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[RP] Du vent dans les roses - Castel de Dampierre / Boutonne

Datan
Tout d'abord dépassé par le nombre d'arrivées et l'état de sa nièce, Datan ne sut où donner de la tête. Le froid avait sans doute altéré sa capacité à réagir rapidement. La vision d'une nouvelle jeune femme le perturba tout autant ; il crut un instant que Dune revenait déjà au château ! Ses yeux se troublèrent et il mit un instant avant de se rendre à l'évidence que ce n'était point sa fille. Un tour d'horizon, tant de personnes soudainement, et le retour à la réalité se fit enfin.

Allons, je vous en prie, ne restons point là, nous allons attraper mal. Entrons et nous nous occuperons du reste ensuite.

Datan aida pour qu'Alizielle soit amenée à l'intérieur, veillant à ce que tout le monde suive. Il demanda à Urbain de faire amener Alizielle dans sa chambre, déjà chauffée, afin que tout puisse se passer au mieux.
Alizielle, je vais faire quérir Cali, mais en attendant, nous allons nous occuper de toi.

Il se tourna vers Oane et l'invita à s'assoir. Il demanda à Charibert que l'on apporte des boissons chaudes à tout le monde. Devant la grande cheminée de la cuisine, toujours en activité, se tenait un immense table à laquelle Datan aimait s'assoir pour manger et discuter avec son vieil ami. Il invita les personnes présentes à s'y installer, pendant que les autres s'occupaient d'Alizielle.

S'éclipsant un instant, il prit un morceau de parchemin, y griffonna quelques mots et l'enroula.


Citation:
Chère Cali,
Si mon coeur te réclame plus que jamais à Dampierre, c'est ce jour l'état d'Alizielle, proche de son terme, qui réclame tes connaissances. Puisses-tu venir promptement, en prenant soin de toi pour autant.
Datan, ton Epervier


Il ouvrit la porte et fit quelques pas dans la neige. Un cri aigu sortit de sa gorge en même temps qu'un nuage. La réponse se fit rapidement entendre, non loin de là. Le rapace apparut et fondit sur lui, avant de se poser délicatement sur son bras tendu. Datan attacha le billet à la patte de l'épervier et le lança en l'air en lui criant sa destination.

Retournant à l'intérieur, il se dirigea vers la jeune femme qui discutait avec son frère, semblant demander l'aumône. Il lui prit la main, et la referma.

Pas de cela ici, notre maistre-queux a la fâcheuse tendance à toujours trop en faire ; une assiette ou deux de plus n'y changeront rien. Etes-vous seule ? Où êtes-vous logée ?

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Porte-Parole du Poitou - Champion du Poitou - Médaillé du Mérite militaire - Épervier dans l'âme...
Xanthipremier
Hoax, couché au coin de l'âtre, ne la quitte des yeux. Xanthi se tient toujours à la table et observe la grande pièce.
L'imposante cheminée dispense une chaleur bienvenue et agréable, le fumet des plats et des rôts emplissent l'air, la table entourée de nombreuses chaises est accueillante, tout comme le jeune homme qui pétrit le pain.

Soudain des bruits de pas, des voix. Elle relève la tête, laisse sa main ouverte sur la table, se demande ce qu'elle doit faire.

Le maitre des lieux, à n'en point douter, entre et fait assoir les belles Dames aperçues à l'écurie.
Il tient un parchemin à la main, sort un instant. Elle entend un sifflement, voit Hoax qui se lève, un seul geste d'une main fait se recoucher l'animal.

Puis il rentre et s'approche, prend la main qu'elle a posée sur la table, ses paroles sont rassurantes.

Pas de cela ici, notre maistre-queux a la fâcheuse tendance à toujours trop en faire ; une assiette ou deux de plus n'y changeront rien. Êtes-vous seule ? Où êtes-vous logée ?

La gamine, le regarde, l'homme se méprend à ce qu'il semble. Elle se souvient de l'avoir déjà croisé, il y a longtemps.

Je ne demande point l'aumône, Monseigneur ! Je voulais acheter quelque nourriture.

Elle fait une révérence, le salue, se relève. Se tient droit et se grandit du plus qu'elle peut.

Je suis Damoiselle Xanthi d'Agen. Je ne suis seule. J'ai une escorte et mon chien Hoax ici présent. Messire James, prépare un feu, dans un relais de chasse abandonné, non loin de votre château. Nous y avons trouvé refuge.

