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La Rose Pourpre, Bordel des Miracles (1ère partie)

Jeanbaptiste63
Voila le petit jeu est terminer elle est accepte enfin de le laisser entrez dans le bordel. Surement va t'elle le surveiller mais il n'avait pas l'intention de divulguer son secret, enfin pour le moment...
Elle lui glissa même un conseil, étrange comment pouvait être changeante cette femme qu'il faudrait peut être surveiller.

Le voila de nouveau au bordel, la deuxième fois en quelque heures mais plus pour les mêmes motifs. Un salut au personne présente au bar et le voila installer. Un coup d'oeuil mais aucun signe de la patronne.Bizarre de ne pas être la quand on met une annonce mais c'est vrai qu'elle a un bordel a faire tenir.
Mais en attendant on lui propose un verre le temps de patienter.

A boire volontiers, je prendrait bien un verre de vin. Et comme je n'aime boire seul je vais vous en offrir un.

Le ton est amical contrairement a leur précédente discussion mais il ne voulait pas rester dessus. Pas dans le genre du personnage mais si il n'oubliait rien. Et puis sil il arrivait a se faire engager il serait de mauvaise augure de ne pas s'entendre avec ses collègues.
Et la patronne n'est pas la?
pnj
L’homme la regardait à son tour. Elle ne put réprimer un frémissement. Elle baissa son regard de suite, trop timide cette fois ci pour le soutenir plus longtemps. Il s’appelait Thorvald. Etait-ce d’origine lombarde ? Irlandaise ? Peut importe. Les lignes brutes et la mâchoire virile de ce dernier à eux seul suffisait à faire rêver la jeunette. Elle osa relever son regard vers celui de Thorvald, fit un sourire gêné et le baissa de nouveau.

Elle porta ses mains sur le comptoir et s’avança vers le jeune en se cambrant légèrement. Il lui expliqua qu’il venait postuler pour être le gardien de la Rose Pourpre. L’affaire de Dame Succube n’avait traîné. Déjà un prétendant au poste était présent, et il n’était pas pour lui déplaire. Aemiliana ne pu cacher un nouveau sourire.

D’un geste de la main, elle replaça une mèche qui cachait son visage. L’homme l’invita a prendre elle aussi un verre. Elle ne savait pas vraiment si elle devait accepter. Entant que dame de maison, elle servait les invités, et se servir devant l’invité était très mal convenue. C’était ce qu’on avait l’habitude de lui répéter lorsque qu’elle était encore … Là-bas, de l’autre coté de la grande mer.

Elle se servit tout de même. Aemiliana saisit la dame-jeanne et remplit le fond de sa coupe du vin relevé. Elle porta la coupe à ses lèvres mais ne fit que les tremper. Elle en profita pour observer les vêtements de son bel ami. Point de mauvais signes. Exemplaire.

Thorvald lui demanda alors son nom. En rougissant de nouveau, elle chercha son regard.


Aemiliana

La jeune rousse esquissa un nouveau sourire qui parlait pour elle. Il restèrent quelque temps encore a s’observer puis Obscure brisa le silence en faisant encore une fois criailler la porte.

Désolée qu’ils ne puissent être seul a seul plus longtemps, Aemiliana se releva, fit glisser ses doigts fins contre la main de Thorvald et se retourna. Elle s’en rendit vers les bains tout en lui parlant.


Je vous souhaite bonne réussite messire Thorvald. Je souhaite de tout cœur pouvoir « m’entretenir » plus longtemps avec vous.


Aemiliana fit un rire discret et commença à descendre les escaliers.
Odoacre
[A la Cave, en compagnie de Rexane]


Un bruit de clef, et la lumière entra, faible mais suffisante pour l'éblouir, plongé qu'il était dans une semi obscurité depuis des heures au moins....

Il se retourna, comme hagard... le chandelier à la main, la robe tache de sang, de vin et d'huile, la barbe et les cheveux dans un état non moins lamentable.... les poignets toujours saignant des multiples coupures infligées par sa libération de fortune...

Rexane... sans doute la vipère la plus dangereuse dans une rixe de comptoir...

Odoacre plissa les yeux, prédateur.... armée elle était.... et ne semblait pas avoir besoin d'approcher sa cible pour frapper...

Il descendit alors du sac... et rétorqua d'une voix déformée par l'ivresse, la fatigue et une folie naissante...



