Rexanne
A priori oui, tout le monde montait
. Et en quatrième vitesse encore !
Comme des beaux diables, ils gravirent les escaliers en deux temps trois mouvements, se retrouvant nez à nez avec la porte de la chambre de la Succube.
Chloé fit une tentative, avec sa propre clé, mais celle-ci ne pu trouver le chemin des gorges de la serrure, la place semblant être déjà occupée Le scélérat, non content de sêtre enfermé dans une chambrée qui ne lui appartenait pas, avait donc laissé en plus la clé dans la serrure ! Cette constatation ne parut pas améliorer lhumeur de la patronne, bien au contraire. Ses joues rougeoyantes et la lueur malfaisante qui brillait dans ses pupilles faisaient aisément montre de la tempête qui sétait déclarée en elle et quelle contenait visiblement à grande peine.
Chloé avait demandé une épingle quelconque afin de délogée linopportune, réflexion rapide qui savéra navrante : non elle navait rien de la sorte, ayant abandonné depuis bien longtemps la bataille contre sa cascade de boucles brunes qui refusait obstinément dêtre canalisée sinon domptée par un artifice quelconque. Après un léger temps de réaction pourtant le jeune masseur en sortit une de ses cheveux débène pour la tendre à lintendante avec une hésitation et une panique palpable.
Pauvre homme, peut être lignorait-il, mais sétait le commanditeur de son arrivée fracassante en les lieux qui reposait derrière cette porte. La jeune tavernière tendue et parée à toute action mais dun calme Olympien lui adressa un sourire léger et un regard apaisant. A la Rose il ne craignait pas grand-chose et elle ne laisserait sûrement pas qui que ce soit lui faire encore du mal, jouer la médicastre allait bien cinq minutes et elle entendait bien ne pas avoir à réitérer un travail dune telle ampleur avant encore un moment !
Chloé, dune main de maître, faisait choir la clé adverse de lautre coté dans un bruit mat et étouffé et faisait ensuite tourner sa propre clé dans la serrure nouvellement libérée sous le regard impatient dune Succube bouillonnante.
Tandis que la clé tournait Rexane raffermit sa prise sur la première de ses dagues sortie, puis, à la réflexion, sortit la deuxième de sous le tissu fluide de sa robe. Au moins se serait fait, elle laurait en cas de besoin.
Le visage fermé, attentive, elle entra à pas feutrés dans la pièce à la suite de la Succube lorsque la pièce fut ouverte.
Il dormait le cancrelat, et comme un bienheureux encore ! Elle grimaça de mépris, lui qui osait soffrir le sommeil des Justes, comme si sa conscience était tranquille !
La Succube, errant dans la pièce de façon désordonnée semblait hésiter sur la conduite à tenir. Hésitation qui fut confirmée par le regard quelle leur lança
Quoi faire de lui, la question la brunette se la posait aussi, analysant froidement la situation, moins impliquée et furieuse que sa patronne, probablement parce que ce nétait pas son antre quon avait violé Son instinct primitif laurait volontiers traité sans la moindre considération, humilié, voire tué pour lui rabattre ce caquet quil avait si grand et cette estime de lui même quil avait si haute. Pourtant il y avait un paramètre quelle ne pouvait perdre de vue, cet immonde pourceau était tout de même le Maistre, celui qui devait encore exiger une traite à sa patronne pour le paiement de la Rose. Le traiter trop durement leur assurerait à coups sur quelques ennuis, et la Rose bien que ce ne soit pas son établissement elle y tenait, vagabonde quelle était le bordel était son premier chez soi Pas question donc que létablissement subisse le moindre dommage !
Cruel dilemme Etre une fois encore humiliée devant larrogance de cet homme ou laffronter franchement et en récolter les fruits
Encore que Peut être une alternative
Si elle préparait en hâte une seconde chambre, la suite peut-être, quelle présenterait au vieux crabe comme étant plus confortable Il viderait les lieux, rendrait la chambre à sa propriétaire, elles ne lui auraient pas tout céder mais offert une alternative acceptable
Faire part de la suggestion aux autres sans réveiller la Bête aux Bois Dormant si possible Un pas en arrière, vers la porte, elle invita de la main la Succube à faire de même et revenir sur le seuil pour y converser à voix basse
Comme des beaux diables, ils gravirent les escaliers en deux temps trois mouvements, se retrouvant nez à nez avec la porte de la chambre de la Succube.
