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[RP] Du vent dans les roses - Castel de Dampierre / Boutonne

Forth_with
Et pourtant Forth avait tout fait pour ne pas paraître trop religieux. Comme il en avait de coutume il portait toujours un doublet simple, noire et rouge, qui commençait d'ailleurs à être élimée aux manches vu le temps qu'il la portait. Il l'avait mise par dessus une chemise blanche qui apparaissait tout juste. Sur la tête un chapeau rappelait les couleurs de sa veste et il portait au niveau des jambes des braies de couleur noire. Toutefois il avait brodé sur son doublet le symbole des curés qu'il n'avait nullement changé pour quelques autres titres et son allure devait certainement évoquer quelque clercs. En effet cette façon d'avancer lentement, de regarder tout autour de lui, d'observer sans cesse. Justement à cet instant précis, alors même qu'il remontait avec sa mule le parc il passa auprès de la carriole et d'un geste ample retira son chapeau et salua avec les personnes qui s'y trouvaient. Un sourire heureux, presque chaleureux sur le visage il semblait ravi de les rencontrer.
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Cali
Cali n'ouvrit les yeux que lorsque le doux balancement du vago qui l'avait bercée jusqu' à là cessa. Une voix masculine qu'elle reconnut comme étant celle du garde posté aux grilles de Dampierre là fit se lever d'un bon. Elle immergea pour lui répondre à la suite de sa soeur puis s'étira comme un chat et s'exclama.

Dampierre !! On est arrivée à Dampierre !


Mais aussitôt après elle fronça les sourcils en se rappelant des paroles que le garde avait prononcé .. Comment ça il ne m'a pas reconnu?... un coup d'oeil dans un miroir accroché à la carriole et elle écarquilla les yeux en se regardant.


Porca miséria !!! Rhooo mais quelle tête chiffonnée !


Du coup elle se débarbouilla et ne voyant pas Nevin, se changea aussitôt pour mettre des vêtements un peu plus... euh... disons un peu moins froissés et ne trouvant pas de brosse, descendit de la carriole pour en emprunter une à Zézé.
Au loin une drôle de silhouette arrivait cahin-caha tranquillement. Cali plissa des paupières en regardant puis un sourire s'afficha sur ses lèvres en reconnaissant le Père Forth.


- Guarda !! quérida !! manquait plus que ça !! porca miséria un capélan arrive juste derrière nous.....Il a pas prévu une messe pour notre arrivée j'espère, je te préviens d'ores et déjà que je n'ai pas l'intention de plier le genou devant la figure divine et le vieux grec, je compte sur vous pour faire croire au capélan que je suis étranger et que je ne parle que le dialecte des tsiganes HIEN !! sinon je vous rosse toutes deux !!

Cali se retourna brusquement en entendant Sandino lui râler dessus puis regarda sa soeur qui restait quand à elle très calme. La Thouarsaise plissa encore des paupières mais cette fois si ça n' était pas pour mieux voir.. ho que non ! .. en même temps elle arqua un sourcil.... aie aie aie... pas bon ça... et poursuivit son beau frère qui venait de disparaître dans son vago.

La porte claqua quand elle l'ouvrit à la volée et entrant comme une sauvageonne , elle se planta devant lui les mains sur les hanches.


Ascolta me !! Tu sei più testardo che la tua muli !! *

C'est fou comme le côté sanguin de la jeune femme s'était développé depuis qu'elle avait retrouvé Zézé, Sandino et Nevin à Auriac.... une vrai italienne.. enfin si elle l'avait été .

Come le cose si dicono in italiano ?*

Cali repéra la brosse de Zézé et enlevant le peigne qui retenait ses cheveux ébouriffés , se mit à se brosser énergiquement ses longs cheveux bruns .

Aaaaaaaaaah! Sei testardo come un asino!

Elle pointait une fois sa brosse vers Sandino et ensuite vers la porte de la carriole.


Le Père Forth a sans doute été invité par Datan pour qu'il fasse sa connaissance et je suis sûre que ça a un rapport aussi avec le refuge qu'il veut ouvrir ! Et je connais le Forth !... rhooo.. c'est pas le genre à vouloir assommer de sermons à tout bout de champ !.. et.. en plus il est très instruit , intéressant et peut dialoguer sur n'importe quel sujet sans brandir une croix!


La jeune femme remonta frénétiquement ses cheveux en chignon en y plantant trop fort son peigne et grimaça.


