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[RP] Du vent dans les roses - Castel de Dampierre / Boutonne

Datan
[Près des cuisines]

Après avoir fait signe à PetitLu pour qu'il s'occupe de la mule, et répondu poliment à son maistre afin qu'il ne s'inquiète pas, Datan fit entrer les convives directement dans la cuisine. C'était maintenant connu, l'Epervier n'aimait pas les grandes messes en sa demeure et préférait les bonnes rencontres et les belles tables, aux esbroufes qui ne servent qu'à mettre en avant sa richesse. C'est certainement la raison pour laquelle la cuisine de Dampierre était hors norme. Composée d'une partie où le maistre-queux préparait ses repas, de deux grandes cheminées se faisant face, dont l'une contenait un four à pain et, sur le côté, d'une immense table rachetée à un monastère. Robuste et de grand volume, cette table pouvait accueillir une vingtaine de convives en leur offrant maintes plats différents. La vaste pièce était le point névralgique de la bâtisse, où la grande salle d'honneur ne servait finalement que très peu.

Mais à cet instant, la table était vide et Charibert s'occupait de goûter sa soupe au lard, pendant que deux tourtes finissaient de cuire dans le four à pain. Les odeurs qui imprégnaient la pièce embaumaient le pain, les légumes frais baignant dans le gras et quelques épices, ainsi qu'un délicate odeur de fromage, dont un immense plateau était posé sur une petite table, recouvert d'un linge fin.

Datan passa près de Charibert afin de prendre un plateau contenant des chopes et s'en alla chercher deux bonnes bouteilles de vin. Pendant se temps, le Maistre Queux se présenta et invita les convives à s'assoir là où ils le voulaient, tout en leur portant une pile d'assiettes et de couverts ; il était sous-entendu qu'ici, chacun devait s'occuper de la mise en place de sa partie de table.

Datan revint bientôt les bras chargés et s'installa en bout de table, comme à son habitude. Après un geste tendre envers Cali, qu'il voulait discret eu égard à la présence de l'homme d'église.

Alors dites-moi Zézé et Sandino, quelles nouvelles vous nous apportez de votre dernier voyage ? Comptez-nous un peu les rencontres que vous avez faites !
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Porte-Parole du Poitou - Champion du Poitou - Médaillé du Mérite militaire - Épervier dans l'âme...
Cali
Beaucoup d'émotion venait la submerger en même temps. Elle qui ne quittait que très rarement Thouars , avait accepté de faire escorte à des François habitants l'Irlande. Son cousin Zak l'avait accompagné dans ce voyage qui avait bien duré un mois et c'est avec plaisir qu'elle avait retrouvé sa petite famille de Bohémiens.

Un mois après, la voilà de retour en Poitou et à Dampierre de surcroît pour y retrouver son Épervier .
Cali sourit à la petite troupe qui se dirigeait vers le demeure de Datan mais son sourire se figea en constatant que Nevin n'était pas avec eux.

Depuis la veille au soir où elle s'était endormie dans le vago, elle ne l'avait pas revu. Où était-il encore ? Il lui arrivait de disparaître au timide troubadour.
La Thouarsaise se tourna vers sa soeur, la fixant avec dans les yeux une interrogation muette et chercha encore du regard le petit dernier de la famille puis finalement se dit que Nevin ferait comme d'habitude, il arriverait sur la pointe des pieds en se faisant discret , et comme d'habitude, Cali qui aime le taquiner lui dirait... VU !!

La jeune femme rejoignit Datan en glissant sa main dans la sienne avec l'appétit dans les talons , contente de partager avec tous le repas que Charibert n'avait sans doute pas manqué de commencé à faire.
Cali en avait l'eau à la bouche . Ca la changerait des habituelles miches de pain grignotées durant le voyage.


Hummm...

Les odeurs appétissantes qui se dégageaient des plats l'attirèrent dans la cuisine où elle ne manqua pas de saluer Charibert en lui collant une bise sonore sur ses joues rebondies.
Avec un sourire elle rejoignit les convives qui étaient déjà attablés et se plaça aux côtés de Datan qui se trouvait en bout de table.