Elle retire sa main, baisse les yeux. Elle comprend sa méprise, ses vêtements boueux et son allure décoiffée ... Elle rougit.
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Datan
Datan voit la jeune femme se lever et comme il la sent mal à l'aise, préfère prendre les devants.
Mais qui vous a parlé d'aumône, voyons ? Ne puis-je donc inviter qui je veux ?
Voyez-vous ma chère, j'ai un adage familial auquel je tiens. Et la présence ici de personnes de tous horizons me conforte à en peser chaque mot :

"Nos différences nous enrichissent."

... aussi j'aime être entouré, c'est un fait, et de plus la surprise est toujours agréable avec qui sait reconnaître la richesse lorsqu'elle brille dans des yeux.
Maintenant, libre à vous de rester partager notre table, d'aller même quérir vos compagnons de voyage afin qu'ils nous accompagne. Libre à vous aussi d'acheter des victuailles à Charibert ici présent, ou encore à mon frère Anagor, qui se fera un plaisir de vous répondre.

Mais par la barbe de celui qui m'a donné la vie, personne ne sortira de cette maison sans avoir été réchauffé, nourrit, ou en passe de l'être.


Puis, Datan se tourne vers son vieux compagnon Charibert.
Et alors l'ami, sors-nous une bonne bouteille qui réchauffera de l'intérieur, tandis que cette cheminée s'occupera du reste !
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Porte-Parole du Poitou - Champion du Poitou - Médaillé du Mérite militaire - Épervier dans l'âme...
Xanthipremier
Mais qui vous a parlé d'aumône, voyons ? Ne puis-je donc inviter qui je veux ?

Et Xanthi de rougir de plus belle.
Elle écoute l'homme, acquiesce de la tête, salue le maître queux d'une petite révérence


Maitre Charibert

et sourit à celui qui l'a accueillie - son frère Anagor à ce qu'elle comprend.
Elle pense à James, sauvage et peu bavard, elle sait que s'il s'inquiète il passera la chercher.


Merci Messire. Je ne voulais point vous contrarier. J'accepte votre invite et vous en remercie.

Elle se rassoit, décide de passer un moment avec ses hôtes. Un repas chaud, de belles discutions, un bon moment en perspective.
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Alizielle
Alizielle se laissa emmener par Urbain dans sa chambre en maudissant le sort. Elle devait se rendre à Poitiers le lendemain pour l'avènement du nouveau Comte où elle avait été conviée et lui semblait évident maintenant qu'elle n'y serait jamais dans les temps.

Elle se faisait de surcroit du mauvais sang quant au père de l'enfant. Plus de nouvelles de Rafan depuis bien trop longtemps, et personne ne l'avait aperçu depuis des semaines. Heureusement qu'elle se savait bien entourée à Dampierre et que son parrain avait eu la gentillesse de l'y recevoir.

Dommage... elle aurait aimé avoir du temps pour faire connaissance avec tous ces nouveaux arrivants. Avec un peu de chance ils resteront quelques temps à Dampierre et ce ne sera que partie remise. Elle s'installa aussi confortablement que possible et tenta un sourire à l'adresse d'Urbain.


Merci beaucoup Urbain de votre aide.
Yseline
Yseline avait accompagné dame Alizielle jusqu'à la chambre chauffée.
Urbain l'avait aidée à installer Alizielle sur le lit.
Yseline déchaussa la dame et l'aida à enlever le surplus de vêtements.

Vous n'allez quand même pas accoucher avec votre manteau, Dame.

Je ne suis pas une grande praticienne mais si tout va bien , je pourrai vous aider.

Yse lui mit une couverture sur les jambes.

Tant que vous ne perdez pas les eaux, il n'y a pas de souci. Je vais aller quérir à boire et des linges propres ainsi qu'une bassine d'eau chaude.
Je pense que Messire Datan a fait appel à quelqu'un de compétent.


Désirez-vous quelque chose en attendant ... ?
--Charibert
[Dans la grande cuisine]

Le vieil homme s'affaire. Il y a du beau monde, mais cela lui rappelle l'Auberge d'Airain, qui lui manque parfois ; un lieu de passage à Niort, où de simples vagabonds côtoyaient de riches voyageurs. Toutes ces âmes réunies autour d'une seule cheminée.

La soupe de potiron et pommes de terre est rapidement prête - elle attendait déjà qu'on s'occupe d'elle dans l'âtre - et vite posée sur la table. Un belle et grande soupière. Viennent l'accompagner quelques tourtes fumantes, dont l'odeur s'entremêle avec celle du pain d'Anagor. Pour finir quelques morceaux de lard fumé et de jambon sec, ainsi qu'un plat de légumes. Tout est là, les convives n'ont plus qu'à se servir.

