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La Rose Pourpre, Bordel des Miracles (1ère partie)

pnj
Obscure qui était absorbée par ses reflection fut surprise lorsqu'il lui demanda qu'est-ce qu'elle fesait ici? et pourquoi cette profession? La servante ne put s'empêcher de rire. Elle répondit:

Vous croyez que j'ai choisi d'être servante? Loin de là. en fait, c'est une punition, car quand j'ai demandé un travail à la Succube je ne l'ai pas demandé au bon moment et de la bonne façon. Alors, le seul emploi qu'elle m'a offert c'est servante. Je ne m'en plains pas même si j'aimais mieux mon ancien travail, mais bon je l'ai mérité. Mon travail consiste à faire l ménage et pleins de tâches ménagéres. Je dois avouer qu'au début je n,était pas sûre de réussir, mais je me débrouilles bien pour le moment.

Obscure repoussa une méche derrière son visage en gardant ses yeux fixaient aux siens. Alors come ça il n'était plus très jeune, mais était toujours en plaine forme. Il commençait à l'intéresser et sa curiosité était de plus en plus forte. Tant de question se bouculaient dans sa tête. une lui traverssa l'esprit et demanda:

Votre compagnon de ce matin pourquoi n'est-il plus avec vous? Il avait l'air déterminé à revenir... pourtant je ne le vois pas avec vous. Est-il mort?

Obscure avait dit ses derniers mots avec un petit sourire, car elle espérait qu'il en soit ainsi pour ne jamais le revoir. Par contre, jean elle l'avait mal jugé xce matin. Plutôt bel homme et charmant envers les dames. Il serait bien à la Rose. On verrait ce que déciderait la Succcube. Mais Obscure commençait à apprécier cet homme. Avec un peu de chance il sera bientôt membre de la Rose Pourpre.
Rexanne
A la cave, au sol plus exactement

Le bond parvint à sa cible, les amenant à se rouler tout deux sur un sol bien peu ragoûtant mais l’idée de gâcher une tenue qui lui était si chère était à ce moment là le moindre de ses soucis.
C’est qu’il n’était pas resté coi de surprise le vieux fol, il s’agitait sous elle comme un beau diable et elle avait toutes les peines du monde à le maintenir en l’état. D’ailleurs ça n’allait peut-être pas durer autant que la dîme, l’âge ne lui avait pas ravi assez de dents pour que les mâchoires de ce vil gredin soient inefficaces et si la belle n’en avait pas pris note il se chargea de le lui rappeler cruellement en entamant la peau tendre de son cou d’une morsure profonde dont il ne voulait point se détacher.

Echappant un cri puis serrant des dents pour se retenir d’hurler elle garda au sol sa main refermée sur la dague et utilisa son second poing pour marteler avec fougue ce visage haineux bien trop près du sien. Le poing du vieil homme ne resta pas inactif non plus et vint en un second coup vicieux lui frapper brutalement l’entre jambe. Serrées, les dents de la tenancière du bar grincèrent mais ne laissèrent échapper aucun cri. Elle n’allait sûrement pas lui accorder ce plaisir perfide.

Le poing avait fait mouche, une part de son cerveau prit conscience qu’un liquide tiède et visqueux s’échappait de cet entrejambe maltraité. Une coupure certainement, la priorité n’était pas là. Point de sang ne giclait trop de la morsure au cou que l’enragé avait bien du mal à lâcher, par chance les carotide et jugulaire ne semblaient donc pas avoir été touchées, sinon elle n’aurait pas donner cher de sa peau la brunette!

Redoublant de hargne et de rage, le poing toujours à l’œuvre pour refaire ce portrait de toute façon déjà déplaisant, elle prit de surcroît davantage appuie sur sa jambe gauche, lui transférant la majeure partie de son poids, pour relever avec sauvagerie son genoux gauche et le balancer avec application dans les parties sensibles du vieil Eveque. C’était lui qui avait frappé le premier après tout et sa fonction lui interdisait théoriquement d’en faire usage, ça ne le priverait donc pas. Et puis si par la même occasion cela pouvait lui interdire toute descendance ça ferait d’une pierre deux coups.