Sono orgoglioso che ho invitato Datan...* Cali se calma un peu en faisant une moue boudeuse.

Aller.. viens.. je veux juste te présenter le Père et surtout, l'homme avant tout.


Puis elle ressortit du Vago, laissant Sandino faire son choix... vu qu'elle avait eu l'impression de lui avoir expliqué la présence de Forth à Dampierre... enfin... elle espérait que son beau frère y réfléchirait.. pis qu'est ce qu'ils avaient tous la langue bien pendue dans cette famille !!

Cali se dirigea vers le Père Forth, contente de le retrouver et lui fit un sourire amicale.


Mon père !! Bien le bonjour!



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Ascolta me !! Tu sei più testardo che la tua muli !! * = écoute moi!! tu es plus têtu que tes mules !!

Come le cose si dicono in italiano ?* = comment ça se dit en italien ?

Aaaaaaaaaah! Sei testardo come un asino! = Aaaaaaaaaah! tu es têtu comme un âne! ( le Aaaaaaaaaah! se traduit pareillement ^^)

Sono orgoglioso che ho invitato Datan *= je suis fière moi que Datan vous ai invité
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Sandino
...Cali partie dans un tourbillon de jupons et de paroles avait laissé Sandino, lequel sourire aux lèvres remuait la tête en parlant tout seul.

- Encora una setimana et elle devenait une vraie gitane tsssss !!me présenter le curé comme si j'avais besoin de me confesser, madre mia !! e je vais y dire quoi moi à cet admirateur d'Aristote hien ? On va parler de quoi hien ? Porca miséria !!

Ne voulant pas passer pour un homme sans éducation le bohémien s'était résolu à saluer le Père Forth, c'est perché sur le toit du vago auquel on accédait par une trappe qu'il fit ce qui lui semblait le plus approprié à la situation.

- Ola padre !! qué tal ? yé souis Sandino le patriarche du clan des Romané Chavé encantado de vous rencontrer é un piacere !!

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Forth_with
Alors qu'il s'apprêtait à poursuivre, ayant salué la carriole plus par politesse et par respect Forth fut bien surpris d'être alpagué.

Mon père !! Bien le bonjour!

Car en effet il ne reconnut pas de suite le minois de la jeune Cali il faut dire qu'elle avait les cheveux y entouraient étrangement son visage, ont eu dit qu'elle ne les contrôlaient plus, comme si ses cheveux décidaient d'eux mêmes ce qu'ils voulaient faire. Non que cet élément capillaire intéresse au plus haut point le clerc mais malgré lui il l'avait empêché de reconnaître de suite la jeune femme. Mais au son de sa voix et à son approche il compris rapidement et la salua à son tour.

Bonjour ma fille, ravi de vous revoir, alors vous aussi vous êtes invité en ce lieu. Et bien j'en suis ravi, même si j'ignore toujours pourquoi je suis ici.

Forth qui avait laissé à cet instant précis sa mule qui était auprès d'un espace herbeux paître en toute tranquillité regardait tout autant la jeune femme que cette singulière carriole. Bien sûr il en avait vu des tas et parfois certains en un bien triste état ou au contraire décorées de milles dorures et ornements. Mais cette fois on eut dit qu'elle venait d'un autre univers. Bien plus grande que les autres, elle devait être la demeure de ces gens et de plus l'univers s'en dégageait semblait très différent de ce qu'il avait vu. Mais le jeune clerc n'eut guère le temps de rêvasser car déjà il entendait une voix lui dire.

Ola padre !! qué tal ? yé souis Sandino le patriarche du clan des Romané Chavé encantado de vous rencontrer é un piacere !!

Les sons, les accents et la musicalité de sa façon de parler interpella Forth rapidement. Il avait bien compris le mot Romané et il en déduisit alors à toute vitesse que cet homme dont il vit la silhouette en relevant le regard vers le dessus de la carriole devait être un rom. Il ne connaissait que peu de choses de ce peuple aux coutumes fort étranges et surtout leur langue qui lui semblait si étrangère. Lui qui se passionnait sur les façons de parler se perdait. Était-ce une langue romane ? Elle ne semblait pas, germaine ? Angle ? Rien ne paraissait corréler. Mais il passa vite sur ce point et d'une politesse extrême retira à nouveau son chapeau et d'un geste toujours aussi ample il salua l'homme, tout en disant.

