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La Rose Pourpre, Bordel des Miracles (1ère partie)

pnj
Obscure fut heureuse d'entendre Rexane de lui dire de pas agir de cette manière. De toute façon si la servante avait changé son comportement ce n'était qu'une apparence. Oui car elle était en train de trouver un moyen de se venger de cette humiliation. Alors, pour ne rien laisser paraîtrte de sa haine envers elles elle le cachait. Elle répondit:

Oui pardon. J'ai déjà déjeuné ce matin. Pas eu le temps de souffler entre le ménage et ses visiteurs...

Ah non elle avait mentinonné les 3 hommes qui étaient venus. elle se tût puis reprit:

Si j'agis ainsi c'est que disons personne est venu m'expliquer comment je devais être dans ma façon. en fait, depuis le début j'improvise et ce serait gentil si quelqu'un pourrait m'expliquer un peu le fonctionnement.

Obscure s'assit à côté d'aemiliana face à Rexane. Mais en regardant la confiture elle se dit qu'un morceau ne ferait pas de tord. Elle mangea dans l'attente d'une réponse.
{chloe_la_douce}
Réveil dans les bains. Fin du sommeil et d'un rêve agréable.
A regret, elle laisse sa conscience sortir du cocon protecteur et tendre en entendant une voix qui l'appelle.
Elle a donc dormi, malgré la position inconfortable et le froid des carreaux dans son dos.
Son dernier souvenir était la douceur des cheveux d'Anma endormi contre elle. Elle l'avait finalement rejoint dans les rêves.

Douloureusement, la réalité revient la cueillir.
Les dalles froides et l'humidité n'ont jamais fait un bon matelas.
En soupirant, elle s'étira longuement, essayant de rétablir la circulation dans ses membres engourdis.
Le linge qui la couvrait en profita pour rejoindre le sol dans un froissement discret.
Décidement, il faisait froid.
Mais elle sourit à Anma malgré l'inconfort. C'était un réveil agréable, après un sommeil partagé, le premier en fait.
Elle espérait que ce réveil présageait de nombreux autres à l'avenir.


- Bonjour.
Déjà l'heure de se lever tu crois ?
Bien dormi ?


Lentement, elle se remit sur ses pieds et reprit ses affaires.
La robe légère était toujours plus chaude que les courants d'air humides de la salle des bains.
Finalement vêtue, elle réprima de la main un gargouillis sonore de son estomac.


- En tous cas, heure ou pas, j'ai faim.
Que dirais tu de rejoindre la cuisine et de voir si Baba nous a préparé un déjeuner ?


Sans vraiment attendre de réponse, elle ramassa finalement sa ceinture, avec sa bourse et son trousseau de clé, et la rattacha.
Puis, elle se tourna vers Anma pour voir s'il était prêt à la suivre.

_________________
---fromFR-thorvald-
Elle était pâle et ses yeux verts avaient attisé la curiosité de Thorvald qui traînait ses guêtres à la cour des miracles. Une fois n'est pas coutume.
Elle placarda un parchemin.

Lui ne savait pas lire. Ou pas très bien. Ou il avait oublié. Il resta un bon moment, la tête levée vers l'affiche, concentré.
La ... Rose ... Pourpre. Il sauta allègrement la suite. Garde ... blabla ... 20 écus.

Le pas léger, il remonta la rue, enjambant les flaques et les détritus, évitant avec souplesse le contenu d'un seau tombé d'un étage.
Ses bottes étaient encore neuves. Presque pas portées, visiblement. En tout cas, pas par lui.
Il connaissait le quartier et se trouva bientôt à la porte du bordel renommé.

BLAM BLAM BLAM !

Sa main avait glissé sur la main, frissonné sur le bronze, cogné franchement à trois reprises.

Il remit ses paluches dans ses poches, recula d'un pas et attendit un petit instant dans la fraîcheur matinale.

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pnj
Obscure qui mangeait toujours et attendait sa réponse fut surprise lorsqu'on cogna. Sur le coup elle se dit que c'était peut-être la grosse brute de ce matin, mais pour pas se faire poser de question sur les visiteurs elle se leva en s'excusant et alla ouvrir. un jeune homme était en train d'attendre devant la porte. Que voulait-il celui là ? Au moins pendant qu'elle était là Rexane ne poserait pas de question. Elle le regarda de ses yeux bleus et poussa une méche noires et bouclées derrière son visage et dit:

Bonjour messire. Que pouvons-nous pour vous en cette si belle journée? Si vous n'êtes pas au courant ce n'est pas ouvert. Alors, si vous avez une bonne raison pour pouvoir entrer dites moi le.