Survenant pendant ce corps à corps redoutable, surgissant des ténèbres environnantes, naquit la voix d’Anma, timide et surprise, bientôt suivie de celle de Chloé qui tentait de prendre en main la situation. Ne bougez plus, ne bougez plus, facile à dire quand on a pas des dents plantées dans la chair ! Décidée à s’en défaire elle arrêta de jouer du poing pour saisir par l’arrière du crâne les longs cheveux gris de l’Homme de religion et les tirer violemment en arrière. Se dégager à tous prix…

Chloé et Anma étaient là maintenant, peut être pas aguerris au combat mais toujours des bras en plus, ce serait toujours ça de pris pour maîtriser ce beau diable ! D’ailleurs un bruit de chute se fit entendre non loin d’elle, Anma aurait-il glissé en tentant d’intervenir comme le lui ordonnait Chloé ou était-ce une tierce personne ? Pas moyen de le dire, occupée comme elle était à rouer de coups ce putride cancrelat qui se démenait sous son emprise….
Odoacre
Un chaos de coups et de douleur...

La femme avait encaissé, et elle riposté pareillement.... à l'entrejambe - très vicieusement - et au visage... les dents du vieux Grec finirent par lâcher la gorge, affaibli qu'il était, et la violence des coups allant croissant avec la rage de la jeune femme....

Et il respirait assez mal, le coup à l'entrejambe communiquant une douleur dans son bas ventre et paralysant ses jambes quasiment....

De plus en plus, la folie irradiait du regard du vieil homme.... et il sentait des formes, entendait des voix hostiles qui n'allaient pas manquer de lui porter secours.... et l'agresser encore plus...

Et il n'avait pas d'armes.... plus d'armes et elle en avait....



Pas d'armes ?


La main droite du vieux Grec fila, rapant le sol sur sa droite... et saisit un goulot... le goulot d'une bouteille brisée !!!

Il voyait à peine ce qu'il faisait, le sang coulant sur ses yeux, et la douleur irradiant tout son corps...

Dans un ultime sursaut haineux et rageur, il piqua le visage de Rexane avec son arme de fortune et parvint à articuler... comme un râle...


Plus ... un... geste.... ou tu seras si défigurée que tu finiras tes jours à récurer des chaudrons.... adieu.... ton inique luxure.... et ... ta... vie... de princesse....
_________________
Archevêque de Rouen
---fromFR-thorvald-
Ses yeux s'habituèrent à la pénombre. Sans lâcher la corde, il se releva à demi, tâchant de garder l’équilibre dans la marre d’huile. La jeune femme au charmant derrière dénudé était aux prises avec ... un curaillon ? Insolite rencontre en ces lieux. Thorvald ne s'étonnait plus de grand chose à la Cour des Miracles, mais les menus mollets de moine dépassant de la robe l'interloquèrent quelque peu.

Cependant, les coups fusaient. Les deux adversaires ne se laissaient aucun répit.

Dans cette rage sourde et puissante, dans la faible clarté et la viscosité indéterminée du terrain, Thorvald se demanda, un instant, si la victime était bien celle qu’il avait cru d'abord. Fallait-il aider le vieux ou la diablesse ? L’évêque ou la putain ? La vertu ou le stupre ? Qu’est-ce qui était juste ? D’anciens enseignements lui revenaient en mémoire, muselant son premier élan.

Aux paroles diaboliques du vieux fou, il fut fixé.

Aveuglé par son propre sang, tout à son délire et sa haine, l'homme ne verrait pas venir le coup. Thorvald visa la main qui tenait le tesson et, ne prenant appui sur rien qui ne glissait pas, envoya un magistral coup de botte. Au bruit mat qui s’en suivit, Thorvald compris qu’il avait dû toucher une tête ou une épaule et pria pour que ce fut celle du vieux.

_________________
---fromFRAnma
[À la cave...]


L’Apocalypse prédite par tant de prophètes depuis tant de siècles avait donc finalement explosé sur terre, plus précisément au sous-sol d’un petit établissement de nature choquante nommé « La Rose pourpre »...

Quittant la calme lumière du jour pour l’obscurité troublée de la cave, Anma s’aventura à descendre l’escalier qui menait à la source de cette musique violente qu’étaient les hurlements d’un vieux fou, Chloé à sa suite. D’ailleurs, il n’appréciait pas tellement d’être ainsi exposé, sans personne devant lui pour lui tenir de protection tel qu’il en avait finalement pris rapidement habitude... Mais quelle lâche pensée que celle-ci !

