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La Rose Pourpre, Bordel des Miracles (1ère partie)

pnj
Venez-vous pêcher avec moi ?


Comme si Line attendait qu’on le lui propose. L’appel de l’eau est bien trop fort pour se soucier des accords, ou de la Succube… Insolence ? Eh bien soit, c’est un jour d’insolence.
La modeste robe tombe sur le sol, laissant ainsi jaillir les seins, sublimes et enfin libérés de l’étoffe. Les cheveux sont dénoués en longues ondulations qui caressent ses épaules nues. Haute nymphe, victorieuse en sa nudité et sans une once de pudeur, elle fixe l’homme en souriant. Ses yeux ont la couleur des rivières, troublantes de transparence, qui roulent, ondulent et donnent soif de vivre.
Mais Line ne se précipite pas. Elle fait durer le plaisir des retrouvailles aquatiques. Lentement elle se penche pour tâter l'eau. Elle est merveilleusement bonne.
Un pied, puis l’autre, et la voilà immergée jusqu’aux florissantes hanches. L’eau parfumée et délicate qui la caresse en montant entre les cuisses, voilà qui l’enivre… Et l’homme est là, élancé lui aussi, et il la regarde, l’admire peut-être… délicieux frisson... L’eau gagne à présent son ventre, puis ses seins…et la voilà subitement devant lui, si près qu’ils se frôlent.

Instant irréel où deux inconnus oublient de se présenter l’un à l’autre.

Soudain, avant que l’homme aie le temps de réagir, Line plonge la tête dans l’eau et disparaît. Quelques mouvements de nage plus loin, la voilà qui réapparait à bonne distance de lui, un éclat de rire aux lèvres. Le jeu de cache-cache se poursuit encore quelques instants. Puis, lasse de jouer, elle exécute quelques mouvements de brasse, sautille dans l’eau et murmure :


Alors, Monsieur ? La pêche a-t-elle été bonne ? Qu’avez-vous trouvé à la Rose Pourpre ? Et que faites-vous donc ici, seul au milieu des éléments ? Quel drôle de client vous faites-là ! Vous vous amusez seul au lieu de prendre votre plaisir d’une femme !


Dans l’eau, Line n’a plus peur de rien. Ni de la Succube, ni des inconnus. Maintenant, elle n’est plus une fille perdue comme il y en a tant aux Miracles. Elle a laissé les convenances sociales avec sa robe, au bord du bassin. Au contact du rhum et de l’eau elle est devenue une ondine chuchotante et joueuse, qui aime sentir sur sa peau blanche la double caresse voluptueuse de l’eau et des hommes.
--Belombre


Comme il s'en était douté, la femme était âpre en affaire.

Cela n'est rien d'autre qu'un petit présent, bien plus pour vous prouver mon sérieux que pour essayer de vous éblouir.
A votre convenance, je vous payerez en or ou en pierre, j'attends un service irréprochable et je sais que cela ce monnaie; je sais également que votre maison est réputée et cela n'est pas par hasard que j'ai franchit le seuil de votre établissement.


Belombre mentait peu mais était passé maître pour arranger la réalité à son avantage.
Le hasard, il n'y croyait pas, seul son envie du moment le poussait et son entrée ce soir dans ce lieu n'était pas plus prémédité que le vol au sein de la bastide de la Rose Ardente. Certains pourraient penser qu'il se laissait guidé par son destin, lui préférait penser que son désir lui permettait de s'éprouver dans les situations rencontrées ou provoquées.

Son interlocutrice, qui n'avait pas daigné se présenter, semblait pressé. Elle lui redemanda qui était l'objet tant convoité, s'en doutait-elle et souhaitait confirmation ou lui même n'avait-il pas été assez explicite?


Étant donné ma demande j'aurai beaucoup de difficulté à vous proposer une offre, je vous laisserai le privilège de me proposer votre prix.

Il continuait à sourire, Belombre avait bien plus souvent négocié ses services qu'à son tour, la main était à celui qui pouvait envisager la marge de manoeuvre. Proposer sous entendait toujours d'accorder à l'autre le pouvoir de décision finale. Il ne lui laisserait pas cette prérogative.

Quand à la demoiselle qui plairait à ma couche, je suis étonné que vous n'ayez pas encore deviné laquelle cela pouvait être.
Je ne sais point son nom mais cela concerne la demoiselle à peine sortit de l'enfance, qui à ma préférence inconditionnelle.


Belombre regarde en direction de la très jeune femme assise au comptoir en compagnie de la tavernière. Il reporte ses yeux sur la flamboyante.

Vous avez une perle et vous le savez bien.

Lyhra
Justement Belombre, justement...

Elle avait donc bien vu son regard s'appuyer une seconde de plus sur Démétria.

Cette perle comme vous dites à ceci de remarquable qu'aucun homme n'en a encore goûté la pureté et que ce joyau, comme le veut la coutume, sera remporté par le plus empressé de ses admirateurs, le plus... généreux aussi.
J'ai du mainte fois différer le moment de cette vente mais je gage que notre jouvencelle se ronge les sangs aussi je déclare haut et fort, en la Rose Pourpre à la nuit tombée du vingt deux septembre que la vente de l'hymen de Démétria est ouverte !
Elle avait élevé la voix pour que tous l'entende.
Les enchères démarrent à deux mille cinq cent écus.
C'était un montant honnête et la Succube espérait le tripler, voire plus.

Souvent la vente s'étalait sur plusieurs jours et c'est ce qu'elle avait décidé, laissant suffisamment de temps pour que le bouche à oreille fonctionne et amène de nombreux acheteurs.


