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Cette maudite vacelle ne lui facilitait pas la tâche. Quelques instant ne lui suffiraient pas pour parler avec cet homme... Cet homme. Pourquoi était-elle donc venue vers lui, et pas vers un autre? Lorsque la femme était venue la mettre dehors, elle y avait aperçu quelques hommes seuls et soifs d'aventures. Pourquoi ne s'était-elle pas avancée vers eux, se résignant à laisser ce vagabond en paix? Il avait quelques choses... Qui lui rappelaient... Quoi? Qui lui rappelaient quoi? Ces cheveux en désordre, cette façon de la regarder... Et puis, juste là, ce qu'il venait de dire avait eu plus de signification que n'importe quoi d'autre. Il avait tenté de dissimuler ce qu'il ressentait vraiment. Elle avait eu le sentiment que c'était d'une manière automatique qu'il l'avait fait, presque comme un réflexe. Lorsqu'elle était encore dans les rues, plus jeune encore qu'à présent, un garçon plus âgé lui avait appris cette parade.
Elle se souvint. Il lui ressemblait. Étrangement, il avait le même regard, la même forme du visage, et puis... Non, cela ne se pouvait pas. Il était bien trop âgé. Mais quelqu'un de la même famille, peut-être. Sûrement, à vrai dire. Elle en doutait encore, il fallait en savoir davantage sur cette homme. Quel hasard, Dieu, quel hasard... Elle sourit. Hasard ou destin, peu importait, en fait.
Lina ouvrit enfin la bouche. Chercha ses mots, réfléchit avant de les prononcer, comme le lui avait appris la Demoiselle de l'Epine. Une phrase de travers et tout pouvait tomber à l'eau.
« Veuillez me pardonner pour ce dérangement, Messire. J'en suis confuse, croyez-moi, mais je crois que cela ne sera pas vain. »
Elle continua, d'une voix plus faible.
« Je suis entrée ici dans un but personnel, dont je ne peux vous parler en ces lieux. Veuillez bien le comprendre... Mais à cet instant, je crois que le fait de m'être adressée à vous n'était pas un hasard. J'aurai pu, c'est vrai, aller voir cet homme, là, ou celui-ci, ou encore cette jeune fille. Le fait est que, dans vos manières, votre gestuelle et votre apparence physique, j'ai cru reconnaître un ancien ami. Il aurait quelques années de moins que vous, maintenant. Croyez-moi, Messire, mon instinct me trompe rarement. »
Elle ne savait si elle l'avait convaincu. Elle avaient prononcé ces dernières phrases d'une voix calme et détachée, tout en plongeant ses yeux dans ceux qui se trouvaient en face d'elle. Lina conclut:
« Je voudrais vous entretenir à propos de cela. Malheureusement, comme vous avez pu le constater, je ne suis considérée comme une intruse. De plus, c'est un lieu beaucoup trop peuplé. Que diriez-vous de m'accompagner quelques temps au-dehors? »
Le cur battant, essayant toutefois de calmer l'anxiété de l'échec qui l'envahissait, elle soutint le regard de son allocutaire.
Elle se souvint. Il lui ressemblait. Étrangement, il avait le même regard, la même forme du visage, et puis... Non, cela ne se pouvait pas. Il était bien trop âgé. Mais quelqu'un de la même famille, peut-être. Sûrement, à vrai dire. Elle en doutait encore, il fallait en savoir davantage sur cette homme. Quel hasard, Dieu, quel hasard... Elle sourit. Hasard ou destin, peu importait, en fait.
Lina ouvrit enfin la bouche. Chercha ses mots, réfléchit avant de les prononcer, comme le lui avait appris la Demoiselle de l'Epine. Une phrase de travers et tout pouvait tomber à l'eau.
« Veuillez me pardonner pour ce dérangement, Messire. J'en suis confuse, croyez-moi, mais je crois que cela ne sera pas vain. »
Elle continua, d'une voix plus faible.
« Je suis entrée ici dans un but personnel, dont je ne peux vous parler en ces lieux. Veuillez bien le comprendre... Mais à cet instant, je crois que le fait de m'être adressée à vous n'était pas un hasard. J'aurai pu, c'est vrai, aller voir cet homme, là, ou celui-ci, ou encore cette jeune fille. Le fait est que, dans vos manières, votre gestuelle et votre apparence physique, j'ai cru reconnaître un ancien ami. Il aurait quelques années de moins que vous, maintenant. Croyez-moi, Messire, mon instinct me trompe rarement. »
Elle ne savait si elle l'avait convaincu. Elle avaient prononcé ces dernières phrases d'une voix calme et détachée, tout en plongeant ses yeux dans ceux qui se trouvaient en face d'elle. Lina conclut:
« Je voudrais vous entretenir à propos de cela. Malheureusement, comme vous avez pu le constater, je ne suis considérée comme une intruse. De plus, c'est un lieu beaucoup trop peuplé. Que diriez-vous de m'accompagner quelques temps au-dehors? »
Le cur battant, essayant toutefois de calmer l'anxiété de l'échec qui l'envahissait, elle soutint le regard de son allocutaire.