Mais le plaisir est partagé messire, je suis ravi de vous rencontrer, je dois dire que c'est la première fois que je rencontre un Rom, certes j'ai déjà eu le plaisir d'entendre parfois votre langue mais jamais de rencontrer quelqu'un de votre peuple. C'est donc un honneur. Vous êtes vous aussi les invités de Messire Datan ?
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Sandino
…Sous le regard de Cali mi-moqueur mi-innocent, Sandino écouta l’homme d’église ouvrant grand les yeux quand celui ci dit qu’il n’avait jamais rencontré de Rom auparavant, réagissant à l’aveu du clerc le bohémien s’était mis à rire avant de prendre la parole.

- Arre !! Ap kya kaha* ?!! Vous n’avez jamais rencontré de Rom !! Vous vivez dans une grotte ou quoi !!se tournant vers ZézéCariña !! bhagatbhaï* !! voit des tsiganes per la prima volta !! Vieni !! montres toi, NEVIN !! HO !! NEVIN !! Viens saluer le capélan.


Montrant alternativement Zézé et Nevin du doigt, Sandino fit les présentations.

- La belle gitane là c’est Zézé, é mia patni*, le jeune gars mera batcha* si chiama Nevin, pour le coup vous en avez trois d’un coup de Romané si on compte Cali qui a repris visage de sédentaire médicastre c’est quatre !! Comme dit Aristote « Tous les chemins mènent aux Rom !! » enfin à ce jour c’est à Dampierre que nous sommes, invités par le seigneur Datan qui s’il ne se montre pas avant lundi soir ne verras de notre passage que des cadavres de bouteilles et les traces de nos vagos...

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Traduction de l’Hindi (Inde) langue maternelle des Rom très présente dans le parler tsigane à leur arrivée au début du 15ième siècle en France.

*Arre ! (exprime la surprise intraduisible) Ap kya kaha : que dis tu
*Bhagatbhaï : dévot, peut avoir aussi la signification de tartuffe quand le clerc n’est pas clair
*Patni : épouse *Mera batcha : mon fils.
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Cali
Le père Forth, après un moment d'hésitation, reconnut Cali.

Bonjour ma fille, ravi de vous revoir, alors vous aussi vous êtes invité en ce lieu. Et bien j'en suis ravi, même si j'ignore toujours pourquoi je suis ici.


Oui mon père, on pourrait même dire que je suis une invitée..euh... à temps complet... uhm... je suis la compagne de Datan. Quand à votre présence ici, le maître des lieux vous en fera part lui même mais j'ai ma petite idée .

Une voix reconnaissable entre toute s'éleva dans les airs.


Ola padre !! qué tal ? yé souis Sandino le patriarche du clan des Romané Chavé encantado de vous rencontrer é un piacere !!


Un petit sourire en coin, mais ne faisant aucun commentaire, La thouarsaise découvrit amusée l'entrée théâtrale de Sandino, perché sur son vago. Elle se doutait bien que sa curiosité naturelle ferait sortir le corbeau de son nid et les écouta se présenter.

Evidement, celle de Sandino était des plus pittoresques et haute en couleurs.


..... « Tous les chemins mènent aux Rom !! » .......


Cali croisa les bras et sourit..." ça y est, Sandino a posé sa patte ! "

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Forth_with
La rencontre semblait se concrétiser. Au moment où Cali révéla en quelque sorte qu'elle fut la compagne de Datan, un léger sourire esquissa le visage de Forth mais il ne fit aucune remarque à cet instant précis. Il se contenta de se sourire très énigmatique. Il faut dire que parfois il avait des idées qui pouvait durer sur des mois comme s'envoler dans la minute. Non il se contenta à présent d'échange avec Sandino qui semblait autant que lui avoir envie de discuter, peut-être même plus. Il écouta donc avec la grande attention la présentation des membres de sa famille. Se contentant de ponctuer la rencontre avec chacun d'entre eux d'un.

Enchanté de vous rencontrer.

Comme il était descendu de sa mule qui partait un peu en vadrouille, nettoyant quelques peu les herbages de la demeure de Dampierre Forth s'appuyait sur sa canne et restait tout aussi attentif à la conversation. C'est ainsi qu'au moment où l'homme lui dit.

Comme dit Aristote « Tous les chemins mènent aux Rom !! »

Et mi-ironique, mi-complice Forth dit alors.

Ah il a dit ça ? Et bien vous voyez j'avais raison il était important que nous nous rencontrions, vous venez de m'apprendre quelque chose sur mon prophète.

