Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 5, 6, 7, ..., 24, 25, 26   >   >>

[RP] Du vent dans les roses - Castel de Dampierre / Boutonne

--Urbain
Citation:
Ne vous donnez pas la peine de préparer une chambre pour moi.... Je ne reste pas. Je vais aller voir Dune et m'assurer que toute les précautions seront prises pour son voyage.... ensuite je partirais. je vous remercie.


Urbain allait répondre à la jeune femme, mais se ravisa. Il fit un signe poli puis regarda la Thouarsaise monter l'escalier. D'un geste de dépit, il secoua la tête. Elle était superbe, semblait douce et aimable et encore une fois il fuyait.

Partant vers les cuisines, Urbain vit Charibert s'affairer à préparer le souper. Il le regarda faire, se gardant bien d'entrer dans la pièce.

Charibert, vous connaissez Messire Datan depuis combien de temps ?

Le maistre-queux leva la tête et jeta un bref coup d'oeil à l'intendant.
Quoi ? Il est parti sans vous faire la bise ?

Urbain haussa les épaules et finalement s'approcha de Charibert, en posant les deux mains sur la table, face à lui. Le vieil homme s'arrêta d'éplucher ses légumes, posa son coutelas et fixa son acolyte, sentant que la question devait trouver réponse.
He bien, je l'ai connu minot et nous avons voyagé ensemble de longues années. Un jour, il a voulu s'arrêter et s'est installé à Niort. J'ai fini par le rejoindre il y a un an ou deux. Pourquoi cet interrogatoire vous voulez le demander en mariage ?

Urbain n'avait finalement écouté que la première partie de la réponse et ne répondit même pas à Charibert sur sa dernière phrase. Ensuite, les questions s'enchaînèrent dans sa tête, les unes après les autres. Pourquoi souffrait-il tant dès qu'il éprouvait des sentiments, pourquoi par deux fois se détacher de femmes qui auraient pu le rendre heureux, fonder une famille, enfin vivre pour lui.

Charibert reprit la préparation de sa soupe en écoutant les questionnements de l'intendant.

Pour le passé de Datan, faut voir avec lui. Moi je ne veux pas m'en mêler. Mais sachez une chose Urbain, c'est que si je n'avais pas été là, Datan serait sous terre à c't'heure et rien n'aurait pu empêcher son geste malheureux. Il est mort il y a des années et à part sa fille qui lui a redonné entrain et joie, il refuse tout sentiment de peur de tout perdre.

Silence.

Urbain fit demi-tour et lança avant de partir :
C'est idiot ! S'interdire ainsi de vivre pleinement, d'être heureux et de partager sa vie avec une femme aimante...
Le passé c'est le passé, qu'il regarde vers l'avant au lieu de vivre en arrière !


Charibert lui répondit alors qu'il arpentait déjà le couloir :
Ha ça ! Croyez bien que si elle ne l'a pas convaincu, personne d'autre ne le fera !

L'intendant montait l'escalier, volontaire, avec la ferme intention de parler avec la jeune femme...
____________________________________________________________
Intendant du Castel de Dampierre sur Boutonne
Alizielle
[Niort]
Pour une journée d'automne, elle était bien ensoleillée. Alizielle retroussa ses manches et se dit que cette fois-ci elle allait se ménager le temps nécessaire. Voila déjà de nombreuses semaines que son parrain Datan lui avait proposé de venir s'installer en son château de Dampierre. L'idée lui avait tout de suite plu. Elle l'appréciait énormément, tout comme sa fille Dune, et la perspective de passer la fin de sa grossesse en leur compagnie l'enchantait. Mais les journées s'étaient succédées depuis, toutes plus chargées les unes que les autres.

