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La Rose Pourpre, Bordel des Miracles (1ère partie)

--Obscure
Obscure en gardant son regard sur Belombre fut légérement surprise lorsqu'il rit. Il commença à lui raconter une histoire. ce n'était pas vraiment l'histoire de l'homme, mais bon elle sera bien le faire parler. Elle voulait s'assurer qu'elle pouvait lui faire confiance. Elle voyait que l'homme regardait les demoiselles autour de lui.

Obscure quand à elle resta un moment sans bouger sur le bras du feuiteil. il se remit à lui parler et la jeune femme fit un petit sourire amusé lorsqu'il lui demanda quelle genre d'histoire elle voulait entendre et encore plus lorsqu'il lui avoua que son histoire serait beaucoup trop longue. Elle voyait bien qu'il n'était pas friand de parole comme elle. Bon elle parlait trop. Il faudra qu'elle change cette mauvaise habitude.

Il la regardait droit dans les yeux et Obscure soutenait son regard. Il lui dit qu'en fait elle voulait sûrement en apprendre plus sur lui ce qui était le cas. Elle répondit à son sourire lorsque belombre lui dit que de la regarder était assez pour lui.

Obscure sentit avec délice la main du bel étranger sur sa cuisse. Il y avait si longtemps qu'un homme ne c'était approché autant d'elle. Il se pencha vers elle et son souffle lui caressa le cou et la jeune femme sourit à sa phrase.

Au moins, pour le moment il n'avait pas l'air d'avoir l'intention de la laisser là pour aller voir ailleur. Obscure se pencha à son tour et souffla:


Vous avez bien raison. Je vais suivre votre conseil et je peux vous dire ce que je vois présentement devant moi un bel étranger dont je ne connais rien, mais qui me plais déjà...

La main d'obscure avait glissé sur la nuque de Belombre et fit une douce caresse. En se penchant elle vit bien qu'il regardait plus son visage, mais un peu plus bas. La jeune femme fit un sourire discret et continua sa douce caresse en le regardant.

Oui peut-être était-elle un peu gauche, mais elle savait se débrouiller et si elle ne voulait pas retourner à la cuisine dans ses chiffons il faudra bien qu'elle réussise à prouver à la Succube ce dont elle était capable.

Obscure replaça une bouvle rebelle de ses cheveux et c'était un peu plus rapprochée de Belombre...
--Thorvald


[Aux bains avec une sirène]

Aemiliana tardait à redescendre ; elle devait peiner à trouver son bonheur là-haut ... Il commençait à songer à un stratagème pour quitter les lieux. Peut-être un des voilages ferait-il l'affaire. Ainsi drapé de blanc, il pourrait remonter, et, tel un empereur à l'entrée d'un palais, attendre les hôtes de la Rose, la toge négligemment rejetée sur l'épaule.
L'idée quoique plaisante ne serait pas vue d'un bon oeil par la patronne, à n'en point douter. Personnalité de feu. Thorvald sourit légèrement. Les yeux de la Succube posés sur lui ... il en frissonnait encore.

"En voilà un joli appât pour les poissons !"

Cette fois, son esprit ne lui jouait pas de tours. Le rire et la voix étaient bien réels. Il tourna simplement la tête. Point de princesse orientale aux yeux aussi noirs que ceux de Rexanne, mais une divine sirène qui s'avançait vers lui à travers les vapeurs des bains et des voiles, emplissant de sa voix enchanteresse la sonorité des lieux. Les vaguelettes argentées en frémirent.
Thorvald aussi.


Venez-vous pêcher avec moi ?

Nouveau visage.
Nouvelle recrue ou habituée des lieux non encore rencontrée ? ... Il la regarda tanguer, sourit.
Croisière dans le bleu des yeux de la belle.
Pourvu que la Reine ait trouvé occupation accaparante. Si elle les trouvait là ...
--Belombre


La demoiselle faisait des efforts qui étaient touchant. Il avait dans ses pérégrinations séduit et été séduit par de nombreuses femmes, certaines restaient encrées dans sa mémoire par des petits détails: une posture, un geste, un abandon, une attente...tout cela, il aurait aimé le lui expliquer, lui apprendre à ne pas précipiter les choses.

