-ce plus que ça ? De … comment dise t’il déjà ? Amour ? Ah oui c’est ça le terme, Amour, un sentiment bien utopiste et transitoire auquel elle ne croit plus depuis bien longtemps, elle a trop voyagé la belle pour avoir manqué de faire cette constatation… Dorénavant elle la croque la vie, et les hommes aussi d'ailleurs, une belle histoire tant mieux, l'illusion d'un compagnon de vieillesse jamais!

Et puis les paroles du vieil évêque aigri lui reviennent en mémoire, telles une vague déferlante. Il faudrait qu’elle lui prépare une chambre pour la suite de son festin… Pensée qui ne la réjouit pas, mais les consignes de la Succube étaient claires, il faudrait le satisfaire… La suite peut être ? Qu’avait dit la patronne à ce sujet, était-elle déjà réservée ou non ? … Elle aviserait en temps voulut, le festin d’abord, Baba devrait bientôt avoir finit sûrement…

Une légère secousse de la tête, presque imperceptible, la fait chasser ces pensées et revenir à son interlocuteur, le masseur exotique. Voulait-il la remercier pour les soins ? Se présenter juste ? L’interroger sur le pourquoi de son arrivée fracassante ?
---fromFRAnma
Étant tout le contraire de l’eau, le vin est colore, délicieusement gouteux et éteint parfois la vie lorsque pris avec abus... Et ce soir, le vin était le bienvenu.

Un verre suit l’autre, fusionnant avec les quelques paroles échangées au sein du petit groupe rassemblé devant le bar. L’homme d’orient a abandonné sa requête auprès de la serveuse dont le regard semble trop plongé dans celui d’un certain homme pour se tourner vers lui.
Tristement, les mains des deux jeunes amants se sont dénouées dans l’entreprise de cette fin de nuit, de ce début d’une nouvelle ère.

Et il reste en retrait, laissant sa douce prendre les choses en mains pour commencer... Ce n’est pas à lui de s’occuper des explications, de s’agiter... Du moins, pas tout de suite.
Ainsi donc, la patronne des lieux est absente ?


Cette nouvelle devrait le calmer, mais ce n’est pas le cas, pas le moins du monde... Il s’agite de tics nerveux, fixant la porte, s’attendant à tous moments à voir une femme dominatrice pénétrer dans la pièce, prenant ses aises, jugeant les quelques tardifs encore présents...

Elle jugera, impitoyablement ou non... Il le sait... ou pas, en fait.

Il ne sait plus... Il la craint en fait. Il la craint tout autant qu’il aime Chloé...

Je peux faire quelque chose pour vous peut-être ?


Ces quelques paroles prononcées à son égard font sursauter le jeune homme qui se retourne brutalement, son bras glissant à la suite de son verre sur la surface humide, après tant de nettoyage, du bar... heurtant une jolie collection de bouteille au passage...

Il y eu un affreux bruit de verre brisé tandis que les bouteilles tombaient sur le sol ou heurtaient le mur, leur débris baignant dans leur contenus...

Et ce bruit... La verrière qui éclatait dans le salon sous son poids... Que s’était-il réellement passé ? Il n’en avait plus souvenir...


Je être désolé !, s’exclame-t-il en se levant d’un bond de son tabouret, fixant les débris sans oser regarder la serveuse ou sa bien-aimée... Vraiment, désolé !

S’agenouillant sur le sol, Anma entrepris de balayer les dégâts de ses mains.
{chloe_la_douce}
Le vin était agréable, mais elle le buvait distraitement et du bout des lèvres.
Quelque chose n'allait pas, elle le sentait.
Anma semblait de plus en plus nerveux, presque craintif alors que rien ne justifiait cette réaction.
Etait ce le vin dont il semblait abuser qui lui montait à la tête ?
Etait ce le fait de se retrouver ainsi au centre de l'attention ?

Toujours est-il qu'elle sentait sa tension monter doucement, et elle en devenait également nerveuse.
Que craignait-il ici ?
Etait ce la confrontation avec sa future employeuse qui le rendait si tendu ?

