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[RP] Du vent dans les roses - Castel de Dampierre / Boutonne

Cali
[ Cuisine de Dampierre ]


Soyez la bien... REvenue à Dampierre, chère Cali !

La médicastre adresse un franc sourire au chaleureux accueil de Charibert en détaillant son visage avenant. Ce personnage haut en couleurs avait décidément le don d'apporter chaleur et bonne humeur.

- Bien le bonjour, cher Charibert .

Concernant la naissance, dites-moi ce que vous désirez et je vous le prépare. Pour tout le linge il faut trouve ce vieil hibou d'Urbain, c'est lui qui s'occupe de ça.


- Oui, voilà. Il faudrait du linge.. drap , coupon de lin ou de coton.. les affaires du bébé aussi , mais je verrais ça avec Alizielle. Il faudrait aussi mettre de l'eau à chauffer et la maintenir au chaud sur le foyer . Je vais faire une infusion de sauge pour la futur maman... que me faut- il donc encore...

La jeune femme fronce les sourcils en comptant sur ses doigts.


Dites, vous avez mangé un morceau ? Non parce que vous me semblez encore toute pâle, là ! Faudrait pas que vous vous étaliez au sol en plein accouchement...


Cali à ses mots grimace en portant la main à son estomac. Il est vrai qu 'elle n'a rien avalé depuis la veille et que dés son entrée en cuisine ,en sentant les bonnes odeurs répandues dans la pièce, son ventre s'était mis à gargouiller.

- Euh... oui vous avez bien raison.. ça serait vraiment dommage que je... euh.. m'étale comme une crèpe.


La jeune femme ne peut s'empêcher de pouffer en imaginant la scène , comme si ça devenait pour elle une habitude de se retrouver étaler par terre.
Urbain le majordome fit son entrée à ce moment là.


Heureux de voir revoir Dame Cali.
Lui dit -il avec un petit sourire taquin. Les joues de la Thouarsaises se teintèrent de rose pâle en se rappelant leur dernière entrevue et la façon peu cavalière dont elle était partie séance tenante.

- Contente aussi de vous revoir Urbain .
Cali lui sourit en retour.

Comment va Alizielle ? J'ai été occupé par ailleurs et ne suis point allé la voir à l'instant. Maintenant que vous êtes à son chevet, me voilà rassuré.

- Alizielle est sereine et prend son mal en patiente. Tous les signes montrent que le bébé va bientôt arriver. En parlant d'être à son chevet, je suis étonnée qu 'Alizielle soit seule dans sa chambre.Urbain s'était approché, se trouvant face à elle et son regard semblait la détailler...Il avait du reconnaître la chemise de Datan qu'elle portait. N'a t'elle pas de dame de compagnie ? Ou même d'amie ? Enfin y a t'il ici une présence féminine à ses côtés autre que la mienne ?
Que puis-je faire pour vous être utile ?

Cali plonge son regard volontaire dans celui du majordome.

- L'accouchement est une affaire de femmes. Il me faudrait une autre présence féminine. Par contre si vous pouviez me trouver du linge de lit, des grands carrés de tissu fin pour envelopper le bébé... euh.. il y a quelque chose d'important mais je n'arrive pas me souvenir !


La jeune femme s'agite et marche de long en large en recomptant sur ses doigts pour énumérer sa liste.
- Fichtre! ma grand mère me disait si tu ne dois pas oublier une tâche, fais un noeud ! Ca te permettra de... aaaaah.. mais oui!! Quelle étourdie !

Sur ses mots , elle se frappa le front. Ca pour être étourdie , elle l'était! Et c' est grimaçante qu'elle le confirma après avoir ressenti la douleur de son geste sur sa
blessure. Elle serra les mâchoires pour ne pas jurer devant Urbain et Charibert et tappa deux fois du pied sur le sol.

Sacrebleu!!.. gnééééé... uhm.. Cali se ressaisit en levant les yeux au ciel.