L'image de son maître s'imposa alors à son esprit, sa voix rude et ferme.
"...il en va de même au combat qu'en amour..
observation pour voir les failles ou les attentes.
réflexions pour exploiter les faiblesses et les désirs.
...Et seulement ensuite l'attaque devient efficace.
Amener l'autre à soi en le laissant choisir son chemin...quand tu sauras faire, il n'y aura plus de limite à ton pouvoir. Les gestes comme les mots sont tes plus belles armes..."

Belombre savait que ce vieil imbécile avait raison mais il avait tout de même finit par périr de la main d'un de ses élèves. Le seul pouvoir était celui de rester en vie et lui avait échoué. Malgré cela son enseignement continuait à dictée son existence, de toute façon il ne savait pas faire autrement.

Il repousse la belle délicatement et en rigolant lui lança:


Je ne suis pas là pour vous plaire sinon il faudra peut être que je songe à me faire payer.

Le ton était léger et goguenard.
Il avait aperçue celle qu'il tenait pour la tenancière réapparaître dans l'encadrement de tentures. Tout en se levant il s'adressa à sa partenaire.


Veuillez m'excuser je dois m'entretenir avec la propriétaire des lieux.

Il se dirige vers celle qui, il l'espérait, pourrait le renseigner. Il se poste près d'elle et lui adresse la parole dans une légère révérence.

Excusez moi de vous importuner en pleine office, Je me nomme Belombre et j'aurai voulu m'entretenir avec vous pour une affaire qui me tient à coeur.
Par votre prestance, il m'a semblez que vous étiez la personne la mieux placer ici pour me répondre.


Belombre sourit et attend la réponse.

--Obscure
Obscure ne fut pas vexée qu'i la repousse. Elle s'y attendait de toute façon, mais le probléme c'est qu'elle risquait de retourner avec les seau et les chiffons. Oh non ça elle ne le voulait pas, mais si ça arrivait et bien elle se contentera de son travail de servante.

Qui sait peut-être reverrait-elle le fameux Valentine qui lui avait fait une proposition. Elle regarda Belombre partir et était sûre que rexanne en était satisfaite et qu'elle s'en réjouissait. et bien qu'elle aille au diable.

Obscure ne s'occuper plus de ce que pensais Rexanne. La jeune femme finit son verre et resta à la même place sans bouger. Elle était perdue dans ses pensées. Elle pensa que si aucun client ne venait la Succube ne voudrait plus d'elle. Dire que Obscure commencait à apprécier les lieux. Elle se dit qu'elle pourait bien se lier d'amitié avec Aemiliana. Mais elle semblait

assez discréte et distante.

Obscure trouvait que rester éveillée était dûre. Elle c'était levée tôt en pensant qu'aprés elle pourrait aller dormir, mais non il a fallut qu'une grosse brute, Jean baptiste et Valentine vienne et elle a dû s'en débarasser. Ils avaient été tenaces.

La jeune femme se dit que si la fameuse grosse brute revenait même si elle ne l'appréciait pas elle accepterait, car il lui avait bien fait comprendre que si il revenait il pourrait la réchauffer. Obscure grimaca de dégoût pendant un instant puis se reprit et observa autour d'elle.

Barthélémy toujours auprés de Rexanne, la jeune vierge était descendue, La Succube était partie avec le jeunôt, Line n'était plus là et la dame inconnue attendait toujours et semblait impatiente. Obscure décida de s'approcher et dit:


Bonsoir je m'appelle Obscure et je me demandais si je pouvais m'asseoir à votre table ? Disons que c'est plutôt calme.