Après avoir placé devant elle son assiette et ses couverts, Cali sourit à son compagnon et écouta la question qu'il posa à Zézé et Sandino..... elle répondit à son geste tendre en caressant doucement le dos de sa main.

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Zeze5
C'est autour de la table que tous se retrouvent pour partager le repas offert par leur hôte ... enfin presque tous, Nevin était toujours absent et Zézé comme à son habitude était inquiète, depuis qu'il avait été adopté par le couple, elle s'inquiétait pour lui.
Mais à quoi bon l'inquiétude, ça n'empêche pas les choses d'arriver ... elle se répétait ça souvent, mais son nouvel état de "mère" mettait tout ses sens en éveil et puis "tu penses trop" lui disait souvent Sandino. Alors elle ne pense plus, les choses arriveront si elles doivent arriver ...

C'est une question de Datan qui la tire de sa rêverie.

- Les nouvelles de notre dernier voyage ? ... étrange question quand on sait que nous sommes toujours en voyage !! ... hum !! alors dernièrement nous étions en Bourbonnais-Auvergne où nous avons provoqué, sans le vouloir, une petite tempête au château. Une simple blague en taverne, a dégénérée ... bon c'est vrai ça nous arrive souvent, mais c'est la première fois que ça arrive jusqu'au château Ducal. Nous étions en taverne à Montpensier et comme nous avions rencontré beaucoup d'habitants de Aurillac, nous avons dit que nous pouvions prendre la mairie et Sandino d'ajouter .. "oui la prendre et la mettre à Murat !!" ... vous voyez simple blague, mais hélas les gens présents ne l'ont pas pris comme telle et un des leurs s'est vite empressé d'aller avertir les autorités au château qu'un couple de bohémien voulait prendre la mairie de Aurillac ... le pauvre, mal lui en pris, car en Bourbonnais-Auvergne, notre couple est bien connu et c'est par des moqueries que les conseillés lui ont répondu.

Notre blague à fait le tour du Duché !! ... puis nous étions à Polignac quand une lettre de Cali nous annonçant son arrivé à Aurillac, nous avons changé nos projets pour aller la retrouver et venir ici !! ... voilà le récit de "notre dernier voyage" Datan !


Zézé se sert un verre d'eau ... parler autant donne soif ...
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Datan
voilà le récit de "notre dernier voyage" Datan !

Datan sourit en se demandant comment la blague serait prise en Poitou s'ils s'amusaient à faire de même. Inconsciemment, l'Epervier portait en lui une certaine jalousie pour ces personnes toujours en déplacement. Il ne voulait pas se l'avouer mais les voyages l'auraient tenté, à une époque. Aujourd'hui, son implication dans le Comté et la peur de perdre ses repères l'empêchaient de répondre à ces appels. Ineffables rêves et sentiments d'échapper à un destin différent de celui que l'on subit au quotidien.

Datan nota aussi l'absence de Nevin, mais ne put se résoudre à poser quelque question que ce soit. Il laissa Charibert poser ses tourtes sur la table, ainsi que son pain encore chaud, qu'il accompagna d'un soupière de sa soupe au lard, de viande fraichement sortie de son sel et en même temps compléta avec la large coupe de fromage.
Les invités ses rassasièrent et discutèrent un moment.

De temps à autre, Datan jetait des coup d'oeil en espérant que l'entente était toujours de mise entre tous ses invités malgré leurs divergences. Mais bien entendu ses yeux se posaient le plus souvent sur Cali, désireux de déposer sur elle bien plus qu'un simple regard...
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Sandino
...A la table de Datan l'on mangeait sans les manières le plus souvent en vogue dans la noblesse, lesquelles voulaient que les agapes se prolongent au point de s'y endormir et s'y réveiller sans même avoir loupé une danse ni une chanson paillarde.

A Dampierre si la présence d'un clerc interdisait chansons grivoises et danses gaillardes, la discussion n'en avait pas moins été agréable et légère à l'image du repas que les invités avaient partagé. Pour le couple de bohémiens l'heure était au départ, Nevin partit devant ce qui ne plaisait pas à la gitane devait être bien loin déjà et il n'était pas question que la distance gandisse.

Cependant avant de prendre la route Sandino voulu laisser une trace dans l'air de Dampierre et c'est simplement qu'il se mit à réciter un texte, juché sur un banc, le regard tourné vers les convives
.