Elle qui redoutait le désœuvrement plus que tout, elle avait été servie en acceptant le poste de commissaire au commerce du Poitou. Plus une seconde pour souffler depuis, et le déménagement s'était vu repoussé de jour en jour. En cette belle matinée, elle avait pris les devants : les quotas céréaliers avaient été achetés aux mairies, leurs taxes remboursées, le fer réclamé par certains transféré, les derniers mandats en attente et divers rapports rédigés... elle allait pouvoir se ménager quelques heures. La charrette avait été amenée devant sa maison du quartier des artisans pour y charger plus commodément les affaires qu'elle comptait emporter. Elle transporta une vingtaine de paquets, prenant le temps de souffler entre chaque trajet. Entre sa patte folle et son ventre devenu proéminent à quelques semaines de la naissance, elle ne pouvait plus guère s'activer comme elle en avait l'habitude.

Elle s'installa à l'avant et agita les reines. Alors que le véhicule s'éloignait, elle jeta un coup d'oeil en arrière. Sa boulangerie était à l'abandon depuis des semaines, non qu'elle n'aimait pas y oeuvrer, mais d'autres activités lui tenaient plus à coeur. Son regard s'attarda davantage sur le Nid du Dragon où elle officiait comme tavernière depuis la fin de l'hiver dernier. Ironflo le propriétaire était en voyage, tout comme son épouse Sandrae qu'Alizielle chérissait tant et qui lui servait de marraine depuis ses débuts. Elle se consola en se disant que de toutes façons, ces dernières semaines, elle ne parvenait plus à dégager assez de temps pour y assurer une présence adéquate.

L'attelage traversa la ville, passant devant la mairie qu'elle avait occupé durant l'été, devant la taverne municipale où elle retrouvait ses amis régulièrement. Elle eut un petit pincement au coeur mais se dit que Dampierre n'était pas si loin et qu'elle reviendrait souvent avec Datan, ne fusse que pour venir siéger au conseil municipal et poursuivre son action au bureau des mines.


[Dampierre]
Le trajet avait été plus rapide que prévu et Alizielle arrivait déjà en vue du château. L'endroit était magnifique. Elle espérait que Rafan la rejoindrait bientôt. Son compagnon lui manquait beaucoup. Tous deux avaient trop à faire ces temps-ci. Elle avait hâte de retrouver Datan et de découvrir les lieux. Elle eut un sourire de satisfaction et fit stopper son attelage dans la cour.
Ducastel
[ Niort ]

En cette belle journée d'automne, Rafan s'activait comme toujours dans sa forge. La chaleur étouffante l'avait obligé d'ouvrir la petite fenêtre de son atelier dans laquelle traversait un vent frais.
Après quelques heures passées à chauffer, frapper, tordre le fer avec acharnement, Rafan décida de de rentrer chez lui, au Quartier des Artisans afin de prendre un bain bien mérité. Il grimpa sur le dos de son précieux cheval et fit, avec lui, la cinquantaine de mètres qui le séparait de sa bâtisse.

Lorsqu'il entra, il fut surpris de voir la maison quasiment vide. il se dit alors que Liz avait du faire un peu de rangement. Il fit alors sans attendre chauffer une grande marmite d'eau auprès du feu de cheminée qu'il déversa ensuite dans le grand bac qui leur servait de baignoire. Après avoir frotté tous les coins et recoins de son corps de légionnaire aguerri, il sorti de son bain et quelle fut sa surprise lorsqu'il aperçut que le tiroir contenant habituellement les serviettes était tout simplement vide ! Il ouvrit alors le s tiroirs juxtaposés qui étaient malheureusement aussi plein que le précédent ...
La maison était désespérement vide. Rafan, nu comme un vers et grelotant ronchonnait comme jamais. Qui avait bien pu voler toutes les serviettes ?
Après avoir pesté contre la terre entière, Rafan se souvint des parole de sa Liz le matin même : " Je vais commencer à déménager ce matin quelques affaires chez Datan, tu me rejoins plus tard ?! ".

Rafan se sécha donc avec les moyens du bord, auprès de la cheminée et se précipita en direction du domaine de Datan à Dampierre.

[ Dampierre ]

Après quelques minutes au galop, il aperçut au loin une grande porte ouverte. Il entra dans la cour où était garée une charrette, la charette d'Alizielle.
--Urbain
Urbain monta les marches quatre à quatre, chercha la jeune femme et la trouva enfin, le visage défait. Il s'approcha d'elle et lui parla doucement, presque à voix basse.