Obscure avait un léger sourire et espérait pouvoir s'asseoir, car la jeune femme n'aimait pas rester seule longtemps. Elle s'ennuyait sinon ou elle se parlait toute seule ce qui est pas terrible...
pnj
L'escalier à pas mesurés se descend... Ce qui chausse si joliment ses pieds n'est pas une habitude pour la demoiselle, du moins pas récente, et elle doit se concentrer un instant pour tenir une démarche assurée. Les émeraudes balaient la salle. Repèrent les gens. La serveuse derrière le bar, une tenture qui s'écarte pour laisser passer une maquerelle accompagné d'un jeunot, tout timide...
Rouge aux joues, le jeune homme n'a manifestement pas tellement l'habitude de fréquenter les bordels... Le sourire en fugace impression dans les yeux d'une jeune vierge dont la pureté sera bientôt vendue aux enchères... Elle se dit qu'elle est tout aussi inexpérimentée que ce garçon, qui apparait comme plus âgé pourtant.
Et derrière le vert se promène pensées et anticipation. Sera-t-elle à sont tour prise de timidité soudaine, joues carmines et regard baissé, lorsqu'on lui présentera le vainqueur des enchères ? Celui qui aura le droit de poser ses mains sur son corps qu'il dénudera ? Ou sera-t-elle fière et hardie ? Se dépouillera-t-elle elle-même du tissu qui alors masquera sa peau blanche et vierge de tout contact autre que ses mains ? Se servira-t-elle de ces dernières en vagabondage aventureux, ou naivement attendra-t-elle un signe de son partenaire ?

En réflexion rhétorique, la belle se demande dans un songe furtif ce que ce sera sa première nuit de femme... A quoi ressemblera l'homme à la bourse assez remplie pour pouvoir vider les siennes en elle ? Sera-t-il grand ? Fort ? Maigre ? Gras ? Aura-t-il les mains douces ? Saura-t-il être patient ou voudra-t-il en finir rapidement ? Fera-t-il durer ça toute la nuit, ou en profitera-t-il pour s'offrir une autre fille ?
Et elle ? Aura-t-elle mal ? Aura-t-elle peur ? Aura-t-elle envie ? Aura-t-elle du plaisir ? Inconsciemment, la main effleure son ventre à travers le tissu souple qui le recouvre à peine étant donné la profondeur du décolleté qu'elle arbore ce soir...

Enfin pour l'instant, nulle raison de s'inquiéter... La Succube s'est éloignée avec le puceau, Obscure est limite avachie sur un client qui s'échappe à sa discussion qui doit être passionnante pour changer, pour aller déranger la Maquerelle...
Petit sourire en coin de Dem pour la pauvre servante... Elle n'arrivera jamais à faire ses preuves à ce rythme-là... faut dire qu'en même temps, elle parait pas très aidée par la Nature la souillonne... A la fois sure d'elle et mielleuse, au ton surfait et la répartie entre l'irrespect et la flagornerie...

D'un pas qui se fait moins chaloupé, plus sautillant, elle rejoint Rexane, laissant ses pensées au repos pour une fois. Se contentant de poser ses fesses rebondies sur un tabouret à coté du bar, laissant pendre une jambe lascive, plus par flemme de la replier que par réelle envie de séduire.
Séduire qui de toute façon ? A croire que le Bordel s'est reconverti... Les clients se font rares.


Eh bien bonsoir ma marmotte préférée ! Tu me dirais que mon lit n’est pas à ton goût que je serais bien en mal de te croire !

Petit air contrit de la marmotte en question. Haussement d'épaues assorti d'un clin d'oeil.

Je t'ai manqué la belle ?
Et bien me voilà, prête à te tenir compagnie une partie de la soirée...
Dis, t'as des nouvelles ? J'ai pas croisé la Succube... Mais pour mon affaire ?


C'est qu'elle ne sait plus quoi faire à part dormir la jeune fille... A 15 ans elle est trop vieille pour se raconter des contes, trop jeune pour savoir patienter tranquillement, bout en elle la vitalité propre à son âge. Et elle ne sait plus comment l'exprimer là...
De là à dire qu'elle s'ennuie un peu... A peine quelques jours depuis son arrivée, mais on pourrait croire des mois... Et rien n'avance. Pour elle tout du moins. Elle demande d'une voix douce à Rexanne si elle peut avoir un verre de quelque chose... Se donne une contenance. Sourit, et adoucit ainsi ses traits mutins. Et de nouveau pivote sur elle même pour étudier la salle.