Obscure ne pensait qu'au moment ou elle devrait parler des trois visiteurs. Elle savait qu'elle devra mentir. Elle était bonne menteuse en général. La servante resta donc dans le cadre de porte en attendent une réponse du jeune homme. Elle le détaillait et se demandait bein ce qu'il voulait à la Rose.
Odoacre
[A la Cave]

L'attente était trop longue. Le vieil homme avait reposé son tesson de bouteille et s'était assis, la tête entre les mains.

Il se balançait d'avant en arrière, imperceptiblement.... il stoppa soudain, sentant la folie perler.... la folie... mais qu'était-ce que la folie ?

Détrôner Dieu, ravager Rome, tuer le Pape et coiffer la Tiare dans un délire de feu et de sang.... au son d'un ballet purificateur qui ferait régner la vraie foi à partir d'une Théocratie renouvelée, par laquelle les Rois rendront leur couronne ou périraient....


La vie éternelle lui était déjà donnée en ce bas monde... que craignait il ? Mourir à nouveau ?

Il se leva, et commença à tatônner parmi les victuailles, ballots et autres paquets bien rangés dans la cave...


Des jarres d'huile... excellent.

Ouvertes.... et leur contenu répandu.... à même le sol.... sur les quelques marches menant à la porte, et sur la porte elle même.....

Du métal.... trouver du métal... là voilà..... l'arceau d'un tonneau... non cela ne convenait pas car il n'avait pas de pierre avec laquelle frapper ledit arceau... il fallait un petit morceau mobile de métal....

Quasi aveugle, il tatonnait dans l'huile.... jusqu'à refermer la main sur un petit chandelier de fer.... étrange ironie.

il prit ensuite quelques bouteilles de vins, les ouvrit en brisant le goulot et se versa tout leur contenu sur le corps jusqu'à s'imbiber complètement de vin... les vapeurs l'enivraient quelque peu...


Puis il se confectionna un promontoire... ou plutôt il en choisit un.... il avait tâter un ballot qui ne sentait pas trop l'huile.... et lui aussi il 'larrosa de vin.

Puis il grimpa dessus après avoir arracher un morceau de la robe de Scribos... et se mit à frapper le chandelier contre le mur.... espérant voir jaillir une étincelle qui enflammerait le morceau de robe, qu'il pourrait lancer dans l'huile....

L'incendie détruirait tout ou lui permettrait de s'échapper... ou les deux qui sait...

Il frappait, frappait, et frappait encore, le chandelier produisant une bruit mat contre la pierre.


Ktok ! Ktok ! Ktok !
_________________
Archevêque de Rouen
Jeanbaptiste63
Voila quelque heures qu'il avait fini son dernier travail et il avait préférer pas s'éterniser, laissant son employeur peut être dans une mauvaise situation mais qu'importe.
Le voila qu'il déambule dans les rues de la cour qu'il apprend a connaitre, découvrant ce nouveau quartier et ceux qui y habitent. C'est ici qu'il avait décider de s'installer mais chaque jour n'était que survit depuis qu'il avait dilapider ses derniers gains a la rose pourpre. Et voila que son esprit s'agite de nouveau laissant place a quelque seconde de réflexion.
Mais devant lui un petit attroupement devant une pancarte, chose inhabituel puisque presque personne sais lire. Surement quelque chose d'important ou qui rapporte beaucoup. Jean-Baptiste se fraie un passage a coup d'épaule et jette un oeuil au panneau.

Et le voila repartit presque joyeux, son pas se fait vif et bientôt il arrive de nouveau devant le bordel. Deja un homme qui se présente, c'est sur qu'une offre comme celle la est tentante pour pas mal de monde.
Jean-Baptiste se poste un peu en retrait de l'homme et il peut de nouveau voir la serveuse de la nuit dernière.
Voila maintenant il attend qu'il fasse rentrer l'homme pour s'avancer aussi et se presenter.
---fromFR-thorvald-
La porte s'ouvrit pour laisser apparaître une jeune femme légèrement sur la défensive. Thorvald, debout dans le petit matin, belle carrure, n'avait pas attendu longtemps. Il planta le gris de ses yeux dans le regard d'azur de celle qui (le saurait-il un jour) se nommait Obscure. Un petit sourire creusa une fossette sur sa joue.

