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La Rose Pourpre, Bordel des Miracles (1ère partie)

{chloe_la_douce}
La petite chipote son breuvage et l'autre personne vient les rejoindre, dévoilant enfin son visage et le motif de sa venue.
Elle lui tend le verre rempli, lui rendant son regard sans ciller.
Elle aime les regards francs et directs.


- Pas madame, ni mademoiselle d'ailleurs. Je suis juste Chloé.

Elle s'assoit dans son siège, reprenant le verre qu'elle avait laissé.
Un coup d'oeil inquiet vers le groupe de marmots, mais la Succube semble avoir les choses en main.


- Asseyez vous et mettez vous à l'aise.
Vous êtes au bon endroit.
La Succube est là dame rousse là bas, avec la poêle à frire.


Devant l'étonnement de son interlocutrice, elle enchaine.

- Courageuse moi ?
Non, pas du tout.
Mais il ne sert à rien de s'énerver contre un esprit dérangé.
Puis, que peut il faire le pauvre bougre ?


D'un geste, elle montre les ouvriers qui s'activent partout.
La pièce est pleine de grandes silhouettes sombres qui vont et viennent.


- Je pense qu'avec tout ce monde autour, on ne risque rien.
La Succube vous recevra dès qu'elle en aura fini avec ce triste sire je pense.
En attendant, reposez vous et mettez vous à l'aise.

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---fromFRThaï
Elle fut décontenancée par l'assurance de celle qui était en face d'elle. Elle considéra avec intérêt cette jeune femme ave son visage d'ange si juvénile, affichant une sérénité ferme.

Thaï n'avait plus l'habitude des grandes foules. Elle redoutait le monde, grouillant de personnes à l'esprit plus dérangé les uns que les autres. Elle mit sur la compte de la fatigue la sensation d'oppression qui la tiraillait. Elle ne voulait pas paraître faible ou fragile.

Elle regarda les gens qui s'affairaient tout autour. Elle regarda le groupe qui parlait, et son regard se fixa sur La Succube. Ainsi, c'était donc elle, cette femme dont on lui avait parlé. Elle aussi paraissait afficher une maîtrise d'elle et de la situation qui rassura Thaï. Elle savait maintenant qu'elle n'avait pas fait d'erreur en venant ainsi sur un coup de tête.

Elle s'assit dans un fauteuil, remercia Chloé, et attendit que son heure arrive.
Lyhra
Elle sait parler aux hommes la diablesse, même à ceux qui sonnent creux.

Du coup ça lui avait cloué le bec. Carrément pétrifié le drôle. Il agitait ses mains au bout desquelles de longs doigts maigres griffaient l’air. Il devait hésiter, en même temps une poêle en fonte est un argument à ne pas négliger. Un oeil sur la Miette, un autre sur le fou, c’était dur de s’occuper des invitées.
Elle fourra prestement l’ustensile de cuisine détourné dans la main du Mulot et lui conseilla de tenir le dénommé Gaël, ou qui que ce puisse être, bien en joug le temps qu’elle aille saluer les jeunes dames à l’entrée.


D’accord ?
Et n’hésites pas !

A leur attention à tous deux elle ajouta,

Excusez moi, je reviens.

Et illico d’entraîner la Miette dans son sillage, pas question de lâcher son magot d’une semelle.

Surtout ne dis pas un mot sur .. tu sais quoi. Nous verrons cela toutes les deux.

Sourire entendu et rassurant. La gamine n’aura pas retourné les gravats pour rien et toutes deux les savent bien, quelques richesses passeront de mains en mains dès qu’elles seront seules à en faire l’inventaire attendu.

Elles avancent évitant adroitement divers matériaux déposés là par les ouvriers imperturbables, courber le dos, ne pas croiser le fouet, ne pas lever les yeux, ils étaient tous fondus du même moule. Tristement efficaces.


Bonjour Demoiselle.

Un clin d’oeil discret en direction de Chloé. La remerciant d’avoir pris l’initiative de l’accueil. Un autre pour Elisabeth à qui il faudrait dégoter quelques vêtements chauds, la pauvrette faisait pitié.