Rexane, souriante et probablement sans arrière pensée le fit sursauter dans un raffut de verre brisé et de bouteilles saccagées..
Les morceaux explosèrent dans toutes les directions, alors que des projections de liquides inondaient le sol, le bas des robes, et les tentures les plus proches.

Anma semblait vouloir entrer sous terre. Ses yeux reflétaient à la fois la terreur et l'embarras de son geste.
Son regard fou rappelait cruellement à Chloé l'état dans lequel il était à son arrivée.
Est ce que le bruit du verre avait réveillé ses souvenirs ?

Elle sauta de son tabouret, sans hésiter au milieu des débris. Elle, elle était chaussée, pas lui.
Elle se fichait bien des bouteilles et de la vaisselle en fait, ce qu'elle voulait, c'était éviter qu'il ne replonge dans l'état de terreur d'où il venait de sortir.
Il paraissait absent, s'excusant, essayant de ramasser le verre avec ses mains nues. Il allait se blesser.

Délicatement, elle attrapa ses mains fébriles, les emprisonnant dans les siennes. Elle essayait de capter son regard, voulant le sortir de sa panique, l'empêcher de se faire mal.
Serrant ses mains, elle l'appela, d'une voix calme, attirant son attention, essayant de capturer son esprit avant qu'il ne parte dans les méandres de la peur.


- Anma ... Anma, ça n'est rien... Aller, calme toi...


L'attirant avec précaution vers elle, elle essaya de le sortir de la zone sinistrée, qu'il ne se blesse pas, et qu'il reprenne pied.


- Anma... Viens, approche toi... Fais attention à tes pieds.


Avec patience et douceur, sans se soucier des regards que le tapage avaient éveillé, elle le tira vers elle, le sortant du cercle des débris, remplaçant la spirale de la panique par ses bras, l'enlaçant tendrement et l'entrainant vers une alcôve vide.


- Voilà, tout va bien... Doucement... Viens t'assoir là, il faut qu'on parle Anma... Tout va bien...


Comme elle l'aurait fait pour calmer un enfant paniqué, elle finit par le faire assoir dans l'alcôve essayant de ramener le calme.

_________________
Lyhra
A l’instant où la patronne pénétra à la Rose se fut pour découvrir Chloé entrainant un jeune homme dans une alcôve, ce qui éveilla bien sur sa curiosité.
La belle intendante -car sous ses dehors sobres et modestes et après s’être remplumée, Chloé s’était révélée fort désirable- aurait elle des velléités de faire la catin ?
Nous verrons cela en temps et en heure décida la Rousse.
Elle adressa un sourire et un signe de la main à Démétria et Rexane, tout va bien semblait elle dire.


Suivez moi, intima t’elle à la jeune fille.

Obscure baillait aux corneilles. La Succube fronça les sourcils.
Ne voyait elle pas cette sotte que le bar aurait mérité un coup de chiffon ?
Qu’il fallait changer certaines des chandelles ?
Remettre de la poudre à brûler dans les coupelles où il ne restait qu’un tas de cendres grises ?
Elle vint la houspiller rudement car elle n’allait certainement pas la payer à contempler les tentures !


Et bien ma fille, on dort ?!
Je ne te paie pas à rêvasser aux écus que tu n’auras jamais de ma main si tu ne t’actives pas un peu !

Elle lui indiqua quelques tâches urgentes et ajouta d’un ton sec,
Et presses toi !

Ceci fait, elle jeta un coup d’œil vers la jeune fille qui l’accompagnait, comme pour dire : voilà ce qui arrive quand on ne donne pas satisfaction.
La récente disparition de certaines des filles sans aucune reconnaissance l’avait plus touchée qu’elle ne l’aurait volontiers admis, d’où cette nouvelle dureté.


Asseyons nous et causons.

Elle poussa un siège dans un endroit tranquille et la fit asseoir.
C’était une fille jeune, plutôt agréable à regarder, et qu’elle avait trouvée juste devant la porte de la Rose, cherchant du travail.


Bienvenue à la Rose, le célèbre bordel des Miracles. J’en suis la patronne et il y a toujours du travail pour qui ça ne fait pas peur.

Elle l’observa un moment,

Que savez vous faire ?
_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 81, 82, 83, ..., 98, 99, 100   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)