Baloulours
Balou marchait de bonne allure, son gros ventre grassouillet ondulait à chaque pas...
Pom Pom Pommm
Il chantonnait des petits airs bien à lui, balou était un joyeux ! un simplet joyeux grassouillet et surtout gourmand..
Oh Oh si tu as finis tes tartines arrêtons nous oui. J'ai un petit creu de toute manière !
Balou posa son gros fessier au sol, il observa juliuz qui scrutait les environs...
Oui installons nous ici, et espérons trouver de la nourriture ! plein de nourriture !! le prochain voyageur aura peut être même... du miel !
Il en salivait et se plaisait à rêver d'un bon gigot de porc sur lequel il aurait fait coulé du miel...
Melchisedek
Très au loin, Mel observait la scène de ces deux balourds là.
"Mince, ces deux-là vont surtout attraper des ennuis. M'étonnerais pas qu'ils s'attrapent l'un l'autre et laissent le saumon glisser entre les doigts. A ton déjà vu deux brigands aussi empotés que cela !!!"
Mel disparait derrière la colline en se tapant les cuisses.
"Quels joyeux drilles tout de même !!!"
Baloulours
La forêt environnante offrait aux deux acolytes un refuge des plus précieux, douce chaleur de fin d'été, de quoi taper du voyageur en de bonnes conditions...
Balou s'était endormit, douce sieste contre un arbre, il rêvait d'immenses gâteaux, de cochon grillé, de dame avec grosse poitrine, une petite goutte de bave se dessinait au coin des lèvres...
GneuGneu.. Zzz..... ZzZz....
BALOU, le poisson arrive, loupe pas la marée!
Marée ?
Balou ouvrit les yeux, ouf il n'était pas en bord de mer, il avait horreur de l'eau...
AH LE SAUMON !!
Il se leva avec bien des difficultés et se posa au milieu du chemin, au même moment le poisson sauvage arriva, heurta son gros ventre et rebondit sur le sol....
Oh Oh ! Bonne nuit mon petit !
Balou s'avança vers l'homme et prit la bourse, inintéressante, puis scruta la besace, vide....
UN PEU MAIGRE TON SAUMON ! On dirait plutot.... une ablette..
Un peu déçu le balou, il pensait faire de meilleur coup avec son ami juliuz, et il esperait surtout que ce dernier aurait ramené un de ces fameux saucissons, ceux au poivre qui piquent bien quand on les mange ! ou encore ceux à l'ail dont le goût reste dans la bouche durant plusieurs jours !
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Il en faut peu pour être heureux
Vraiment très peu pour être heureux
Il faut se satisfaire du nécessaire
Un peu d'écus et de miel
Que nous prodigue ces voyageurs
Juliuz
Juliuz s'approcha pour examiner le contenu de la bourse de l'ablette.
Il regarda Balou avec des yeux ronds :
Dis??? tu as déjà vu aussi peu d'oseille toi?? C'est dingue, doit y avoir un collègue qui nous fait de l'ombre en amont et qui rafle tous les gros poissons!
Non mais, 64 deniers! c'est.... c'est... c'est pourri... c'est de la daube. Mais il se fout de notre gueule ce gugusse en plus.
De rage il lui donna un coup de pied dans le ventre en lui crachant dessus.
Ah! Bordel de vérole d'Aristote de mes deux, l'a rien a becqueter en plus Graaaa Saloperie de pauvre! Non mais qu'elle idée de se balader sans rien a bouffer!
J'aurais mieux fait de laisser l'autre chemin libre, tain! je me suis levé pour ça!!
J'espère que le prochain sera mieux garni Didju!
Baloulours
Alors que l'ablette errait lamentablement au sol , Balou écoutait les plaintes de son colocataire de buisson...
Ah ça oui ! Y'a rien à en faire de celui là ! rien à manger même pas d'argent pour aller picoler en taverne !! Nul !!!
Balou tout énervé s'approcha de cet homme pour réaliser ce qui allait devenir un rituel, il s''avança vers l'homme, posa ses attributs royaux sur la tête du sieur et déclara solennellement...