-Au promontoire

Las d’un mal trop fidèle, au promontoire je me laisse guider
De la pointe noire se devine la mangrove aux orchidées

Je ne sais plus si je suis… ou si je fut…
Cette algue mauve que je vois du haut de la falaise
Cette île rocher ou vif comme une braise ce poisson fauve
Gardien de l’aquatique cité.

Un vent moite venu des terres transporte le refrain
D’une chanson monotone, d’un hymne à l’automne
Que chantent les humains.
Dans la crique à peine si la mer moutonne,
Les oiseaux unanimes fredonnent du vent le refrain.

Je ne sais plus si je suis…ou si je fut…
Créature marine, lagune de sable, nacre irisée
Ondine brune surgit d’une vague frisée
Marin confirmé ou bien crabe nocturne à l’affût.

Le soleil s’allonge lentement sur un lit d’horizons
Les lucioles comme pour une oraison sortent leurs chandelles
Les belles éclairent leurs maisons.

Je quitte la falaise pour la pénombre du sentier
Demain, le ciel en atteste en vieux routier
La tempête va laver ce qui reste des traces
De nos anciennes dérives qui sur la plage,
Nous laissaient coques vides et voiles déchirées.

C'est sur ces rimes que nous vous quittons, merci pour cette soirée prenez soin de vous et courage pour vos entreprises futures.

Après les embrassades et les échanges de bons voeux, c'est un couple de gitans repus et contents de savoir leur soeur heureuse qui va quitter Dampierre.
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Zeze5
Les 'aux revoir" avaient été rapides, les gitans savaient qu'il ne fallait pas s'attarder, à quoi bon prolonger les instants de la séparation.

C'est main dans la main que les bohémiens arrivent à la carriole. L'emplacement, où quelques heures plus tôt était le vago de Nevin, était vide.
Un soupir ... Zézé savait qu'il était déjà sur la route, elle espérait juste qu'il irait à Saumur les attendre, le mot qu'il avait laissé dans la carriole la soulage ...

Sandino prend la bride des mules pour faire tourner la carriole et la placer dans le sens du départ.
Zézé installée sur le siège avant, vite rejoint par Sandino qui d'un claquement de langue donne le signal du départ. La gitane les recouvrent d'une peau de bête ... la nuit sera froide.

Au revoir le Poitou ... à bientôt !
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Forth_with
Finalement la facilité du palefrenier laissa le jeune clerc en compagnie des convives. Non que s'occuper de sa mule et la déharnachée l'aurait dérangé, bien au contraire. Il aimait sa compagnie et appréciait de l'avoir à ses côtés. Bien sûr il avait un cheval, une brave bête par ailleurs, mais il aimait bien rester en compagnie de cet animal là aussi. Il conservait ce style rustique, bien sympathique.

Il suivit donc le petit groupe dans la salle à manger. C'était un endroit très grand et spacieux mais sans trop de fioritures, la simplicité, la rusticité chargeait chaque recoin de cette grande pièce. Sans l'ombre d'une seconde cela gêna Forth qui prit plaisir à visiter, curieux de tout. Il s'approcha même un peu de l'une des cheminées. Mais comme le repas allait débuter il ne voulut déranger les convives et revint avec le groupe.

Durant le repas il dût reconnaître que le récit de Zeze ainsi que les chants de Sadrino lui plurent beaucoup. C'était fort original, plaisant et lui permettant de découvrir un univers qui lui était alors totalement inconnu. Presque il se rêvait un peu à leurs côtés sur les routes. Qui plus est le naturel qu'ils dégageaient de leur vie de chemin était si étonnant et si particulier que cela ne pouvait aiguiser encore plus la curiosité du religieux. Que voulez vous on ne change pas un esprit.

Le repas quand à lui était un régal. Loin de la frugalité très pincée que certains pouvaient rechercher, on en avait largement pour son ventre et peut-être même un peu pour ramener chez soit. Gare à celui qui cherchait à tout manger, il n'aurait même pas fini au deuxième plat. L'homme qui s'occupait des lieux étaient de grand qualité. C'était simple mais bon. Que pouvait-on demander de plus.

