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Info:
&amp;quot;Chez Azazel&amp;quot;... Lieu de perdition cadurcien... Massaï, brigand sans foi ni loi, tient d'une main de fer ce lupanar où se croisent brigands et ribaudes, dont la tavernière du lieu, la belle Lilith...

[RP] "Chez Azazel" bordel de Cahors

Massai
Depuis quelques lieues déjà, Samaël, le lourd et farouche frison noir piaffait d'impatience. Il sentait qu'enfin, enfin, après plusieurs mois à sillonner les routes du royaume, il passerait la nuit dans son écurie puis aurait droit à un repos bien mérité au champs.
Il faut dire que cela faisait depuis le printemps qu'ils avaient quitté Cahors lui et son maître, et ils n'avaient pas chômé durant ces long mois...semant terreur, chaos et cadavres derrière eux, les derniers en date Himawari, l'ex-maquerelle de Lodève qui avait osé débaucher Lilith et les quelques clients qui étaient restés coincés dans l'incendie de son bouge...

Après avoir fait comprendre à SA catin qui était réellement le patron, ils avaient prit le chemin du retour... Mais c'est seul que Massaï passa les portes de Cahors... Lilith s'était fait prendre pour un simple brigandage dans le comté de Rouergue, lui avait eu le temps de s'éclipser mais le juge s'était vengé sur la ribaude... C'est donc seul et en colère qu'il rentrait chez lui... Ce satané juge ne perdait rien pour attendre...

Quand il se fut occupé de Samaël, heureux de retrouver son écurie, puis qu'il eut décharger tous les biens issus de ces presques six mois de "campagne d'été" comme il s'amusait à appeler cela, il entra dans le bouge... Les volets étaient fermés, il y faisait sombre et froid, la poussière s'était accumulée sur les tables, le bar et dans les chambres... Il soupira ! Il fallait remettre tout en ordre, et cela était peu ou prou de la faute de Lilith, s'il elle n'avait pas été tentée par l'aventure... Il serra les poings se souvenant de la rage qui l'avait submergée quand il l'avait surprit à Lodève... Elle avait assez payé sa trahison, avait presque faillit y laisser la vie... Son visage portait encore, ça et là, les traces de la correction qu'il lui avait infligé. Il ne restait plus qu'à préparer le bordel pour son retour, afin d'y accueillir au mieux les clients...

Mais avant cela, il avait une chose à faire de toute urgence... Il trouva un vieux morceau de parchemin, un flacon d'encre et une plume bien usée dans un coin du bar... Il alluma une chandelle et se mit tout de suite à écrire...

La lettre, destinée au juge du rouergue contenait ces quelques phrases ...


Citation:
Salut à toi petit juge…

Alors ainsi tu t’es sentis humilié par une catin, et c’est donc comme ça que tu rends la justice…en abusant de ton pouvoir afin d’apaiser tes frustrations profondes… Il est évident que l’avoir saigné à blanc financièrement et l’enfermer dans l’une de tes geôles pourries a du te soulager de ne pouvoir te payer une ribaude de son rang, a moins que ce ne soit pour profiter de ses charmes la nuit venue lorsque tes gardes ont le dos tourné… Sache que je considère que d’empêcher Lilith de travailler pendant trois jours est considéré par moi-même, comme étant un crime impardonnable qui me prive de rentrées d’argent non négligeables… Saches aussi petit juge, que je ne me sens absolument pas soumis aux lois que tu défends, que je ne crains ni ta justice, ni tes sentences ni même tes geôles, et que si tu étais un homme, c’est à moi que tu t’en prendrais, et non pas à une pauvre fille de joie… Sache enfin que si tu ne fais pas libérer Lilith sur le champs, demain ou dans un mois, ou dans une année, quelque part, ici ou ailleurs, il y aura une ombre derrière toi que tu n’auras même pas le temps d’apercevoir avant de trépasser ! Ceci est une menace, elle n’est pas voilée du tout, tu peux en faire ce que tu veux, l’utiliser contre moi si cela te chante, je me fiche bien du petit pouvoir que te donne ton rang, il n’arrive pas à la cheville du mien ! Libère Lilith sur le champs, tu n’as pas le choix….

Massai.