Ma fille, ma fille... un chandelier est un porte lumière.... comme sont les Prêtres... des bouches de Dieu, des gouffres de Vérité brûlante à la chaleur de Laquelle fondent les humeurs miasmatiques et la corruption propagées par le règne des femelles...

En parlant il avançait.... subrepticement.... comme un serpent qui glissait, il s'efforcer de paraître immobile tout en s'approchant de la jeune femme....

Lève ta lame, Catin infernale, lève et frappe, perce la pauvre carcasse de ce vieillard que tu hais.... fends le et répands son sang, éparpille sa douleur.... et il tombera ce sac de chair, d'os et de sang.... il tombera.... puis l'Eclipse parlera, les Trompettes célestent tonneront dans un silence dément et ce corps se lèvera à nouveau, parlera à nouveau, marchera à nouveau, et tu seras frappée des Anathèmes de Fer et de Feu !!!

Ces dernières paroles étaient accompagnées de postillons fournis, agglomérats visqueux de haine et de mépris mâtinés de folie théologique.... un pas de plus... il savait qu'elle pouvait le tuer, il l'appelait de ses voeux, ce ne serait pas la prochaine fois... elle pensait qu'il était faible et fou.... il falait la contenter encore plus !

Il laissa alors son chandelier au sol et de ses deux mains déchira le hait de sa robe de nuit en tirant sur le col, dévoilant un poitrail bien développé couvert de cicatrices.... la plupart autour du coeur, une quinzaine peut être, comme autant de traces de coups de poignards.... et certaines semblaient plus anciennes que d'autres, comme si son coeur eut déjà été transpercé à maintes reprises.... il cria alors





Que prétends tu donc faire chienne vérolée, m'intimider avec une lame mortelle, me faire succomber par un estoc criminel !?!

Ne vois tu pas que tu défie le Créateur, et que les Légions de Dieu tombent et se relèvent, sans cesse et sans cesse, à volonté !?!

Ne vois tu pas que j'ai tant refusé le Jugement que je ne serai Jugé, je suis Immortel !!!

_________________
Archevêque de Rouen
pnj
Obscure ferma la porte derrière jean et alla lui servir un verre. Il lui offra même un verre. La servante dit:

Très gentil de votre part, mais je ne bois pas à cette heure de la journée. Et je ne sais pas ou est la patronne et je ne sais pas quand elle va revenir.Il faudra être patient

Obscure vit Aemiliana partir. Elle l'a trouvé étrange. Elle ne devait pas venir de genre d'endroit. Elle avait l'air plutôt perdu. Mais bon tant qu'elle ne l'Énervait pas tout aller bien. La servante était rendue seule avec les deux hommes. Alors pour sa curiositée, elle demanda:

Alors messieurs. Dites-moi qu'est-ce que vous attire tant à travailler à la Rose?

Obscure les observer et jouait toujours avec une de ses méches noires. Elle gardait son sourire et sursauta lorsqu'elle entendit un vacarme. Sur le coup, elle eut envit d'aller voir, mais elle ne pouvait pas laisser ces deux là tout seul. Elle allait sûrement le svoir bientôt de ce qui avait fait autant de bruit d'une manière ou d'une autre. La servante replaça sa robe et dit:

il faut nous pardonner. Notre cuisinier est de mauvais humeur ce matin. Un mal de dent je crois. Mais bon alors revenons à ma question..

En fait, elle avait dit n'importe quoi, mais il ne fallait à aucun cas que les hommes imaginent n'importe quoi ou qu'ils fuient. Obscure dit:

Je me nommes Obscure servante de la Rose Pourpre.

Elle cherchait n'importe quoi pour les divertir et qu'ils ne pensent pas à ce vacarme qu'il y avait eu.
Rexanne
[A la cave, occupée en un charmant tête à tête]


L’avait jamais eu l’air bien net le cureton drapé dans sa suffisance, mais la captivité avait, semble t’il, achevé de le faire basculer dans la folie. Si il ne la dégouttait pas autant, ramassis des pires humeurs humaines, elle aurait presque pu éprouver de la pitié pour lui… presque…

Pourtant à l’instant présent bien peu d’émotions s’agitaient encore en la jeune femme, habituée qu’elle était à ne pas se laisser troubler lors d’un combat ou en l’imminence de celui-ci, et parmi le peu qui restait la Pitié ne s’y trouvait pas.

Il était descendu du sac le vieux fol, abandonnant à priori son plan initial, préférant tenter de la bercer par son monologue fanatique et haineux débité d’une voix qu’elle n’aurait pas reconnu si le corps duquel elle s’échappait n’avait pas été sous ses yeux.