Arrivé à la dernière marche, le jeune homme se glissa d’un pas pesant dans la pièce évitant de justesse la marre d’huile de vin – et de sang ? – qui tapissait une bonne partie du sol, se plaquant contre un mur, la poussière venant salir sa chevelure de jais tout juste lavée, pour laisser passer Chloé qui s’approcha des deux combattants avec prudence.

Et ces derniers ne tinrent pas compte de son ordre...

Au contraire de l’homme d’Orient qui, obéissant sans grand enthousiasme aux directions de son amante, s’avança à son tour dans la salle sous-terraine et poussa une exclamation de surprise lorsque l’un de ses pieds nus s’enfonça dans une masse molle et flasque... Baissant les yeux et scrutant le noir pour voir sur quel genre de tapis il venait de marcher, il s’écria à nouveau en découvrant la réponse à son questionnement... Il venait de marcher sur un corps, un gros corps gélatineux et... mort ?

Du bout des orteils, le jeune homme secoua la tête du cadavre et examina son visage... Était-ce donc lui, le moine ? Si tel était le cas, le vieil homme avait dû remporter une bataille autre que celle qu’il menait à cet instant même...

Derrière lui, des bruits de pas précipités se firent entendre dans l’escalier et un des hommes qui étaient assis au bar, un instant plus tôt, pénétra dans la pièce en fixant la bagarre avec excitation... Du moins, avant glisser sur l’humidité du sol.

Anma aurait voulut l’aider, mais un gémissement réprimé mais clairement souffrant poussé par Rexane reprit aussitôt son attention... Il préféra donc offrir son aide à la collecte la plus importante en ces lieux.

Se penchant du côté de la tenancière, le jeune homme remarqua que la robe de cette dernière était humide au niveau de son entre-jambe mais il n’eut pas le temps de mieux détailler son état qu’il dû se reculer de quelque pas lorsque le vieil homme refit surface dans cette bataille, un goulot de bouteille brisée à la main... Et il ne le tenait apparemment pas pour pleurer sur le vin perdu, selon ses paroles.

Il ne fallait pas s’avancer sur le chemin de la force pour régler cette affaire, mais sur celui des arguments... Ce pauvre fou désirait probablement quelque chose, quelque chose en échange de la vie de Rexane... Quelque chose... Sa liberté ! Ils ne pouvaient pas la lui rendre, mais il pouvait lui en offrir une part avec le confort... Lui permettre de gagner une chambre et des repas était toujours mieux que de le laisser faire perdre la vie à Rexane.


Att... ATTENDEZ ! s’écria le jeune homme d’un ton hésitant en s’avançant à nouveau. Nous pouvoir vous offrir quelque ch...

Mais il n’eut pas le temps de finir sa phrase car cette dernière se métamorphosa soudain en une plainte de douleur.

L’homme qui était entré en trombe dans le sous-sol semblait finalement s’être relevé et, d’un lancé de jambe presque magistral, il déchira l’obscurité de sa botte, visant probablement le vieil homme sans réellement savoir ce qui se déroulait à ce moment... Mais il rata sa cible et son geste qu’il voulait probablement héroïque fut bien certainement plus fatal qu’autre chose puisque sa botte vint frapper avec une force étonnante – Et dévastatrice - la tête, et plus précisément l’arrière de la tête, d’Anma qui s'était penché sur le combat pour parler...

Le crâne défoncé, les pensées embrouillées par une migraine soudaine et perçante, ce dernier se laissa tomber sur l’amas de corps qui se tortillaient devant lui, ses membres se mêlant à ceux de Rexane et du vieil homme tandis qu’il tentait de se dégager tout en luttant contre son mal de tête... Mais ce n’était pas chose facile puisqu’il avait clos ses paupières sur ses yeux dans la douleur et que les deux autres ne cessaient de se battre...