Chacun pour soi et tous à table.

A l'écart, Charibert prépare un plateau, au cas où l'attente serait longue dans la chambre d'Alizielle. Il y ajoute un pichet d'eau, et un peu de tisane apaisante pour la douleur. Un unique regard vers son complice et le plateau échoit dans les mains de Datan.

Les regards se croisent, sans mots dire, mais les pensées s'envolent. Bientôt la marmaille viendra hanter cette vieille bâtisse... Charibert a déjà prévu maintes réserves de légumes ; il faudra à cet enfant des vitamines... Enfin... d'ici quelques mois !


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Maitre-Queux du Castel de Dampierre sur Boutonne
Alizielle
Alizielle regarda Yseline avec gratitude.

C'est un grand réconfort de vous avoir avec moi.
C'est mon premier, alors j'avoue que je commence à avoir des appréhensions.
Votre expérience m'est des plus rassurantes.

Sinon non, je n'ai besoin de rien, merci.
Je vais tâcher de me détendre un peu jusqu'à la prochaine contraction...
Anagor
Anagor s'occupait du pain lorsqu'il avait vu la faiblesse de la jeune femme.
la faim, sans nul doute.
Il allait lui dire de se servir quand Datan et ses invités arrivèrent.
Il vit avec joie la générosité de son frère et lui adressa un clin d'oeil.
Charibert était présent lui aussi mais ne lui fit aucune remarque tandis qu'il s'occupait de la soupe de potirons et de pommes de terre.
Anagor laissa sa pâte se reposer, s'empara d'une tourte chaude et s'approcha de Xanthipremier.
J'ai suffisamment de provisions de bouche pour vous en donner une partie.
Où vous portent vos pas ?
Xanthipremier
[Dans la grande cuisine]

A peine assise à la grande table, que le cuisinier du château dépose dessus nombres de plats tous plus embaumants et appétissants les uns que les autres.
Son ventre gargouille et lui rappelle qu'elle a faim. Elle pense à James, le guerrier aura surement fait cuire ce qu'il restait de leurs victuailles.
Elle observe l'homme, nommé Anagor, qui lui a ouvert la porte, remarque la complicité qui l'unit au maître du château.
Elle lui sourit lorsqu'il s'assoit à ses côtés et dépose devant eux une belle tourte encore fumante.


Où vous portent vos pas ?

Où l'envie me prend Messire.
Je n'ai pas d'obligation, juste une promesse de retour à Agen pour le printemps.


Elle sourit, légèrement rêveuse, elle ne manquerait pour rien au monde le mariage de ses amis Dolce et Robin25.
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Cali
Tout était calme au dispensaire. Cali se détendait en buvant une tisane revigorante de sa composition... Ronce, aiguille de pin, bourrache, thym citronné, origan, sureau et hysope.... et quand même une petite cuillère de miel qu'elle lécha avec gourmandise.
Songeuse elle dégusta le chaud breuvage devant la cheminée , le regard fixé sur les flammes et la braise rougeoyante . Que sa vie était mouvementée en ce moment... le silence du dispensaire était propice à ses réflexions quand elle entendit un petit grattement contre la vitre.
Elle posa son infusion et alla ouvrir la fenêtre en s'écartant aussitôt, effrayée par l'arrivée intempestive d'une nuée d'ailes rentrant dans la pièce. La jeune femme pensa d'abord qu'il s'agissait d'une chouette et se signa contre ce mauvais présage mais fut rassurée en reconnaissant le volatile qui se posa gracieusement sur le bras de son fauteuil.
Cali sourit en le reconnaissant.


- hum.. aussi racé que son maître. Alors mon cher Épervier, tu m'apportes quelques nouvelles de Datan ?


La médicastre le délesta de son message qu'elle lut à la lumière du foyer.


Citation:
Chère Cali,
Si mon coeur te réclame plus que jamais à Dampierre, c'est ce jour l'état d'Alizielle, proche de son terme, qui réclame tes connaissances. Puisses-tu venir promptement, en prenant soin de toi pour autant.
Datan, ton Epervier


La jeune femme regarda l'épervier en le caressant puis reporta son regard sur la nuit qui commençait à tomber. Sans hésitation, elle prit la plume pour répondre à Datan.

Citation:
Cher Datan

Il semblerait que Dampierre n'ait pas encore révélé tous ses mystères... à commencer par celui de la naissance d'une vie. Je prépare ce qu'il faut et me met en route aussitôt. Je pense arriver aux aurores. En attendant, veille à ce que Alizielle reste bien alitée . Ca n'enlèvera pas les contractions mais ça évitera d'en provoquer d'autres . Pour le reste, pas de conseil, je sais que tu veilleras à son confort.