Il ressortit du bordel, appela grâce à un étrange sifflet qui n'émettait aucun son un bel et fier faucon qui vint se poser sur sa main gantée et lui attacha le parchemin à la patte :

Allez va en rouergue, trouve moi ce petit juge de pacotille et laisse lui ce mot... qu'il comprenne que personne ne peut se mette en travers de ma route sans payer le prix fort !

L'animal prit son vol et disparut au bout de quelques minutes dans les cieux sombres de cette fin d'après midi, et Massai rentra de nouveau dans le bordel... Il s'agissait cette fois de remettre tout en ordre...
_________________
--Smarty
Un vent glacial se faufila par le conduit de la cheminée, emportant avec lui les cendres froides de soirées arrosées et trop cherement payées.

La Curette etait décédée, mais son âme volait toujours sur Cahors, veillant à ce que chacun respecte les principes de l'Eglise.

Interrompant sa partie d'échec avec Christos, elle avait sentit les mauvaises ondes, Il était revenu. Après leur confrontation à l'église, elle avait pensé qu'il ne reviendrait jamais pervertir les âmes faibles des hommes.

Il avait osé...il était la, devant elle, tentant de ranger quelque peu le bordel...Lilith n'était pas là...

Smarty se devait de faire un signe, tenter de la sauver, il était encore temps. Lilith lui avait souvent témoigné son attachement à la doctrine, et les nombreuses conversations de la prostituée avec l'Eveque du moment avait surement été profitables.

Smarty se devait de faire un signe, oui, mais quoi, elle n'était qu'une âme...
Bea73
Béa ne connaissant pas massai vint le saluer et se présenta,puis lui dit:
hier il y avait une dame ophyllie ou un truc comme ca qui te chrechait en taverne de Cahors.
Elle voulait voir Lilith aussi.
Voila je pensait que c'était important.
Massai
Il était en train de ranger et de nettoyer, plutôt de sale humeur d'avoir à faire ça, alors qu'il estimait que ce n'était pas son rôle lorsqu'un courant d'air glacial souleva les cendres froides de la cheminée, les répandant un peu partout.

Il laissa échapper un juron, pestant contre l'absence de Lilith qui avait réussit à lui extorquer quelques jours de plus de congés, pestant encore plus contre ce maudit "petit juge" qui l'avait retenu trop longtemps dans les geôles du Rouergue, retardant encore l'ouverture du bordel... Il soupira, Lilith au fond, n'avait pas tort, les fêtes de fin d'année n'étaient pas propices à un établissement comme le sien, les hommes préférant rester en famille... Ils n'en seront que plus excités plus tard pour fêter la nouvelle année ! Et Lilith serait de retour à ce moment... Elle lui avait promis et il savait qu'elle tiendrait sa promesse...ne serait-ce que pour ne pas risquer une nouvelle punition, les marques de la dernière n'ayant pas tout à fait disparues...

Il soupira, détestant cette étrange sensation d'être observé alors que la pièce était vide, lorsque la porte s'ouvrit brusquement laissant apparaître une jeune femme inconnue qui se présenta à lui comme se nommant Béa :


hier il y avait une dame ophyllie ou un truc comme ca qui te chrechait en taverne de Cahors.
Elle voulait voir Lilith aussi.
Voila je pensait que c'était important.


Il resta dubitatif à cette annonce, et c'est d'un ton bourru qu'il répondit en haussant les épaules :

Bah elle a qu'a venir me voir cette dame... ou m'envoyer un pigeon si c'est si important !

Il eu un sourire cynique en repensant à tous les autres malheureux pigeons qu'on lui avait envoyé et qui avaient eu la malchance d'être interceptés par son faucon... Bah cela ferait un joli plat pour le réveillon de noël avec quelques légumes ! Puis il se remit au travail sans plus s'intéresser à la damoiselle.
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Victory
Elle sortait de l'église, elle avait tavaillé d'arrache pied afin que les bancs brillent et que le sol étincelle.

Citation:
"Tu verras, c'est pas bien payé, mais tu auras une bonne réputation"


en effet...5 écus...et pour la réputation...

Lorsqu'elle était sorti de l'église, la neige était tombée, elle ne voyait pas plus loin que le bout de son nez.

Une faible lueur au coin d'une rue sombre...une taverne....

Luttant contre sa timidité légendaire, elle tapa à la porte et entra.

Un coup d'oeil rapide dans la salle, Elle cherchait la cheminée et le feu pour la réchauffer. Seulement quelques bougies, et un air glacial qui lui descendait dans le dos.