Frappée par les Anathèmes de fer et de feu ? Rien que ça ? La brunette l’avait laissé débiter son baratin, sans l’interrompre, mettant à profit le temps imparti pour réfléchir à un mode d’action.
La séduction ? Ruse à laquelle elle avait eut souvent recourt pour approcher un homme mais dans le cas présent la hache de guerre avait été depuis longtemps déterrée, jamais une telle approche ne serait crédible, même pour cet esprit dérangé.
La force ? Sûrement aurait-elle le dessus sur ce vieil homme affaibli… encore que, comment en être certaine ? La folie de l’esprit arrivait à mener parfois le corps dans ses derniers retranchements et en tirer des exploits insoupçonnés. Pas très prudent…Quant à le tuer d’un vulgaire lancé de dague, bien sur ce serait possible et même la solution de facilité, mais son objectif était bien de le rattacher et non pas de donner la mort gratuitement, bien que dans ce cas ça aurait pu être considéré comme de la clémence, le cerveau semblant être déjà passablement rongé et attaqué.
Restait la rapidité, plus risqué qu’un assassinat froid mais la jeune intrépide n’en manquait pas. Son corps fin et de petite taille lui conférait à ce jeu là un avantage indéniable. Cela semblait encore la meilleure solution, le prendre de vitesse et récupérer les liens qui avait échus sur le sol non loin de là, tirer le meilleur parti de ces morceaux de corde usés et graisseux qui ne seraient point aisés à lier… Point l’idéal tout cela, mais le temps de la réflexion touchait à sa fin en même temps que la diatribe enflammée de l’éméché.

Elle le trouva d’ailleurs un peu plus près d’elle en y regardant bien, quelques pas tout au plus, le chandelier au sol, la poitrine déguenillée exhibée avec fierté. Pas trop ramolli d’ailleurs le vieux fut-elle forcée de constater, à noter. Immortel ? Il en déblatérait de ces fadaises ! Les marques qu’il désignait sur la gauche de sa poitrine comme étant autant de coups mortels auraient aussi bien pu être de légères entailles superficielles placées là que pour accréditer ses croyances saugrenues. La vie éternelle, ça se saurait si c’était possible !

La fin des barrissements démentiels était à peine venue qu’elle passa à l’action, bondissant dans sa direction dans le but de le projeter au sol, éloignant d’un coup de pied adroit le chandelier afin qu’il ne soit plus à portée de la mauvaise main, l’envoyant rouler sous les étagères soutenant les quantités de vivres.

Si le clouer au sol elle parvenait, les liens usés ne seraient plus très loin et peut-être parviendrait-elle à le rattacher, au moins le temps d’aller quérir de nouveaux liens plus solides. La Reyne Pourpre devait pouvoir s’entretenir avec ce scélérat à son retour…
---fromFRAnma
Procession des bains jusqu'à la cuisine...


Si vous voulez vraiment rêver, réveillez-vous... Puisque le plus beau des rêves est souvent à vos côtés lors de votre émergence du sommeil, qu’il fût profond ou agité.

Et ce rêve fabuleux, c’était Chloé.

Son nom, lorsque prononcé par le jeune homme à la peau brune, résonnât dans toute la pièce, ricochant comme un galet à la surface de l’eau devenue froide qui caressait toujours les chevilles des jeunes amants, rebondissant sur les murs avant de finalement se glisser dans les oreilles de l’intéressée, la faisant frémir un instant, arrachant un gémissement ensommeillé à ses lèvres charnues...

Anma souleva alors complètement son buste, s’appuyant sur un coude, bougeant un peu ses hanches contre celle de l’Intendante et fixant le visage de cette dernière... Ses paupières se soulevaient l’une après l’autre, ouvrant la danse de se réveille lent et plutôt inconfortable. Sous l’homme d’Orient, le corps de la belle, pourtant si flasque un instant plus tôt, se tendait en quelques étirements matinaux et, bientôt, elle se releva à son tour, souriant à l’augure de cette ère nouvelle, de cette ère partagée, à deux.

Au tout pour tout, en tout cas, une ère qui plaisait à Anma... Oui, il avait bien dormit, du moins mieux que pendant tellement de nuits auparavant, des nuits ponctuées de cris, d’oreilles aux aguets, de réveils en sursauts... Pour une fois depuis si longtemps, il avait dormit dans une insouciance presque totale.