Forth se fit au moment de diner très silencieux mais pour autant pas inattentif aux choses qui se passaient, même au contraire. Et quand vint le tour du chant il apprécia avec quasi délectation de l'entendre et chercha même à le retenir, mais il était difficile avec une seule écoute d'en retenir toutes les paroles. Il ne pût donc en avoir que quelques brides, des fragments, pas forcément très bien coordonnés par ailleurs.

Puis finalement comme le repas tirait vers sa fin les deux bohémiens durent les quitter. Ce fut donc les salut et les adieux qui marquèrent cette fin. Ce fut par ailleurs avec regret qui trouva cette rencontre trop courte. Mais déjà ils s'en allèrent sur leur carriole et il ne pût que les regarder partir en compagnie de Cali et Datan.

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Cali
Cali sourit au récit de sa soeur. Combien d'histoires elle avait déjà entendu sur leurs voyages... En plus Sandino les mettait parfois dans des situations telles que les gens ne savaient jamais si c'était du lard ou du cochon.

La Thouarsaise écoutait les récits des uns et des autres, des échanges faits en toute simplicité ,dans une ambiance bon enfant, jetant des regards furtifs à Datan.

Perché sur un banc, Sandino récita un poème, ,ce qui donna plus d'ampleur à ses mots qui dégageaient un air de fraîcheur, apportant au repas une note artistique... Sandino était doué pour ça.

Ils avaient partagés des mets délicieux et des bons mots qui lui laissèrent le ventre remplit et le coeur aussi. Mais l' heure de se séparer avait sonné.
Il en était toujours ainsi avec sa famille bohème et comme ce couple d'oiseaux, les inséparables, ils allaient encore s'envoler mais toujours en restant ensemble liés.

Cali essaya de cacher sa peine de les voir partir, surtout que eux même gardaient toujours le sourire. Ils savaient qu'ils la retrouveraient. Elle savait qu'un jour ils reviendraient comme ça.. par surprise.
Elle avait remarqué la disparition du vago de Nevin... elle le connaissait et en savait la raison..

La jeune femme regarda la carriole s'éloigner, le coeur serré et ne la quitta pas des yeux jusqu'à ce qu'elle disparaisse.

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Datan
[Bureau de Datan]

Après avoir réuni ses proches, Datan finalisait l'idée de son refuge. Tout semblait maintenant fin prêt. La bâtisse pouvait être réhabilitée, un professionnel lui avait confirmé ce point. Du côté des bénévoles, que ce soit sa tendre Cali et son frère Anagor pour les soins, ses amis boulangers pour le pain ou même de son fidèle Charibert, tous semblaient à jour. Il avait même reçu l'accord d'un représentant de l'église, afin que les vagabonds qui le désirent reçoivent les bénédictions.

Il restait maintenant la communication et l'organisation d'un tel évènement. Ouvrir un refuge aux plus démunis pouvait engendrer des débordements, ainsi, il fallait absolument déterminer des limites. Datan s'installa à son bureau, illuminé par un précoce soleil de mars, afin de rédiger une charte qui serait affichée à la porte du refuge.

Cali lui avait promis de venir l'aider, et il se doutait bien qu'elle saurait trouver les mots justes...
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Cali
Cali ferma les yeux en respirant l'air vivifiant.
Elle offrit son visage à la douce caresse du soleil.
Cette promenade le long de la Boutonne sur les terres de Datan lui avait fait du bien.
Elle avait besoin d'évacuer son trop plein d'émotion. Comme lui avait dit Zézé et Sandino " Tu as fait ton choix, petite soeur".

La jeune femme avait choisi de rester et de ne pas poursuivre son voyage avec eux.....oui, tout est affaire de choix.... parfois son sang bouillonnait, agissant sur ses actions en faisant d'elle une impétueuse étourdie qui fonçait sans réfléchir. D'autre fois, son regard se faisait plus doux, envahie d'un calme déstabilisant pour son entourage et sans doute plus reposant pour eux.