Je suis propriétaire de ces lieux.
On me nomme La Succube.
C’est vrai que personne ne connaissait son vrai nom ...

Excusez toute cette agitation.Un vague geste balaie l'ensemble de la grande sale englobant tout ce qui bougeait et respirait.

Puis-je vous être utile ?

Un dernier regard, sourcils froncés, vers le Mulot et son « prisonnier » semblant dire : je vous ai à l’oeil !
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---fromFRNestor & Gaël
Devant la main levée et armée, la main levée de Nestor se calma tandis que l’autre la tira doucement pour la mettre à sa place…

Hihi… C’très drôle m’dame, c’bon, Gaël va plus rien faire d’méchant, n’est-ce pas frérot?

L’expression jadis diplomate et quelque peu intimidé, se transforma en des énormes yeux de haine contenue. Un hochement de tête affirmatif sans pour autant quitter des yeux l’arme fatale.

Ouais…

L’homme fait un pas en arrière á reculons, reprenant sa pose un peu courbée et son sourire niais et petit.

Z’ëtes vivant, hein… z’allons partir, hein… c’était juste pour savoir, hein… Vrai?

Il fait des petits signes affirmatifs et rapides, agités, avant de reprendre une position droite, mais ne s'arrêtant pas de reculer.

Ouais…

L’homme, voyant la rousse laisser la poële, prend un peu plus de confiance, et ose se retourner, pour poser une main sur la poignée de la porte et l’ouvrir.

S’lut-euh
‘soir!


Sur quoi, entrant dans la nuit d’un pas rapide et reprenant sa pose d'équilibriste pour s'éloigner, la porte se referme sur l’étrange bonhomme.

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Hihi, L'Gaël l'avait plus rien á faire, y'avais moi qui le tenait de la main. C'est 'trange, nan, qu'il m'obéisse et qu'il laisse ma main faire!
Pis j'remonte le regard, juste voir les gentes pour qu'ils pigent que je leur ai sauvé la vie et...
Oh...Oh... en faite nan! C'est pas a cause de moi, c'est que y'a une épée la rousse!!!
Fallait faire tout attention... pas intérêt a nous blesser... fallait être tout gentil... tëtre ils allaient nous laisser partir, hein...


Hihi… C’très drôle m’dame, c’bon, Gaël va plus rien faire d’méchant, n’est-ce pas frérot?

Frérot l'était encore plus abasourdit que moi, mais lui, l'était vachement en colère...Je voyait ça a son regard d'assassin, mais il avait pas le choix... L'rousse avait la Grande Épée Qui Tue Tout Le Monde, donc c'était très très dangereux...

Ouais...

On commence a reculer, hein, car sinon, elle va nous trancher la tête, faut aller loin de sa portée...

Z’ëtes vivant, hein… z’allons partir, hein… c’était juste pour savoir, hein… Vrai?

Vi, vi, on va partir, hein, ça vaut pas la peine, z'inquietez pas. J'regarde Gaël qui semble pas sur sur... HEIN QU'ON VA PARTIR??!! Faut pas déconner!

Ouais…

Ouf! Paceque si frérot disait qu'on partait pas, ben c'était bien parti pour se battre contre la super épée...
Bon... la rousse semblait avoir compris, alors, hein, elle donne l'épée a l'autre ti maigrichon. L'épée perd un peu d'son aura, hein, alors c'bon, on peut se sauver... J'regarde Gaël, j'espère qu'il a compris, l'pauve y semble hypnotisé...
Un... Deux... Trois..
GOOOO!!
Gaël s'tourne, prend la poignée de la porte, et HOP! Je l'suis dehors.


S’lut-euh
- 'soir!

N'est trop contents car on a réussi a échapper! Mais j'vois deja mon frère... il pense á l'épée.
On s'en va par ou on est venus, par la fil de cheveux de lune...
S'suis qu'on va r'venir... J'vois l'envie chez Gaël... l'épée quoi.

