.lilith.
RELAXEE!!!
C'est libre que la catin sortit du tribunal, un regard de dédain pour Montalban. Crétin de maire qui avait voulu se prendre pour ce qu'il n'était pas! Elle ne lui adressa même pas la parole, il n'en valait pas la peine. Le mieux était de rejoindre au plus vite ce qui était devenu forcément son chez elle...
La façade du bordel de Cahors se profilait devant elle, elle gagna rapidement le bâtiment, non sans avoir au passage racolé encore deux ou trois paysans qui passaient par là, leur promettant une tournée pour fêter ça. Toute bonne catin savait que la majorité des hommes qui mettaient les pieds dans un bordel finiraient par "consommer" autre chose que de la bière, quelle que soit la raison pour laquelle ils avaient poussé la porte du lupanar, fût-ce la promesse d'une tournée à l'oeil.
A peine la porte poussée, l'ambiance lourde qui régnait dans la taverne la frappa de plein fouet...
Un coup d'oeil pour jauger la scène... difficile... Tant d'information en trois secondes...
Massaï, l'air sonné, ce qui veut dire que dès qu'il aura repris ses esprits, tout le monde en prendra pour son grade...
Une fille au sol, giflée, visiblement, sur laquelle Massaï essayait visiblement de passer sa rage... Un frisson glacé lui parcourt l'échine, parce que sans doute mieux que quiconque, elle sait toute la terreur et la douleur qu'il peut inspirer, elle en a fait les frais à Lodève, même s'il n'en subsiste plus aucune trace aujourd'hui... Elle a encore le souvenir de ses poings qui s'abattent sur son visage et sur son corps... Elle l'avait mérité, ceci dit, elle l'avait sciemment provoqué, sourire aux lèvres... Mais à l'évidence, il en voulait plus cette fois-ci, étrange, ça ne lui ressemblait pas...
Puis deux hommes... deux héros encore? De cet insupportable genre qui veut redresser les torts de tous, de cette exaspérante engeance qui donne des leçons de morales en mettant leur nez de fouine dans les affaires d'autrui...
Quoique à bien y regarder... L'un menace l'autre qui menace Massaï... Qui est allié, qui est ennemi? Bonne question... Mais une chose est sûre, ils vont tous autant qu'ils sont lui gâcher sa journée, à la brune fille de joie, et faire fuir les clients, qui plus est!! Elle en a déjà vu un qui a pris la poudre d'escampette craignant sans doute un mauvais coup!
Elle déduit que tout est parti de cette fille... Encore une qui est venue provoquer d'une façon ou d'une autre son patron... Un sourire ironique se dessine sur ses lèvres... Elle n'a aucun doute sur la réponse qu'elle a dû recevoir... Elle en avait déjà parlé avec Massaï, une ou deux filles en renfort, ça ne serait pas de trop... Mais peu de femmes avaient le courage d'aller jusqu'au bout. Car du courage, il en fallait, ca oui... Alors ca se montrait intéressée, appâtée par les gains faciles et peut-être aussi par le charisme du patron... puis ça se dégonflait en quelques secondes... Il fallait bien plus qu'un joli minois et autres atouts physiques pour exercer ce métier... et pour comprendre Massaï, savoir anticiper ses réactions et éteindre ses colères...
- Celuy qui va se calmer ycy, c'est toi !
Lâche ton "arme", sans faire d'histoire.
Après, si tu veux pas avoir d'ennuis, je te saurai gré de déguerpir en vitesse !
Trève de réflexion! Elle avisa l'homme à la rapière qui tient en joue le héros au tesson. Ami, apparement. Bien! Elle parcourut rapidement les quelques mètres qui la séparaient des protagonistes et profitant du fait qu'il est tenu en respect, arrache le tesson des mains de celui qui menace Massaï. L'air plus mauvais que jamais, ses grands yeux sombres plantés dans son regard, elle gronde d'une voix sourde
- Tu ferais bien d'écouter ce judicieux conseil et de dégager d'ici... *désignant Massaï du menton* ... avant qu'il ne reprenne complètement ses esprits... Il aura sans doute moins de remords à t'embrocher que messire ici présent, je peux te l'assurer...
Un regard vers l'homme... Déjà croisé, elle en est pratiquement sûre... Puis elle reporte son attention sur son souteneur, la fille passera après. Elle s'agenouille à ses côtés pour l'aider à se redresser, s'assurer qu'il n'a rien... Même s'il la déçoit, sur ce coup-là... Elle ne devrait pas ressentir ça, d'abord. Elle en est surprise. Elle sait qu'il est capable de tout, alors pourquoi pas de ça... Elle fait taire cette déception, même si elle se ressent peut-être dans sa voix...
- Massaï? Reprends toi! Allez, viens, debout, je vais regarder si tu n'as rien...