Dans le clapotis de l’eau, ils remontèrent leurs pieds à la surface et les trouvèrent mouillés et fripés... Tandis qu’ils se levaient, le drap de soie qui les avaient, le temps d’un court repos, bordé dans leur sommeil glissât dans un bruissement feutré sur les carreaux humides.

La tête du jeune homme se faisait lourde et son cou craquait désagréablement, mais pourtant il ne se plaint pas... Pourquoi se plaindre des bassesses physiques alors que l’esprit est si harmonieux ?

Un silence planait au dessus de leur tête tandis qu’ils partaient à la quête de leurs vêtements, leur permettant de faire le point sur leurs pensés... C’était un des communs accords du couple.

Mais une chose, presque imperceptible à qui n’y porte pas attention, vint soudain flirter avec le silence, une chose qui, bien vite, eut le don d’agacer le jeune homme...

Un bruit mat, étouffé, sonnait à répétition, semblant émaner d’un des murs du fond de la pièce... Mais ce n’était pas le mur qui le produisait, c’était quelque chose DANS le mur... Ou de l’autre côté, dans une pièce voisine ?

Il n’eut cependant pas le temps d’analyser cette musique morne. Alors qu’il enfilait ses braies, tendant toujours subrepticement l’oreille, Chloé déclara que le temps était à l’appétit et l’invita à la suivre aux cuisines, s’avançant vers la porte qu’elle débarra et s’arrêtant l’instant que son compagnon la rejoigne.


Vas-y, je te suivre, répondit ce dernier un ton qu’il espérait tendre et libre de toutes empreintes d’une pensée autre que celle de déguster un bon repas.

Un sourire amoureux étira ses lèvres tandis que Chloé se glissait dans le couloir.

L’espace de quelques secondes, Anma fit silence et écouta... Le bruit semblait s’être tut.

Sans s’en soucier d’avantage, il se hâta de rejoindre sa douce mie qui posait s’apprêtait à présent à gravir les marches. Se portant derrière elle comme s’il avait été là depuis le début, il la suivit jusque derrière la tenture qui masquai le passage et qu’ils écartèrent pour se retrouver dans la salle principale de l’établissement.

Les rideaux de soie sombre avaient beau êtres tirés sur les fenêtres, mais l’endroit baignait dans une douce lumière... matinale ? Midi n’avait donc même pas encore sonné...

Aemiliana était derrière le bar et servait des boissons à deux hommes...

Croisant le regard de la nouvelle maîtresse de ces bains dont Chloé et lui avaient profités avec tellement de délectation, le jeune homme lui adressa un sourire amusé tandis qu’elle laissait le bar à Obscur et désertait la pièce pour l’escalier que le couple venait tout juste de monter.

Déambulant main dans la main dans l’atmosphère poussiéreuse qui planait en ces lieux, les jeunes gens se rendirent vers la cuisine, suivant le doux fumet d’un premier repas du jour prometteur et faisant un détour gourmand vers le bar pour se saisir de petits pains couverts de confiture qu’ils croquèrent avec appétit.

La cuisine française était délicieuse, même meilleur que les pâtisseries orientales... Et, quoi qu’il en soit, Anma n’avait pas dégusté tel délice depuis aussi longtemps qu’il n’avait pas bénéficié d’un tel confort !

Bien vite, les pieds nus du jeune étranger quittèrent la douceur des nombreux tapis qui coulaient à flot sur le sol de la salle principale et s’élancèrent sur le carrelage blanc et froid de la cuisine... Le cuisinier, qui qu’il soit, ne semblait pas présent dans la pièce même les tables croulaient sous le poids d’innombrables mets... Les pâtisseries se mêlaient aux fruits et quelques bols de porridge ne semblaient qu’attendre qu’on les déguste.

Était-ce vrai ? Pouvait-il vraiment manger ce qu’il désirait sans demander la permission à qui que ce soit ?

Jetant un regard hésitant à Chloé, il se saisit d’un muffin en souriant... D’ailleurs, il souriait tellement depuis son réveil que ses lèvres risquaient bien de rester figées dans cette position, à la longue.

Oui, il était heureux... Mais le bonheur est une proie facile, dit-on...

Un silence, uniquement troublé par les bruits de mastications, planait sur la pièce... Et, à nouveau, quelque chose vint le déchirer.

Quelqu’un parlait, mais pas dans la pièce principale... À la cave !