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{chloe_la_douce}
Les choses rentraient finalement dans l'ordre.
La Succube les avait rejointes.
Le fol s'en était finalement allé.
Chloé poussa un soupir de soulagement.
Le danger n'était sans doute pas grand, mais elle préférait éviter les ennuis autant que possible.
Puis un fol, ça met toujours curieusement mal à l'aise.
Elle but une gorgée de vin liquoreux et doux et reposa son verre.


- Bon, je pense que je vais aller inspecter les chambres là haut si vous n'avez plus besoin de moi ici pour le moment.
Je vous laisse discuter entre vous. Vous semblez avoir des choses à vous dire.


Un sourire pour s'excuser, et elle se lève.
Il reste des choses à faire et à voir ici.
L'ouvrage ne manque pas.

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---fromFRThaï
Elle regarda Chloé s'éloigner et se retrouva face à La Succube qui venait de se présenter à elle.

La regardant, elle expliqua alors la raison de sa venue.


On m'apelle Thaï, j'ai fait un long voyage après avoir entendu parler de votre établissement.
Je souhaite travailler avec et pour vous.
Malheureusement, je n'ai que peu d'expérience en ce domaine... mais beaucoup de motivation pour y suppléer..


Elle avait prononcé ces mots de façon calme et posée. Elle espérait que La Succube l'accepterait ici. L'air semblait plus respirable depuis que l'homme étrange était parti. Elle regarda autour d'elle, les gens qui s'affairaient. Puis son regard revint se poser sur la femme devant elle, attendant sa réponse.

Lyhra
Merci Chloé, j’ai idée que vous n’allez pas mourir d’ennui !
Surtout n’hésitez pas si vous avez besoin de quoi que ce soit.
Et pensez à aménager correctement votre chambre ! il y a de fort jolies tentures là haut.
Enfin… je vous laisse vous occuper de toutes ces questions d’intendance.

C’était un vrai soulagement que de pouvoir partager le fardeau que représentait toute cette organisation et la jeune fille semblait faite pour ce travail montrant discrétion et efficacité.
Aux catins l’on demandait d’être belles et appétissantes puis de savoir miauler à la demande et réchauffer jusqu’aux chairs les plus tristes mais la Succube avait ici besoin d’une personne sur qui se reposer en toute confiance.
Peut être l’avait elle trouvée et si l’avenir lui donnait raison, toutes deux retireraient grands profits de cette collaboration.


Ah ! et puis … Chloé ! Elle disparaissait déjà en haut de l’escalier quand la Succube se souvint brusquement du parchemin abandonné sur l’écritoire de sa chambre.

Vous trouverez sur mon bureau cette fameuse annonce que je rédigeais lors de votre arrivée, si vous pouviez la finir pour moi vous seriez un ange. J’irai avant la nuit la clouer en bonne place.
Nul doute qu’ensuite elle n’aurait à se faire de soucis pour le personnel. Il faudrait bien choisir, pas question de souillons ni de mauvaises figures.
Elle redonna toute son attention à la demoiselle qui venait de se présenter.


Thaï…
Je n’avais entendu de nom si doux ni ne savais que la rumeur de travaux au Quartier Pourpre avait voyagé si loin. Si elle vous amène jusqu’à moi, je ne m’en plaindrai pas.

Il était bon de s’assurer que la jeune fille ait bien compris la nature de son commerce.

Cet endroit va devenir le lupanar le plus couru de cette bonne ville de Paris Thaï, et l’on viendra de loin fouler les ordures des Miracles pour s’y encanailler et jouir de compagnie féminine, vous avez bien compris ce que cela veut dire … ?
Elle laisse un petit silence s’installer, cherchant ses mots, lui laissant le temps d’imaginer les choses.
Elle n’avait rien d’une catin, du moins pas de celles qu’on croisait souvent par ici, gouailleuses et frondeuses, peinturlurées de mauvaises crèmes et appâtant le chaland comme des poissonnières au marché. – Y’a d’la belle morue par ici m’sieur ! J’vous en met pour combien ?! –


Vous devrez… et bien… savoir contenter ces messieurs et supporter leurs manières un peu rustres parfois, il faudra vous appliquer à leur montrer tout l’avantage de profiter de la maison et en tirer tout l’or possible.

