Matahary
à peine assise , Matahary vit debouler comme un fauve le tenancier du lieu , armé d'une bouteille et l'oeil brillant d'un feu sombre... il lui servit un verre sans dire un mot et , le but d'une traite,ses yeux la scrutant froidement.
Elle l'observait , tenant son verre qu'elle porta tranquillement à ses lèvres, laissant descendre doucement le breuvage dans sa gorge,lui procurant un doux feu ....
Citation:
Damoiselle, me voilà bien aise de vous revoir... Alors, avez vous réfléchit à ma proposition ?
Mata posa son verre vide
réflechir n'est pas mon fort .... si j'réflechis comme vous dîtes j'reste chez moi et j'aime pas rester seule.. j'm'ennuie
elle regardait son verre et lui dit:
délicieuse votre chose là... je ne parlerais qu'en présence d'un deuxième service!
puis elle rit doucement, cachant ainsi l'étrange peur qu'elle ressentait.
Victory
Une jeune femme Brune entra dans la salle.
Le fauve se jetta sur cette nouvelle proie facile.
L'attention du tavernier etant portée à present sur une autre cible, Elle posa discrètement sa main sur celle d'Aqualung.
Je suis si heureuse de te voir. Les jours n'en finissaient plus, et les nuits semblaient une eternité en ton absence.
Peut être pourrions nous terminer cette conversation ailleurs ? Le...tavernier ... semble occupé.
Elle prit la main d'Aqua dans la sienne, attendit qu'il paye les prunes consommées.
Elle voulait simplement qu'il l'emmene quelque part, n'importe ou, la-bas, au marché si possible, car elle avait vu une superbe paire de bottes en cuir noir, et elle aimerait bien négocier le prix à la baisse, et pourquoi pas se les faire offrir....
Matahary
Matahary savait bien que l'homme l'avait comprise et souriant trinqua avec lui ... le feu dans les yeux, elle buvait en le regardant ,les pores de la peau se dilattant de chaleur moite .... les yeux embués, elle le fixait puis retorqua sans détour:
bon je crois que nous nous sommes compris...j'ai une question cependant...si l'envie me prenait d'offrir mes services de façon gracieuse... mettons que quelqu'un me plaise ...qu'en serait il?
Mata savait bien le caractère insolent de sa requête mais son esprit quelque peu provocateur aimait jouer avec le feu et c'est dans un rire qu'elle repris son verre , legèrement grise.
Matahary
Mata s'attendait à ce genre de réaction , néanmoins fut surprise par la violence qu'elle percevait chez cet homme...violence contenue en cet instant mais qui , laissée libre devait tout détruire sur son passage. Elle frissonna et ne voulant rien laisser paraitre, sourit à l'homme furieux, tentant d'apaiser la rage qu'elle voyait dans ses yeux .
- il ne s'agit pas d'appartenir à qui que ce soit... surtout pas à un homme... j'ai de l'amitié pour certaines femmes... si vous voyez ce que je veux dire... et je doute qu'elles fassent partie de ma future clientèle ...
Mata venait de donner sa réponse et savait que cet instant mettait sa vie même en danger mais s'en fichait ... complètement ....
un dernier verre pour fêter cela? d'ailleurs je commence quand?
elle leva son verre dans un sourire qu'elle savait ravageur et toisa la bouteille d'un regard en coin .
Massai
Citation:- il ne s'agit pas d'appartenir à qui que ce soit... surtout pas à un homme... j'ai de l'amitié pour certaines femmes... si vous voyez ce que je veux dire... et je doute qu'elles fassent partie de ma future clientèle ...
Il hocha la tête, se détendant un peu, elle semblait avoir comprit les règles du jeu, si tant est que ce fusse un jeu. Il eut même un étrange sourire lorsqu'elle évoqua son "amitié" pour les femmes, cela pourrait être un avantage non négligeable qui attirerait davantage de clientes et de clients, pour sûr !
Il se contenta de hausser les épaules en grommelant...
Hommes ou femmes, du moment que c'est du temps prit sur le travail, il faudra qu'ils payent, il n'y aura pas de passe droit.
Citation:un dernier verre pour fêter cela? d'ailleurs je commence quand?
Cette dernière question acheva de le détendre complètement, il sourit même de contentement, resservit la nouvelle ribaude en répondant : Demain soir ! Pour l'heure... , il détailla de nouveau sans pudeur le corps légèrement vêtu de la femme, sentant une sourde envie malheureusement accompagnée de cette lancinante douleur et de la rage qui allait avec, monter en lui, pour l'heure, je crois qu'il est temps que je "teste" ma nouvelle recrue... Une lueur animale éclairait alors son regard, alors qu'il sentait des souvenirs douloureux se réveiller, souvenirs..., désir,...douleur..., fureur...C'était chaque fois la même chose ! _________________
Matahary
Mata scrutait le visage de l'homme , à l'affût du moindre frémissement épidermique , rendue aussi animale que lui semblait être son interlocuteur.
Citation:Hommes ou femmes, du moment que c'est du temps prit sur le travail, il faudra qu'ils payent, il n'y aura pas de passe droit.
Pour l'heure, je crois qu'il est temps que je "teste" ma nouvelle recrue...
l'éclair de désir qui traversait le regard de l'homme -fauve ne la laissait pas indifférente et, sûre à cet instant de la séduction qu'elle opérait sur lui , planta ses yeux dans les siens et lui dit dans un sourire:
faites donc...ne suis-je pas à vous?