Bien à toi

Cali




La jeune femme enroula son message qu’elle accrocha ensuite à la patte de l’épervier puis le relâcha par la fenêtre entrouverte.
Elle s’empressa ensuite de fourrer dans un petit sac quelques vêtements de rechange et se dirigea vers son armoire pour y prendre son matériel, ainsi que des compresses, différences espèces de plantes..... qu’elle rangea dans sa sacoche.

Ensuite direction l’écurie du voisin où séjournait Camaro, son fidèle destrier . Par précaution contre le froid, elle plaça une couverture sur son cheval avant de l’harnacher.

La monture et sa cavalière traversèrent Thouars au pas. Cali se retourna une dernière fois vers le village maintenant recouvert de son épais manteau de nuit puis donna le signe du départ à Camaro qui partit au galop.


[ A proximité du domaine...]


La nuit avait été froide et seul le contact avec sa monture lui avait permit de garder un peu de chaleur. Difficile de retrouver son chemin quand les ombres de la nuit se confondaient avec celles du matin. Arrivée à une fourche, Cali hésita quand au chemin à prendre. Elle prit celui de gauche pensant que si elle se trompait, elle pouvait toujours rebrousser chemin et s'élança dans un fougueux galop, pressée d' arriver.
Camaro apparemment ne l'entendait pas de cette oreille car brusquement en plein milieu du chemin enneigé il s'arrêta, manquant de désarçonner sa cavalière. Cali pesta


- Camaro! Mais qu'est ce qui te prend ? Aller zou, avance !


Elle eut beau regarder de tous côtés, elle ne vit que la neige d'une immaculée blancheur et se demanda ce qui avait bien pu effrayer ainsi sa monture. Ne voyant rien, elle força le cheval à avancer n'obtenant à nouveau qu'une ruade qui cette fois ci la désarçonna, l'envoyant valdinguer sur un épais tapis de neige cachant traîtreusement des rochers.
Le choc de la rencontre fut instantané . La peau de son arcade sourcilière droite céda sous l'impact de sa tête contre la pierre .
Le jeune femme grimaçant sous la douleur essaya de se relever pour retomba aussitôt
sur le sol, évanouie, la neige qui tombait la recouvrant peu à peu.

C'est une langue chaude et râpeuse qui la réveilla.Son fidèle Camaro lui léchait le visage. Elle ne sut combien de temps elle était restée inconsciente mais elle constata en portant sa main à son visage que le sang était coagulé et son corps transi de froid. Claquant des dents elle parvint à se relever et connaissant les dangers qui la guettait, Cali voulu troquer ses vêtements trempés contre une tenue dans son sac mais ne le trouva pas. Elle se traita de sotte et faillit se taper le front de la main, ce qui n'aurait pas été judicieux, en se rappelant où était son sac.... sur la table du dispensaire, là ou elle l'avait posé !

Elle n'avait pas de temps à perdre en se traitant de tous les noms d'oiseau et chercha une solution. Ni une, ni deux, tremblante elle ôta ses vêtements ne gardant sur elle que sa chemise et souleva la selle pour récupérer la couverture de Camaro.
En la mettant sur elle, la chaleur de la laine l'enveloppa entièrement. Elle vérifia que sa sacoche de médicastre était encore là et nettoya la plaie de son arcade sourcilière avec un peu de neige . Au moins le froid mordant avait un avantage, celui d'avoir endormi la douleur.

La jeune femme remonta non sans mal sur son cheval et rebroussa chemin pour revenir à la fourche, prenant cette fois ci l'autre route. Epuisée, elle se laissa aller contre l'encolure de sa monture et lui chuchota:


- A toi de.. jouer Camaro... mène moi à lui..


Elle sentit la chaleur du cheval se répandre en elle . Gardant la position couchée contre lui, ses yeux se fermèrent. Bercée par son pas, elle finit par entrer dans une douce torpeur.


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Datan
Datan prit le plateau à pleines mains et en le tenant fermement. Il n'avait jamais été très habile avec un tel objet et lui préfèrait l'épée ou la longue pelle à pain. Sachant qu'il aurait fait un piètre serveur, le seigneur des lieux s'appliqua et ne quitta pas des yeux le plateau.
Je vous laisse un instant, ne m'attendez pas, je vais voir Alizielle.