Un fracas résonna en bas, balayant la discussion qui semblait s’y dérouler... Puis des cris y furent poussés, des cris éraillés... L’on aurait dit que la voix qui hurlait ainsi risquait de se briser à tout moment et qu’une folie profonde la dirigeait... Et ces paroles... «Je suis Immortel !»...

Le vieil homme ! Ce vieux fou qui avait osé s’endormir dans la chambre de la Succube pour finalement se réveiller au fond d’une cave humide et sombre...

Comment Anma avait-il fait pour ne pas s’en douter... ? Ces bruits qui lui semblaient venir du mur provenait en fait de la section sous-terraine voisine... et c’était ce vieux fou de cancrelat qui le produisait... mais dans quel but, au juste ?

Et à qui parlait-il ? Le moine... Celui qui était supposé être enfermé en sa compagnie !

À moins que la folie l’est tout simplement emportée sur sa raison...

Abandonnant sa délicieuse pâtisserie sur la table, le jeune homme tourna vers Chloé son regard à présent inquiet et empreint d’une certaine incompréhension tandis que la tirade de l’homme de Dieu s’évanouissait et tournait en gémissements furieux et hurlements étouffés... Un combat s’était-il engagé ? Entre le moine et ce malade mental ?

S’approchant d’un pas presque timide de l’escalier, il jeta un coup d’œil en bas pour s’assurer que la porte tenait toujours le coup si on tentait de la défoncer... Et il la trouva grande ouverte sur l’obscurité du sous-sol.

L’homme d’Orient réprima une exclamation surprise et posa ses yeux élargis par la stupeur sur Chloé à nouveau.

Qui diable avait eu l’idée d’ouvrir cette porte et de la laisser ouverte par la suite ? Soit une des filles y était entrée et était à présent en pleine bataille avec ce vieux fou (Et le moine aussi, par la même occasion ?) ou alors c’était lui qui avait ouvert la porte et il se battait a présent avec le moine pour savoir qui aurait la chance de sortir...

Posant un pied sur la première marche en frissonnant, le jeune homme tendit le cou pour tenter de voir l’état de la situation et ne parvint qu’à voir ce qui lui sembla être une masse informe agitée de spasmes...


Chloé, viens vite ! la pressa-t-il d’une voix sifflante...

Que faire, à présent... ?



Citation : Daniel Pennac, «Au bonheur des ogres».
---fromFR-thorvald-
Merci Aemiliana.

Thorvald admira son déhanchement tandis qu'elle s'éloignait et prenait un escalier mystérieux. Il n'avait pas encore bien saisi où débouchaient les portes ni combien d'étages comptait la maison. Il regarda autour de lui. Il n'aurait pas imaginé autre ambiance. La Rose était bien telle que la rumeur la décrivait, rouge et velour, teintée de mystère et de volupté. Il s'accouda au bar, et avalait avec délice un peu de ce vin épicé qu'elle lui avait offert, quand on entendit des exclamations sourdes.

Thorvald ne sut s'il fallait s'en inquiéter ou si tout était normal. Peut-être un client exigeant ... ou tordu ? "Je suis immortel !" Fallait-il en rire ? Thorvald eut bien bâillonné le braillard, pour sa part.
Mais Obscure, entrée avec l'autre visiteur, continuait sa conversation mine de rien, jouant avec ses cheveux.
Bien, patientons ...

"Alors messieurs. Dites-moi qu'est-ce que vous attire tant à travailler à la Rose?"

Protéger les plus belles dames de la Cour des Miracles, n'est-ce pas là la plus respectable des causes ?

Thorvald gardait toujours un brin de nonchalance dans son attitude, d'assurance calme. Mais il ne pouvait s'empêcher de jeter quleques regards vers la porte d'où semblaient provenir les cris. Au premier appel, il se tenait prêt à intervenir.
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Jeanbaptiste63
Le verre se porte a ses lèvres et il avale une nouvelle gorgée de vin prenant le soin de le laisser quelque seconde en bouche pour profiter du gout tout en continuant de regarder Obscure qui s'amuser avec ses cheveux.
"Alors messieurs. Dites-moi qu'est-ce que vous attire tant à travailler à la Rose?"

En voila une bonne question. Pourquoi venir travailler ici? Surement pour une bonne dizaine de raison différente mais être payer 20 écu a protéger des dames c'est une offre très tentante pour n'importe qui et encore plus pour lui.
Et bien je croit que notre camarade ici présent a tout dit qui refuserait d'être payer pour protéger les joyaux de la cour?