Il y eut cependant un bruit de verre brisé tandis que le jeune étranger faisait un mouvement brusque pour se retirer... L'arme improvisée avait-elle finalement été lâchée ?
{chloe_la_douce}
Cave Chaotique

La cave s'était elle brusquement transformée en antichambre de l'enfer ?
On aurait pu le penser.
Tout allait vite à présent, trop vite.
Un patineur improbable avait déboulé derrière leur dos, et bataillait pour un équilibre précaire.
Anma, prit d'une inspiration soudaine semblait tenter une négociation avec le forcené, mais l'imprudent se pencha, prouvant là qu'il n'avait pas l'expérience de la cour qui veut que jamais on ne tourne le dos à l'ennemi potentiel.

Le choc résonna dans la pièce, et dans l'esprit paralysé de Chloé.
La jeune intendante n'était pas une guerrière, ni quelqu'un porté sur la violence physique, mais ce bruit réveilla en elle des pulsions ancestrales de défense.
Défense de sa tribu, et surtout défense de son homme.

Sans prévenir, le tisonnier s'abaissa vers l'assaillant qui avait osé porter le pied sur le masseur de la Rose.
L'objet heurta quelque chose avant de teinter sur le sol, arraché à ses mains par la violence du coup.
Sans s'en soucier d'avantage, elle se pencha sur le tas de corps étendus au sol.
C'était compter sans la couche de liquides indistincts et glissants qui se trouvaient étalés sur le sol.
Ses pieds se dérobèrent soudain et elle s'affala lourdement sur le dos d'Anma, de Rexane et du fou divin.
Le souffle coupé, elle resta quelques instants prostrée, ajoutant son poids à la pyramide qui comprimait déjà la poitrine de l'écclésiastique.
Il devait avoir du mal à respirer là dessous.

Se redressant sur les avant bras, elle essaya de distinguer le visage d'Anma.

- Anma ?? Réponds moi ?
Rexane ?
Par les masques des encapuchonnés, il se passe quoi ici !

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---fromFR-thorvald-
Il avait bien entendu le jeune homme tenter quelque négociation. Faire entendre raison à un fou. L'idée était plaisante. Mais le résultat aussi peu probable qu'un escadron de la garde royale en plein cœur de la Cour des Miracles. De toute façon, simultanément, le pied de Thorvald était déjà parti vers l'avant. Pourquoi s'était-il approché autant, nul ne saura jamais le dire, mais c'est bel et bien dans la tronche d'Anma que le coup porta.

La réponse ne se fit pas attendre.

Thorvald, n'escomptant nullement un danger venant des escaliers, ne para même pas le coup. Le tisonnier tomba en plein sur le dessus du crâne. Il vacilla. Machinalement, sa main libre essuya le liquide qui coulait du haut du crâne. C'était chaud et visqueux. Il tomba assis sur un sac de farine.

Elle n'y était pas allée de main morte.

Devant lui, le tas de corps indéterminé et compact semblait remuer, se distorde, étrange bête à seize pattes et dont certaines parties cherchaient à se dissocier.
Ou bien était-ce le fruit de son imagination ... Il se passa la main sur les yeux, étalant sans le vouloir, le sang qui irriguait son front. Il baissa la tête pour reprendre ses esprits.


Bordel de dieu !


Il était assis sur un cadavre ! Mais que dissimulait la Rose Pourpre ?! Ils allaient tous le buter. Il était tombé dans un traquenard ! Un repère de curés qui s'adonnaient aux sacrifices, buvaient le sang des pucelles et mangeaient les fœtus. Ses idées se bousculaient, de plus en plus floues. Il prit soudain conscience que sa main serrait toujours la corde, alors dans un ultime effort, il sauta dans la mêlée, tâchant de saucissonner l'évêque sans se tromper de cible, cette fois.

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Lyhra
Un regard insistant et appréciateur avait été surpris.

Petit sourire en coin… l’habitude… mais ce moine et ses cling cling l’avait mise en rogne et elle continua sur sa lancée d’un pas vengeur sans se soucier de racoler un client potentiel.
Sale engeance que celui-ci, la dernière fois qu’elle avait eu le « privilège » de le croiser datait d’une visite chez les Pissevin pour faire l’achat de quelques colifichets, il était vautré sur la table, alourdit d’alcool et empestant de mauvaise sueur.
Saint Foutre ! Il faudrait la payer drôlement cher pour aller voir sous sa bure.