_______________________________________
pnj
Rexanne a écrit:
– Eh bien ! De nouveau parmi nous et de si bonne heure ! Deviendriez vous, plus qu’un habitué, un adepte de la Rose ?


Alors qu'il farfouillait dans les nombreuses bouteilles, se tapotant le menton de l'index d'un air songeur, Rexane était apparue, se glissant derrière le comptoir.

Oh ! Bien le bonsoir mademoiselle. Permettez-moi de vous dire que vous êtes ravissante. Aussitôt il se baissa et déposa un baisemain sur le bout de doigts de la belle.

Si je suis à nouveau ici, répondit-il, c'était pour proposer mes services à votre patronne, en tant que portier. Mais c'est aussi, je l'avoue, pour avoir le plaisir de vous revoir...

Clin d'oeil charmeur et sourire poli.


Rexanne a écrit:
– Eh bien ! Vous n’êtes point parvenu à mettre a main sur ma bouteille d’hypocras ou bien au contraire l’auriez vous déjà vidée et fait disparaître les preuves ?!?


Voyons, je ne permettrai pas de voler quoi que ce soit en votre bar, cela ferait de moi un être ignoble et dépourvu de toute éducation !

Si je n'ai pas encore de quoi rafraîchir mon gosier, c'est que simplement il m'est difficile de choisir tant vos bouteilles sont nombreuses...mais finalement, je crois que je vais opter pour une bonne vieille chopine. Ah! mais reprenons nos places respectives, et faites moi le plaisir de bien vouloir me servir cette bière.

Nouveau sourire et le voilà qui s'avance pour sortir du bar. Lorsqu'il croise Rexane dans l'étroit couloir formé par le comptoir, il pose ses mains sur ses hanches et effectue un demi-tour, se rapprochant très près de la jolie jeune femme.

Excusez-moi... fit-il, le regard plongé dans celui de la belle serveuse.

Il regagna alors sa place, c'est à dire le haut tabouret qui fait face à Rexane, du bon côté du bar...

Des clients entrent, la salle se remplit peu à peu, Rexane poursuit ses activités et Barthélemy se contente d'observer tout ce beau monde, plus particulièrement Rexane et ses magnifiques courbes qui virevoltent derrière le comptoir.
pnj
Le plaisir se lu sans les yeux de la patronne. Cet être si frêle était à sa portée, et la Dame comptait bien le dépuceler par elle même. Rodrielle sourit à l'idée du jeune homme tremblottant, le soldat bien en garde et la Succube tentant de le mettre à l'aise... Quelle douce expérience que la défloraison !

Aux paroles de la maitresse des lieux, Rodrielle sourit et acquiessa d'un simple signe de tête. Son tour viendrait, mais après. Peut être aurait-elle la chance de passer dans les bras d'un homme virile et vigoureux ? En tout cas elle en avait besoin la donzelle !

Après deux bonnes minutes, Rodrielle se tourna vers le comptoir et remarqua son assiette, seule avec leverre de vin qu'elle avait terminé avant de se lever. La belle se redirigea donc vers le bar, et s'assit à sa place. Non loin d'elle se trouvait un homme qui ne quittait la serveuse des yeux... C'était drôle à quel point il pouvait la "manger" d'un seul regard !
La belle le salua alors d'un signe de tête, puis remercia Rexane pour le plat si bien préparé avant de s'attaquer à celui-ci. Dès la première bouchée, son estomac la remercia en s'allegant rapidement. Cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait mangé un aussi bon repas, et complet de surcoît !

La soirée allait surement etre bonne, si les autres voulaient bien arriver à leur lieu de rendez vous...


Lyhra
Elle disparu donc à la vue du jeune homme, laissant retomber les panneaux de velours et se recroiser discrètement. Un sourire glissa sur ses lèvres, pétales soyeux prometteurs.