Le bonjour. Il y a méprise, je ne viens pas pour vos services, gente demoiselle, mais plutôt pour vous offrir les miens.


Léger moment de flottement. Sa proposition pouvait prêter à confusion. Il en était conscient. Peut-être même l'avait-il fait exprès ... quoiqu'il n'eut pas préparé son discours. Pas le genre à s'embarrasser. Aussi s'empressa-t-il d'ajouter :

Pour l'annonce ...

Froncement du nez. Inspiration pour vérifier.

... Ca sent bizarre non ?

Fini le badinage. Thorvald était devenu sérieux.
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Rexanne
Aux paroles de la servante, la jeune brunette haussa un sourcil, surprise…

- Pour la définition de tes tâches et du travail à faire ce n’est pas moi qui pourrait te renseigner, adresse toi plutôt à Chloé, l’intendante, ou bien directement à la Succube.
Mais, de quels visiteurs parles-tu donc ?


Face à elle, Obscure avait fini par céder et s’asseoir, se saisissant d’un petit pain malgré avoir argué plus tôt qu’elle avait déjà déjeuner… comme quoi la gourmandise ne touchait pas seulement elle !

Mais avant qu’elle n’ait pu répondre et éclaircir cette allusion à une visite tandis que la Rose avait clos ses portes, la jeune servante s’était levée pour répondre aux heurts qui venaient martyriser la porte en pleine journée. Soit, sa curiosité attendra donc…

Laissant la jeune femme se dépatouiller avec le ou les intrus elle achève de savourer son second petit pain, en tendant l’oreille toutefois au cas où une intervention plus musclée serait nécessaire.

Soudain, bien que la porte d’entrée soit ouverte, elle perçoit des bruits sourds qui tapent de façon régulière, produisant un bruit mat et répétitif. Froncement de sourcils, il se passe quoi encore ? Eclair de lucidité : le rat puant enfermé à la cave ! Défection !

Prestement elle se lève, toutes les Roses ne connaissent pas l’existence de cet Evêque pourri qui croupit à la cave, et l’intention de la Succube était bien que le moins de monde possible soit au courant ! Sourire d’excuse à Aemiliana, qu’elle quitte sans plus de protocole en filant vers les cuisines et donc la cave.

Arrivée devant la porte de bois massif elle se saisit d’une de ses dagues toujours dissimulées dans ses bottes avant de s’apprêter à en pousser la porte : si le bougre parvenait à produire se ramdam c’est qu’il avait très certainement réussi à se défaire de ses liens et reprit du poil de la bête, une chenille agonisante au sol serait bien plus silencieuse.

Concentration et prudence au summum, tous les sens en alerte, elle déverrouille doucement la porte à l’aide de la grosse clé qu’elle avait récupéré dans sa cache avant la descente d’escaliers.

La lueur vive de la mi-journée qui s’engouffra par la porte ouverte fit le jour sur une drôle de scène. Le petit moinillon, malheureux scribe, reposait face contre terre, inanimé, sans le moindre haussement régulier qui indiquerait que la vie ne l’avait point encore quitté. Le sol autour de lui semblait brillant, visqueux peut-être mais l’odeur qui régnait en maître était celle de la vinasse, raisin fermenté. Pitoyablement hissé tant bien que mal sur un sac imposant qui semblait contenir la réserve de farine, trônait l’Infâme. Il ne payait pas de mine, en chemise qu’elle savait blanche à l’origine et les cheveux collés par le sang qui avait coagulé après s’être échappé de sa blessure derrière le crâne. Un vieux chandelier à la main s’était lui qui heurtait le mur comme un perdu, un éclair de folie démente dans le regard, en un acharnement risible.

Quelques secondes qu’elle mit la belle à analyser la situation, à comprendre que l’Evêque semblait vouloir se faire pyromane avec toute cette huile à terre. Elle ne comprit pas pourtant pourquoi il avait donné la mort au vieux scribe, ni comment il pensait échapper aux hypothétiques flammes en étant simplement juché sur un sac de toile et trempé de vin. Et elle ne chercha pas à le comprendre, pas dans l’immédiat en tout cas. D’une voix railleuse elle s’adressa à lui depuis le seuil, la prise toujours ferme sur sa dague.