Bientôt la Rose… ses filles… ce merveilleux masseur à en croire Chloé, le sourire reprend de plus belle et se raccourcit d’un coup en songeant aux visiteurs mis au frais à la cave. Le petit moine s’y était habitué, depuis le temps… il était comme qui dirait choyé, on lui portait le boire et le manger mais Odoacre avait du avoir un réveil difficile, sans compter une belle bosse sur sa foutue caboche. Qu’il ne vienne pas se plaindre ! Avait elle été, elle, se prélasser sans vergogne sur sa couche à ce vieux débris ? Que non !

Encore une chose à régler ! Parmi tant d’autres.
Un instant, elle se prit à souhaiter être revenue au Liquoré pour n’avoir que le souci de choisir nuit après nuit celui qui allait honorer son corps à prix d’or.
Mais ce bordel elle l’avait voulu plus que tout, la liberté … le pouvoir … c’était bien de cela dont il s’agissait.
Le plaisir avait changé de bord, avant c’était des mains d’un homme et de sa virilité qu’elle l’obtenait et maintenant il provenait des écus qu’elle tirait de leurs bourses grâce aux beautés de la Rose… Il faudrait changer cela, se réserver quelques beaux mâles pour elle seule. Oui.

Ça y est, la bâtisse se profile devant ses yeux, déjà auréolée d’ombres mouvantes, la fierté l’emporte sur le plaisir. C’est chez moi ici !
La clé ouvre la porte arrière donnant sur les cuisines, soigneusement refermée ensuite. La Succube a tôt fait de voir et d’entendre.

La porte de la cave ouverte ! Les cris qui en sortent !
Elle se précipite, la scène dans la pénombre est indescriptible et d’une voix forte demande :


Vous jouez sans moi ?
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{chloe_la_douce}
Une douleur dans le dos, encore une !
La mêlée continue, avec un nouvel arrivant.
Du tas humain s'échappe gémissements, cris étouffés et bruits de coups.
Ca n'est point le genre de corps à corps pratiqué d'habitude à la Rose.
Chloé n'est pas bagarreuse, et bientôt elle se sent toute endolorie.
Finalement, trop de corps sont entassés là à la verticale, et fatalement les lois de la pesanteur reprennent le dessus.
Le dernier arrivant fait s'effondrer l'ensemble en corps épars sur le sol.
Elle roule, projetée dans les éclats de verre et le vin. C'était bien la peine de prendre un bain si c'est pour revenir au même point quelques minutes plus tard.
Un peu sonnée, elle essaye de reprendre ses esprits et de retrouver quelques repères quand une voix familière la fige.
La patronne de la Rose en personne vient de débarquer dans un capharnaüm sordide.
Sûr, elle ne va pas apprécier cette nouvelle forme d'activités, peu lucrative et couteuse en vin.
Se redressant à demi, et tâchant de prendre un ton le plus innocent possible, l'intendante essaye de reprendre un air naturel.

- Oh... Déjà rentrée ? Il fait beau dehors ? Comment était votre balade ?
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Rexanne
Une belle pyramide oui pour sur!
Une mêlée qui était digne des combats de rue à l'heure de la sortie des tavernes après en avoir syphoné les réserves de futs!
Elle en jubilait presque la brunette, l'excitation se deversant dans ses veines par vagues saccadées. La Rose avait été la partie de son existance la plus tranquille et sans vouloir se l'avouer il s'avérait tout de même que l'action et la bagarre lui manquait un peu.

Un tesson de bouteille.
Un vulgaire résidu de l'une de ses meilleures bouteilles.
C'était de cela qu'il la menaçait.
Eclat de haine dans ses prunelles sombres en même temps que naissait l'amusement : si il avait un tant soit peu réfléchit et ne s'était pas laissé aveugler par sa folie grandissante il aurait d'abord tenté de rouler sur elle, coincer sa tête entre ce tesson et le sol. Alors que là, pour le coup, il lui suffisait de se reculer pour échapper à ses menaces.

C'est ce qu'elle fit, s'accroupissant au dessus de lui, l'enserrant toujours de ses jambes, éloignant ainsi son visage du verre coupant qui ne manquerait pas de laisser de vilaines marques sur son joli minoi. D'ailleur la pression qu'il avait effectué en la menaçant avait quelque peu meurtri les chairs d'où s'échappait un filet de sang carmyn.