Quelle boisson conviendrait le mieux à ce jeune client ? Une verre de vin doux ? Ou bien alors un mélange de saveurs qui lui ôtera sa première timidité.
Rexane aurait bien une botte secrète. Elle allait faire confiance à la tenancière du bar et demander en cuisine que l'on prépare un plateau de gourmandises à déguster. Ventre creux n'a pas d'oreilles disait le dicton et ce jeunot allait devoir tenir tous ses sens en éveil...

Mais elle fut arrêtée dans son élan par le client qu'elle avait vu en compagnie d'Obscure, celle ci avait elle déplu et il venait s'en plaindre ? ou bien au contraire venait il offrir paiement pour la nuit ?

Vil flatteur va. Pensa t'elle en l'écoutant.


Et bien Messire Belombre, je vous accorde un court instant car comme vous l'avez supposé, je suis en plein « office », allez droit au fait je vous prie.
_________________
--Belombre


La mère maquerelle semblait pressée de rejoindre le jeunot dont elle avait mis le grappin dessus. Au moins une femme qui allait droit au but et non une qui louvoyait.

Je serais des plus bref. J'aurai aimé savoir s'il m'était possible d'obtenir les faveurs d'une de vos charmantes filles pour plus d'une nuit...disons... trois jours et trois nuits à mon entière disposition.
Je tiens par contre à vous préciser que je n'accepterai aucune intrusion dans la chambre que vous m'aurez octroyé durant ce laps de temps.
Je me doute que cette demande peut paraître exclusive mais votre prix sera le mien.


Belombre regarde la tenancière du bordel, le visage impassible, soutenant ses mots par une posture ferme et décidée.

Bien sur je me laisse le privilège de choisir la dame qui me tiendra compagnie les trois jours durant.

Son sourire s'élargi, il eut été des périodes où Belombre ne pouvait pas se gausser d'être grand prince mais il avait, il y a peu, eut la main heureuse.
Un clan en débandade.
Un chef qui lui avait laissé les mains libres...
...et il en était sorti les poches pleines.
Il ne savait pas ce qu'était devenue le jeune clan de la rose ardente mais cela n'était plus son problème, il avait pu se procurer de l'or et des pierreries qui allaient maintenant ce convertir en plaisir.


Prenez le temps de la réflexion, je ne suis nullement préssé, ce soir, cette nuit, demain... peu m'importe. Bien sur en cas d'accord de principe, nous discuterons des modalités et du prix.

La femme devait être une vieille de la vieille, il ne doutait pas que la négociation serait âpre et acharnée, mais loin de le rebuter cela l'excitait. Désirer et obtenir le commun était pour lui comme la certitude de mourir un jour, par contre désirer et tenter d'obtenir l'improbable le poussait à se dépasser et à repousser toujours plus loin la mort.
Il lui sourit aimablement et se recula de deux pas.



Lyhra
Suivez moi Belombre, j'ai commande à passer au comptoir et nous y causerons le temps qu'elle se prépare.

Elle s'y dirigea aussitôt sans attendre une quelconque réponse, certaine qu'il la suivrait, ne serait-ce que pour le plaisir de contempler le balancement lent et régulier de sa chute de reins.
Choisissant le coin gauche inoccupé et commandant à Rexane un pichet et deux verres d'un mélange secret et assorti à l'occasion, qu'elle expliqua en deux mots, la Succube invita ensuite ce client peu banal à se rapprocher afin que nul n'entende l'aparté.

Ainsi il veut une fille durant trois jours entiers... c'est plutôt curieux, un tel appétit.
D'un oeil aigu la Rousse tenta de percer le secret de ce visage qui se tournait vers elle. Serait-ce un monstre identique à celui dont la rumeur il y a quelques semaines enflait dans Paris, qui dépeçait ses victimes après les avoir longuement violées et torturées ? Les gens d'armes avaient assurés la populace de sa capture et il croupissait dans les geoles attendant sa mise à mort, en place publique pour la plus grand joie de la foule évidemment.
Elle sourit de sa propre imagination.
Mais...
Trois jours... c'était bien long...