L'escalier passé avec succès, Datan arriva à la porte de la chambre d'Alizielle. Il frappa et se présenta, au cas où l'instant était mal choisi. Après une réponse positive, il put entrer, tenant toujours le plateau avec application.
Voici de quoi adoucir quelque peu tes souffrances ; il s'agit d'un remède de Charibert, ainsi qu'un peu d'eau.
Puis, se tournant vers les autres personnes présentes :
Il y a quelques petites choses à manger si l'envie vous en dit. Merci à vous d'être restée, votre présence est réconfortante.

Datan fit un sourire en voyant que le cas d'Alizielle n'avait pas dégénéré ; elle semblait apaisée et se reposait un peu. Il resta un instant à discuter avec elle. Ensuite, il redescendit avec les convives et se mit à manger avec eux.
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Porte-Parole du Poitou - Champion du Poitou - Médaillé du Mérite militaire - Épervier dans l'âme...
--Urbain
[Chambre d'Alizielle]

L'intendant s'affairait dans la chambre d'Alizielle. Il avait tout préparé, des linges propres, de l'eau claire ayant bouilli, de quoi se laver les mains et aussi le nouveau-né. Ce n'était pas la première fois dans sa longue carrière qu'on lui avait demandé de préparer un accouchement, mais il se sentait mal à l'aise d'y assister. Certainement, la jeune femme présente les aiderait, même s'il ne savait guère d'où elle sortait. Il garderait néanmoins un oeil sur elle, à cause de cette mauvaise méfiance habituelle. Après tout, son dernier maître n'avait-il point été assassiné sous ses yeux par sa propre épouse !
Comment se fier à des inconnus si les proches ne sont point fiables ?

Lorsque le Seigneur Datan évoqua l'arrivée de Cali, Urbain fut tout d'abord heureux de savoir qu'une professionnelle serait présente, mais bien plus que cela, son regard s'éclaircit à la nouvelle. Il savait depuis son départ que la jeune femme ne pouvait que revenir, il l'avait pressenti. Il commençait seulement à découvrir son nouveau maître, mais son expérience lui permettait de lire bien davantage dans les attitudes que dans les mots.

Comme Datan quitta la pièce, l'intendant s'occupa du feu, afin de garder la chambre à température convenable et s'assura que rien ne manquait.

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Intendant du Castel de Dampierre sur Boutonne
Xanthipremier
[dans la grande cuisine]

Xanthi voit le seigneur du château emporter le plateau comme le ferait une servante. Quel endroit étrange, où les Maîtres portent les plateaux, font le pain et ou le maitre-queux donne des consignes.
Bon en cuisine le Sieur Charibert est sans contexte le maitre tout comme sa chère Mahault en sa maison.


Elle sourit, accepte un morceau de tourte que lui tend messire Anagor

Et vous Messire, que faites vous en ce château ? Voyagez-vous aussi de temps à autres ?

Elle se régale, mâche lentement, savoure le délice de la tourte chaude qui lui réchauffe le corps.
Jette un regard rapide à Hoax qui somnole à la chaleur de l'âtre. Qu'elle est bien ici.
Regarde à nouveau ce jeune homme, lui sourit.

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Yseline
Yseline admira les hommes s'affairer autour d'Alizielle.
Elle ne put s'empêcher de sourire.
Lorsque Datan fut parti , elle alla picorer dans le plateau au nes et à la barbe d'Urbain.

Dame Alizielle, voulez-vous de la tisane?

Yse la regarda.

C'est donc un premier. Je comprends votre angoisse.

Un accouchement n'est pas l'autre.
Tous ne sont pas la torture que l'on évoque chaque fois et qui fait paniquer les jeunes parturriantes.

J'ai vu des femmes accoucher, certes durement, mais pas dans les cris et les supplices bien souvent racontés mais avec des rires et des chants.


Yse sourit en regardant Alizielle.

C'est toujours un moment d'intense émotion et ,physiquement, très éprouvant, mais c'est aussi un moment fantastique car c'est la venue d'une nouvelle vie avec toutes les espérances qu'elle a en elle.

Il faut se détendre et ne pas lutter contre la montée des contractions, c'est bien souvent cela qui provoque les douleurs.
Essayez d'avoir confiance, ne cherchez pas le contrôle.


Yseline prit la main dAlizielle , la serra doucement.
Puis elle regarda au dehors.

J'espère que la médicastre sera bientôt là car je ne pourrai plus rester longtemps ici.
Je sens qu'on va me rappeller au pays.


Elle se retourna vers Alizelle.

Mais je sais aussi que je vais devoir revenir. Je passerai prendre des nouvelles du petit bout.
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