Bien sûr son interlocuteur ne devait être ignorant du ton de Forth mais comme il s'agissait d'humour il espérait que cela briserait la glace entre eux.

Alors vous partez rapidement ensuite ? C'est dommage, j'aurais aimé mieux vous connaître. C'est vrai je ne connais rien de votre culture.

La bien au contraire il n'adoptait pas du tout un ton humoristique, visiblement il était fortement intéressé par leur culture et c'était la curiosité qui lui faisait dire cela. Toutefois le clerc n'oublia pas pourquoi il était venu.

Toutefois je ne pense pas que notre hôte nous reçoive en son parc. Que pensez vous de nous diriger vers sa demeure, afin de savoir ce qu'il veut ?
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Datan
Datan releva la tête, comme si un présage venait d'attirer son attention. Laissant ses écrits, il se dirigea vers la fenêtre afin d'observer l'allée centrale jusqu'à la grille. Un sourire se dessina sur son visage ridé. Il passa machinalement sa main dans ses cheveux, se regarda rapidement dans un miroir et descendit les escalier quatre à quatre. Arrivé à la dernière marche, il manqua de reverser Urbain qui arrivait avec une pile de linges propres.

Il s'excusa puis se tourna en se dirigeant vers la porte d'entrée.

Dites à Charibert que nous avons des invités ! Et qui ma dame est de retour chez elle !

L'allée fut vite avalée tellement les grands pas de Datan semblaient le faire voler au dessus du sol. Arrivé près de la carriole qu'il avait reconnu, il chercha Cali du regard, mais avant même d'apercevoir quelqu'un il lança à la volée :
Soyez les bienvenus en ma demeure ! Je suis heureux de vous voir arriver...
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Porte-Parole du Poitou - Champion du Poitou - Médaillé du Mérite militaire - Épervier dans l'âme...
Zeze5
Cali ayant passé un savon à Sandino, qui n'en avait nullement besoin vu qu'il venait de prendre son bain annuel au lac de Montbrisson, faisant pas là même une petite marée noire à la surface du dit lac, les Montbrisonais se demandaient encore d'où pouvait venir autant de crasse.

Sur l'appel de son homme, Zézé s'incline malicieusement devant l'homme et lui tourne autour, faisant voleter sa large jupe bariolée.

- Lacho divès rasaj !!* alors nous sommes les premiers bohémiens que vous voyez ?! ... ne vous en faites, nous ne serons pas les derniers !! Dit-elle en riant

Nevin, après la présentation de Sandino, s'était éloigné du groupe, sans rien dire, pour chercher le bois nécessaire au feu.

Montrant d'un mouvement de la main la carriole, elle poursuit:

- Voilà notre Ker*, notre vago ou carriole si vous préférez, toutes nos richesses sont là, devant vous !! toujours en faremen*tel est notre destin rasaj !

Une dernière courbette devant le curé et c'est une voix bien connu mais pas entendu depuis longtemps .

- Ah Datan !! je te souhaite la bienvenue chez toi !






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Traduction du langage manouche

*Lacho divès rasaj !! .. Bonjour curé !!
*Ker ... Maison
*faremen ... voyage
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Forth_with
La jeune femme qui accompagnait messire Sadrino, semblait tout aussi charmante. Forth hochait la tête lentement en l'écoutant se contentant de simple petit interjections pour marquer le fait qu'il était attentif à ce qu'il disait, à quoi répondre quand c'était inutile. Il savait très bien écouté quand cela était nécessaire, comme il savait aussi partir dans de très longs discours. Justement il allait s'apprêter à poser quelques questions quand finalement une arrivée leur signala qu'ils n'auraient pas à bouger, en tout cas pas pour l'instant. Messire Datan les avaient en effet rejoint. Forth retira instantanément son chapeau et se plia légèrement pour saluer l'homme. Il exécutait ce geste avec autant d'élégance et de soin avec le plus des seigneurs qu'avec le plus humble des mendiants, marquant par la même à la foy le respect pour la personne mais son irrespect pour les différences que l'on pouvait placer. Une sorte d'espièglerie qui n'en avait pas l'air, chargée de sens pour celui qui savait le découvrir et bien sûr qui le cherchait. Quand il eut fini, il tourna lentement le pommeau de sa canne dans la main. L'homme qui était venu les rejoindre avait certes l'allure des nobles mais aussi un certain style qui lui rappelait nombre de choses. Il devait lui aussi avoir été militaire, le pas était rapide, les bras certes arqués mais pour le moins généreux et assez forts. En tout cas c'était l'impression que Forth en avait. Laissant la jeune femme de Sadrino répondre, le clerc attendit son tour et le plus simplement du monde dit.