- Les noeuds! C'est ça dont je devais me rappeler . Urbain, il faut dénouer en ces lieux tout ce qui est noué ! Les cordons qui retiennent les lourdes tentures.. les lacets.. tout lien noué ou tressé... euh... à l' exception de nos.. uhm.. de nos braies . C'est pour faciliter la venue du bébé.


La jeune femme écarquille les yeux en se retournant. " hé bien ma Cali ! tu manques pas d'air toi! "


- Uhm.. en attendant je mangerais bien un morceau moi! Il est vrai que j'ai grand faim.

La médicastre se plante devant eux, les mains sur les hanches.
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Anagor
Père,
J'espère que cette missive te trouvera en bonne santé et bien installé chez Datan. Tu dois être en bonne compagnie. Je viens de revenir en Poitou après mon voyage mais je ne peux pas passer te voir. Tu le sais peut-être, je suis sur la liste de mon ami Ventre pour les Comtales. J'espère te revoir bientôt, peut-être passeras-tu me voir à Poitiers ou à Niort.
Passe le bonjour à Datan,
Elhana

Anagor venait de lire trois fois la lettre de sa fille et même s'il ne l'avouerait jamais, elle l'avait plus réchauffée que le feu dans la cheminée.
Il entendait les allées et venues autour de lui mais savourait le plaisir qu'il avait de savoir sa fille saine et sauve après un si long voyage.
Soyez la bien... REvenue à Dampierre, chère Cali !
Cali... il avait entendu son frère parler de cette femme...
Il se retourna et salua la jeune femme
- Bonjour, je suis Anagor.
Datan n'avait pas seulement bon goût pour les fleurs jugea Anagor.
Cali
Alors que Urbain, ou Charibert... ou même les deux en même temps allaient répondre, un homme se présenta à elle .

- Bonjour, je suis Anagor.


Cali regarda partout, étonnée, puis lui sourit.


- Oui! Anagor.. Datan m'avait parlé de vous . Vous êtes son frère n'est ce pas? Désolée , je ne vous avais pas vu. Vous me paraissez être quelqu'un de très discret.. comme Datan.. Tiens justement, où est il? Une missive est arrivée pour lui et il a disparu ensuite.
Envolé l'Épervier.. !

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Datan
[Dampierre sur Boutonne - Ecuries]

L'animal est fin prêt, ses nasaux pulsant déjà la chaleur de son corps vers l'extérieur tout en dessinant deux jets de fumée. Le froid persiste encore. Datan frappe doucement son flanc, s'approchant de la bête, par compassion, tant il sait qu'il en demande toujours plus à son fidèle destrier. Une couverture est posée sous la selle que le cavalier vient de finir d'installer. Datan se redresse, frappant son mantel transi lui aussi par le froid. Il est temps, il faut partir...

Peu de temps après, le cavalier et sa monture prennent la route de Poitiers à vive allure. Le petit sac dans lequel Datan a disposé deux parchemins est fermement attaché tout en balotant sous les pas cadencés. L'Epervier regarde son écuyer partir, laissant des traces sur la neige encore fraîche ; il espère que rien ne lui arrivera.

Quelques instants après, Datan pénètre dans la cuisine par sa petite porte extérieure. Une vague de chaleur l'entoure, presque étouffante. La cheminée des cuisines et toujours allumée, jour et nuit, réchauffant de sa large stature l'ensemble de cette large pièce aux dimensions peu communes. Il voit face à lui Anagor, son frère, qui affiche un sourire en sa direction. Datan lui pose la main sur l'épaule, heureux de le savoir à ses côtés. Mais ses yeux sont immédiatement attirés par Cali, qu'il affectionne autant que son coeur le peut. Elle le regarde, ses yeux cherchent à percer le sien.


Cali, vas-tu mieux maintenant ? As-tu pu te réchauffer et te restaurer ?