D'ici là Belombre vous devrez attendre.
Celui, ou celle... qui m'aura fait la meilleure offre remportera la vente d'ici deux jours.

Un morceau de choix.
Si vous connaissez ma maison aussi bien que vous le dites, vous saurez que la Succube ne propose que la meilleure qualité, quant à la beauté ... vous avez jugé par vous même...

Touchant son sein qui couvait le rubis, elle ajouta, en échange de ceci, je promets de vous tenir au courant des offres... afin que la jeune Démétria ne vous soit soufflée sous le nez par plus prompt que vous.
Cela vous convient il ?
Ça ne veut d'ailleurs pas dire que vous aurez la possibilité ... matérielle... de pousser plus avant la mise...

Sommes nous d'accord Belombre ?
_________________
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Accoudée au bar, une jolie serveuse en ligne de mire. Bavardage entre filles pour faire passer le temps. Dem a bien surpris les regards échangés entre le guerrier, de retour, et la belle Rexane. Une mèche rouquine enroulée autour d’un doigt mutin, et les pupilles qui pétillent à la proposition de la brunette.

Me tenir compagnie ? C’est bien aimable à toi ! Même si la compagnie ne manque pas…


C’est bien ce qu’elle se disait. Elle rend le clin d’œil, signifiant à sa colocataire qu’elle a bien compris et qu’elle essaiera de trouver une autre occupation pour laisser que gêner les roucoulades de la belle.
Le sourire se fait plus enthousiaste quand elle entend la suite du babillage amusé de Rexane. Les joues en rosissent presque de plaisir anticipé.


Pour ton affaire je n’ai pas de nouvelles non, mais je pensais : il faudrait que tu te prépares un nid douillet pour cette première grande soirée, voudrais-tu que je te mène choisir une chambre libre dans la journée de demain ? Et on irait faire quelques emplettes pour l’aménagement et te trouver des tenues… Qu’en dis tu ?


T’es déjà lassée de ma présence dans ton lit ?

Et la jeune fille de tirer la langue, retrouvant un air enfantin ce faisant. Le rire n’est pas loin, mais Demetria sait encore se tenir, et elle se contente d’un sourire, emballée par la proposition.

Plus sérieusement, oui je serais ravie de t’y accompagner !
Même si j’adore dormir avec toi, je serais ravie d’avoir ma chambre, ma bulle…
Et puis de nouvelles robes, ça ne peut pas faire de mal ! ça évitera de faire trop de lessives…


Le ton est amusé, un peu taquin peut-être, mais la complicité avec Rexane s’est faite dès le premier jour, et elle sait que la serveuse de la Rose ne le prendra pas mal, loin de là. Et puis… quelle bonne idée elle a eue ! Aménager une pièce, à son image… Se promener dans Paris au bras de la belle, et rire ensemble, Dem s’y voit déjà…
Elle imagine les tissus glissant entre leurs mains gourmandes de frivolité, les essayages de midinettes, elle entrevoit déjà les taquineries et les piques lancées entre elles deux. Sans même s’en apercevoir, son regard vert se perd dans le vague, et elle part en pensées flâner le long des étals parisiens, oubliant un instant la Cour… Revoit un instant les images du passé qui se pressent devant elle, les chassant soudain d’un mouvement de boucles. Refait le point sur la serveuse, et sourit un peu niaisement.


Demain donc ? J’me tiendrai prête…
En attendant…
Regard explicite voguant de l’un à l’autre… Sourire entendu, elle retient le clin d’œil. Vierge mais pas naïve… Pas complètement… Je vais voir ailleurs si j’y suis !

Et de se retourner, dans le même mouvement. Glissant sur le tabouret, elle délaisse le couple et envisage le reste de la salle. Haussement imperceptible du sourcil tandis que le vert se pose quasiment immédiatement sur la Reyne Pourpre en pleine discussion avec le client d’Obscure.
Encore une fois, l’iris attrape une lueur de moquerie, qui ne s’éternise pas. Au contraire, il est happé un instant par le regard de l’homme, puis celui de La Succube. Elle se concentre pour ne pas prendre cela pour un signe. Il serait dommage de se faire de fausses idées.
Mais elle ne peut empêcher un œil curieux de se glisser en coin, tandis qu’elle fait mine d’étudier de très près la composition du comptoir, pour observer celui qui a détaché la Maquerelle du jeunot avec lequel elle avait pourtant disparu derrière des tentures.
La vierge étudie les traits stricts du client… L’expression inchangée de son visage, le soin qu’il semble apporter à ce qu’il en soit ainsi. A peine un frémissement du coin de l’œil, les lèvres qui ne servent qu’à articuler. Nul sourire, nulle émotion en apparence. Des tas d’idées traversent le crâne désœuvré de la gamine. Peut-être est-ce encore un intrigant, qui viendrait semer trouble et zizanie, et empêcherait encore son destin de s’accomplir.
Les dents se serrent un instant, contractant la mâchoire. L’interdiction d’abîmer son minois angélique au premier abord, et sa tendance à dormir telle la marmotte moyenne, l’empêchent de prendre part à tous les évènements dont elle ne pressent de toute façon qu’une infime partie. Mais non, le visage de La Succube ne marque aucune antipathie ou crispation. Ce n’est donc pas ça…