Mes hommages messire et merci de nous accueillir.

Il aperçut derrière le noble sa mule qui vadrouillait. Non qu'elle soit gênante, c'était rarement son cas et même si elle mastiquait avec attention l'herbage du parc pas une fois elle ne s'attaqua aux plantes et aux fleurs, même si en cette saison elles n'étaient guère sorties. En effet ont eu dit qu'elle savait distinguer ce qu'elle pouvait manger sans gêner de ce qu'elle ne pouvait pas. En fait c'était assez simple, elle avait une bonne mémoire et n'avait guère envie d'être rossé à nouveau si elle se trompait. C'est donc en tout quiétude qu'elle passait et repassait dans le cadre des épaules de messire Datan. Cela fit d'ailleurs sourire Forth, d'un petit sourire malicieux. Il savait que d'un geste il pourrait faire venir l'animal à lui, surtout qu'il avait dans une de ses poches une carotte. Mais que jamais au grand jamais, pareil à un chien il pouvait la garder prêt de lui et ça ne le dérangeait pas le moins du monde.
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Cali
Cali admira la démarche chaloupée de sa soeur Zézé et faillit applaudir en la voyant tournoyer autour de Forth comme un papillon voltant autour d'une fleur.

Soyez les bienvenus en ma demeure ! Je suis heureux de vous voir arriver...


Datan...


Bouche bée, la jeune femme décroisa ses bras :
Datan !!

Brusquement elle fit demi tour , déployant ses jupons en corolle et se faufila entre le père Forth et Zézé, un sourire illuminant son visage, pour arriver devant son aimé.

Elle détailla longuement son visage, mesurant le temps qui les avait séparé et posa sa main sur la joue de son Épervier en le caressant doucement.


Datan... comme tu m'as manqué...


Puis elle entoura sa taille et se blottit dans ses bras en fermant les yeux, humant doucement le parfum de sa peau.

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Datan
L'Epervier n'eut point le temps de continuer d'accueillir ses visiteurs que Cali se jetait dans ses bras. Il apprécia son geste de douceur et son étreinte. Depuis bien trop longtemps il n'avait serré ce corps contre lui.
Tu m'as manqué aussi ma douce... Lui murmura-t-il.

Après avoir gouté avec cette proximité retrouvée, Datan fixa son regard vers les autres invités. Il fut un instant amusé par l'arrivée du père Forth en même temps que la famille de Cali ; cela mettait un peu de piment à leur visite. De toute façon, Datan adorait plus que tout mélanger les genres, ayant soin de prendre le meilleur dans chacun des hommes et des femmes qu'il rencontrait. Son adage de toujours "nos différences nous enrichissent" imprégnait depuis longtemps chacun de ses choix.


Suivez moi dans mon humble demeure, elle adore accueillir de nouvelles têtes. Vous êtes ici chez vous. Charibert, qui sévit en cuisine, s'est certainement encore amusé à préparer des mets plus fins les uns que les autres, tout en les accompagnant le plus simplement du monde.
Tout en avançant, ayant soin de ne point tourner le dos à ses invités, Datan présenta sa main sous les naseaux de la mule, afin qu'elle se familiarise avec son odeur ; puis, lui tapotant le flan, il se tourna particulièrement vers le clerc.
Je vous propose de nous remplir la panse avant que je ne vous parle d'une affaire qui devrait retenir votre intérêt.
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Zeze5
Le groupe se dirigeait vers l'entrée du château, Zézé se retournait de temps en temps pour voir si Nevin revenait, mais son fils n'était pas en vue.
Avant de quitter la carriole elle lui avait laissé un mot sur un bout de parchemin lui indiquant où il pourrait les rejoindre.
Elle marchait aux cotés de Sandino et se penche vers lui:

- Datan à dit à Cali qu'elle l'avait manqué ... pourquoi elle le visait ?!!

La demeure de Datan était superbe, Zézé reste un instant devant la porte à regarder la façade, Sandino lui attrape la main.

- Vieni qui, presto ... ho fame ! l'Epervier à dit qu'il y a à comer !
- Si arrivo !