Chloé fit une tentative, avec sa propre clé, mais celle-ci ne pu trouver le chemin des gorges de la serrure, la place semblant être déjà occupée Le scélérat, non content de sêtre enfermé dans une chambrée qui ne lui appartenait pas, avait donc laissé en plus la clé dans la serrure ! Cette constatation ne parut pas améliorer lhumeur de la patronne, bien au contraire. Ses joues rougeoyantes et la lueur malfaisante qui brillait dans ses pupilles faisaient aisément montre de la tempête qui sétait déclarée en elle et quelle contenait visiblement à grande peine.
Chloé avait demandé une épingle quelconque afin de délogée linopportune, réflexion rapide qui savéra navrante : non elle navait rien de la sorte, ayant abandonné depuis bien longtemps la bataille contre sa cascade de boucles brunes qui refusait obstinément dêtre canalisée sinon domptée par un artifice quelconque. Après un léger temps de réaction pourtant le jeune masseur en sortit une de ses cheveux débène pour la tendre à lintendante avec une hésitation et une panique palpable.
Pauvre homme, peut être lignorait-il, mais sétait le commanditeur de son arrivée fracassante en les lieux qui reposait derrière cette porte. La jeune tavernière tendue et parée à toute action mais dun calme Olympien lui adressa un sourire léger et un regard apaisant. A la Rose il ne craignait pas grand-chose et elle ne laisserait sûrement pas qui que ce soit lui faire encore du mal, jouer la médicastre allait bien cinq minutes et elle entendait bien ne pas avoir à réitérer un travail dune telle ampleur avant encore un moment !
Chloé, dune main de maître, faisait choir la clé adverse de lautre coté dans un bruit mat et étouffé et faisait ensuite tourner sa propre clé dans la serrure nouvellement libérée sous le regard impatient dune Succube bouillonnante.
Tandis que la clé tournait Rexane raffermit sa prise sur la première de ses dagues sortie, puis, à la réflexion, sortit la deuxième de sous le tissu fluide de sa robe. Au moins se serait fait, elle laurait en cas de besoin.
Le visage fermé, attentive, elle entra à pas feutrés dans la pièce à la suite de la Succube lorsque la pièce fut ouverte.
Il dormait le cancrelat, et comme un bienheureux encore ! Elle grimaça de mépris, lui qui osait soffrir le sommeil des Justes, comme si sa conscience était tranquille !
La Succube, errant dans la pièce de façon désordonnée semblait hésiter sur la conduite à tenir. Hésitation qui fut confirmée par le regard quelle leur lança
Quoi faire de lui, la question la brunette se la posait aussi, analysant froidement la situation, moins impliquée et furieuse que sa patronne, probablement parce que ce nétait pas son antre quon avait violé Son instinct primitif laurait volontiers traité sans la moindre considération, humilié, voire tué pour lui rabattre ce caquet quil avait si grand et cette estime de lui même quil avait si haute. Pourtant il y avait un paramètre quelle ne pouvait perdre de vue, cet immonde pourceau était tout de même le Maistre, celui qui devait encore exiger une traite à sa patronne pour le paiement de la Rose. Le traiter trop durement leur assurerait à coups sur quelques ennuis, et la Rose bien que ce ne soit pas son établissement elle y tenait, vagabonde quelle était le bordel était son premier chez soi Pas question donc que létablissement subisse le moindre dommage !
Cruel dilemme Etre une fois encore humiliée devant larrogance de cet homme ou laffronter franchement et en récolter les fruits
Encore que Peut être une alternative
Si elle préparait en hâte une seconde chambre, la suite peut-être, quelle présenterait au vieux crabe comme étant plus confortable Il viderait les lieux, rendrait la chambre à sa propriétaire, elles ne lui auraient pas tout céder mais offert une alternative acceptable
Faire part de la suggestion aux autres sans réveiller la Bête aux Bois Dormant si possible Un pas en arrière, vers la porte, elle invita de la main la Succube à faire de même et revenir sur le seuil pour y converser à voix basse