Ne sachant pas lire sur les lèvres, et les interlocuteurs étant de nouveau tournés l’un vers l’autre, elle se désintéresse de leur dialogue. Et décide de changer de tabouret pour laisser Rexane et celui qui se nomme Bathélémy en tête à tête. D’un mouvement glissé elle se met sur ses pieds, et cherche du regard un endroit où se poser sans déranger personne, mais restant visible. Elle sait, elle sent que là est son rôle.
D’un clin d’œil elle attrape un sofa, en vue, une petite table devant… la main fine attrape son verre de vin et elle file, d’un déhanché subtil et inconscient, vers le coin qu’elle a repéré. La robe de tissu fin ondule sur ses courbes alléchantes dont elle ne mesure pas la portée séductrice. Désinvolte, elle prend place sur le canapé, avec à portée des émeraudes qui brillent d’excitation à la pensée du lendemain, la porte, la salle, le bar et les gens qui y évoluent. Un sourire en coin, et alors qu’à l’occasion d’une brise créée, imperceptible ou presque, par l’entrée d’un client, les seins laissent transparaitre à travers la robe la manifestation d’une réaction incontrôlée, elle laisse de nouveau vagabonder ses pensées en d’autres lieux, d’autres temps…Quand une exclamation retentit dans la pièce.


En la Rose Pourpre à la nuit tombée du vingt deux septembre que la vente de l'hymen de Démétria est ouverte ! Les enchères démarrent à deux mille cinq cent écus.


Sursaut de la jeune vierge. Joues carmines, regard qui immédiatement se tourne vers la Reyne flamboyante. L’iris brille à la fois de plaisir et d’appréhension. Ainsi l’homme sans expression qui se tient près de la Maquerelle la veut. Tressaillement, frisson qui court de la nuque le long de l’échine… Elle ne sait plus quoi penser la belle, arrivée il y a une semaine qui semble six mois, impatiente et anxieuse… Plutôt que d’arborer son air timide, elle plonge plutôt son minois vers son verre, comme si elle cherchait quelque chose qui se serait malencontreusement noyé dans le vin à la couleur chatoyante.

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--Thorvald
[Aux bains]

Immobile, il la regarde se dévêtir et s’immerger. Sur son visage impénétrable passe le voile d’un sourire. Elle s’approche, s’échappe, onde insaisissable, liquide, offerte. Elle aiguise sa curiosité.

Sans réfléchir, naturellement, comme la vague lèche le rivage, il plonge et émerge contre elle. Les corps se frôlent. Les gouttes sur leurs peaux éclatent et se mélangent. Du fond de l’eau, des vagues persistantes font tanguer le navire. Il baisse les yeux vers elle, sans la toucher. Il voudrait poser ses lèvres, goûter le sel, échanger les fluides. Mais il reste là, la domine de ses larges épaules et la met au défit de jouer encore. Ses yeux lui parlent. Joue, joue petite sirène. Echappe-moi pour mieux me revenir.


Gente demoiselle, vous voilà bien curieuse. Et vous, qu’y avez-vous trouvé ? Un rhum digne du plus aguerri des marins ? La protection de la Succube ? Dans ce cas, nous sommes dans le même ... navire. Condamnés à ramer de concert. Je suis le gardien de la Rose. Thorvald pour vous servir.
Un gardien nu.


Il écarta les bras en signe d'impuissance. Si Aemiliana pouvait surgir avec des vêtements propres à cet instant, pour le sauver de son dilemme. Séduire une des filles de la Rose avant même d'avoir commencé n'était certainement pas une fabuleuse idée.

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--Dusaan


Bienvenue à la Rose très cher ! Je me présente, Rodrielle, à votre service pour quoique ce soit. Puis-je vous être utile ?


Dusaan écoutait d'une oreille la conversation fort intrigante du bout du comptoir.
Tout en regardant d'un œil une souris téméraire venir vers lui. Insouciante du danger. Proie facile. Trop facile.
Mais Dusaan ne possédait pas encore l'once d'un trésor pouvant ressembler à ce que la Reyne venait de cacher contre son sein.

la vente de l'hymen de Démétria est ouverte !


Il regarda un instant l'objet convoité. Une enfant d'à peine 14 printemps, lui sembla-t-il. Il imaginait déjà la délicatesse avec laquelle il pourrait dompter ce corps apeuré, détendre l'innocente pour enfin cueillir avec volupté sa virginité. Ses yeux noirs se plissèrent. Il serra les poings. Il lui faudrait se venger sur une autre victime moins onéreuse. Ou revenir un autre jour si la chance lui souriait.

Retour à la souris. Oeil appréciateur. Charme sensuel, expérience peut-être, envie sûrement. Femme trop empressée nuit au plaisir de la chasse.
Il scruta son décolleté, puis ses jambes dénudées.


Oui, vous allez m'être utile. Prenez un verre sur mon compte.

Il se leva et alla déranger la maquerelle. Une bourse, remplie du nécessaire. Un signe de tête vers Rodrielle.
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[dans l'alcôve]