Mata défit un bouton de son corsage, ôta le lien qui nouait ses cheveux et ajouta, menteuse pour la première partie,d'une voix rauque pour la suite :
je ne sais pas moi-même ce que je vaux et vos conseils me seront précieux ...
n'omettez pas de me faire remarquer , verbalement ou autrement , toute remarque pouvant me servir à l'avenir...je serai une bonne élève...à la fois docile et entreprenante!
Profitant de son statut de "nouvelle", elle se permit un dernier affront, sachant très bien que par la suite , pareille question lui vaudrait des ennuis.. faisant taire la voix raisonnable qui lui conseillait de se la boucler elle dit dans un rire presque naturel:
mais...pour parler du temps de travail, est-ce que je suis censée "travailler " tout le temps?
Alban235
Alban alla d'un pas descise, il entrevit quelques silhouette dans l'auberge .
Un moment d'hesitation le prit a l'entree puis, il poussa la porte.Il trouva cette fille, cette Matahary et Massai ensemble et entendit les derniers mots .
Citation:mais...pour parler du temps de travail, est-ce que je suis censée "travailler " tout le temps?
et bien je vous derange?
Il avanca et alla droit vers le tenancie, puis a quelque pas de lui s'adressa a lui:
Je me nomme Alban et je suis le patron de l'auberge "au ble dore", nous nous sommes deja croises sur la place....,je suis venu vous voir car j'ai un petit soucis avec vous.
Il le regarda droit dans les yeux
Je sais que le commerce et roi et que le votre est de proposer les plaisirs de la chaire....moi je trouve cela tres bien pour autant que cela ne perturbe pas le mien de commerce.
Il regarda le brigand, et le regarda droit dans les yeux,
Je n'ai rien contre le fait que vous venez dans les autres tavernes et meme la mienne, mais je suis venu vous mettre en garde....,certain ou plutot certaines de mes clientes se sont vu offrire des postes a haut revenus dans votre bordel...,je n'aime pas que vous venez chez moi pour proposer ces services et chercher vos poules.
Son regard changea brutalement, la colere monta en lui, il essaya de garder son calme et de ne rien laisser parraitre
Je connais votre reputation... et vos exploits, j'ai donc tenu a venir vous le dire en face et il me semble qu'il vaud mieux que vous sachiez qu'il est malvenu de faire vos affaires chez moi, un homme averti en vos deux.. donc je vous ai rammene un petit quelque chose qui vous divertira surement
Il sorti de sa poche une petite bourse en cuir , qu'il ouvrit...il en sorti deux oreilles qu'il mit sur le comptoire.
Voyez...d'autres brigands a ne pas ecouter en perdent des bouts
Mais je crois que pour l'heure vous avez un fille qui doit apprendre le fondement de son metier, et bien bonne journee a vous et au plaisir de ne pas vous voir
Massai
Alors qu'il tentait de lutter contre la rage qui montait en lui, elle commença à le provoquer, accentuant encore l'immonde désir plein de fureur qui grondait en son sein...
Citation:
faites donc...ne suis-je pas à vous?
Elle s'offrait à lui, ignorante de ce qu'il attendait, et peu à peu, la douleur et la rage qu'il ressentait allait se retourner contre elle, il allait lui en vouloir d'être à l'origine de ce désir, de ce besoin qui lui rappelait sa propre terreur, cette peur qu'il ne pouvait que surmonter par la violence !
Citation:
je ne sais pas moi-même ce que je vaux et vos conseils me seront précieux ...
n'omettez pas de me faire remarquer , verbalement ou autrement , toute remarque pouvant me servir à l'avenir...je serai une bonne élève...à la fois docile et entreprenante!
Il l'empoigna avec brutalité par le bras, approchant son visage tout près de celui de la fille, lui marmonna dans un souffle :
Pour les conseils, tu verras avec Lilith, moi je ne te serai d'aucune aide... Il n'y a qu'une chose que tu dois savoir avec moi, c'est que, lorsque tu m'es destinée, tu es mienne, tu m'appartiens...et tu dois surtout te laisser faire sans broncher...
Il tentait de la mettre en garde mais déjà le ton de sa voix devenait menaçant, hors elle continuait à le provoquer, excitant son désir, dégrafant le haut de son corsage, dénouant ses cheveux...et pire que tout, osant le défier sur le "temps de travail".
Soudain, alors qu'il allait empoigner la fille brutalement pour l"emmener de gré et de force dans l'une des chambres de l'étage afin de disposer d'elle et d'assouvir son violent et brutal désir afin de lui prouver sa domination sur elle, un homme entra brutalement, l'air furieux. Il s'agissait d'un homme qu'il ne connaissait que de vue.
Citation:
et bien je vous derange?
Massaï, surprit, leva la tête dévisageant l'inopportun personnage. Il n'eut pas le temps de répondre que oui, en effet, il dérangeait, que l'homme déversa sa rage et ses ridicules menaces avant de quitter les lieux. Et si ces paroles ne firent qu'accentuer sa fureur, il se contenta de hocher des épaules, son attention se reportant sur Matahary, de même que l'attention d'un prédateur se reporte sur sa proie quelque soit les événements qui peuvent se passer autour de lui...
Il se saisit brutalement de la fille, lui enserrant le bras d'une poigne de fer, l'obligeant à se rapprocher de lui, de manière à ce que son corps se colle au sien... T'occupes pas de ce roquet, un jour ou l'autre il paiera cher son arrogance, viens avec moi ! Puis il l'entraîna dans les escaliers, ne lui laissant aucune chance de se dégager de sa dangereuse étreinte..._________________