Puis, voyant déjà Urbain s'affairer autour d'elle, il repense à sa mission première.
Et Alizielle, comment va-t-elle ? Le travail a-t-il déjà commencé ?
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Porte-Parole du Poitou - Champion du Poitou - Médaillé du Mérite militaire - Épervier dans l'âme...
Cali
[ Cuisine de Dampierre ]

Face à Anagor, elle surprend son regard qui se détourne d'elle pour fixer son attention vers un endroit situé derrière elle, pendant que son visage s'illumine d'un grand sourire.
Au même instant, un léger mouvement d'air vient frôler le bas de ses jambes amenant avec lui une vague de fraîcheur.
Cali se fige, le rythme de son coeur accéléré , un nom sort de sa bouche dans un soufle...
.. Datan... La jeune femme se retourne lentement et le regarde avancer vers eux, ses yeux ne peuvent se détacher de lui, sa seule présence occupant déjà l'espace . Après avoir affectueusement mit sa main sur l'épaule de son frère, d'une voix douce il s'adresse à la jeune femme.

Cali, vas-tu mieux maintenant ? As-tu pu te réchauffer et te restaurer ?


Tout en lui répondant, elle l'aide à enlever son mantel qu'elle dépose sur une chaise. Ses mains glissent le long des bras de Datan pour venir prendre ses mains glacées qu'elle réchauffe dans les siennes.


Oui Datan je vais mieux , grâce à toi et aux soins que tu m'as prodigué .
Elle lui sourit avec tendresse. A mon tour de te réchauffer un peu, pour une fois.
Bizarrement, toute faim l'avait quitté
Le travail a commencé et je ne veux pas laisser Alizielle seule trop longtemps. Je lui ai procuré de quoi frapper le sol, au cas où elle sentirait le besoin d'appeler.


Cali détache à regret ses mains de celles de Datan pour verser de l'eau chaude dans une tasse dans laquelle elle ajoute quelques feuilles de sauge. Elle regarde à nouveau Datan et Anagor en souriant.


C'est pour Alizielle. La sauge est une plante médicinale aux nombreuses vertus . C'est un excellent antiseptique et un bon tonique. Elle combat les sueurs, la faiblesse, le manque d'appétit, les digestions pénibles, les dépressions morales et physiques... et la douleur aussi. Enfin bref, tout le monde devrait en avoir dans son jardin ! D'ailleurs je m'en fais une tasse aussi. Si vous en voulez, profitez- en.


La jeune femme s'assoit sur une chaise en attendant que la tisane infuse et lève les yeux vers Datan. Tu me tiens compagnie ?
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Datan
[Dampierre sur Boutonne]

L'Epervier passe machinalement ses mains dans ses cheveux poivre et sel qui coulent légèrement sur ses épaules. Des résidus de neiges glissent maintenant le long de son dos en une eau froide et brillante. Il frappe ses bottes sur le mur afin que s'en détache les restes de neige. Comme souvent, il repense à celui qui les a fabriqué de ses mains et regrette leur amitié perdue. Tant de compagnons ayant pris des chemins à l'opposé du sien.

L'invitation de Cali tombe à point. Si le physique tient la route, le moral n'est pas au beau fixe. Quelques nuages sombres passent de plus en plus dans cette tête où règne l'anarchie des sentiments et des devoirs. Comme toujours la Thouarsaise réveille en lui l'once de vie qui y reste, son regard frappant de plein fouet ses yeux noirs qui la fixent, son sourire perdure sur sa rétine comme l'image d'un soleil que l'on a fixé, comme attiré par son incandescence. Une bouffée de vie, trop souvent étouffée par l'incapacité de certains de faire la part des choses, déstabilisée par la jalousie et mise à terre par l'opprobre si rapidement jetée au visage. Trop souvent il voit des êtres chers s'éloigner les uns des autres, se haïr pour des idées, se combattre avec acharnement en mettant en exergue tant de différences, au lieu de se battre pour leurs proximité perdue.

Elle s'est assise et l'invite à partager une boisson miracle. Comment résister ?

De jardin je n'ai guère que des parterres de roses. Mais si tu m'aides à y semer quelques graines, je suis certain que nous pourrions produire ensemble bien plus qu'une plante médicinale...

Datan fixe maintenant sa blessure et vient poser doucement sa main sur sa joue. De son pouce il la frôle, ne voulant surtout pas y réveiller quelque douleur que ce soit.
Les chemins ne sont points assez entretenus pour arriver à Dampierre.