Elle frissonna de plus belle.

Elle apperçut enfin le tavernier, recroquevillé sous une table, tentant de remettre de l'ordre dans le bazar ambiant.


Tavernier, pourrais je avoir une tisane ? Je suis gelée...

Elle posa sur le comptoir la bourse avec ses 5 écus durement gagnés.
Massai
Il en était encore à pester contre l'absence de Lilith qui l'obligeait à faire lui même les basses besognes alors qu'il n'estimait pas que ce soit à lui, le patron, de faire ça, lorsque la porte de l'établissement s'ouvrit de nouveau sur une jeune femme au physique avantageux.


Tavernier, pourrais je avoir une tisane ? Je suis gelée...

De toute évidence, elle n'avait pas du lire l'annonce écrite sur l'enseigne à l'entrée, qu'à cela ne tienne, vendre tisane, bière ou femme, peu importait du moment que l'argent entrait. Et de l'argent, elle semblait en avoir...un peu, déposant une maigre bourse sur la table. Il s'approcha d'elle, tentant de prendre un air avenant. Qui sait ? la donzelle cherchait peut-être un emploi bien rémunéré ? Cela pouvait alors arranger ses affaires. Il se força à sourire, éclairant ainsi un instant son visage dur et son regard sombre.
Il prépara la tisane et l'apporta à l'inconnue, puis se servant un verre de prune, il s'assit à côté d'elle.


Je me nomme Massaï de Alméida, propriétaire de ce....lieu, hum...il ne me semble pas vous avoir déjà vu par ici, mais je suis revenu de voyage il y a peu... Etes vous nouvelle en cette bonne ville de Cahors ?

Il avait prit le parti de tenter une entrée en matière prudente pour une fois, laissant de côté son ton provocateur et cynique.
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Victory
De toute évidence, le patron de cette taverne avait su la mettre en confiance. Trempant ses lèvres rouge-bleu-gelé dans la tasse, elle se présenta entre deux gorgées.

Victory, apppelez moi Vic. J'habite Cahors en effet, pour le moment.

Elle haussa les épaules, ne sachant que trop dire de sa vie. Elle Raconta brièvement ses voyages à travers le royaume, les rencontres éphémères, puis, son gout pour les vêtements de grande qualité, elle rougit à l'évocation de celui qu'elle aimait, qu'elle attendait, qu'elle espérait.

Elle termina avec difficulté sa tasse de tisane. Elle tenta de cacher une grimace. Ne voulant pas être impolie, elle le félicita sur la quaité de sa tisane, et sur la décoration très....hum...masculine de sa taverne. Elle fouilla dans sa bourse, ... bien maigre...., regarda le sieur dans les yeux, et lui murmura :


Combien vous dois-je ?
Massai
Il sourit, la jeune femme avait besoin de parler. Il la laissa raconter sa vie en silence, évoquant voyages nombreux et goût pour les belles choses...voilà qui pouvait arranger son affaire. Cependant, il réprima une grimace de dépit lorsqu'elle évoqua un homme qu'elle semblait attendre, espérer. Les filles amoureuses étaient peu enclines à venir travailler pour lui, cependant, rien n'était perdu, les attentes inassouvies faisait souvent place à l'amertume d'abord, puis à une nouvelle philosophie de la vie, celle qu'il prônait pour lui : on ne pouvait et devait jamais faire confiance à personne !

Il devina plus qu'il ne vit la grimace lorsqu'elle bu la tisane, de même il capta un instant le regard qu'elle posa sur l'aspect encore bien triste de la taverne.
Il devina aussi sa détresse lorsqu'elle lui demanda combien elle lui devait. Il lui fit son plus beau sourire, laissant son regard noir se promener sans pudeur sur les formes plaisantes de la dame.


Laissez tomber, c'est cadeau de la maison, j'ai bien conscience que le goût de cette tisane est peu agréable... Je manque de personnel en ce moment ! La... hum tavernière est en voyage... Vous pouvez constater que j'attends son retour avec impatience...

Son regard se durcit pendant un instant, laissant entrevoir quelques millième de seconde une lueur agressive, inquiétante. Il en eut conscience, et reprit rapidement ce ton affable qu'il ne pratiquait pourtant que très peu.