Mais voila qu'on peut entendre des cris venant de plus bas, pas des cris d'horreur mais des hurlements de rage et de haine. Connaissant pas tout ce qui se passait en ce lieu il ne s'interrogea pas trop. A peine un changement d'attitude, au cas ou sa tournerait mal il se tenait prêt.
Odoacre
[A la Cave toujours...]

Point de dague lancée, mais une jeune femme toujours assez peu vêtue... qui se jeta sur lui donc, visiblement décidée à l'immobiliser pour lui faire à nouveau goûter à une captivité très serrée...

Elle était jeune et leste, il ne put conserver son équilibre lorsqu'elle le percuta et ils tombèrent tous les deux dans l'huile et le vin...

Cependant, haine et rage animaient le vieux Grec qui ne comptait pas se laisser faire... il ne pouvait le voir, mais elle devait toujours tenir sa dague dans la main... il fallait agir vite, la neutraliser de la seule manière possible....


Elle était à présent sur lui, plus grande elle était, aussi le vieil homme ouvrit grand la bouche, dévoilant une dentition en bon état et saisit sa gorge pour mordre de toutes ses forces...

Ce faisant, sa main gauche se glissa entre lui et son ennemie et il la frappa vicieusement dans l'entrejambe de son poing serré et rageur.

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Archevêque de Rouen
pnj
Obscure ne put retenir un sourire lorsqu'ils répondirent à sa question. Menteur! Ils voulaient le salaire, mais bon elle aimait bien quand même cette réponse. Elle s'approcha des deux hommes et les observa tous les deux. Elle entendait toujours le bruit, mais il fit mine de ne pas s'en préoccuper. De ses yeux pénétrants elle les détailla. Elle demanda:

J'ai d'autre question pour vous si ca ne vous déranges pas. Alors, quel âge avez-vous? Est-ce que vous savez vous défendre? Et est-ce que vous avez déjà eu un autre travail?De simples questions.

Obscure se mit à tourner autour des deux hommes et elle surveillait leur moindre geste. S'ils voulaient travailler à la Rose il fallait en être digne. En pensant à ca, Obscure fit un léger sourire en coin en pensant qu'elle n'était peut-être pas la bonne personne pour en parler. Ils étaient plutôt beau et qui sait peut-être pourrait-elle s'amusait? Mais bon elle était pas là pour ça. La servante se demandait bien qu'est-ce qui se passait et espérait que tout allait bien et que Rexane reviendrait bientôt. Pas son truc à elle la petite Obscure d'intéroger quelqu'un. Le soleil grimpait tranquilllement. Pourtant, Obscure avait l'impression que ça fesait des heures qu'elle était debout. C,est vrai qu'avec tous les événements qu'il y avait eu le temps avait été long. Toujours a tourner autour des deux candidats, Obscure attendait la réponse.
{chloe_la_douce}
Curieux, autant d'hommes à la rose alors que la maison était encore fermée.
Ils devaient certainement venir pour autre chose.
Elle fronça un peu les sourcils, étonnée, mais suivit d'abord Anma dans la cuisine.
Se restaurer un peu, avant d'enquêter sur cette curieuse invasion masculine.
Après tout, Obscure semblait maitriser la situation.

Elle mordit avec appétit dans une belle tranche de pain frais, couverte de beurre et de miel.
La gourmandise était encore de mise, elle avait besoin de se remplumer, d'après la Succube.
Un verre de lait bien mousseux était destiné à faire passer l'ensemble et à la caler quelques heures.

Du coin de l'oeil, elle voyait Anma se risquer à gouter quelques patisseries sans doute nouvelles pour lui. Heureusement, il avait l'air d'apprécier.
Elle ignorait bien quelles étaient les coutumes culinaires de son pays d'origine, mais il valait mieux qu'il s'adapte rapidement.
Son voyage ne lui avait laissé que peu de chair sur les os, elle avait pu vérifier de près.

Elle aimait bien cette ambiance d'avant ouverture.
Vaguement fébrile, à penser aux derniers détails de la soirée, tout en se préparant et en reprenant des forces.
A ce moment là, la Rose ressemblait plus à une pension de jeunes filles qui vaquaient à leurs occupations, sans soucis et anxieuses de plaire.

Sans soucis, non, pas ce matin semblait-t-il.
Un cri assez indistinct lui parvient entre deux gorgées de lait.
Déjà Anma, plus rapide, prenait le chemin de la cave.
Quelque chose clochait , sûrement à cause de ce fou de religieux grec.
A cet endroit là, le bruit ne pouvait provenir que de lui.