– Eh bien « Monseigneur », on se dégourdit les pattes ? Envie de travaux pratiques soudain après avoir usé votre petit camarade ? Remarquez, à coup de chandelier ça l’a peut-être pas amusé bien longtemps en effet le pauvre erre !

La dague était prête à voler en sa direction si le besoin s’en faisait sentir, l’immobiliser à tout prix, la patronne aimerait sûrement pas savoir le prisonnier envolé à son retour. Faudrait le rattacher, qu’il cesse de faire du grabuge…
pnj
Obscure ne lâchait pas de le nouveau venu des yeux. Elle était aussi sur ses gardes. Elle ne le connaissait pas alors, fallait mieux faire attention. Il n'vait pas l'air très à l'aise, mais bon il dit qu'il était venu pour l'annonce. Pendant qu'elle se réveillait dans la cuisine elle avait entendu la Succube dire à Rexane qu'elle partait porter une annonce pour trouver un portier. La servante sourit puis dit:

Et bien pour le moment la patronne n'est pas là. Mais celle qui la seconde pour le moment est là, alors je vais lui laisser les bons soins de savoir si oui ou non vous êtes pris.

Obscure se tassa de la porte et était sur le point de fermer lorsque le client de ce matin arriva. La servante leva les yeux au ciel agacée. Elle dit:

Est-ce que vous avez ammenez avec vous votre charmant compagnon ou vous êtes seul? Et une autre chose.

Obscure sortit dehors avec et ferma la porte et dit:

Si vous voulez que je vous aides à avoir cet emploi, car je me doutes que vous êtes ici pour ça. Il faudra que vous m'aidiez. Personne dans la Rose doit savoir qui était le 3e visiteurs. il y avait vous et la grosse brute et il n'y en avait pas un troisième. Alors, pas un mot sur lui est-ce clair?

Obscure n'Vait pas fait ses menaces à la légére. Son visage était si près du sien qu'elle pouvait sentir son souffle sur son visage. Elle attendit ainsi avant de réouvrir la porte.
Jeanbaptiste63
Jean-Baptiste reste la sans bouger sifflotant un petit air a regarder négligemment autour de lui pendant que l'homme parler avec la dénommer Obscure si sa mémoire ne lui jouer pas de tour.
Mais la conversation semble se terminer et la porte commence a se refermer. Moment d'interrogation mais pas le temps de réflexion que la porte se ferme mais il pouvait voir quelqu'un s'approcher de lui.
Petit sourire devant ses paroles.

Non la brute comme vous l'appelez n'est pas la, aujourd'hui il est plutôt dans mon intérêt de venir seul.

Mais voila que la dame rapproche sa tête de la sienne et il a tout le loisir de laisser ses yeux voyager sur son visage tandis qu'elle parle.
Sans suis un silence qu'il a failli briser par un éclat de rire mais ce la ne serait pas bon pour les affaires. Voila bien longtemps qu'il n'avait plus entendu des menaces surtout venant d'une femme malheureusement elle n'était pas en position de force.


Vous ne devriez pas menacer dans de telle lieux vous ne savez pas sur qui vous pouvez tomber. Beaucoup de gens n'aurez pas acceptez de telle paroles et tout ceci aurez fini de la pire des façons pour vous. Enfin vous avez de la chance d'être tomber sur un homme bien comme moi.



Parole qui l'amusait lui même, depuis quand était il un homme bien. Peut être juste un peu mieux que la plupart des gens d'ici et puis il détester être violent avec les femmes. Mais il refusez aussi de se laissez menacer comme ça et si il jouait finement il pourrait utiliser ces paroles contre elle.

Vous voulez m'aider a trouvez cet emploi mais comment pourriez vous le faire?Avez vous un pouvoir de décision en ce lieu? Car vu ce que j'ai vu hier il me semble que non.
Ensuite vous parlez d'un troisième homme je ne voit pas pourquoi j'aurai parler de lui mais je pense que vous craigniez que la propriéaire l'apprenne alors je pense que vous avez plus a perdre que moi. N'ai je pas raison?


Voila tout est dit et il ne restait plus a espérer que la dame mette un terme a la discussion net qu'elle le le laisse rentrez sans faire de vague inutile.
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Aemiliana était sur le point d’engloutir sa dernière bouché de pain lorsqu’on toqua a la porte. La servante s’y rendit prestement, prise par son devoir. Aemiliana, encore une fois un peu trop polie, balaya les miettes qui ornait sa robe dans le risque de recevoir un hôte de marque.