Par contre, je vous invite à goûter un breuvage bien meilleur, et qui vous réchauffera davantage que cet insipide liquide !

Il alla chercher un verre qu'il déposa devant la femme et lui servit le même breuvage qu'il venait d'avaler cul sec.


C'est un peu plus fort, mais c'est bien meilleur pour la santé vous verrez !

Joignant le geste à la parole, il se resservit et avala de nouveau son verre en une gorgée. Puis il attendit la réaction de la jeune femme, une lueur amusée dans le regard... Etait-ce de l'une de ces damoiselles qui ne supportait pas l'alcool ou alors était-elle capable de suivre un homme dans ce petit jeu ? Il allait bien voir si elle valait la peine qu'il se donnait à paraître aimable ou non....
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Victory
Il avait posé le verre, juste devant elle. Elle regarda le verre fixement. Combien de femmes avait elle vu prendre un "premier" verre et finir allongée sur une table, un homme entre leurs jambes ?

Elle avait fait un autre choix, celui de garder sa virginité pour l'homme qu'elle aimait. Jamais elle n'avait trouvé le temps long, même si, parfois, lors de nuit interminables, elle aurait bien cédé à la tentation de la chaire.

Elle essuya ses mains moites sur ses braies roses pétales, attrapa le verre, fit glisser rapidement le liquide dans sa gorge. Elle manqua de s'etouffer, esquissa un sourire crispé, sentit un rouge écarlate monter à ses joues, se redressa tant bien que mal, et tenta d'articuler :

Arf, ce tord-boyaux me brule le gosier.....

Sieur, ce fut un plaisir, votre breuvage à le mérite de pouvoir reveiller un mort....

Comment prendrait-il cette expression ?

Comme un compliment sans doute, tant ses yeux brillaient en la regardant boire son verre. Elle avait réussi a garder sa dignité, mais elle se devait de partir rapidement, un 2ème verre serait fatal, pour son estomac, et pour ses facultés intellectuelles.

Elle tendit sa main pour saluer le Sieur.


Merci encore pour le .... hum hum...le verre....Brrrr

Aqualung
De retour à Cahors après plus d'un mois d'absence, Aqua errait dans Cahors, essayant de retrouver ses repère dans cette ville qu'il croyait bien connaitre et qu'il avait , aujourd'hui l'impression de redécouvrir… tellement de choses s'étaient passé depuis son départ… Il avait renoncé à sa charge d'Evèque… la mort dans l'ame il avait envisagé alors que le voyage qu'il projetait depuis des mois fut un voyage sans retour…
Et puis il y avait eu cette rencontre… ces lettres échangées alors qu'il s'éloignait de plus en plus de la Guyenne, traversant les contrées inhospitalières en cette saison, du Limousin, de l'Auvergne, du Berry et enfin de la Champagne…
Ces lettres… de plus enflammées, qui avait fait naitre en lui le désir de rentrer, de la revoir…
En passant devant le bordel de Lilith, il jeta un coup d'oeil par pur reflexe au travers des carreaux opaques et crut reconnaitre une silhouette familière accoudée au comptoir…
Sous le coup de la surprise, il s'engouffra sous le porche, ouvrit la porte et resta interdit devant le spectacle qui s'offrait à lui… Vic, sa Vic, s'accrochant au bar, chancelante, un verre vide devant elle…


Vic !!!???? mais qu'est ce que tu fais là ???
Massai
A son air embarrassé, il comprit vite qu'elle n'avait pas l'habitude de l'alcool. Voir son visage s'empourprer le fit sourire, un sourire amusé, une lueur de prédateur dans le regard. La damoiselle semblait à point pour continuer la conversation. Il allait lui proposer un emploi grassement rémunéré dans son établissement, d'abord pour s'occuper du ménage et du service, et plus s'il arrivait à la convaincre lorsque la porte s'ouvrit soudain brusquement sur un homme qui paraissait outré :

Vic !!!???? mais qu'est ce que tu fais là ???

Il soupira de dépit. Décidément, il allait être difficile de convaincre la donzelle. Dommage, elle avait pourtant des atouts certains pour ce travail. Il ravala déception et s'adressa au nouveau venu :

"' 'Jour Messire, entrez donc et fermez cette porte, le lieu est certe peu engageant en ce moment, mais la prune y est des meilleurs.... Cette damoiselle ci-présente ne vous dira pas le contraire !" ajouta-t-il d'un ton sarcastique.
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Victory
Etait-ce l'alcool qui la fit rougir, ou bien la honte d'être dans ce lieu de débauche, ou bien, sa voix...sa silhouette...enfin, il était revenu, encore plus beau que dans ses souvenirs, encore plus grand, encore plus fort, encore plus...plus.