Passant entre les deux grandes colonnes de l'entrée, Cali poussa la porte et fit un tour en cuisine où Charibert s'affairait comme toujours à les gâter par ses talents de cuisinier.
L'air sentait bon la pomme cuite et la cannelle . Charibert venait de préparer un plateau pour le seigneur des lieux. Une part de tarte aux pommes encore tiède accompagnée d'une tasse de tisane fumante .
Cali sourit et y ajouta une autre tasse pour elle ainsi qu'une autre part de tarte.

Merci Charibert. Ne vous donnez pas cette peine, je vais lui porter...mmm.. je suppose que Datan est dans son bureau, déjà attelé à la tâche.

La jeune femme fit un clin d'oeil au cuisinier et monta retrouver son Épervier.


Coucou toi !


Se délestant du plateau sur le bureau, elle glissa ses bras sur les épaules de Datan en posant un baiser sur la nuque de son studieux compagnon et lui murmura à l' oreille après la lui avoir mordillé.
.... accorderais-tu à ta douce un peu de ton temps si précieux ?
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Datan
Bureau de Datan

Cela faisait un bon moment qu'il travaillait sur son projet. Avant tout, il espérait que ses amis le suivraient dans cette belle idée. Une fois quelques bénévoles trouvés, quelques mécènes convaincus et le tour était joué. Ensuite, une belle communication dans toutes les villes du Poitou suffirait à attirer les nécessiteux.

Soudain, Cali entra dans la pièce, l'entourant de ses bras.
Elle déposa un baiser dans son cou et Datan apprécia ce geste tendre.


Viens auprès de moi, je suis certain que tu vas pouvoir m'aider. En fait, je suis fin près et voici le courrier que je souhaite envoyer à mes proches.
Il tint le parchemin et le lut à Cali :

Citation:
Chères amies, cher amis,

En ce jour le soleil rayonne sur les terres de Dampierre, recouvrant la terre de sa lumière et réchauffant la nature, timidement éveillée de sa torpeur hivernale. Ce tableau serait magnifique si ce soleil ne venait pas aussi frapper une tombe sans nom, sans riche décoration, aux abords des terres de la Saintonge. Une femme est morte. Une vieille femme, épuisée et abandonnée. Elle fut découverte dans ses derniers instants, par mon jeune écuyer, marqué à vie par cette rencontre.

Je m'en veux infiniment. Depuis longtemps, je réfléchis à un projet simple d'entraide Poitevine. Des hommes et des femmes apportant chaleur et nourriture, confort et douceur, soutien et spiritualité. Je souhaite que plus personne ne meurt sur mes terres.

Mon projet est simple. Chaque nécessiteux poitevin venant se présenter à ce refuge, pourra être nourri, logé, réchauffé, soigné et pourra recevoir, s'il le désire, une aide spirituelle. Pour cela, j'ai besoin de personnes de confiance, dans chaque ville du Poitou, pour représenter le refuge et aiguiller les nécessiteux vers Dampierre.
Soit des boulangers, des bouchers, des producteurs de maïs qui offriront leurs denrées au plus bas prix, soit des médicastres apportant leur aide, soit des mécènes qui fourniront de la nourriture. Bien entendu, je m'engage à publier régulièrement les comptes, afin que la transparence soit de mise.

J'attends votre réponse avec impatience, quelle qu'elle soit. Soyez assurés que cela ne changera rien au respect et à l'amitié que je vous porte.

Bien à vous,
Datan l'Epervier
Seigneur de Dampierre sur Boutonne


Fonctionnement HRP :
- niv 0 et 1 : recevront des denrées au prix minimum, suivant leur intervention RP sur le refuge, quelle que soit la ville où ils résident, grâce aux donateurs présents. Il y aura un maximum de denrées reçues.
- niveau supérieur : repas RP uniquement

Le but, est d'aider les plus jeunes, d'attirer du monde au Poitou par ce biais et de les pousser à faire du RP en gargote.

Les bénévoles auront dont :
- à faire de la publicité, à expliquer comment faire du RP
- à vendre des denrées au prix mini lorsqu'ils en recevront la demande par un des responsables du refuge
- à simplement faire un don qui sera réparti aux bénévoles qui distribueront les denrées afin de participer aux frais


Qu'en penses-tu Cali ? Penses-tu qu'ils me suivront ?
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Porte-Parole du Poitou - Champion du Poitou - Médaillé du Mérite militaire - Épervier dans l'âme...
Cali
Viens auprès de moi, je suis certain que tu vas pouvoir m'aider. En fait, je suis fin près et voici le courrier que je souhaite envoyer à mes proches.