Madame, je sais que Messire Datan est parti en urgence à Poitiers mais que sa volonté est bien que vous restiez ici quelques jours. Il est pris entre ses engagements et ses sentiments...

Urbain n'avait pas l'habitude de telles paroles et ses mots semblaient bien dérisoires...

____________________________________________________________
Intendant du Castel de Dampierre sur Boutonne
Cali
Les yeux fixés au loin toujours dans ses rêveries , La jeune femme n'entendit pas le majordome entrer. Seul le ton de sa voix grave la tira de ses songes.

Madame
Cali tourna légèrement la tête, lui prêtant une oreille attentive.je sais que Messire Datan est parti en urgence à Poitiers mais que sa volonté est bien que vous restiez ici quelques jours. Il est pris entre ses engagements et ses sentiments...

La jeune femme se tourna complètement vers Urbain et le regarda attentivement.


- Vous semblez avoir de l'affection pour Messire Datan .... sinon pourquoi vouloir essayer de me convaincre de rester ? Votre maître a des valeurs morales qu'il défend fort bien et des qualités qui font de lui quelqu'un d'apprécié .... mais je suis lasse de ses revirements.
J'ai fais un choix et mon coeur a tranché... Je retourne à Thouars.


Cali esquissa un sourire à l'intention du majordome en posant sa main sur son avant bras.


- Prenez bien soin de lui .
Puis elle ôta sa main et commença à ranger ses affaires dans sa besace en jetant un oeil aux jeunes gens restés silencieux.
_________________
--Urbain
L'intendant n'osa pas davantage intervenir. Jamais au paravent il n'était ainsi intervenu dans la vie de ceux qu'il avait servi. Pourtant, il avait vu passer bien des évènements touchants ou navrant, lors desquels il aurait largement pu dire ses quatre vérités. Mais là, impossible de rester à l'écart, d'ignorer ce sentiment qui naissait en lui, cette compassion pour cet homme qu'il commençait seulement à comprendre.
Pourtant, au delà de son amabilité apparente, il devinait que le Seigneur des lieux avait toutes les raisons pour détruire toute tentative de rapprochement. Depuis un moment, il hésitait entre la peur de relations construites et définitive, ou une volonté inavouée de s'entourer de ceux qu'il voulait auprès de lui, à un instant précis.

Il regarda la jeune femme préparer ses affaires et, la voyant ainsi afficher une espèce de fatalité qu'elle ne comprenait pas elle même, il finit par ressentir plus qu'elle ne le pouvait peut-être elle-même.

Un simple signe de tête, respectueux et compréhensif.

Vous avez peut-être raison. Ici, Messire Datan n'est pas cet homme enjouée et posé qui s'affiche ailleurs.
--Charibert
La soupe du soir était fin prête. Les déchets de potirons trônaient au milieu de la grande table de la cuisine, mais Charibert n'en n'avait cure. Le jeune apprenti qui l'aidait s'affairait à tout ranger, comme à son habitude. Dans la marmite qui trônait dans la cheminée, des formes orangées semblaient vouloir s'échapper, drainant avec elles des jets d'une eau parfumée. Quelques pelures de pomme de terre trônait telle une oeuvre d'art pittoresque sur le sol, côtoyant quelques morceaux de navets ayant échappé à la vigilance du vieil homme.

C'est à cet instant que le fumet délicat du pain chaud et craquant se fit sentir, provenant de l'arrière cuisine, où un four à pain avait été installé lors de l'arrivée de Charibert.
Un repas sans pain, c'est une damoiselle sans sourire accroché au visage, une fleur sans couleur à montrer ni parfum à partager, un livre dont on ne pourrait lire la fin. Avait-il dit à Datan, sans avoir réellement besoin de le supplier, tant ce dernier était un des tous premiers amoureux des pains en tout genre. Pains aux raisins, pain au lard, pain brioché, pain au son, petit pain sucré à la mie légère ou gros pain de 6 à griller sous le feu brûlant de la grande cheminée... rien ne vaut le pain à saucer, celui à grignoter comme celui à partager entre le riche et le pauvre.