Au pire elle trouvera à l’employer à diverses tâches, notamment aux bains, voir aux cuisines si elle sait manier les casseroles. Mais … son joli minois ferait merveille ici même. Sous les tentures de velours, au plus profond des sofas…
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---fromFRAnabella

Anabella et Sananahh avaient parcouru bien des lieux pour arriver à la cour des Miracles.

Elle s'étaient quelque peu renseignées en arrivant ici du lieu où elles pourraient vendre leur charmes, elles ne voulaient pas d'un lieu sordide où les filles ne faisaient pas attention à elles. Travailler dans la rue, faire cela entre deux ruelles, très peu pour elles, c'était un coupe gorge et puis le client souvent ne payait pas.

Les deux jeunes femmes, bien que filles de joies, entretenaient leurs corps de la manière la plus naturelle possible.

Elles savaient toutes les deux que c'était leur instrument de travail.

Bien qu'amies de longue date, elles avaient quasiment appris de la même personne, mais de façons différentes, physiquement, elles se ressemblaient peu :

Anabella, dite Bella, est blonde comme les blés, courbes généreuses, elle porte toujours de larges décolletés plongeant mettant en valeur ses atouts féminins sans toutefois dévoiler tout le mystère.

Sa peau est laiteuse et délicate.

Ses épaules lorsqu'elles sont dénudées laissent apercevoir de fins tatouages qui donnent envie d'en voir plus.

Ses cheveux, couleur or, tombent en cascade le long des ses épaules fines. Sur son visage, à peine de la couleur, rouge pour rehausser ses lèvres pulpeuses... et du noir pour agrandir ses yeux.


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Entre mes bras, un baiser est une gourmandise sucrée qui ne fait pas grossir...
---fromFRSavanahh

Savanahh, dite Sana, est brune comme l’ébène claire de l’île de Bali, où elle a vu le jour. Sa peau métissée a gardé le parfum des plages ensoleillées de son enfance, le goût du sable chaud à midi, de la fleur de palmier, des rizières en terrasses surplombant la mer.

Goûter sa peau, c’est goûter au soleil.

Ses courbes harmonieuses se devinent sous sa robe étroite, de teinte rouge écarlate. La couleur préférée de la plupart des gens de là-bas. Des boucles brunes encadrent les traits fins de son visage, et ses lèvres sont naturellement très rouges. Attirantes et tentatrices.

Son accent joyeux et inimitable surprend dans les ruelles de la cour des miracles. Mais il est inutile qu’elle parle fort pour susciter des commentaires ou attirer des regards masculins. Tout comme Anabella, son amie, sa sœur, elle dégage un charme troublant. Bien des hommes succombent, au passage de la divine blonde et de la superbe brune.

Les deux filles de joie sont depuis peu à Paris. Désireuses de s’encanailler à la cour des miracles, elles ont appris qu’une taverne du quartier pourpre cherchaient des filles. Leur petit pécule ayant fondu, les deux séductrices arrivent devant le lieu indiqué.

Un signe de tête complice, un sourire encourageant.

Elles poussent la porte du temple des plaisirs. Un temple discret, en pleine rénovation, semble t’il. Mais ce genre d’endroit leur sied à ravir.

Elles se guident au son des voix qu’elles entendent. Une dame d’âge mûr parle abondamment, à grands renforts de gestes. Une autre, jeune et réservée, mais tout aussi charmante, l’écoute attentivement. Une fille comme elles, sans doute.