Guillemot se demande la raison pour laquelle on l’a laissé seul en ce boudoir. Est-ce une sorte de salle d’attente ? Ou une coutume de bordel ?
Certes le jeune homme a pu profiter de ce moment de calme pour remettre de l’ordre dans son esprit comme dans ses braies.
Cependant sa rassurante petite chambre lui manque un peu, et à côté de la solitude qu’il ressent à présent, celle de son lit ne lui paraît plus si terrible que cela.
Il est venu accomplir un acte qui d’après les copains, donnerait beaucoup de satisfaction, mais pour le moment la peur se mêle si intimement au désir qu’il se sent presque comme dans la peau d’un condamné voyant venir l’heure de son exécution.
Mais son bourreau à lui est terriblement séduisant. Ce n’est pas une petite grignette comme les poules des copains. Non. C’est une vraie femme avec monts et vallées.
Et quelle femme ! Peut-être pourrait-il la voir nue. Oh mon Dieu, la voir nue, cette rousse magicienne, et sortir de la médiocrité, une fois ! …
Nerveusement il tapote le sofa sur le bord duquel il est assis, droit comme un i.
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L'attitude de ce client semblait particulière. Lorsqu'il lui répondit, sur un ton presque froid et alla voir la Succube, Rodrielle fronça les sourcils. Son icnrédulité commencait à se voir lorsqu'elle se rendit compte de la soirée qu'elle risquait de passer. Un sourire en coin se dessina alors sur son visage qui, pendant une seconde, sembla machiavélique. Mais avant que le client ne revienne, elle reprit le visage de celle qui n'était là que pour coucher et rien d'autre, accablée par la destinée de devoir vendre son corps encore si fragile...

La mine presque naïve, mais gardant tout son charme, elle ne quittait pas l'homme des yeux. Il lui payait un verre ? entendu ! Elle demanda la boisson alcoolisée la plus cher de la Rose et le bu en moins de deux, appréciant la chaleur dans ses entrailles. Petit regard discret à la reine des lieux, qui pouvait dire tant "merci pour le client", mais aussi "si quelque chose se passe j'en serais responsable entièrement"... Un regard de femmes que seul celles-ci pouvaient comprendre.

Elle attendit alors que revienne l'homme pour voir comment allait se passer les choses. Mais dans tous les cas, elle se devait de paraître fragile sous sa beauté...


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L’embarras dans lequel se trouve ce Thorvald amuse beaucoup Line.

Alors comme ça, l’homme n’est pas un client, mais le gardien du lieu ! Mais que diable fiche-t-il dans l’eau ? Il semble ne pas savoir où trouver à se vêtir. Quelle nymphe capricieuse lui a ainsi subtilisé ses vêtements ?
Line se rapproche de l’homme, le jauge et le regarde dans les yeux. Un jour, je te croquerai, oui. Mais si tu n’es pas un client, il va falloir patienter un peu…


Le gardien dites-vous ? Un gardien fort étonnant à ce que je vois, et qui fait trempette ici au lieu d’accomplir sa tâche là-haut ! Dites-moi, qui vous a donc dérobé vos vêtements ?


La situation lui rappelle un tour qu’elle a joué à un homme, quelques jours auparavant.
Elle se baignait nue dans la Seine. Joli tableau que celui d’une baigneuse clapotant et chantonnant dans l’onde. Mais un trouble-fête vint gâcher la scène. Line fut surprise par un homme : c’était un riche marchand, vêtu d’un merveilleux habit pourpre dont le raffinement offrait un saisissant contraste avec l’expression bestiale et lascive de son visage. Une vraie tête de sale type, qui louchait en la regardant avec avidité.
Line lui cria d’aller voir ailleurs si le breuvage était plus clair, mais l’homme s’empara de son baluchon, imprudemment laissé au bord de l’eau, et n’accepta de le lui rendre qu’en échange de ses « dernières faveurs ». Bref, il voulait la prendre, et sur le champ.
Line n’apprécia pas ce drôle de marché. Elle n’offrait pas son corps au premier venu, mais elle le vendait. La nuance était importante. Et elle détestait qu’on la fasse chanter. Sans liberté, point de musique, point de joie.
Cependant elle n’avait pas d’autres biens que ce baluchon dans lequel elle avait rangé tous ses vêtements, et comment retourner à la ville toute nue ? L’homme, de son côté, possédait des arguments convaincants : il était fort et armé.
Alors elle fit mine de consentir à sa requête, et même d’y prendre plaisir . Lentement, tout en se laissant caresser, elle déshabilla son oppresseur. Quand il fut dévêtu, elle lui proposa d’aller poursuivre leurs ébats dans l’eau. Dans l’état où se trouvait cet homme, il lui était impossible de refuser quoi que ce fût à une femme. Ils plongèrent donc. Mais Line nagea si vite et si loin qu’il eut peine à la rattraper. Puis elle repartit vers la rive, semant totalement le marchand essoufflé. Sortie de l’eau, Line profita de l’immense écart pour récupérer ses vêtements, et tant qu’à faire, pour confisquer également, par vengeance, ceux de l’homme. Elle eut même le temps de se moquer du pauvre phoque haletant, congestionné de se voir dépouillé de son habit comme de sa proie, sans rien pouvoir y faire.
Ce que devint l’homme livré à sa nudité originelle, Line ne l’a pas su. Sans doute a-t-il été embarqué par des gardes, pour outrage aux mœurs. Line en rit encore.
Pour ce qui est de ses vêtements, elle n’a pas encore trouvé l’occasion de les revendre. Ils sont toujours dans son baluchon.
Mais ils sont si beaux ! Ils iraient mieux à Thorvald qu’à un autre sale type enfariné.
Elle sort de l’eau, et encore toute ruisselante d’eau parfumée, elle se met à déballer son baluchon.
Ce vêtement est décidément taillé pour un prince, et non pour une saleté de Maître-chanteur.


Que diriez-vous de cet habit ? Oh, il n’est pas tout à fait neuf, mais le sale type qui le portait était riche… et parfumé… et la couleur pourpre siérait au gardien de la Rose.


Ravie de faire un don à ce bel inconnu, Line virevolte sur elle-même, éclaboussant le sol de ses cheveux trempés et manquant de se cogner à tous les murs.
--Belombre


Tout était dit.