Voyant que Rexane ne réagissait pas et fixait avec curiosité la porte, Aemiliana ralenti son geste et reposa ses mains contre ses cuisses. Elle tourna elle aussi la tête voulant savoir qui venait ici, aux horaires de fermeture.

Obscure entrouvrit la porte et laissa a peine aux deux femmes la vision du visiteur. Aemiliana ravala sa curiosité et se resservit de nouveau.

Rexane eut un sursaut. La jeune rousse la dévisagea, d’un air interrogateur. Sa camarade, lui fit un sourire gêné et sans plus d’explication sorti de table et s’enfuit vers la cuisine.

Bien, pas plus d’explication, peut être c’était elle souvenu d’une affaire urgente. Aemiliana saisit la cuillère de mûre et entreprit de l’amener jusqu'à son petit pain. Elle s’arrêta en chemin et repensant au visiteur matinal, remit sa curiosité en tête.

Elle reposa son petit pain, se leva et se rendit vers le seuil de la Rose. De petit pas en petit pas elle se fraya un chemin vers l’entrée où elle pourrait l’observer.
Enfin elle pu voir quelque chose. Sur le pas de la porte se tenait un homme, assez grand, bien bâti, plutôt charmant. Le genre d’homme qui séduirait facilement la jeune rousse. Comme elle aimerait se joindre à la conversation.

Un autre homme rejoint également la discussion qui se tenait à l’entrée. Cependant cet homme resta quelque peu à l’écart. Aemiliana s’étira pour pouvoir voir plus loin.
Seulement se tendant de biais ainsi, elle perdit équilibre et faillit tomber. Elle put se rattraper sur ses deux pieds mais de peur d’être aperçu fit un sourire gêné et s’enfuit plus loin.
---fromFR-thorvald-
Ainsi donc on le laissait entrer dans LE bordel de la cour.

Thorvald s'approcha de la jeune femme, ouvrit les pans de son manteau sous lequel il était bel et bien (habillé, qu'allez vous donc croire ?) désarmé : à sa ceinture ne pendaient nuls sabres, épées, dagues, fléaux, ou que sais-je encore. Sa seule arme n'avait toujours été que la largeur de ses mains et la souplesse de sa grande carcasse. Déjà dans le Nord, il se battait à mains nues et n'avait pas perdu cette habitude à la cour ... bien que les occasions de bagarre étaient, paradoxalement, moins fréquentes. L'air iodé et le calva des tavernes montaient facilement à la tête des pêcheurs.

Obscure se tassa contre la porte pour le laisser entrer. Il la frôla et sentit son parfum de tigresse. Elle semblait malcommode mais Thorvald était persuadé qu'elle devait cacher, bien profondément quelque part, un coeur d'ange.


Merci pour votre accueil, gente demoiselle. Voyez, j'entre désarmé. Je n'en dirai pas autant de celui qui me suit.


Il la laissa accueillir à sa manière l'autre visiteur, et admira l'entrée, le nez en l'air ... pour s'occuper, à vrai dire, car il était assez nul en matière de décoration d'intérieur. La vague odeur d'huile et d'alcool qui s'était propagée dehors était un peu plus forte désormais. Cela venait donc bien d'ici. Indéfinissable. Peut-être un truc propre aux bordels : il n'était pas adepte à vrai dire. C'était d'ailleurs plutôt lui qui, jusqu'à présent, s'était toujours arrangé pour amener les grosses bourgeoises à porter la main à leur bourse pour acheter ses faveurs, que l'inverse ...

Et même une fois, une duchesse.

La conversation, à l'extérieur, s'animait et semblait s'envenimer. Elle tira Thorvald de ses plaisants souvenirs. Il se rapprocha de la porte. Mieux valait ne pas se mêler de ça pour le moment : il n'était pas embauché. La petite ne semblait pas sans défense ni répondant, loin de là. Laissons faire, se dit-il, tout en restant à portée de main.

Du bruit dans la pièce attenante lui indiqua qu'il n'était pas seul et qu'il était peut-être épié. Thorvald prit un air innocent et dégagé. On allait le juger, le passer à la moulinette, le détailler pour finalement peut-être, le renvoyer au caniveau ... avait-il bien fait de venir ? ... Pourtant l'endroit paraissait mystérieux et charmant. Il s'y sentait déjà bien ...
Dehors l'homme haussait le ton.
La porte d'entrée avait été refermée.
Il n'eut d'autre choix que d'attendre.