Cali prit place à ses côtés en l'écoutant lire à haute voix la lettre qu'il comptait envoyer.


Qu'en penses-tu Cali ? Penses-tu qu'ils me suivront ?


La Thouarsaise lui emprunta le parchemin tout en poussant vers lui l'infusion.


Bois pendant que c'est encore chaud.


Puis elle se mit debout et fit quelque pas en relisant la lettre de Datan.


Ca fait un moment que ce projet te trotte dans la tête Datan . Je ne sais pas comment cette vieille femme est arrivée jusqu'ici pour mourir si près de l'aide que tu aurais pu lui fournir. Je ne sais pas si on doit y voir un signe du très haut.


Cali le fixa, déterminée.


Ce que je sais par contre, c'est que tu défends une noble cause et qui mérite qu'on se batte pour elle.
Je te l'ai dit, je t'apporterais toute l'aide dont je dispose et.. j'espère oui, que tes amis et connaissance répondront en leur âme et conscience .
Chacun peut apporter sa goutte d'eau et le ruisseau peut devenir rivière.


La jeune femme , songeuse , regarda un instant par la fenêtre puis se tourna à nouveau vers Datan.


Pourquoi ne donnerais-tu pas une réception ici, à Dampierre ?
Tu pourrais y convier amis, proches et mécènes et ainsi leur montrer ce que déjà tu as fait comme travaux pour ton refuge . C'est plus facile de se rendre compte sur place.
En plus assister à une réception c'est toujours agréable .
Tu en penses quoi?

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Datan
Datan leva la tête, ouvrant de grands yeux.
Une réception ? Quelle belle et grande idée !

Il retira les mains entourant le récipient contenant l'infusion, car il sentit la chaleur sur ses doigts. Mais déjà, l'idée trottait dans sa tête... il voyait ses amis présents, les grands du Comté, de riches et discrets mécènes, toutes ces connaissances qu'il avait faites dans les villes qu'il avait traversé, dans ses différentes interventions, que ce soit pour les comtales, le comité des festes ou la grande tribune, surpris même parfois de se rendre compte que son nom était connu à travers tout le Poitou.

Une réception où nos futurs mécènes pourraient venir soutenir ce projet. Je dois d'abord engager mes écus pour que le bâtiment soit prêt et ensuite, organiser une réception simple et chaleureuse en ces lieux d'entre-aide et de soutien...

Il prit les mains de Cali et l'embrassa.
Je savais que je pouvais compter sur toi pour avoir de bonnes idées. je vais écrire un courrier et mander un copiste afin de les faire circuler.

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Yseline
[entre la Bretagne et le Poitou]

Yseline était en voyage depuis pas mal de jours .
Le Bretagne-le Poitou, c'était une route de plusieurs jours sans escale et si en plus on se trompait de chemin....
Direction l'Anjou et puis fermeture des frontières...changement de cap pour le Poitou.

Tant mieux, ils passeront donc par Dampierre pour voir le petit Quentin.

Les piliers de l'entrée du domaine se profilaient à l'horizon. Il restait pareil à lui-même, les roses, les arbres, l'emplacement prévu pour les gens du voyage,...

Yseline se retourna vers son compagnon de route et lui montra le domaine du doigt.


C'est là-bas.

Elle eut un large sourire.
Meleagant
Mele s'accrochait tat bien que mal sur la croupe du cheval d'Yseline.
Il avait toujours eu un peu de mal avec ces animaux et même si celui-ci était plutôt confortable de croupe, il était bien heureux de pouvoir s'accrocher un petit peu à la cavalière qui le conduisait de main de maître... et pas seulement parce qu'il avait peur de tomber ...

Elle se tourna vers lui, lui indiquant du doigt une large batisse. Sans doute le château dont elle lu avait parlé et où elle semblait avoir quelques connaissances.


Décidément, cette Yseline m'étonne un peu plus chaque jour!

Enfin, ils arrivèrent à proximité du domaine et leur monture prit une allure qui lui sembla moins folle avant de s'arrêter devant les grilles.
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