Sur un ton ironique elle demanda,

Il faudra bien vous porter repas et boissons, Messire, sous peine de vous revoir à l'aube du quatrième jour complètement desséchés...

Sur le principe cela ne la gênait nullement, en son temps elle avait elle-même été réservée pour une semaine toute entière par un riche héritier. Ce qui l'intriguait était ce désir de solitude absolue.

Plus sérieusement Belombre, je tiens à mes filles et je ne voudrais qu'il leur arrive la moindre chose... comment dire... désagréable...
Se taisant, elle le laissa imaginer ce que désagréable pouvait laisser entendre.

Puis reprit d'une voix douce mais assurée,

Si cela devait se produire, vous ne sortiriez pas vivant d'ici, croyez moi, ou du moins en très mauvais état, en si mauvais état devrais-je dire que vous ne sauriez être en mesure de recommencer...
Ais-je été assez claire ?
Lors, vous avez encore le temps de quitter ma maison, à la minute même, sans que vous ne soyez inquiété si tel était votre dessein.

Mais si vous demeurez en face de moi, je pense que nous pourrions faire affaire.
Cela dépend bien sur, de qui et de combien...

Le sourire est charmant, tout comme la malice qui s'en dégage.
_________________
Rexanne
[A sa place derrière le bar]

- Je t'ai manqué la belle ?
Et bien me voilà, prête à te tenir compagnie une partie de la soirée...
Dis, t'as des nouvelles ? J'ai pas croisé la Succube... Mais pour mon affaire ?


Sacrée Dem’, pour sur qu’elle devait s’impatienter, quelle jeune femme n’est pas curieuse et par le fait hâtive de passer entre les mains de son premier amant ?
Un sourire chaleureux à sa jeune amie tandis qu’elle lui servait un verre de doux hypocras, une idée germant pour l’occuper durant ce temps d’attente qui s’étirait en longueur…


– Me tenir compagnie ? C’est bien aimable à toi ! Même si la compagnie ne manque pas… Sur ces paroles elle adresse un sourire éblouissant à Barthélémy qui avait pris place face à elle et un clin d’œil entendu à la jolie vierge.
Pour ton affaire je n’ai pas de nouvelles non, mais je pensais : il faudrait que tu te prépares un nid douillet pour cette première grande soirée, voudrais-tu que je te mène choisir une chambre libre dans la journée de demain ? Et on irait faire quelques emplettes pour l’aménagement et te trouver des tenues… Qu’en dis tu ?

Comme pour laisser le temps de la réflexion à la jeune rousse c’est une autre Rousse qui finit par pointer son joli minois au bar en compagnie du client qu’Obscure accompagnait quelques minutes plus tôt. La commande fut passée et les proportions données, avant qu’elle ne se remette à converser avec le client, en appartée. En préparant petit à petit le mélange inaccoutumé que la patronne avait demandé la ténébreuse tenancière du bar sombra dans ses pensées…

« Vous êtes ravissante », le baise main, « le plaisir de vous revoir » … Des manières exquises enrobées dans un corps massif de guerrier qui avait su survivre au fil des ans. C’était là tout ce qui charmait la tumultueuse brunette. La peau de ses hanches se souvenait encore de la douceur de la caresse de ses puissantes mains de combattant et la pensée du trouble procuré par l’intimité de leur corps était encore cuisante, les entrailles nouées en un désir naissant.

D’ailleurs la bière…

Un sourire contrit vers l’objet de ses pensées et elle s’empresse de lui servir la bière demandée après avoir déposé sur un plateau devant la Maquerelle le pichet et les verres commandés.


– Et voilà votre bière. J’ai un peu tardé, veuillez m’en excuser, c’était pour que vous ne la buviez pas avant que j’aie eu le temps de vous accompagner…

Un sourire mutin et comme annoncé elle se sert à son tour un verre de bière mousseuse dont elle se saisit pour trinquer avec le séduisant guerrier, regard malicieux plongé dans le sien, avant de fourrer son nez dans la mousse avec gourmandise.