Inquiète, elle reposa son verre, oubliant d'essuyer une belle moustache blanche sur le dessus de ses lèvres.
La voix d'Anma la pressait d'agir.
Quelque chose n'allait pas.

Prudente, elle s'approcha de la cheminée et s'empara d'un tisonnier, puis elle suivit Anma dans les escaliers.
Effectivement, la porte était ouverte et à l'intérieur, des bruits de lutte, à n'en pas douter.
Elle crut reconnaitre une voix féminine dans un gémissement et franchit le seuil avec prudence, son arme improvisée levée bien haut, prête à frapper.

Sur le sol, un amas de corps était en mouvement, en lutte pour la vie, ou la liberté.
Des jambes maigres et poilues émergeaient de la mêlée, dévoilées par une robe de nuit trop courte, beaucoup trop courte, par moment. Certains mouvements dévoilaient sans doute plus que la décence religieuse ne l'autorisait.
Par dessus, les longues jambes fines de Rexane tentaient d'immobiliser celles de l'homme.
Malgré la position et le ridicule de la situation, ça n'était pas le genre de pratiques habituellement dévolues à la Rose, mais bien une lutte à mort.

D'une voix qu'elle espérait assurée, elle cria :


[sup]- ON SE FIXE ! [/sup]

Ne bougez plus, ou je vous assomme !

Anma, aide Rexane !

_________________
---fromFR-thorvald-
[entre bar et cave, paradoxale sobriété]

En bas, le fou s'était tu. Etait-ce bon signe ? Le silence est parfois plus inquiétant que le fracas et les cris.

Thorvald, cherchant à détecter quelque bruit suspect, n'écoutait plus Obscure que d'une oreille. Pourtant ses yeux étaient posés sur elle, glissaient parfois sur son décolleté, et suivaient son manège. Elle leur tournait autour, enivrante et espiègle. Il souriait à demi. Visiblement, elle voulait gagner du temps et les inondait de questions. Elle savait donc ce qu'il se passait en bas. Sûrement rien de réjouissant.

"Alors, quel âge avez-vous? Est-ce que vous savez vous défendre? Et est-ce que vous avez déjà eu un autre travail?" Un arsenal de questions pleuvait sur lui comme les flèches d’une armée d’archers défendant ses bases. Bientôt elle lui demanderait la profession de ses parents et l'âge de son chien. Quelle vilaine curieuse ! Elle profitait de la situation pour les torturer, la petite vicieuse, leur tournant autour, prenant un malin plaisir à les soumettre au questionnaire. Elle devait aimer ça, avoir le dessus.

Thorvald aussi, ça tombait mal.

Au bout d'un moment il ne put s'empêcher d'en rire. Son rire était clair comme celui d'un enfant, et dénué de méchanceté. Alors qu'elle repassait derrière lui, il l'attrapa par la taille et lui susurra dans le cou ...


Vous outrepassez vos fonctions ma jolie. A mon tour d'être plus curieux que de raison !

A ces mots, il se leva et, en moins de temps qu'il n’en faut pour le dire, il était en haut du fameux escalier. Un courant d’air frais remontait l’odeur d’huile et d’alcool qui l’avait intrigué en arrivant. Là, commençait déjà à descendre le couple qui était passé dans la salle tout à l'heure ; en bas, des bruits de lutte.

Il dévala les escaliers à leur suite pour tomber sur un spectacle … ma foi fort réjouissant. L’admirable popotin d’une demoiselle court vêtue. Cela dit, la demoiselle en question ne semblait pas à la fête. Sous elle, un vieil enragé se démenait. Coups et morsures, tout semblait permis. La jeune femme menait encore la danse. Thorvald, ravi, se demanda un instant s’il ne resterait pas là à compter les points.

Mais le coup à l’entrejambe arracha une grimace compatissante à Thorvald. L'objet de leur lutte était la dernière de ses préoccupations mais il ne pouvait rester sans agir.

Il descendit la dernière marche et, en toute logique, glissa sur le sol huileux. Malédiction ! Pourquoi ne s’en était-il pas douté ? Aussitôt retrouvé son équilibre, il ne manquerait pas de coller une bonne mandale dans la face de cet ahuri …

A l’endroit où il s’appuya pour se relever, sa main roula sur une corde visqueuse.