Datan attend impatiemment que son infusion soit prête, posant ses mains de part et d'autre de sa tasse.
Tu... comptes rester à Dampierre après l'accouchement ?

J'aimerais tant, crie-t-il en lui, ne point te perdre... tu m'es si précieuse, Cali...
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Cali
[ Datan et Cali .. ]

Le regard levé vers lui, dans une silencieuse prière , elle pense qu'il va refuser son invitation . Une urgence, une lettre, une demande quelconque et il s'éloignera. Mais à son grand soulagement, elle le voit prendre place auprès d'elle et de sa bouche s'échappe un imperceptible souffle .

Les mots de Datan résonnent en elle alors qu'il pose doucement sa main sur sa joue. Ses paupières se ferment en ressentant toute la douceur de son geste et elle ne peut que le regarder ensuite , encore et encore, sans oser bouger de peur de rompre la fragilité de ce moment.


Tu... comptes rester à Dampierre après l'accouchement ?


Cali se tourne complètement vers lui et de sa main, écarte une mèche de cheveux humides sur le visage de Datan, s' attardant sur sa joue puis la caressant .


- Si.. si je veux voir germer puis découvrir ce que nous allons semer, je ne voudrais pour rien au monde passer à côté... alors... oui Datan , j'aimerais rester auprès de toi.
La jeune femme plonge son regard bleuté dans celui de l'Épervier..... Si tu le veux bien.
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Anagor
Anagor salua son frère qui arrivait puis se retira en souriant.
Les chuchotements de Datan et Cali étaient comme les battements de deux colombes.
Dés qu'il fut hors de la pièce, il sifflota, heureux de voir l'amour fleurir entre les murs de Dampierre.
Dehors, l'air frais lui fit plaisir.
Il alla jusqu'aux écuries. Son vieux cheval l'accueillit d'un hennissement joyeux. Tandis qu'il le bichonnait, le percheron posait sa tête sur son épaule ou cherchait dans ses poches les pommes qu'Anagor y laissait souvent.
Datan
[Cuisines de Dampierre]

Tandis qu'Anagor préfère laisser Datan et Cali discuter tranquillement, il s'éclipse discrètement. Mais au fond de la cuisine, un bruit sourd de vaisselle qui s'échoue lamentablement sur le sol résonne en un bruyant fracas. Le vieux maitre-queue relève la tête en affichant un sourire jusqu'aux oreilles, faignant de ne point avoir entendu la réponse de la jeune Thouarsaise.

C'est en sifflotant que Charibert s'affère de nouveau, non sans ouvrir au maximum ses grandes oreilles poilues, au cas où d'autres informations surgiraient, qu'il pourra ensuite monnayer auprès de l'intendant.

Justement, ce dernier arrive les bras chargés, montrant à Cali ce qu'il apporte pour l'accouchement. Après un signe de tête approbateur, il se dirige vers l'escalier, professionnel jusqu'au bout, sans même avoir remarqué la situation.

Datan quant à lui, ne relève même pas la tête lors de l'arrivée d'Urbain. Ni même lors de son départ d'ailleurs. Ses yeux sont plongés dans ceux de Cali. Il lui tient maintenant les mains. Qu'il porte à sa bouche pour y déposer un baiser.


Je le désire plus que tout, Cali, plus que tout.

Il se lève, l'attirant à lui et vient effleurer ses lèvres des siennes, ne laissant aucun doute quant à son envie de la voir à ses côtés, le plus longtemps possible.
Dampierre est à toi... est pour toi.

Mais comme à son habitude, l'Epervier ne pense jamais à une seule chose à la fois. Ses idées se bousculent, ses émotions le submergent, mais il n'oublie pas de garder les pied sur terre.
Viens, allons voir Alizielle, je t'aiderai comme je le peux, sans pour autant que cela gêne la future maman.
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Cali
Un bruit tonitruant de casseroles la fait sursauter, détournant son attention de Datan , suivi aussitôt de l'arrivée d' Urbain qui lui présente les pièces de linge qu'elle a demandé .
Cali sourit et approuve de la tête puis le voit se diriger vers l'escalier, sans doute pour monter dans la chambre d' Alizielle ce qu'il a réunit .