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C'est libre que la catin sortit du tribunal, un regard de dédain pour Montalban. Crétin de maire qui avait voulu se prendre pour ce qu'il n'était pas! Elle ne lui adressa même pas la parole, il n'en valait pas la peine. Le mieux était de rejoindre au plus vite ce qui était devenu forcément son chez elle...
La façade du bordel de Cahors se profilait devant elle, elle gagna rapidement le bâtiment, non sans avoir au passage racolé encore deux ou trois paysans qui passaient par là, leur promettant une tournée pour fêter ça. Toute bonne catin savait que la majorité des hommes qui mettaient les pieds dans un bordel finiraient par "consommer" autre chose que de la bière, quelle que soit la raison pour laquelle ils avaient poussé la porte du lupanar, fût-ce la promesse d'une tournée à l'oeil.
A peine la porte poussée, l'ambiance lourde qui régnait dans la taverne la frappa de plein fouet...
Un coup d'oeil pour jauger la scène... difficile... Tant d'information en trois secondes...
Massaï, l'air sonné, ce qui veut dire que dès qu'il aura repris ses esprits, tout le monde en prendra pour son grade...
Une fille au sol, giflée, visiblement, sur laquelle Massaï essayait visiblement de passer sa rage... Un frisson glacé lui parcourt l'échine, parce que sans doute mieux que quiconque, elle sait toute la terreur et la douleur qu'il peut inspirer, elle en a fait les frais à Lodève, même s'il n'en subsiste plus aucune trace aujourd'hui... Elle a encore le souvenir de ses poings qui s'abattent sur son visage et sur son corps... Elle l'avait mérité, ceci dit, elle l'avait sciemment provoqué, sourire aux lèvres... Mais à l'évidence, il en voulait plus cette fois-ci, étrange, ça ne lui ressemblait pas...
Puis deux hommes... deux héros encore? De cet insupportable genre qui veut redresser les torts de tous, de cette exaspérante engeance qui donne des leçons de morales en mettant leur nez de fouine dans les affaires d'autrui...
Quoique à bien y regarder... L'un menace l'autre qui menace Massaï... Qui est allié, qui est ennemi? Bonne question... Mais une chose est sûre, ils vont tous autant qu'ils sont lui gâcher sa journée, à la brune fille de joie, et faire fuir les clients, qui plus est!! Elle en a déjà vu un qui a pris la poudre d'escampette craignant sans doute un mauvais coup!
Elle déduit que tout est parti de cette fille... Encore une qui est venue provoquer d'une façon ou d'une autre son patron... Un sourire ironique se dessine sur ses lèvres... Elle n'a aucun doute sur la réponse qu'elle a dû recevoir... Elle en avait déjà parlé avec Massaï, une ou deux filles en renfort, ça ne serait pas de trop... Mais peu de femmes avaient le courage d'aller jusqu'au bout. Car du courage, il en fallait, ca oui... Alors ca se montrait intéressée, appâtée par les gains faciles et peut-être aussi par le charisme du patron... puis ça se dégonflait en quelques secondes... Il fallait bien plus qu'un joli minois et autres atouts physiques pour exercer ce métier... et pour comprendre Massaï, savoir anticiper ses réactions et éteindre ses colères...
- Celuy qui va se calmer ycy, c'est toi !
Lâche ton "arme", sans faire d'histoire.
Après, si tu veux pas avoir d'ennuis, je te saurai gré de déguerpir en vitesse !
Trève de réflexion! Elle avisa l'homme à la rapière qui tient en joue le héros au tesson. Ami, apparement. Bien! Elle parcourut rapidement les quelques mètres qui la séparaient des protagonistes et profitant du fait qu'il est tenu en respect, arrache le tesson des mains de celui qui menace Massaï. L'air plus mauvais que jamais, ses grands yeux sombres plantés dans son regard, elle gronde d'une voix sourde
- Tu ferais bien d'écouter ce judicieux conseil et de dégager d'ici... *désignant Massaï du menton* ... avant qu'il ne reprenne complètement ses esprits... Il aura sans doute moins de remords à t'embrocher que messire ici présent, je peux te l'assurer...
Un regard vers l'homme... Déjà croisé, elle en est pratiquement sûre... Puis elle reporte son attention sur son souteneur, la fille passera après. Elle s'agenouille à ses côtés pour l'aider à se redresser, s'assurer qu'il n'a rien... Même s'il la déçoit, sur ce coup-là... Elle ne devrait pas ressentir ça, d'abord. Elle en est surprise. Elle sait qu'il est capable de tout, alors pourquoi pas de ça... Elle fait taire cette déception, même si elle se ressent peut-être dans sa voix...
- Massaï? Reprends toi! Allez, viens, debout, je vais regarder si tu n'as rien...
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