Elle se sentait mieux qu’au commencement de la soirée, l’alcool et le sucre du gâteau avalé aidant, elle avait repris des couleurs et la tête lui était moins douloureuse. Seuls restaient le picotement désagréable des chairs à vif zébrant son cou délicat ainsi que la brûlure lancinante de son entrejambe précédemment malmené.
--Belombre


La flamboyante l'invita à la suivre au bar. Sa démarche, le déhanché devenu naturel par les années, l'assurance, la voix, tout en elle laissait à penser à Belombre que cette femme pouvait d'un geste, d'un murmure, d'un regard obtenir ce qu'elle voulait et offrir des jeux dictés par l'expérience.
En marchant dans ses pas ses yeux se mettent à sourire. A l'occasion il reviendrait et prendrait plaisir à se laisser guider par l'experte qu'elle était. Mais là, maintenant, ce n'est pas ce qui l'incitait à la suivre.


Son regard détaillait le visage de Belombre.
Relâcher les épaules, relâcher les muscles, ne rien laisser transparaître...
Ses yeux fixant la femme, un léger sourire en coin, il attendait le verdict de son inspection. La maquerelle était prudente, il n'en attendait pas moins, ses filles étaient son fond de commerce.


Je comprend bien vos demandes de garantie. Bien sur vous n'avez que ma parole. Mais soyez en certaine, en ce qui concerne la fille qui partagera ma chambre, en aucun cas je ne l'abîmerai. J'apprécie bien trop la compagnie de belles femmes pour les défigurer.

Son visage s'illumine un instant. Oui, leur présence était un des plaisirs qui le faisait vibrer, une de ses seules faiblesses qui avait bien souvent
faillit le perdre.


Je ne doute pas un seul instant des représailles possibles et imaginables qu'un tel acte pourrait me valoir. Mais cela ne sera pas.
Pour ce qui est des repas et des boissons je vous passerez commande et une de vos servantes pourra le déposer devant la porte.


La dernière phrase fait réfléchir un instant l'homme..."Cela dépend bien sur, de qui et de combien"...
Il répond à son sourire charmant et malicieux. Puis pose sa main dans la sienne et d'un geste habile y dépose un petit rubis d'un rouge pur et profond.
Ses yeux se plongent dans celle de la négociatrice puis pivote pour balayer du regard la salle, s'arrêtant quelques seconde sur l'objet de sa convoitise puis reviennent vers celle qui lui fait face.


Le combien importe peu, pour peu que j'obtienne ce que je désir. Je vous laisse en garde ce caillou, en gage de ma bonne foi. Votre prix sera le mien.


Il la regarde en plissant les yeux.

Vous avez une perle dont la valeur est mille fois plus précieuse que la totalité de ma fortune.
Néanmoins, n'abusez pas de ma générosité, je connais le prix d'un joyau, aussi désirable soit-il, et je ne suis pas assez fou pour me faire dépouiller le sourire aux lèvres.


Un sourire réapparait sur ses lèvres.

Mais je suis sur que nous sommes des personnes suffisamment raisonnables pour pouvoir s'entendre...


--Dusaan


Dusaan avait rendez-vous. Et pas avec une belle. Avec le destin. Encore mieux. Mais le destin, quel qu'il soit, damnation éternelle ou condamnation aux ailes immaculées, pouvait bien attendre le temps de se repaître d'une proie tendre et docile.

Sa démarche n'avait rien d'impressionnant. Rien qui puisse attirer l'attention d'un potentiel ennemi. Il se fondait dans la nuit qui avait enveloppé la Cour et la Rose. Le geste était vif, précis. Le regard acéré et pénétrant. Le nez aquilin. Un certain charme sans être beau.

La porte avait vibré. Une seule fois. Puis s'était refermée sans bruit derrière le visiteur. Il avait posé avec précaution son mantel dans le hall et entrait dans la grande salle, l'air dégagé, l'œil aux aguets, le calme impérieux. Il scruta la pièce. Deux femmes attablées. Un homme au bar fort bien entouré. Une jambe lascive. Une crinière sauvage. Un sourire mutin.