Cela me convient parfaitement.

Belombre remercie de la tête la maîtresse du bordel.

Nous saurons donc au soir du 24 septembre l'heureux élu...
qu'il en soit ainsi.
Je vous remercie cher dame de m'avoir accorder entretien. Passez une bonne soirée.


Il se tourne un instant vers sa fraîche future proie, lui sourit et s'accoude au comptoir pour commander un verre à la tavernière.
Il n'y a plus qu'à attendre. Il fera son enchère, il jouerait et peut être l'emporterait. Sinon à dieu vaille.
Il sait être patient, après tout une proie trop facilement attrapée ne laisse pas le temps au désir de s'imposer.
L'endroit lui plaît, les femmes y sont délectables, loin des dones de mal viure soumises, celles qui sont présentes se savent belles et désirables; leur propriétaire une interlocutrice avisée.
Deux soirs seulement...


--Obscure
Obscure regardait désespérément la porte. Aussi elle avait entendu parler que Valentine viendrait et elle devait absolument le revoir. Il fallait qu'elle lui parle c'était vital. La jeune femme espérait qu'il vienne le plus rapidement possible et qu'elle réusisse à l'attirer à la cuisine. C'était sa dernière chance. Elle était toujours assise sur le fauteuil et ne lâchait pas la porte des yeux. Comme de peur qu'elle ne s'ouvre plus. Plus les heures avançaient plus Obscure sentait qu'elle devra revenir dans le royaume des guenilles. Mais pour l'instant tout ce qui l'a préoccupé c'était la venue de Valentine. Si elle avait su prier elle l'aurait fait à ce moment. Ses yeux reflétaient un léger désespoir. Pourquoi ne venait-il pas ? Pourquoi il ne ramennait pas son sourire dans le coin comme elle avait entendu parler ? Elle décida de se lever pour se dégourtir les jambes et se rapprocha de la porte. La jeune femme n'alla pas au Bar sachant qu'elle n'y était pas la bienvenue alors il y avait une chaise près de la porte. elle s'y assit et marmonna quelque chose.

Je vous en prie traverssais cette porte sinon ma vie ne sera plus pareil...

Elle seule pouvait se comprendre. Obscure jouait avec une de ses méches noirs sans se préoccuper de c equi se passait autour. seule cette porte comptait maintenant pour elle. Tant pis si on venait la réprimander de pas assez bouger elle resterait ici jusqu'à ce que celui qu'elle attend arrive. C,est sûr qu'il ne serait pas seul, mais elle trouverait bien un moyen de lui parler seul à seul sans témoin. Juste lui et elle. Elle voulait traiter d'affaire et avaoir plus d'explications sur leur conversation de l'après-midi. Il le fallait absolument...
Chlodwig_von_frayner
Un nobliau perdu à la cour ? Si l’on voulait. Mais qui n’avait rêvé, étant jeune, de se balader dans des ruelles obscures et mal famées, parmi les voleurs, mendiants, assassins ou filles de joie ? Et pour le coup, le Chlo il était jeune, il n’avait pas peur de grand-chose désormais… l’inconscience de la jeunesse, douce folie que l’on regrettait lorsqu’elle disparaissait et qui faisait faire les pires bêtises. Ô l’on regrettait ensuite… parfois… et on en riait. Il s’ennuyait à Paris ce jour. Quelle idée avait eu sa mère de l’y envoyer ? Tout dans cette ville le repoussait, depuis sa première visite. Trop grand, trop sale, trop bruyant, trop… il n’aimait pas. Trop bien pensant par moments, ou plutôt trop hypocrite. Il exécrait la cour pour cela, ou peut être pour ne pas y avoir été invité… mais ceci était une autre question, dont il se cachait lui-même la réponse. N’ayant nul endroit où aller et ne supportant pas l’inactivité, Chlo se décida à vagabonder dans les rues de paris. Il connaissait mal en fait l’endroit, et avait entendu parler de certains quartiers un peu plus animés que la moyenne déjà fort bruyante. Mais c’était une autre animation qu’il recherchait… Un animation plus sombre, plus en marge, qui le changeait de son monde… Ou plutôt qui correspondait vraiment au sien.

Il était donc parti de son « hostel », mot qu’il utilisait pour désigner l’immense maison que sa famille possédait dans la capitale et qui pour le moment était désertée. Se promener dans les couloirs vides et froids n’était pas ce qui l’intéressait le plus. Quand aux nuée de serviteurs qui se pressaient pour le servir, ils l’ennuyaient. Né en province, il éprouvait un besoin de bouger… aussi s’était il décidé à enfiler des vêtements communs, plutôt passe partout, mais sans oublier d’y ajouter son mantel sombre qui ne le quittait que rarement. Ce n’était pas un habit de grand prix, mais il était pratique et l’avait souvent servit sur les chemins, notamment à s’abriter de la pluie, et à adopter une attitude plus discrète. Prudent néanmoins, il n’avait pas oublié d’y associer une dague et une bourse un peu plus remplie que la normale, avant tout en écus d’or. Quand à son allure, les trois longues années passées à parcourir les routes du royaume et à guerroyer en Artois et en Bretagne avaient définitivement fait disparaître ce qui pouvait subsister du noble fin et maniéré qu’il n’avait de toutes façons jamais été. Un soldat, voilà ce à quoi il ressemblait désormais, un soldat blond de 16 ans, encore un gamin malgré son air prématurément vieillis, un air seulement… Il s’était éloigné des rues habituelles en direction du lieu qu’il souhaitait atteindre. Il s’était beaucoup renseigné, non pas auprès des serviteurs ou de quelconques passants, mais auprès de quelques marchands et de mendiants. Finalement, il l’avait trouvé, ce qui, pour quelque un qui ne connaissait presque pas Paris, lui semblait relever de l’exploit. La Cour des Miracles… Étrangement, ses pas l’avaient menés dans le quartier pourpre. Jusqu’ici, il n’avait pas été inquiété par un quelconque malandrin. Il avait veillé à suffisamment dissimuler sa bourse pour ne pas attiser les convoitises. Son oncle lui avait souvent répété : pas de tentation, pas de vol. Et ce qu’on applique sur les chemins pouvait parfois se révéler utile dans ce genre d’endroit.