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Forth_with
D'un pas alerte mais toujours aussi bancal le Nonce cheminait en compagnie de la petite troupe. Il ne fut bien sûr pas aveugle aux gestes de tendresse de Cali à l'égard de Datan, mais pour l'instant du moins il n'était pas là pour juger. Qui plus est à moins d'avoir la morale d'une grenouille de bénitier totalement coincée, on ne pouvait y voir que de la tendresse, rien de bien déplacé. En tout cas pour Forth. Chemin faisant le Noble s'arrêta à la hauteur de la mule du clerc et ce dernier au moment où Datan tâtait la croupe failli échapper un léger rire. Il faut dire qu'il lui rappelait par ce geste un certain Jacques de sa connaissance mais cet élément avait guère d'importance en l'espèce. Non pour l'instant il suffisait de suivre le mouvement tout simplement.

À force il commençait à avoir une certaine dextérité quand à l'utilisation de sa canne. Bien sûr il ne courrait plus comme avant, à moins de vautrer sauvagement sur le sol ensuite, comme une crespe dont on a pas tout à fait réussi le retourner. Mais au moins il marchait à l'allure de tout un chacun, voir pouvait même accéléré le pas par moment. Il conservait tout de même cette claudication qui le conduisait à s'appuyer bien plus sur l'avant avec sa jambe gauche et ensuite à revenir de bien plus loin. Quand il pensait à cette démarche étrangement chaloupée avec une certaine mélancolie Forth se disait qu'après tout ça devait lui donner une allure particulière. Particulière c'était certain, forte à propos et gracieuse pas si sûr.

Toutefois l'essentiel fut en fait tenu en quelques mots du compte qui plurent beaucoup au clerc.


Je vous propose de nous remplir la panse avant que je ne vous parle d'une affaire qui devrait retenir votre intérêt.

En effet Forth se fit cette fois très attentif. Certes il avait fait comme vœu personnel de ne plus boire une goutte d'alcool mais rien ne lui interdisait de manger et de manger bien, bien au contraire. Si son maître s'imposait le végétarisme, ce n'était pas partager par l'élève et certainement par le fait de ne plus agrémenter cela de sauce. Il était donc ravi d'entendre cela. Et d'un geste il caresse les oreilles de sa mule en signe de plaisir partagé.

Comment cela je ne vous ai pas dit ? En effet l'animal se mit petit à petit à suivre le petit groupe, accélérant puis ralentissant par moment au gré de ses découvertes d'herbes folles ou de champignons alléchants. Tout en trouvant comme par magie d'ailleurs ceux qui n'étaient pas nocifs. Nulle n'aurait pût savoir si l'animal suivait son maître pareil à un chien ou si l'odeur de la carotte dans sa poche l'attirait. Mais voyant l'animal toujours équipé de sa selle et de son mors Forth se permis alors de dire.


Je serais ravi d'être des vôtres, mais il faudrait que je déséquipe cette brave bête, sinon avec le poids elle risque de fort souffrir. À moins que je puisse les confier au bon soin d'un palefrenier ? Rassurez vous, elle ne demande rien, qu'une bonne couche et un peu de nourriture et elle est au paradis.
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Nevin
Il avait conduis Cali a bon port , un voyage tranquille fait de rire de chants …
Arrivé près de Dampierre il ne connaissait pas mais Zézé lui avait dit qu’ils étaient invité chez le seigneur Datan … A cette annonce il ne laissa rien paraître …
Cali se préparait a l’arrière et alla dans le vago de Zézé et Sandino …quelques hurlements plus tard

… Il vit son père, monté sur le toit du Vago, saluer un homme d’église et présenter la famille….
Il fit un signe de tête en guise de salue puis descends du vago et murmure a Zézé qu’il va chercher du bois …

Il avait déambuler dans la forêt … Il n’avait pas envie ni de présentation ni de festoiement …
Il n’avait même pas envie de chanter …Il ramassait du bois l’esprit totalement ailleurs …

Il ne sais pas combien de temps il est partis mais au retour le soleil se couchait déjà !
Il lu le mot de sa mère …. Il déposa le bois dans leur vago puis se mit a écrire un mot !


Citation:
Padre , Mammina devo andare avanti , non ti preocupare vi spetto a Saumur…
Scusate mi …a mercoledi ...
Tu lo so perche mammina... *


Il laisse le mot dans leur vago puis grimpe sur le sien , attrape les rennes de Destin …le vago se met en marche lentement s’enfonçant dans la nuit ….

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*(père , maman , je dois partir devant , je vous attends a Saumur , excusez moi , a mercredi ,, tu le sais pourquoi maman)
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