Sortant le pain du four, donc, Charibert prit une telle bouffée de chaleur qu'il dut sortir. Il s'essuyait le visage, lorsqu'il aperçut une carriole arrivant dans la propriété. Ne voyant personne venir à sa rencontre, il approcha d'un air pataud. Mais au fur et à mesure qu'il avançait, un sourire vint se dessiner sur son visage. Il interpela bientôt la conductrice, qu'il venait de reconnaitre.

Ben ça ! La petite Alizielle qui nous rend visite ! Je suis heureux de vous savoir ici avec nous, c'est Datan qui va être aux anges !

____________________________________________________________
Maitre-Queux du Castel de Dampierre sur Boutonne
Alizielle
Alizielle fut ravie de voir arriver Charibert. Elle lui sourit et lui tendit la main pour qu'il l'aide à descendre.

Merci de votre accueil Charibert.
Cela sera une visite longue durée sans aucun doute.
Comment allez-vous ?
Et comment se porte chacun à Dampierre ?
J'espère que mon arrivée un peu à l'improviste ne tombe pas mal à propos...


C'est alors qu'entra au grand galop dans la cour Rafan et sa monture.
Un large sourire illumina le visage d'Alizielle. Elle lui fit un signe de la main.
Anagor
Plusieurs matins, Anagor avait hésité à entreprendre le voyage.
A chaque fois, il avait renoncé, jugeant que sa place était dans sa boulangerie ou sur les remparts.
Ce matin pourtant, il avait pris sa décision : Il allait rendre visite à son frère. Il avait tant de questions à lui poser !
Sans se donner le temps de trouver des excuses pour rester à Niort, il avait préparé des provisions de bouche, placé Rossinante, son vieux percheron, entre les ridelles de sa charrette.
Il chemina jusquà Dampierre, demandant plusieurs fois sa route à des villageois ou à des paysans au travail.
Finalement, alors que le soleil se glissait derrière un rideau d'arbres, il découvrit la grille ouvragée qui tenait clos le domaine de son frère.
Intimidé, il resta devant, immobile.
Cali
Cali rassemblait ses affaires, ce qui fut vite fait n'ayant emportée avec elle qu'un peu plus que le nécessaire quand la phrase du majordome l'interpella quelque peu .

Vous avez peut-être raison. Ici, Messire Datan n'est pas cet homme enjouée et posé qui s'affiche ailleurs.


La jeune femme ferma bruyamment sa sacoche et la laissant en place, s'approcha d'Urbain . Mains sur les hanches elle le fixa franchement , les sourcils froncés .


- Comment ça j'ai peut être raison ? D'abord je n'ai jamais dis ça et ensuite sachez pour votre gouverne que je ne peux pas savoir comment est Datan chez lui puisque je ne l'ai pas vu assez de temps pour m'en faire une idée mais Dune est sauvée d'affaires et c'est ce pour quoi j'étais venue. Ensuite il est vrai que je connais Datan en dehors des ses murs et je sais quel être adorable il peut être....mais aussi qu'il est capable d'honorer sa belle toute une nuit... uhm... enfin presque une nuit... ah là n'est pas le propos !... j'en étais où ? ... ah oui.. une partie de la nuit bla bla bla et l'abandonner avec une lettre d'excuse au petit matin.... rhoooo oui je sais cela !


Tout en parlant Cali faisait les cent pas puis elle revint devant le majordome.


- Hé bien dommage que votre maître ne soit pas là, car j'aurais aimé le remercier. Hé oui ! Finalement en se retirant il a laissé la place libre et il se trouve que j'ai fait la connaissance d 'un charmant jeune homme , tendre, attentionné et qu'il m'a fallu m'éloigner de lui pour m' ouvrir les yeux . Pour moi cette danse des hésitations s'achève par une gracieuse révérence car voyez vous l'amour ne souffre d'aucune médiocrité et Eriatlan m'a maintes fois prouvé son attachement et ses sentiments.


La jeune femme couvre ses épaules de sa cape , récupère sa sacoche au passage. puis regarde le majordome.