Elle sent le regard de Datan sur elle et reporte son attention sur lui pendant qu'il lui prend les mains pour y déposer un baiser. Cali lui sourit tendrement.


Je le désire plus que tout, Cali, plus que tout.
Sa réponse , elle l'avait vue dans ses yeux et lorsqu'il l'attira vers lui en effleurant ses lèvres des siennes, elle sut que l' Épervier s'était enfin posé, qu'il n'avait plus de doute sur ce qu'il désirait enfin. Que de chemin parcourut avant que le mur dont il s'entourait ne se fendille puis s'effondre sans bruit .

Aux mots qu'il prononça ensuite, elle lui répondit en pensée... Dampierre c' est toi Datan.. la plus infime des roses, la pierre lissée par le temps, le chemin escarpé qui sillonne la colline ... c'est toi . Je le parcourrais , je le découvrirais.. tout comme toi mon
Épervier.....

Viens, allons voir Alizielle, je t'aiderai comme je le peux, sans pour autant que cela gêne la future maman.


.. Alizielle... Cali écarquille les yeux. ALIZIELLE ! Houla oui ! L'infusion ! La jeune femme donne sa sacoche à porter à Datan et prend la tasse après avoir mis une cuillère de miel dans l'infusion de sauge puis le suit à l'étage.

Deux petits coups frappés à la porte pour les annoncer et elle ouvre la porte.


- C'est moi Alizielle . Datan m'accompagne.. euh.... pour aider si besoin est.
La médicastre lui tend la tasse. Tenez, c'est une infusion de sauge . Buvez pendant que c'est encore chaud, ça va vous soulager un peu.
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Alizielle
Voila un bon moment qu'Alizielle subissait contraction sur contraction, entrecoupées par des périodes de répit bienvenues. Finalement Cali fit son retour, une tasse à la main, étrangement suivie de Datan. Alizielle s'efforça de sourire et prit la tasse qui lui était tendue.

Merci, la boisson est bienvenue.
Mais pourquoi de la sauge ?
Je ne pourrais pas plutôt avoir une petite eau-de-vie ?
Nan... je plaisante !


Elle eut un petit rire qui se transforma vite en grimace.

Et voila, ça recommence...

Une fois la douleur passée, elle but l'infusion et jeta un coup d'oeil à Datan.

En voila une charmante sage-femme que vous me ramenez là Dame Cali !
Cali
Et voila, ça recommence...

Cali fronce les sourcils en remarquant que les contractions sont vraiment très proches. Elle reprend la tasse vidée de son contenu par Alizielle , la pose sur une table proche et se lave les mains au pain de savon gras en songeant.." oh oui ça recommence et apparemment ça fait plus que recommencer ".. La médicastre prend une pièce de linge sur la pile posée par Urbain et l'étale sur les jambes de la parturiente , eut égard à la pudeur de la future maman en présence de Datan et sourit à la réflexion de la jeune femme en le regardant.


- Je vais vous ausculter car il me semble que le travail est vraiment très avancé Alizielle.

Après avoir mis la jeune femme en position, Cali écarquille légèrement les yeux, un sourire aux coins des lèvres en constatant qu' elle était prête à accoucher. Son regard ensuite va accrocher celui de le future maman.


- Hé bien ma petite Dame , il semblerait que Dampierre accueillera bientôt un nouvel arrivant . Vous avez réussi à maîtriser la douleur des dernières contractions et votre col est bien ouvert. Les prochaines par contre vont être plus douloureuses et moins espacées . Datan est moi allons vous aider Alizielle.

En se tournant vers son Épervier , Cali récupère sa sacoche pour en sortir le matériel qui sera ou non nécessaire .