La Rose pourpre… voilà l’endroit où ses pas l’avaient guidé… l’enseigne ne laissait guère de doute quand à la qualité de l’endroit, un bordel. Oui, même au milieu des ruelles sombres et sales, de la lie de la capitale, il restait encore une sorte d’organisation si l’on pouvait parler ainsi. Il sourit légèrement. On l’avait bien souvent mis en garde contre ce genre de bâtiment. Il n’aimait guère les catins, leur préférant des filles qu’il pouvait s’amuser à séduire, tout en se demandant encore après comment elles avaient pu lui tomber dans les bras avec une technique de drague aussi nulle. L’héritage aidait bien. Mais il devait bien leur reconnaître quelques utilités, disons pratiques. Pourtant, à bien y réfléchir il était prêt à se laisser tenter par une visite en ce lieu. Et à présent qu’il était devant… l’occasion était trop belle, ne serais ce que par simple curiosité. Et puis, il ne connaissait personne ici, à Paris, on ne le reconnaîtrait pas, alors… pourquoi pas. Un instant d’hésitation tout de même avant de franchir la porte, c’est qu’il était encore jeune et puis… c’était la première fois qu’il mettait les pieds là dedans. Certaines rumeurs lui prêtaient une familiarité avec la gente féminine, si l’on pouvait le dire ainsi, mais il était bien placé pour savoir que les rumeurs exagéraient les choses et puis… ce n’était pas pareil. Il se décida donc à pousser la porte, plus attiré par la chaleur que par les mendiants et coupes jarrets qui jalonnaient la ruelle. C’est alors qu’une nouvelle hésitation le pris, il avait l’impression que tout le monde autour le regardait, mais non ce n’était qu’une impression. Grumbl… Lui ? Avoir ce genre de fausse pudeur ? Sa mère elle-même avait bien vu u’il fréquentait des catins alors ici… où personne ne pouvait le voir… Oh et puis zut… Il approcha sa main de la porte, un peu plus fébrilement qu’il ne l’aurait voulu. Il était un peu excité…

Le Chlo poussa la porte et entra. Il ferma un instant les yeux profitant des odeurs lourdes d’encens et de parfums capiteux… Associé à la chaleur et à quelques vapeurs d’alcool planant un peu plus légèrement dans l’air, le contraste avec l’extérieur était saisissant. Faire demi tour ? L’idée lui effleura un instant l’esprit… Non pas maintenant. Sourire narquois sur les lèvres, il ferma la porte. Il détailla l’intérieur, malgré la pénombre. Des tables un peu partout et une ambiance feutrée. Il sourit en pensant qu’avec sa taille et son allure, il paraissait plus avoir 18 ans qu’autre chose. Le bruit caractéristique des bottes ferrées sur un plancher se fit légèrement entendre. L’ambiance était feutrée et beaucoup semblaient occupée dans un coin. Quelques tentures et des alcoves placées de ci de là renforçaient l'ambiance. Naturellement, son visage retrouva son faux air blasé, faux car pour une fois, il ne s’ennuyait pas, et la situation avait légèrement augmenté la vitesse de battement de son cœur. A situation nouvelle et quelques peu périlleuse, le corps réagissait en conséquences. Étonnement, il restait néanmoins maître de ses actes. Il faut dire qu’en Artois, les situations de stress étaient amplement plus importantes. Le bar était libre ou presque… il s’y choisit une place et s’y installa avec délectation, profitant de l’instant pour refroidir son esprit un brin grisé par l’instant. Allons… Il se tourna en direction de la brune qui se trouvait derrière le bar et sans vraiment la détailler ou y prêter une quelconque attention, jeta un…


Un hypocras… je vous prie

Un « je vous prie » quelques peu arraché de la bouche, il n’était pas vraiment habitué à employer quelconque formule de politesse en ce genre d’endroit. Mais ici les filles étaient reines, visiblement, et si il tenait à repartir intact et satisfait de la prestation… Alors il avait sûrement de meilleures chances de parvenir à ses fins en se montrant un minimum poli. Il balaya la salle du regard. Il avait bien remarqué qu’il n’était pas seul au bar, mais l’œil ne fit qu’effleurer d’abord son voisin, avant d’y revenir un instant. Un homme au visage inexpressif ou qui se voulait comme tel. A dire vrai cela l’intéressait peu, un client comme lui vraisemblablement. Un autre homme dans un coin, et puis un autre encore… Pffff… aucun intérêt. Il tapota du doigt légèrement sur le bar, réflexe qui traduisait son caractère impatient et un tantinet hautain, bien qu’il s’efforça de le cacher ici bas du mieux qu’il pu. Son regard fut attiré par une rousse flamboyante… Une certaine impression de force s’en dégageait… serais ce celle qui même la danse ici ? Quoi qu’il en soit, elle semblait occupée… avec un homme en pleine tractation vu qu’il portait la bourse à la main. Hum… là ça devenait intéressant. Qui voulait il ? Celle assise près de l’entrée ? Non… elle semblait attendre quelque chose, enfin c’était bien s’avancer, disons qu’elle ne faisait pas attention au reste, aussi son regard s’en détourna bien vite. Une autre, plus vraiment jeune, mais pas encore mure non plus… elle semblait regarder dans sa direction… Oui c’était elle. Son regard se porta enfin sur une toute jeune fille dont les yeux se perdait dans son verre. Une songeuse ? Quel âge ? Guère plus que la catin de Thiers… Moins même surement. Il ignorait que ses enchères avaient été lancées bien sur… pour le moment. Sa peau blanche légèrement piquée de rose au niveau des joues se perdait dans le fin tissus qui dévoilait plus qu’il ne cachait sa gorge et le haut de ses seins. Laquelle…