Tiédeur et parfums des lieux glissèrent sur lui et enivrèrent ses sens quand il se dirigea vers le bar, son pas assuré amorti par les épais tapis. Dusaan s'installa, salua d'un geste de la tête les belles et celle qui devait être leur Reyne, jaugea un instant chacune d'un oeil qui trop souvent provoquait le malaise. Puis d'une voix profonde, il commanda ...


... un hypocras, je vous prie.
pnj
Le repas fut bien bon ! De quoi réchauffer les entrailles et mettre en forme la Rodrielle. Oh et en parlant de remise en forme, voilà une autre proie pour les belles Roses ! Mais malheureusement, toutes avait l'air bien occupées... Peut être que cet homme ci serait le sien, à Roro ?

La belle le dévisagea alors des pieds à la tête. Bel homme tout de même, qui devait avoir une certaine force... Surement un expert au lit, se dit elle. L'inconnu salua alors les demoiselles, et Rodrielle se permit de lui rendre en accompagnant son petit signe de la main par un sourire et un regard qui voulaient tout dire. A cet instant, sur le visage de la belle reflétaient tout son charme, sa douceur mais aussi son coté félin que les hommes aimaient tant.

Maintenant il fallait passer à l'action. Il ne fallait pas qu'elle laisse passer le coup. Elle attendit alors qu'on lui serve sa commande avant de se mettre face à lui, les jambes croisées laissant apparaître sa peau mâte et douce.


Bienvenue à la Rose très cher ! Je me présente, Rodrielle, à votre service pour quoique ce soit. Puis-je vous être utile ?

Voix mielleuse, regard ravageur, main qui se perd sur son décolleté affriolant, Rodrielle commencait à sortir ses atouts afin de faire passer un bon moment à ce nouveau client, quitte à ce que ce ne soit que pour discuter.


Lyhra
Une odeur fraîche et piquante, un rien de poivre peut être… La Succube posa son doigt sur le pichet, recueillant une goutte aventureuse et la déposa sur le bout de sa langue, oui, du poivre et des épices aussi.

Merci Rexane.

La mise en garde avait été entendue et bien comprise semblait il. Rien ne l’obligeait évidemment à le croire mais trop de méfiance n’était pas de mise. Il fallait bien travailler… cela comportait une part de risque acceptée par toutes.

Au creux de sa main luisait la goutte brillante d’une escarboucle. Le pendant en plus petit de celle nichée entre ses seins. Une belle pièce et qui valait beaucoup certes mais pas forcément facile à revendre. Les maîtres Joaillier qui faisaient la loi, derniers acheteurs de la chaîne, s’entendaient pour faire baisser les prix à outrance et les entremetteurs n’en proposaient qu’un prix bien bas en rapport à leur vraie valeur. Toutefois elle avait ses propres sources…
Mais ça ne suffisait pas, pas pour trois jours et trois nuits…

Elle avait suivi son regard avec attention, tachant de découvrir laquelle de ses filles lui valait une telle proposition et il lui avait semblé le voir s’arrêter à peine plus longtemps sur l’une d’elles mais... peut être un jeu de miroir … et si son œil ne s’était pas trompé, il faudrait qu’il débourse bien plus qu’un rubis ou quelques centaines d’écus supplémentaires !


Mon métier n’est pas d’être … raisonnable… Belombre. Je vends du plaisir et les femmes les plus belles des royaumes, aussi comprenez que cela se paie à une juste valeur mais comme vous le dites, nous pourrons nous entendre, probablement…
La pierre disparue dans son corsage, s’attiédissant rapidement au contact de sa peau.

Entrons dans le vif du sujet voulez vous.
Non qu’elle soit lasse de la discussion et à dire le vrai elle aimait énormément ces joutes orales qu’elle gagnait bien souvent, seulement… on l’attendait derrière une alcôve.

Montrez laquelle de mes beautés vous plait à ce point, et faites moi une offre.
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