Alienaure
Le toussotement la fit sursauter. Essuyant rapidement ses yeux , Aliénaure se retourna et se retrouva face à face avec Adrian.
La surprise d'une telle rencontre en pareille occasion lui ôta les mots quelques instants.
Elle ne l'avait vu qu'une fois. Une seule et unique fois. Lorsqu'il l'avait anoblie. A croire qu'ils étaient destinés à se rencontrer en la capitale...
Adrian...
Et elle se mordit aussitôt les lèvres alors qu'il se rapprochait.
Veuillez pardonner mon impolitesse, Monseigneur.
La jeune femme s'abaissait en une rapide révérence quand ses condoléances lui parvinrent.
Elle le fixa un long moment, sans savoir quoi dire.
Lui exprimer ses remerciements? Comment pouvait-elle remercier un homme à l'enterrement de sa famille?
Lui répondre par un silence? Impolitesse totale à l'égard de celui qui subsistait à ses besoins. Et il était des fois où les silences étaient plus lourds et douloureux.
J'étouffais...
Se justifier. Donner la raison de sa fuite. Quoi que c'était aussi douloureux...
Le vent souleva ses cheveux en un fin rideau brun. Mais hypnotisée par le regard de prédateur du Faucon, elle ne retira aucune des mèches d'ébène qui balafraient son visage.
Je n'ai pas été la meilleure des surs, ni même la nièce dont pouvait rêver Nico. Trop indomptable, trop libre, trop franche et trop bastarde pour ses rêves de mariage avec un homme puissant. Et Lune était trop sage pour comprendre ma vie...
Il était connu que parler à un inconnu était plus facile qu'à un proche. Mais même en cet instant, il lui était difficile de se confier.
Elle se détourna, et s'assit sur une marche du parvis, ses bras entourant ses genoux.
Je ne suis pas comme ma mère... Je n'ai pas la capacité à cacher mes sentiments, à paraître aussi froide et digne qu'elle l'était devant ces cercueils...
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La surprise d'une telle rencontre en pareille occasion lui ôta les mots quelques instants.
Elle ne l'avait vu qu'une fois. Une seule et unique fois. Lorsqu'il l'avait anoblie. A croire qu'ils étaient destinés à se rencontrer en la capitale...
Adrian...
Et elle se mordit aussitôt les lèvres alors qu'il se rapprochait.
Veuillez pardonner mon impolitesse, Monseigneur.
La jeune femme s'abaissait en une rapide révérence quand ses condoléances lui parvinrent.
Elle le fixa un long moment, sans savoir quoi dire.
Lui exprimer ses remerciements? Comment pouvait-elle remercier un homme à l'enterrement de sa famille?
Lui répondre par un silence? Impolitesse totale à l'égard de celui qui subsistait à ses besoins. Et il était des fois où les silences étaient plus lourds et douloureux.
J'étouffais...
Se justifier. Donner la raison de sa fuite. Quoi que c'était aussi douloureux...
Le vent souleva ses cheveux en un fin rideau brun. Mais hypnotisée par le regard de prédateur du Faucon, elle ne retira aucune des mèches d'ébène qui balafraient son visage.
Je n'ai pas été la meilleure des surs, ni même la nièce dont pouvait rêver Nico. Trop indomptable, trop libre, trop franche et trop bastarde pour ses rêves de mariage avec un homme puissant. Et Lune était trop sage pour comprendre ma vie...
Il était connu que parler à un inconnu était plus facile qu'à un proche. Mais même en cet instant, il lui était difficile de se confier.
Elle se détourna, et s'assit sur une marche du parvis, ses bras entourant ses genoux.
Je ne suis pas comme ma mère... Je n'ai pas la capacité à cacher mes sentiments, à paraître aussi froide et digne qu'elle l'était devant ces cercueils...
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