Bella et Sana s’avancent en silence, attendant que l’entretien se termine. Adoptant un comportement réservé, sans se concerter. Ne pas déplaire …

pnj
Hey, 'ega'de un peu ça. C'est qu'on y t'availle pas pou' n'impo'te qui qu'on di'ait bien.
Pas toujou's t'ès bien accompagné faut di'e les filles comme ça. Celle-ci qu'on di'ait qu'elle est avec le diable. T'op de tatouage. Du v'ai peut êt'e même. On est plus disc'et nous dans not'e c'amb'ousse. Peut êt'e la peau qui joue aussi. Pas envie de fleu'ter avec le diable. Mais l'aut'e.

Petit silence accompagné d'une main qui saisi son compagnon.

Mais 'ega'de je te dis. 'ega'de les beaux cheveux. La belle peau. La senteu' du pays... Lointain.
Mais 'ega'de boudiou. Je sais bien que t'as pu bien l'âge pou' ça mais fait au moins un effo't pou' moi. Ca te 'appelle pas ta belle jeunesse. Quand j'étais enco'e tout petit et que t'avais quoi... T'ois, cinq femmes ? Me souviens que c'était un nomb'e impai'. Un ha'em qu'on appelait ça. Ouais.

Et sans vraiment y faire attention, Baba commence à avancer, suivant le parfum et les courbes gracieuses.

Que celle ci fasse pa'ti du mien et j'en se'ai v'aiment heu'eux.

Oubliant même où il se trouve et les sanctions qu'il pourrait subir.

Je la p'otege'ai, pou' sû'. Et je lui off'i'ai des colliers de bois sculpté. J'é'ige'ai des totems. Hé hé. 'ega'de.

Et il se rapproche de plus en plus, jusqu'à enfin, toucher au but. Il l'effleure, la hume discrètement avant de finalement ouvrir la bouche.

Bonjou' P'incesse.
Peut être voud'iez vous visiter les lieux ? Si je puis me pe'mett'e. C'est en plein t'avaux enco'e mais ça avance bien. D'ici peu, on en ve''a la fin.

Il se retourne vers son compagnon qui le fixait avec les yeux ronds et cria.

Mais 'este pas là.
{chloe_la_douce}
La voix de la Succube l'escorte le long des marches.
Un coup d'oeil vers le bas, pour voir 2 superbes créatures franchir la porte.
Peut être que l'annonce sera superflue finalement.
Sourire aux lèvres, elle pousse la porte du bureau.
Meubles cirés, ça sent l'abeille et le bois précieux.
Léger parfum subtil également. Celui de la Succube certainement.
Rien à voir avec les sent-bons au rabais qu'elle connait.
Elle inspire un grand coup.
C'est bon ces odeurs de propre et de distinction.

Elle s'avance, intimidée.
Le parchemin est bien visible.
Grifoné, raturé, calligraphié à la hâte.

Timidement, elle se pose dans le grand fauteuil et approche la chandelle pour déchiffrer.
Douceur du velours sous ses cuisses.

Elle sort un parchemin propre d'un tiroir ouvert.
Une plume d'oie blanche trempe dans un encrier d'encre violette.

Plaisir de la main sur la plume.
Quelques arabesques grinçantes sur le brouillon pour prendre mesure de l'outil et tester l'épaisseur de l'encre.
Sourire sur un visage appliqué à sa tâche.
Langue coincée entre les lèvres, retenant son souffle à chaque lettre formée.
Plaisir du tracé régulier, du grésillement de la plume sur le vélin.
Jeu subtil du poignet et des doigts.
Harmonie douce des couleurs et de l'odeur de l'encre.

Finalement, elle repose sa plume, satisfaite.




Un dernier coup d'oeil, et la voilà repartie.
Se choisir une chambre, se laver... trouver de quoi se rendre présentable.
Métamorphose de chenille grossière en insecte plus gracieux.
Pas papillon, probablement.
Plutôt la discrète libellule, en transparence et en légèreté.