Mes [censuré] sur tin front tu fera le dindon !!
S'en suivit un rire bien gras du gros balou, il finit par se relever et diriger son regard vers le chemin...
On essaie encore ? J'ai faim !
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Que nous prodigue ces voyageurs
Erwelyn
[En chemin, entre Guéret et Bourganeuf]
Les trois mousquetons arrivaient bientôt au terme de leur longue route depuis le Maine. Les chevaux et leurs cavaliers commençaient à avoir bien besoin de repos, et les dernières lieues se faisaient calmement, entrecoupées de discussion sur le but de leur voyage et le père recherché dErwelyn qui, selon ses compagnons de route, ne pouvait être qualcoolique.
Sujet qui faisait dailleurs souvent débat au sein du petit groupe. Enfin, qui avait surtout tendance à titiller et énerver lherboriste.
La conversation était justement repartit sur ce thème depuis quelques minutes.
Menfin, jvois vraiment pas pourquoi mon père serait un alcoolique notoire, tout ça parce que moi-même jaime bien picoler de temps en temps.
Elle leva un sourcil en entendant Robb et Dim pouffer de rire à cette phrase.
Bon, daccord, régulièrement, jen conviens. Mais cest pas ma faute si on a une si bonne bière à la noisette à Mayenne quand même ! Pis jaimerai bien vous y voir vous, à vous les geler tous les matins devant les remparts pour contrôler les passages des nouveaux arrivants, fait froid en hiver !
La jeune fille soupira, agacée par ces insinuations. Déjà quelle partait dans une quête quasiment impossible à la recherche dun père fantôme dont elle ne connaissait que le nom, voilà que ses deux amis en rajoutaient une couche sur son soit-disant penchant pour lalcool.
Et puis de toute façon si ma mère est tombée amoureuse de lui, cest qucétait forcément un homme bien non ?
Elle devança Dim quelle vit ouvrir la bouche.
Et non, ma mère nétait pas alcoolique ! Bon, une ptite lichette de liqueur de poire à loccasion, mais elle était pas accrochée à sa bouteille toute la journée.
Elle ponctua sa phrase dune moue, qui se transforma tout doucement en sourire en voyant le regard amusé des deux autres mousquetons.
Son attention se reporta sur la route, repensant à une conversation quils avaient eut lavant-veille en taverne avec de jeunes demoiselles qui leur avaient parlé de brigands. Avant de prendre la route à Mayenne, elle navait pas oublié les précieux conseils de sa mère, et avait déposé dans la poche de sa cape une grosse poignée de poivre, efficace si elle était lancée au visage, pour calmer les assaillants.
Elle se redressa sur sa scelle à cette pensée, un peu plus attentive aux bruits alentours. Cela serait un peu râlant sils se faisaient attaquer et dépouiller par des malandrins si près du but
Baloulours
Balou était attentif, une nouvelle arrivée !! peut être de la nourriture ! Un petit groupe s'approchait des deux brigands, visiblement, trois hommes, ou bien peut être une dame mais Balou avait un doute tant elle avait des épaules de bucheron, plus elle s'approchait, et plus Balou ouvrait grand ses yeux, mise à part son physique de Bucheron Savoyard, elle était mignonne ! mais accompagnée de deux barbus... cela faisait bien longtemps que balou n'avait pas tripoté des miches de pain bien fermes et tout ce qui va avec !! celle ci elle était drôlement mimie ! elle en rêverait elle aussi, Balou en était sûr, comment cela pourrait il en être autrement ? comment ne pourrait elle pas craquer pour lui ? Balou bomba le torse, et le ventre involontairement par la même occasion, il fallait bien présenter quand il serait à vue !
Mouarf. Miaou !
Possibilité de tenter de les brigander, ils sont trois, nous sommes deux, Balou commençait à réfléchir et comme cela ne lui arrivait pas très souvent, une migraine vint frapper sa caboche...