Aqua, je ne pensais pas te voir avant l'épiphanie, au pire à la trinité...
Elle n'avait qu'une hâte, se serrer dans ses bras, mais elle sentait le regard interrogateur de Massaï.
Je...heu...me réchauffais. Il fait si froid dehors.
Elle dévisagea Aqua de la tête aux pieds, attarda son regard sur ses mains, si souvent elle avait rêvé de ses mains.

Elle fixa son regard, tenta de deviner la colère ou la surprise, la joie ou le mépris. Elle ne decela rien.

Ne sachant que faire, elle se leva et fit les présentations....
Aqualung
Aqua resta un long moment à la porte, ne sachant quelle attitude adopter …
mais de retrouver celle qui ne quittait plus ses pensées depuis le début de son voyage eu tot fait de le faire revenir de sa surprise… s'approchant du comptoir, il jeta enfin un coup d'oeil au tavernier qui venait de l'inviter à gouter sa spécialité… Il ne connaissait celui ci que par ouïe dire, sa fonction d'Evèque l'avait jusqu'alors éloigné de cet établissement à la réputation sulfureuse…
Il scruta avec attention son visage dont le sourire tentait de masquer sous un air faussement débonnaire, la sauvagerie du regard… pour sur, il fallait se méfier de cet homme là…
Il le salua d'un petit signe de tête…


Bonjour Messire… Je m'appelle Aqualung…

il hésita un instant, cherchant désespérément comment se qualifier… ancien évèque ne signifiait plus grand chose… il renonça et s'accoudant au comptoir…

Versez moi donc un verre de votre prune que je puisse vous dire ce que j'en pense…

s'approchant ensuite de Vic, il effleura doucement sa main… il lui chuchota ensuite à l'oreille…


Je ne pensais pas te retrouver dans un tel lieu de perdition…


puis souriant pour enlever ce que ses paroles pouvait avoir de sévère, il ajouta…

Mon Dieu, que tu m'as manqué…
Massai
L'homme se présenta simplement. Il semblait mal à l'aise dans ce lieu. Massai, encore à sa déception, hocha la tête et marmonna son nom en guise de réponse :

Massaï de Alméida, tenancier de cet...ce bordel !

Il avait lâché le mot, par pure provocation et afin de voir quelle seraient leurs réactions respectives...

Citation:

Versez moi donc un verre de votre prune que je puisse vous dire ce que j'en pense…


Il se détendit un peu, et servit l'homme. Alors qu'il déposait le verre devant lui, il ne put s'empêcher d'ajouter, une lueur sardonique dans les yeux :

J'allais justement proposer à votre amie de travailler pour moi... elle me semblait un peu perdue et un travail bien rémunéré est toujours une aubaine...

Comme un silence gêné s'installa, il prit un air faussement confus et se dépêcha d'ajouter :


Oh pardon..oui, je voulais dire, un emploi de tavernière, pour servir et le ménage...uniquement... N'allez point vous imaginer autre chose !
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Matahary
Matahary , après moultes tergiversations ,en fait pas si nombreuses, s'était décidée à au moins revoir l'homme étrange qui lui avait fait miroiter un travail rémunérateur ... elle avait demandé son chemin et chaque fois les regards qu'elle avait croisés étaient emplis de mépris mêles de crainte ...
Mata se moquait bien de l'avis que ces gens pouvaient avoir d'elle, ne venant de nulle part et n'allant nulle part non plus...

Elle poussa la porte ,entra lentement , se laissant le temps de découvrir l'endroit qu'elle trouvait quelque peu sinistre! Peut-être l'alcool le rendrait plus attrayant, l'ivresse changeait tellement d'à priori!!

Matahary aperçût rapidement Massai, attablé avec d'autres... qui ne semblaient pourtant pas le genre de personnes qu'elle aurait pensé voir dans cet endroit..

Le lieu était désert... sans doute l'heure trop diurne...

Mata alla s'asseoir tranquillement, se disant qu'on finirait bien par remarquer sa présence....
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