Son intention avait été de lui trancher le poignet dangereux avec sa dague toujours en main mais elle n'eut point le temps de s'exécuter : un corps tombait sur elle. Anma venait ajouter son grain de sel, bientôt rejoins par Chloé puis d'un troisième impact dorsal avant même que quique ce soit ait le temps de dire « ouf ».

Elle était tombé sur le coté sous le poids des corps amoncellés, échappant de justesse au tesson dressé qui lui était destiné. Un noeud de bras et de jambes, entravée de tout coté elle ne pouvait guère bouger. Sa position était bien peu confortable, le corps tordu, le souffle coupé et l'incapacité de discerner quoi appartenait à qui.

Un coup de coude par ci, un coup de genoux par là, elle essayait sans grand succès de récupérer son champs d'action lorsqu'une voix bien connue s'éleva, forte, couvrant le tumulte.

– Vous jouez sans moi?

Un sourire naissant mais le souffle court, tout ce qu'elle parvint à souffler tout en continuant de gigoter fut :


- 'trez donc dans la danse!
Lyhra
Ça, c’était la voix de Chloé.
Beau ?
Il fait nuit noire maintenant.
Elle aurait pu dire à la place : c'est presque l'heure d'ouvrir la Rose ! Ce qui équivalait à : que faites vous au fond de la cave au lieu d'avoir préparé la salle et d'être au bar, prête à veiller au bon déroulement de la soirée ?

Puis d’une voix de plus en plus hésitante à mesure que l’appréhension remplace la belle humeur ,

je vous ai ramené des gâteaux…
J'aurais mieux fait de ramener des renforts !

Il faisait bien sombre et la Succube voyait difficilement plus que les contours de l’amas tremblotant d’où s’élevait la voix de son intendante.
Quand une seconde voix l'interpella alors qu'elle ne se décidait pas à descendre pour y voir de plus près.

Rexane !
Faisait elle partie, aussi, de ce qui se tramait là ?

Alors le bar était laissé à l'abandon ?
Voilà qui était fort déconcertant et qui allait la mettre de méchante humeur.


Savez vous qu'un client pourrait venir taper à l'huis à l'instant même ? Et vous êtes toutes à la cave ?
J'aimerais savoir ce que vous y faites alors que j'ai recommandé que la porte soit bien fermée et ce foutue moine hors d'état de nuire.
Croyez vous que je n'ai pas assez payé d'avoir frôlé de près Daimones, Shadahar et toute leur sale engeance ?! Alors leur chef !

Ce moine doit resté enfermé ! Et sa voix frolait vraiment l'hystérie.

Pour faire bonne mesure, elle prit un couteau posé sur la table, un à longue lame pour couper une pièce de viande, avec les os.
Le premier qui sort de là avec des vélléités belliqueuses, il va le regretter !

Elle ne sait pas pourquoi elles sont descendues mais elles ont intérêt à avoir une bonne raison !
Et si le moine a calanché, elle n'ira se plaindre à personne !

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Odoacre
Elle était au dessus de lui, et il la menaçait, il entendait et en sentait d'autres s'agiter tout autour.... un zeste de dépit lorsqu'elle s'écarta facilement de son arme de verre.... il jura... mais tout d'un coup, le poids de la jeune femme disparut et la folie continua, d'autres combattants leur étaient tombés dessus.... deux ? trois ? difficile à savoir ! Il sentit des brasse tendre vers lui, il mordit de toutes se forces, puis, comme la jeune femme ne poseait plus sur lui et que le tas semblait s'être déplacé, il entreprit de ramper discrètement.... enfin aussi vite que possible au plus loin de la mêlée.... vers le fond de la cave...

Il n'y avait pas pensé.... mais Daimones ne lui avait il pas parler d'un trou qu'il avait pratiqué dans un des murs de la maçonnerie... un trou menant dans des souterrains parcourant toute la surface de la cour des Miracles, et peut être même tout Paris ?

Le trou avait il été réparé ? Ce sont ces souterrains que Shadahar avait dû négocier.... donc logiquement, rien n'avait d'û être rebouché.... il essaya de sentir de l'air.... peut être par là... un air vicié... différent.... le vieux Grec qui rampait toujours commença à se diriger vers l'un des coins de la cave...
--Thorvald
Thorvald se remit debout, prenant de bons appuis. Le sol était visqueux, la visibilité quasi nulle et l'odeur nauséabonde.
Endroit charmant.
Pour couronner le tout, il sentait le sang chaud couler sur ses tempes.
Maudite femelle.