Ju! On y va ! Doivent être riches regarde les beaux vêtements et le beau postérieur de la dame !
Regard envieux, Balou bavait, il se prépara à sauter au cou de la donzelle, enfin aux pieds plutôt, pour la faire chuter et récupérer ses écus... rien d'autre biensur ! il saurait se tenir !
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Vraiment très peu pour être heureux
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Que nous prodigue ces voyageurs
Juliuz
Juliuz était attentif au moindre bruit. Il entendit au loin des voix.
Il colla son oreille au sol. pour compter les arrivants.
Ah mortecouille nan! des canassons, j'ai horreur de ctes bêtes là!
Trois cavaliers..non quatre. le dernier est bien loin derrière, on va commencer par le trio de tête.
Les candidats au dépouillement étaient déjà proches quand Balou commenta. Juliuz l'écoutait mais ne partageait pas ses points de vue. Cela faisait bien longtemps maintenant qu'il n'éprouvait plus le moindre désir mis a part pour ce qui se mange, croque, dépiotte, avale, déguste.
Mwouais, m'en fout de son popotin, c'qui m'intéresse c'est l'pognon quelle doit cacher sous ses jupons la drolesse. En tout cas compte pas sur moi pour la t'nir si t'prend l'envie d'tremper ton andouillette j'ai horreur de ça.
Mais qu'est ce qu'elle jacasse! C'est pas possible une pipelette pareille, elle va nous faire fuir le gibier.
Juliuz mit sa grosse main adipeuse sur le pommeau de son épée; Le contact froid lui déplût.
Mouarf, ce cure dent est pas adapté, trop petit pour mes paluches.
Il planta son épée au sol et attrapa son outil de travail favori : le gourdin de 15 livres. L'outil ne permettait pas de travailler en précision compte tenu de sa taille mais il provoquait un effet sensationnel aux crânes sur lesquels il s'abattait.
Une fois la cavalière de tête arrivée a sa hauteur il sorti brutalement de derrière l'arbre, saisi le cheval par les rennes et geula :
Cavaliers, pied a terre c'est l'heure de vidanger vos bourses
Il s'approcha sans se méfier de la pipelette bucheronne, celle ci avait déja enlevé ses pieds des étriers....
Erwelyn
Erwelyn sétait tu, prêtant loreille aux sons qui lui parvenaient. Une chouette qui poussait un cri quelque part à sa droite, un buisson où farfouillait sûrement une bestiole un peu plus loin, des branches qui craquent
Les bruits habituels dune forêt en pleine nuit.
Bruissement quelle ne connaissait que trop bien, ayant passé sa plus tendre enfance en forêt avec sa mère.
Un son plus particulier lui attira cependant loreille. Son plutôt inhabituel en ce lieu en pleine nuit : des voix dhommes. Elles lui parvenaient de loin, relativement étouffées, mais cela semblait bien être les bruits dune conversation quelle entendait. Sur ses gardes, elle lâcha les rennes de la main droite, et fit signe à Dimaro et Robb en se tournant vers eux.
Elle ralentit Tralala pour passer sous une branche basse, ses deux compagnons non loin derrière, quand soudain elle se retrouva face à un faciès peu engageant qui lui braillait dessus. Ni une ni deux, elle plongea sa main dans sa poche, en retira une grosse poignée de poivre et la balança droit dans les yeux de lassaillant.
Et pour une fois, Tralala ne partit pas en courant, morte de trouille. Elle resta sur place, plantée là, le regard interrogateur sur lhomme qui tentait de larrêter. Profitant de la diversion faite par le jet de poivre, qui semblait avoir eu leffet escompté sur le gredin qui lui avait sauté dessus, elle sortit le pied de son étrier et lui balança un coup de pied bien senti là où il mettrait du temps à sen remettre.
Puis elle poussa un cri en direction de ses amis.
Mousquetons, à lattaque !!!!!!!
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On ne trouve les diamants que dans les ténèbres de la terre
On ne trouve les vérités que dans les profondeurs de la pensée