- Uhm.. Datan ? En principe l'accouchement est une affaire de femmes mais là sans une autre présence féminine, je vais devoir te mettre à contribution.
Elle lui sourit. Pourrais- tu te placer assis derrière Alizielle afin de soulager son dos et de la maintenir ainsi en position assise ?.... merci de ton aide.

Cali sort ensuite un petit sachet d'une poche de sa sacoche et la noue à l'aide d'un ruban sur la cuisse droite de la future maman et lui explique ce que c'est.

- On appelle ça un " sachet accoucheur " de Sainte Marguerite , contenant du corail. On dit qu'elle est " la grande accoucheuse " et qu'elle protège la parturiente et son enfant.... hum.. on ne va pas refuser un petit coup de main de Sainte Marguerite non?
Cali fait un petit clin d'oeil à Alizielle et pose a main sur le ventre dur et tendu de la jeune femme.

-.... Bien... vous allez avoir envie de pousser très fort mais attendez que je vous le dise pour le faire . D'accord ?
Cali l'encourage d'un sourire, sachant combien les heures suivantes vont être douloureuses mais aussi dangereuses pour l'enfant . Quand à la jeune femme qui est en bonne santé et dont l'accouchement se présente normalement, la médicastre se fait moins de soucis.
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Datan
[Post en double, désolé]
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Datan
[Chambre d'Alizielle]

Datan suivait sa tendre Cali, bien décidé à l'aider pour l'accouchement. Pendant qu'elle parle avec une douceur rassurante à la jeune future maman, l'Epervier se rend finalement compte de la gêne que sa présence pourra occasionner. Il se déplace de côté afin de ne point porter atteinte à l'intimité de sa filleule et la demande de Cali tombe à point nommé. Il se met en bras de chemise, ayant soin lui aussi de soigneusement se laver les mains.

Pourrais- tu te placer assis derrière Alizielle afin de soulager son dos et de la maintenir ainsi en position assise ?

Datan s'exécute avec un sourire légèrement emprunt de gêne, mais derrière Alizielle au moins, il ne dérangera pas. Il se cale précautionneusement dans son dos, et pense un instant à Rafan qui manquera la naissance de leur enfant.
Tout va bien sa passer Alizielle, j'en suis certain. Nous allons veiller sur toi... enfin, sur vous ! Tu es entre de bonnes mains.

Un instant il se revoit longeant les couloirs de cette auberge, il y a maintenant si longtemps. Il est si jeune à cette époque et sa femme est dans la pièce juste à côté. Il arpente de long en large ce lieu maudit, d'où il ne peut aider sa femme. Les deux nones venues s'en occuper lui ont interdit l'accès. C'est un moment douloureux pour les mères, à n'en point douter, mais les pères traversent le plus souvent ces instants de doute et d'impuissance avec un ressentiment profond. Ils n'ont point porté, ils ne donneront pas la vie de la même façon, ils ne souffriront pas autant que leur compagne... Comment l'attachement des enfants envers leur père pourra-t-il être aussi fort ? Bien sur, Datan sera présent pour co-élever cet enfant, lui donnera autant d'amour et d'attention, le verra tout autant grandir et prendre son envole.
Mais là, derrière cette porte défraichie, dans ce couloir maudit qui sent l'humidité et la poussière moite, le futur père est impuissant.
L'accouchement se passera bien, il pourra rejoindre sa femme et leur enfant. A ce moment là le bonheur est à son comble...
Avant que, quelques années plus tard, sa vie de sombre dans le néant...

Datan relève la tête, reprenant ses esprits et se tient près à toute demande de Cali ou d'Alizielle.

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Alizielle
Alizielle écouta attentivement Cali et se laissa faire de bonne grâce.

Oh ben moi je refuse jamais l'aide de personne, Sainte ou pas.
Ca se fait pas de dissuader les bonnes volontés, hein ?


Elle eut un sourire pour Datan, se disant qu'il devait être encore plus gêné qu'elle.

Vous inquiétez pas, je vais suivre vos directives à la lettre.
C'est mon premier, j'y connais rien du tout, alors que vous semblez en connaitre un sacré bout sur le sujet.
Ce qui est vraiment très rassurant d'ailleurs...
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