Il se retourna alors en direction de la brune qui se trouvait derrière le bar, qui visiblement débordait des yeux l’un des hommes de la pièce. Sans penser un instant qu’il n’avait pas parlé assez fort, tout concentré qu’il était sur d’autres choses, l’impatience se fit en lui. Il leva les yeux au ciel. Bon… elle le servait oui ou non ? Il respira un coup, tâchant de calmer son caractère impulsif et un brin orageux. Et réitéra sa demande, tentant de plaquer un sourire franc sur son visage, mais ne parvenant au final qu’à une sorte de grimace un brin condescendante.
pnj
Bordel la Rose Pourpre en compagnie de Rodrielle


Plusieurs heures s’étaient écoulées depuis l’attaque du repère des Basilisks. Valentine savait où il trouverait ses recrues même si l’envie de redevenir un simple assassin errant et réputé lui traversait l’esprit et tranquillement s’épanouissait jusqu'à l’apogée. Voila qui était donc décidé quoique si il pouvait avoir une complice avec lui il ne dirait certainement pas non. Drôle de sourire qu’il fit a se moment même ou il tombait du toit bomber de cet édifice afin d’accéder a un autre et ainsi de suite créant sa route sur les toitures jusqu'au bordel de dame succube. Après tout il y est attendu et étant déjà en retard tous les raccourcis étaient les bienvenues… Son agilité est sans pareil, il arpente les airs escalade les obstacles saute, tombe, roule. L’habitude et l’expérience sont en cause de son succès. D’ici la cour est beaucoup moins imposante, on a l’impression de tout dominer drôle de sensation peut-être qu’un jour la cour lui appartiendra qui sait jusque la il se contenterait de la sensation.

Dernier saut ! L’assassin musclé et athlétique atterrit sur le pavé de pierre et avance tranquillement en direction de la bâtisse. Il analyse le terrain, même s’il sent que la soirée ne lui permettra pas de se soucier de sa propre sécurité. Quelques pensées lui traversèrent l’esprit mais il les garderait pour lui n’ayant aucun ami a porté de main. Il fait nuit noire et le froid se fait sentir de plus en plus l’automne avance à grand pas et bientôt l’hiver s’abattra sur nos pauvres têtes. Simplement l’idée des gens qui mourraient durant cette dure saison lui donna un sourire bien agréable aux lèvres et il pu ainsi faire son entrée dans les lieux. De une, la salle était déjà bien remplie de deux la sublime Rodrielle était la a attendre gentiment sa venue … Il n'avait pas vue Obscure sur le côté de la porte et elle semblait bien trop désespéré a prier pour l'avoir remarqué entré cela ne tarderait surement pas. Rodrielle semblait être la seule qui avait encore le cran de continuer cette histoire une femme aventureuse donc il s’en assurerait durant la soirée … Le bel homme dégaina ses deux sabres et les déposa a l'endroit indiqué avançant assez rapidemente comme on lui avait demandé de faire la première fois qu’il avait rencontré dame Obscure en ses lieux. Ensuite il entama d’une démarche sérieuse l’espace le séparant de la belle demoiselle.

Valentine se dévoilait aux yeux de tous et de toutes et imposait le respect, entièrement vêtu de noir et ses derniers le reconnaîtraient essentiellement à sa large cape d'un rouge sombre, déchirée en de multiples endroits. Sa longue chevelure noire retenue par un bandeau d'une teinte rouge ocre lui ceignant le front. La pupille de ses yeux entourée de l'iris d’un brun foncé ne fixait qu’une seule chose, une proie qui avait tout a lui donner en cette agréable soirée, il lui apporterait tant lui également. Luinwe, l'exemple parfait du personnage ténébreux ne c’était pas débarrasser de toutes ses armes seulement ses deux sabres. Sur son torse sous sa cape rouge vin était dissimulé une rangée diagonale de 7 couteau de lancé et dans son dos 2 colonnes de 3 couteaux de lancé poignées tournées vers l’extérieur afin de pouvoir les attrapées sans difficulté a tout moment. Cet homme n’était pas maître assassin et de la dissimulation pour rien.

Ses yeux se posèrent aux premiers abords sur le visage de la belle qui semblait détailler autre chose. Qui, quoi aucune importance bientôt elle n’aurait qu’une envie et se serait se laisser prendre par le désir et l’envie de faire l’amour au charmant jeune homme qu’il était … Son regard se posa ensuite sur ses cuisses laissant entrevoir son entrejambe qu’il comblerait bientôt de caresses sensuelles et inoubliables… Le doux son de sa voix prit possession des oreilles de la belle avec un léger :

En cette soirée a défaut de dire tous les jours, je vous trouve sublime Rodrielle qu’est-ce qu’une aussi belle femme tel que vous fait toute seule assise la a regarder les autres s’amuser ? Peut-être pourrais-je vous divertir et vous prendre dans l’un des nombreux coins constituant cette bâtisse ?