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---fromFR€lizabeth
Je regardais le beau monde venir, partir. 'L'homme' qui avait attiré mon attention tout d'abord avait repris le chemin des rues, la Succube le notre alors même que Chloé partait. J'avais remarqué le clin d'oeil de la rousse et la jeune fillette que la suivait, mais je ne bougeait pas de ma place, regardant la douce chevelure blonde s'en aller.
La Succube parlait á la dénommée Thaï. Elle lui demandais si elle comprenait le boulot... Personnellement, je ne comprenais pas vraiment ce qu'elle disait... plaire a la compagnie des hommes. Je ne trouvait pas qu'avoir des amis fusse un travail... Et ne comprenait pas qu'on puisse y gagner de l'or. Mais après tout, pourquoi pas... Et si tel était le cas, j'avais vraiment envie de l'apprendre, ce métier.

Deux autres femmes entreraient, et je remarquais pour première fois que les hommes qui travaillaient avaient une drôle de couleur de peau. Ils devaient être maquillés, ou alors, brûlés... je me souviens m'être demandée s'ils avaient mal.
J'avais pris la résolution de devenir indispensable. C'était peut-être le seul moyen que la Succube me garde, et j'avais commencé á m'y essayer depuis que je l'avais croisée, prés du Chat Rouge.

En plus, je m'ennuyais... j'avais prêté attention a la petite fille, mais elle ne semblait pas prête a faire de même... et j'avais une certaine jalousie de la voir dans la main de celle de la Grande Rousse.
Je me levais de mon fauteuil, et comme j'avais vu Chloé le faire pour moi et pour Thai, je m'approchais des deux femmes venant de rentrer.
Une belle blonde, qui avait sur moi une certaine fascination, et une belle brune, visiblement aux formes moins délicates, plus chaudes, plus gaies, plus sures.
Sur la blonde, un certain air de Chloé et de Thai.
Sur la brune, une ressemblance avec La Succube.

Je prenais mes airs les plus sérieux possibles.


'jour mesdames.

Et je regardais l'homme...

'jour monsieur.

Je pensait qu'il ne devait sans doute pas s'être arrêté de travailler... J'essayai de me rendre indispensable et de prendre les choses en main.

Devriez retourner travailler monsieur...

Et je me retournais de nouveau vers les deux femmes qui semblaient se connaître.

Bonjour mesdames. J'm'appelle Elizabeth, et vous voyez la très belle Rousse là-bas? Je montrai la Succube du doigt Elle s'appelle La Succube et elle est la patronne de cet endroit. Là elle parle avec Thaï, mais je pense que si vous voulez travailler avec elle, vous pouvez venir la voir.

Je montrais la direction des fauteuils d'ou je venais de me lever et ou se trouvaient Thai et la Succube, les invitant presque a me suivre, comme j'avais vu faire Chloé. Car Chloé avait été remerciée par la Succube et envoyée prendre une chambre. Peut-être aurait-je la même chance si je faisait comme elle? De rester.

Vous vous appelez comment, pour que je vous présente á elle?
_________________
Une douzaine d'années tout au plus, et tout à apprendre de la vie.
---fromFRSavanahh

Sana regarde le grand noir à demi-nu qui s’est approché d’elle. Surprise, méfiante.

L’homme la hume. Se remplit les poumons de son parfum et les yeux de son image.

Il roule les « r » comme la vague roule les galets, et son accent est tellement particulier qu’elle éprouve du mal à le comprendre. Même s’ils ont sans doute leurs racines sous le même soleil des mers du sud.

Le dos de l’homme porte les cicatrices de nombreux coups de fouets. Il est en sueur. Il est sale. Il pue. Savanahh fait un pas rapide en direction de Bella, recherchant son amitié protectrice. Lui confiant tout naturellement sa main.

Cette apparition est inattendue dans un tel endroit, même si les travaux de rénovation battent leur plein et que des ouvriers sont bien nécessaires. C’est dans cette catégorie qu’elle classe le noir.

Sana est vite rassurée par le contact des doigts d’Anabella, et par les autres présences dans la pièce.

Elle s’apprête à lui répondre, de sa voix chantante, afin qu’il lui répète les mots mal perçus, lorsqu’une fillette d’une douzaine d’années qui les observait intervient soudain. Conseillant au noir de reprendre le travail.