"Vous jouez sans moi ?"

Cette voix ... Thorvald tourna la tête vers la faible clarté qui tombait des escaliers.
Son intonation trahissait sa colère et sa curiosité mêlées. A coup sûr, c'était la reine des lieux. La Succube ... Puis les réactions de ses "filles" ...


"Oh... Déjà rentrée ? Il fait beau dehors ? Comment était votre balade ?"

" 'trez donc dans la danse!"

D'une voix assurée, (aussi assurée que son coup sur la tête et les beignes qu'il avait prises dans la bagarre le permettaient) Thorvald ajouta :

Nous n'attendions plus que vous pour nous amuser parfaitement !


Soudain, il entendit un vague bruit derrière lui. Plaf Plaf. Les paumes de ses mains claquaient dans l'huile avec rapidité. Le fou rampait dans l'ignoble marécage qu'était devenue la cave.
L'immonde limace libidineuse.

En trois pas, il fut à ses côtés, et lui tordit le bras vers l'arrière pour l'immobiliser. Il allait certainement s'agiter : la démence démultiplie parfois des forces insoupçonnées. Mais Thorvald était puissant. A moins d'un nouveau et imprévisible coup de tisonnier, cette fois on le tenait.



Lyhra
Descendre ?

Que nenni. Pour quoi faire Saint Foutre !

Alors qu’elle ne sait pas ce que tout ce monde complote au fond !
Parce que la troisième voix elle ne la connaît pas et que toute cette affaire ne lui dit rien qui vaille.
La pression de ses doigts ne s’est pas relâchée sur le manche du grand couteau, bien au contraire. Malheur à celui qui jaillira de l’escalier et se montrerait un tant soit peu vindicatif. Il pourrait bien finir troué !

Entre temps…
La nuit s’était étalée sur la cour comme un mantel de velours sombre, la recouvrant toute entière et cachant ses imperfections sous d’énormes flaques d’ombre. C’était le seul moment où elle pouvait faire illusion car on ne voyait plus les lézardes des murs s’ouvrirent sur la misère, les masures que n’éclairait plus un soleil cruel paraissaient reprendre du poil de la bête et les feux qui rougeoyaient nimbaient d’or les pavés malpropres. Même l’odeur semblait moins affreuse, remplacée par celle, plus juteuse, de quelques lapins qui grillaient au coin des brasiers et qu’une brise légère convoyait parmi les ruelles.

La nuit… c’était un autre monde. Plus dangereux pour qui n’était pas des leurs mais moins douloureux qu’en pleine lumière.

C’était l’heure de la Succube et son Royaume absolu.
C’était l’heure de l’or qui changeait de poche, l’heure des étreintes…
Et il faudrait qu’elle demeure plantée comme une souillon devant sa propre cave armé d’une lame ? Alors qu’à l’étage une merveilleuse robe de dentelle l’attendait ? Que ses cheveux avaient besoin d’être lavé et démêlé ?


Montez tous ! Laissez ce fourbe où il est !
S’il est mort jetez-le aux ordures, il y sera en bonne place.

La Rose va ouvrir !
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{chloe_la_douce}
La Rose va ouvrir ! Mots magiques qui la ramène à la réalité.
La Rose va ouvrir, et elle est sale, souillée de divers débris au fond de la cave !
La Rose va ouvrir, et elle n'a pas vérifié le contenu de la cuisine et du bar !
La Rose va ouvrir, et elle n'a pas changé les fleurs dans les chambres des filles !

Brusque bouffée de panique qui la prend à la gorge. C'est des coups à être virée sans préavis tout ça.
Rapidement elle se relève, essayant de tirer Anma de la mélée.
Un homme semble avoir réussi à attraper le prêtre responsable de tout ce bazar !
Furieuse, elle lui envoie son pied dans les tibias, avant d'entamer la remontée de l'escalier.


- On arrive Patronne... Le moine, il est toujours vivant, je crois... Désolée pour le retard...


Une nouvelle nuit s'annonce à la Rose.
Sera-t-elle aussi agitée que les autres ? Ou est-ce que ça sera enfin une nuit paisible de plaisirs vénaux...

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