- J'espère sincèrement que votre maître trouvera la femme douce et aimante qui lui convient car voyez vous, je pense avoir trouver celui qui fera écho à mon coeur et je vais le retrouver. Au revoir Urbain.


Cali lui lança un petit sourire en coin , salua les jeunes gens et rejoignit les écuries pour récupérer son cheval , remarquant de loin que des invités étaient arrivés . Tant mieux pour Datan, il se faisait une joie d'accueillir sa famille . Peut être était ce eux justement.

La jeune femme enfourcha son cheval et partit au galop , le plus vite possible vers Thouars.




_________________
--Charibert
Tandis que Charibert allait répondre, un cavalier arriva. Lorsque le vieil homme vit le sourire de Alizielle s'afficher, il comprit immédiatement à qui ce sourire était destiné.
Bon, c'est très bien tout ça, mais si y'a du monde en plus, moi, j'ai de la soupe à refaire. Et puis ne vous inquiétez pas ma petite, improviste ou pas, Datan sera ravi de votre arrivée.

A peine la phrase terminée, un autre voyageur arriva, dirigeant une charrette qui semblait remplies d'affaires diverses.
Beaucoup de soupe, oui. Je vais en faire une belle marmite.

Se tournant finalement vers la batisse, Charibert cria à pleins poumons :
Urbain, y'a du monde, amenez-vous ici !

Un sourire aux lèvres, sachant déjà que ce genre de comportement ulcérait l'intendant. Mais à peine arrivée à la porte de la cuisine, qu'une cavalière passa devant la batisse pour quitter la propriété. Le sourire s'effaça pour laisser place à une moue de déception.

____________________________________________________________
Maitre-Queux du Castel de Dampierre sur Boutonne
Anagor
Finalement, Anagor avait franchi le portail de fer forgé puis remonté l'allée. Une autre charrette s'y trouvait déjà. Une belle jeune femme souriait à un cavalier au port impeccable.
Une vieil homme devant le bâtiment majestueux, hurla soudain :
Urbain, y'a du monde, amenez-vous ici !
Anagor se mit à sourire sans qu'il sache vraiment pourquoi.
--Urbain
Urbain se précipita dehors à l'appel de Charibert.
Du monde ? Les proches de Datan certainement !

Il s'approche des arrivants et les accueille très professionnellement. Bien entendu, aucune chaleur, aucune sympathie particulière ne se dégage, à l'opposé de Charibert, chez l'intendant du château. Mais même si quelques prémices de changements s'imposent petit à petit dans sa tête, forcément inconsciemment, Urbain reste rigide... Pour l'instant.


Vos chambres sont prêtes, soyez les bienvenus. Le Seigneur Datan ne devrait plus tarder à revenir de Poitiers où il avait affaire urgente.
Veuillez me suivre.


____________________________________________________________
Intendant du Castel de Dampierre sur Boutonne
[/quote]
Alizielle
Alizielle était ravie que Rafan l'ait rejointe. Elle alla l'embrasser.
Elle salua Dame Cali qui partait précipitamment à cheval puis Anagor qui arrivait pour sa part.


Que d'allées et venues !
Il y a plus d'animation que je n'aurais cru à Dampierre.
Bonjour Charibert, bonjour Urbain.
Datan est absent donc ?
Vous avez raison, nous allons en profiter pour nous installer.


Elle sourit à Anagor.

Comment allez-vous ?
Vous nous accompagnez à l'intérieur ?
Anagor
Ben oui... enfin je veux dire... je vais bien, répondit Anagor en triturant son bonnet.
Il remarqua qu'il avait oublié de nettoyer le fond de son chariot. Des écorces de bois le décorait. Une de ses ridelles s'était cassée lors de son dernier chargement.
Son équipage était assez usé par rapport à celui d'Alizielle.
- L'endroit m'est heureux à vous y rencontrer belle dame, ajouta-t-il.
Il se souvenait avoir entendu cette phrase dans une farce de baladins et l'avoir trouvé joli. Il se demanda quel titre il fallait lui donner.
Il sauta de son banc et chercha un anneau où nouer ses rênes.
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 5, 6, 7, ..., 24, 25, 26   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)