D’un air sérieux, trop sérieux pour son âge, elle se présente, et leur indique du doigt la Succube, qui est effectivement la rousse plutôt charmante. Les deux amies acceptent le fauteuil qui leur est proposé, et se présentent à la mignonne jeune fille.

De son timbre exotique et mélodieux, Sana lui apprend leurs prénoms.

Anabella, et moi, Savanahh.

_________________
pnj
C'est pas ici que les gosses doivent t'aîner. Le pat'on va t'en coller une bonne pou' êt'e ici. Tiens, en voilà déjà une pa'tie.

Baba n'est pas prêt à laisser échapper une si belle femme.
C'est pourquoi, de son pied, il foudroie l'arrière train de la môme.


Je t'availle moi. Pas de ma faute si on m'a assigné la tâche d'accueilli' les jolies p'incesses qui veulent s'ent'eni' avec la pat'onne.

C'est comme ça qu'il avait donc connu la Succube. Par cette gamine qui le remettait à sa place.

File maintenant. Pas un end'oit pou' les moins de quato'ze ans ici.

Deuxième coup aux fesses. Au passage, il regarde si le patron n'est pas dans le coin... Ca pourrait aller très mal pour lui.

Il est v'ai, je vous l'acco'de que je ne suis pas bien p'ésentable. On vient juste de me di'e qu'il y avait du monde. Si j'avais su, j'au'ai mis meilleu'e tenue.
Mais je pa'le, je pa'le peut êt'e voud'iez vous une petite boisson ? Nous sommes en t'avaux mais je dev'ai t'ouver quelques b'icoles pour vous fai'e un coktail. J'espe'e en tout cas.
---fromFRAnabella
Bella laisse promener son oeil averti dans la taverne, celle-ci par endroit est encore en travaux... d'ailleurs, elle voit s'approcher deux noirs près d'elles... des ouvriers sans doute...

L'homme est méfiant vis-à-vis d'elle, elle sourit intérieurement, elle sait parfois que son apparence fait peur, mais d'habitude c'est les femmes qui ont peur d'elle...

Il doit la prendre pour une femme capable du pire, qui sait, pour lui, elle fait peut-être du vaudou ?

A sa compagnie, il préfère celle de Sana... il faut dire que l'exotisme de son amie lui rappelle sans doute les terres lointaines d'où vient cet homme...

Sana, se sentant respirer par cet homme, se rapproche près d'elle et les doigts de Bella viennent serrer ceux de Sana, pour lui transmettre du réconfort.

Elle va pour lui dire des mots rassurants mais une fillette approche vers elles.

Se présentant non sans avoir congédié au préalable l'importunt, la fillette, qui semble avoir trop vite grandi par sa démarche qui se veut sérieuse, les enjoint à la suivre.

Présentations faites par Sana, Bella va pour prendre... La fillette ne cessant de la dévisager... d'un ton sur mais harmonieux et souriant pour ne pas choquer la fillette...mais c'est sans compter la présence du noir qui prend la fillette et lui donne deux coups aux fesses...

Le sang de Bella ne fait qu'un tour, elle prend la fillette et la met derrière elle pour la protêger... D'un ton fier, elle toise le noir.


De quel droit vous permettez-vous de porter la main sur une enfant, que vous a-t-elle fait ? et si comme vous dites, c'était à vous de nous accueillir, ce n'est pas en essayant de respirer les effluves de mon amie que vous nous accueillerez correctement.

Elle se rapproche de lui pour le défier et surtout en espérant que ce dernier reculera... Son regard si bleu d'ordinaire est devenu noir

Cet enfant a voulu nous accueillir et de façon agréable... Quant à votre cocktail, je crois que celui-ci pourra attendre... D'ailleurs, nous préférons traiter avec la Succube...

Même si elle pense que ce n'est guère un endroit pour Elizabeth, elle ne supporte pas qu'on puisse battre une enfant.
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Entre mes bras, un baiser est une gourmandise sucrée qui ne fait pas grossir...
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