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Aemiliana s’était réfugiée en cuisine. D’ailleurs à son plus grand étonnement, elle n’y vit pas Rexane. A l’autre bout de la pièce, des marches, sombres, qui descendaient vers l’obscurité totale. Hum … étrange …

On avait poussé la porte. Ces gonds rouillés qui criaient à la mort se reconnaissaient entre milles. Elle ne les avait entendu que quelques fois mais déjà elle les avait retenus.
Puis la lourde porte se referma dans un fracas de bois et de ferraille. La voix d’Obscure s’éloigna.

Le cœur d’Aemiliana s’emballa. L’homme était sûrement entré et se tenait dans le hall sans rien dire. La rousse retint son souffle pour ne pas que l’on puisse l’entendre.

Dans un élan fou de curiosité, la timide jeune femme se décala très lentement vers le cadre de la porte. Elle put y apercevoir l’homme de dos. Il observait le salon. De grâce, elle se tenait derrière, sans risques de se faire surprendre. Elle put y observer sans un brin de culpabilité le corps de cet homme bien charpenté. Elle rougit.

L’homme bougeait et était sur le point de se retourner. Aemiliana de toute vitesse saisit à coté d’elle un plateau et une petite dame-jeanne de vin épicé. Elle remercia le ciel d’avoir trouvé cela à ces cotés et s’avança souriante vers le salon.

Elle s’inclina vers le nouveau venu.


Bien le bonjour messire. Elle ne pu cacher ses joues rougies. Que nous vaut votre venue ?

Avant même que le sieur ne puisse répondre, Aemiliana l’invita vers le comptoir pour lui servir un verre de vin.
Elle fit couler le liquide pourpre dans un gobelet argenté et lui tint. A présent qu’il était devant elle, elle pouvait le regarder sans rougir.
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Obscure écouta l'homme lui répondre. Elle ouvrit la bouche pour répliquer, mais que pouvait-elle dire? Il avait raison. Voilà qu'elle c'était mise à nouveau dans le pétrin. Elle ne laissa pas paraître son trouble, mais plutôt fit un charmnt sourire et dit:

C'est gentil de vos conseils. Je les écouteraient. Alors vous vous considérez comme un homme bien? Intéressant... Oui en effet je ne peux pas grand chose. Veuillez m'excuser pour ces paroles. Soyez le bienvenue à la Rose

Obscure se tassa mais avant qu'il entre elle lui glissa à l'oreille

Je vous en prie faites attention à ce que vous direz dans ces lieux...

Obscure le laissa passer et entra. Rexane n,était plus là et Aemiliana s'occupait de l'homme un peu avant. Obscure restait tout de même sur ses gardes sur le dernier qui était entré. Arf pourquoi elle lui en avait parlé? Quelle idiote elle fesait. Il faudra se la jouer serrer si elle veut que tout ce passe bien. elle se tourna vers Jean et dit:

Je peux vous offrir quelque chose à boire?

Obscure ne le lâchait pas des yeux et avait bien l'intention de le surveiller..
---fromFR-thorvald-
Le bonjour ge...

Déjà une rousse sensuelle l'entraînait à l'intérieur et lui servait du vin. Thorvald se laissa faire, sourit, mi-surpris mi-amusé, et la regarda agir. Elle soutint son regard en lui tendant le gobelet. Ce ne devait pas être celle qui secondait la patronne, et dont avait parlé la jeune femme à l'entrée. Elle semblait trop timide. Mais sait-on jamais ... Il prit le verre de vin et se lança, d'un air désinvolte :

Je m'appelle Thorvald. Je viens pour l'annonce. Vous savez ...

Il désigna la porte du menton avant de préciser :

Pour garder l'entrée des lieux.

Il lui fit un sourire avant de porter le vin à ses lèvres. Sentir avant de boire. On ne sait jamais, des fois qu'on voudrait l'empoisonner ou l'endormir pour dieu sait quelles perversions féminines ... Il ne décela que la douce fragrance des épices. Pas rassuré pour un sou, il but néanmoins une gorgée.

De grâce, buvez avec moi ... quel est votre nom ?
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