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Jeanbaptiste63
Il avait a peine répondu a une question que Obscure s'empressa de leur envoyer une nouvelle volée presque sas rapport avec l'emploi. Surement voulait les faire patienter tandis que plus bas dans le bordel se régler d'autre probléme. Tiens c'est vrai qu'on entendait plus de bruit, le probléme devait surement être régler d'une manière ou d'une autre.
Et ce fut de nouveau l'autre homme qui répondit le premier tandis que lui pouvait voir Obscure tourner autour d'eux tout en les observant. Et lui laisser ses yeux détailler tout son corps que devait envier bien des hommes.

Mais déjà les événements prenait une autre tournure quand son compagnon décida d'aller voir de lui même ce qui se passait dans les dessous du bordel. Plus le temps de répondre aux question maintenant car Obscure alalit surement bouger elle aussi.


Et maintenant vous préférez qu'on reste la a bavardez ou on le rejoint pour qu'on découvre tous qu'elle grand mystère cache cette cave?

Sa bouche forme un sourire et ses paroles sont malicieuse. Mais en attendant qu'elle lui réponde il prend le temps de finir son verre et il se lève de son siège. Il espérait que tout ces événements ferait sortir la Maquerelle pour lui parler. La compagnie d'obscure était pas désagréable mais il était quand même venu ici pour faire affaire.
Et puis si il y a un danger en bas vous pourrez constater si nous savons nous savons assez nous défendre pour être digne de l'offre.
pnj
Obscure fut surprise de voir un des hommes partir aussi rapidement elle voulut le retenir, mais il fut plus rapide. La servante était sur le point de perdre patience. De quoi il se mêlait lui? Pas de ses affaires. La jeune femme se retourna vers jean lorsqu'il lui demanda s'ils devaient aller voir ou non. Obscure de nature curieuse aurait bien aimé dire oui, mais sa volonté était plus forte, alors elle répondit tout en le faisant rasseoir d'une légère pression sur l'épaule :

Non nous allons rester ici tranquillement. Déjà lui il va avoir des ennuis de s'avoir mêlé des affaires des autres. Alors, si vous voulez avoir une chance de travailler ici vous êtes mieux de rester assis sagement à attendre que la Succube revienne. Malheureusement, il faudra que vous supportiez encore un moment ma compagnie.

Obscure avait fait un léger sourire qui lui allait à ravie. Toujours a surveiller chaques gestes de Jean et elle ne bougeait plus en le regardant elle dit:

Alors, si vous répondiez à mes petites questions ce serait si gentil de votre part. Petit conseil. Oubliez cette histoire de cave mystérieuse, car il n'y a rien dans notre cave de palpitant. Vous avez plutôt un joli sourire. Un point pour vous.

Oh oui la servante de la Rose ne savait plus quoi dire et priait fort pour que quelqu'un arrive et vienne l'aider ou que cette histoire de cri bizarre finisse bientôt. Obscure c'était appuyée contre le comptoir et tout en gardant un oeil vigilant sur Jean, elle réfléchissait toujours et essayer de trouver une solution pour le faire patienter encore plus longtemps.
Jeanbaptiste63
Il pouvait lire sur le visage la curiosité et la tentation de descendre voir ce qui ce passait mais au dernier moment elle s'y résigna, preuve de sa condition en ce lieu. Il aurait bien voulu descendre histoire de voir qu'elle fou pouvait habiter en bas mais il décida d'écouter ses conseils.
Se serre un nouveau verre pour lui et Obscure histoire de patienter pendant qu'elle se remettait a parler. Voila enfin qu'il peut la voir sourire mais il le sentait pas tout a fait sincère mais qu'importe ça la rendait radieuse


A oui vos fameuses question. Pas sur que ça intéresse vraiment votre patronne mais puisque vous insistez je vais devoir vous répondre. Pour mon age disons que je suis un jeune homme qui n'a plus la fougue de la jeunesse mais qui est loin d'avoir la sagesse des anciens.
Me défendre je sais le faire avec une épée ou avec les poings ça sa dépend de ce que vous préférez....
Et enfin des travail j'en ai fait d'innombrable sans rapport avec celui la et quelques un qui s'en rapproche.


Voila il avait parler et elle surement écouter négligemment, toute ces questions était surement une façon de faire passer le temps. Les autres étant surement dans cette fameuse cave il ne restait plus qu'elle. Voila maintenant a lui d'engager la conversation. Cette femme l'intriguer et il n'aimait pas rester sans réponse car l'ignorance était une faiblesse
Et vous que faite vous en ce lieu?Pourquoi avoir choisi une telle profession?
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