Valentine lui accorda un clin d’œil complice et absolument coquin …

Oublier les Basilisks vous et moi nous retombons assassins solitaire si l’envie vous en dit … voila votre part pour avoir fait parti de mes rangs durant le peu de temps que cela aura durer.

L’assassin décrocha une bourse de sa ceinture et la déposa sur sa cuisse. Restant bien droit la dominant de toute sa grandeur … Les gens devaient le regarder, le juger mais il s’en fichait bien après tout. Il n’était pas la pour tuer mais pour passer du bon temps avec Rodrielle …
Lyhra
[Dans une alcôve]

Une autre bourse atterrit entre ses mains qu’elle lança aussitôt à Rexane avec un clin d’œil. La tavernière connaissait l’endroit où la recette était déposée avant d’être comptée et partagée chaque tantôt dans la chambre de la Succube.

Cette bourse là était pour Rodrielle comme l’indiquait laconiquement d’un mouvement de tête celui qui l’avait déposée.
Pas causant le gars mais cela lui allait. Il choisit, il paie, pas d’histoires. Elle le remercia d’un sourire sans même ouvrir la bourse dont le poids était satisfaisant puis de la même façon fit un mouvement du menton en direction de la catin élue, comme pour dire, allez y … elle est à vous.


Excusez moi Belombre, nous disions…

Très bien. C’est un plaisir que de traiter avec vous.
Et la Rousse était sincère, pas seulement à cause du rubis qui semblait pulser doucement contre sa peau.

Affaire rondement menée, elle avait lu dans ses yeux une farouche détermination. La pucelle lui plaisait et enchérir au-delà du prix qu’elle venait de fixer ne lui faisait visiblement pas peur.
Les choses se présentaient bien et c’est d’un pas léger qu’elle gagna l’alcôve où l’attendait son jeune client, non sans lui avoir souhaité bonne chance… il lui faudrait se décider sur l’enchère qu’il allait lui donner…

En louvoyant entre les tables elle eut le temps de voir Obscure le regard rivé à la porte, cela la fit sourire de plus belle, en voici une qui s’impatientait, toute emportée dans son désir de bien faire et de prouver qu’elle pouvait faire autre chose que récurer le sol…

D’ailleurs un client venait de passer la première tenture, il embrassait d’un même regard la salle toute entière, s’attardant sur elle, puis Démétria rosissante depuis l’annonce de sa vente, se dirigeant vers le bar. Une belle prestance assurément. Le genre d’homme qui n’a point besoin d’afficher sa naissance ou son argent pour paraître ce qu’il est. Dommage elle eut aimé le recevoir elle-même mais ne pouvait être au four et au moulin.
Valentine, elle ne le vit pas car au même moment, enfin, elle se glissa entre les pans de velours, veillant à ce qu’ils retombent en les dissimulant au regard de tous.
La patronne entendait n’être plus dérangée. Le message était clair. Chloé qui n’était toujours pas réapparue se ferait tancer si elle manquait à ses devoirs et ne venait pas veiller à la bonne marche de la maison… Anma était peut être fort charmant mais ils n’étaient pas payés tous deux pour roucouler à l’étage.
Mais elle repoussa au loin toute considération d’ordre pratique.


Voici de quoi vous détendre mon joli, une recette secrète de la Rose, préparée pour vous.
Goutez y fit elle en lui versant une coupe du mélange épicé.

Il semblait pétrifié sur son siège et avait grand besoin de détente…
Se lovant dans un fauteuil proche, elle entreprit de déguster une grappe de raisin, grain à grain, mordant dans la chair tendre d’où coulait un jus vert et acidulé.

Elle n’était pas femme à sauter sur un homme comme un pou sur la tête d’un Gibier de Potence, aussi elle l’engagea à converser sur un ton badin, comment il se nommait et qui il était …

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--Obscure
Obscure ne remarqua pas toute de suite l'entrée de Valentine, mais quand elle l'entendit parler, elle le reconnnut. Elle se leva et s'approcha tranquillement et arriva derrière lui et lui glissa à l'oreille.:

Lorsque vous aurez un petit moment faite moi signe j'aurais à vous parler quelques instants. Passez une agréable soirée messire...

Obscure se releva avec un sourire et vit un client qui était seul. Et bien la cause n'était peut-être pas désespérée. Elle s'Approcha lentement et doucement du nouveau messire qui attendait pour boire. Elle fairait attention pour ne pas empiéter sur les plantes bandes de Rexanne. Elle s'assit devant le charmant jeune homme qui était entré avant Valentine et sourit d'un agréable sourire. Ses grands yeux bleu et ses cheveux noirs bouclés attiraient les regards. Elle s'ppprocha un peu plus du charmant homme et dlissa son pied sur la jambe de son vis à vis et commmença à faire de petits cercles et s'approcha de son oreille et souffla:

Vous semblez bien seul messire. Je pourrais vous portez compagnie. Je m'Appelle Obscure...

Obscure continua son mouvement. Son esprit était toujours occupée par la réponse de Valentine, mais elle ne laissait rien paraître. Toujours son charmant sourire aux lévres. Un sourire un peu amusée sans l'être trop. Elle attendit donc la réponse du jeune homme en le regardant droit dans les yeux...
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