Molly_folie
[Tristesse incertaine pour enfant s'en voulant]
La petite Molly quittait tout juste la taverne, cette endroit de vie ou elle avait promit de ne plus mettre un orteil. Seule et en silence elle avançait sans but dans la ville, croisant des visages flous, sans nom, sans vie, sans signification.
Comme son existence, elle était insignifiante, vide de sens, quel est le but de sa venue ici? Pourquoi existe-t-elle? Qu'est-ce que la vie? Pour qui? Pour quoi?
C'était encore un jeu pour elle cette vie de couleur, mais les couleurs deviennent vite fades, et les siennes plus tôt que prévu. Elle n'a plus de gout, ou plutôt plus de vue, elle perdait toute envie de faire et d'être, s'emmurant dans un silence qui ne servirait a rien.
Ne valait-il mieux pas partir? Les laisser? Faut-il donc en arriver a ce dire qu'il faut Finir cette partie, les laisser gagner, la perdre a jamais et les perdre pour toujours?
L'enfant qui respirait la tristesse avançait dans les rues. Son âme était ailleurs, un peu comme éteinte, ses yeux étaient cernés et rouges a force de pleurs et d'incompréhension, elle s'en voulait, elle avait ce sentiment de culpabilité qui lui nouer le ventre et la gorge, dés qu'elle l'oubliait un peu, il revenait plus fort que jamais rappelé par ces souvenirs ou ces questions qui la tourmente.
Sa tristesse était lancinante, arrivant par vagues, disparaissant puis revenant toujours, la petite aurait voulu l'exprimer mais elle ne savait pas comment. Comment dire toutes ces choses? Comment exprimer un sentiment qu'elle même n'arrive pas a comprendre...?
Tapant dans des pierres pour faire passer sa tristesse qui se muait doucement en rage face a son incapacité comprendre, la petite se demanda si allait chez les nonnes n'était souhaitable, et n'en sortir que pour une journée par mois, une seule journée, comme ça elle ne gênerait personne, Ils seraient libres, et elle n'aurait plus de remord dû a sa simple existence.
Elle avait prit un chemin détourné, et arrivant près d'un petit ruisseau qui coulait doucement, allant rejoindre la Loire, elle se mit les pieds dans l'eau sans même chercher a enlever ses chausses.
Elles se remplirent d'eau, le froid gagna ses pieds, puis monta dans ses jambes, la petite s'assit sur un rochet, le froid gagnait du terrain, elle ne cherchant même plus a lutter ni a fuir, elle n'avait pas la force ni la volonté...
Au bout d'un temps la gamine frissonna, ses braies étaient trempées, elle était frigorifiée, le frisson la rappela a la réalité, et d'un sursaut de volonté de survie, elle sauta hors de l'eau, mais elle n'alla pas plus loin que la berge toute proche, elle resta là, sous le vent, et la pluie, trempée jusqu'à l'os, muette et rongée par l'incertitude.
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Le Repaire - Bannières, Avatar, Et autres.
La petite Molly quittait tout juste la taverne, cette endroit de vie ou elle avait promit de ne plus mettre un orteil. Seule et en silence elle avançait sans but dans la ville, croisant des visages flous, sans nom, sans vie, sans signification.
Comme son existence, elle était insignifiante, vide de sens, quel est le but de sa venue ici? Pourquoi existe-t-elle? Qu'est-ce que la vie? Pour qui? Pour quoi?
C'était encore un jeu pour elle cette vie de couleur, mais les couleurs deviennent vite fades, et les siennes plus tôt que prévu. Elle n'a plus de gout, ou plutôt plus de vue, elle perdait toute envie de faire et d'être, s'emmurant dans un silence qui ne servirait a rien.
Ne valait-il mieux pas partir? Les laisser? Faut-il donc en arriver a ce dire qu'il faut Finir cette partie, les laisser gagner, la perdre a jamais et les perdre pour toujours?
L'enfant qui respirait la tristesse avançait dans les rues. Son âme était ailleurs, un peu comme éteinte, ses yeux étaient cernés et rouges a force de pleurs et d'incompréhension, elle s'en voulait, elle avait ce sentiment de culpabilité qui lui nouer le ventre et la gorge, dés qu'elle l'oubliait un peu, il revenait plus fort que jamais rappelé par ces souvenirs ou ces questions qui la tourmente.
Sa tristesse était lancinante, arrivant par vagues, disparaissant puis revenant toujours, la petite aurait voulu l'exprimer mais elle ne savait pas comment. Comment dire toutes ces choses? Comment exprimer un sentiment qu'elle même n'arrive pas a comprendre...?
Tapant dans des pierres pour faire passer sa tristesse qui se muait doucement en rage face a son incapacité comprendre, la petite se demanda si allait chez les nonnes n'était souhaitable, et n'en sortir que pour une journée par mois, une seule journée, comme ça elle ne gênerait personne, Ils seraient libres, et elle n'aurait plus de remord dû a sa simple existence.
Elle avait prit un chemin détourné, et arrivant près d'un petit ruisseau qui coulait doucement, allant rejoindre la Loire, elle se mit les pieds dans l'eau sans même chercher a enlever ses chausses.
Elles se remplirent d'eau, le froid gagna ses pieds, puis monta dans ses jambes, la petite s'assit sur un rochet, le froid gagnait du terrain, elle ne cherchant même plus a lutter ni a fuir, elle n'avait pas la force ni la volonté...
Au bout d'un temps la gamine frissonna, ses braies étaient trempées, elle était frigorifiée, le frisson la rappela a la réalité, et d'un sursaut de volonté de survie, elle sauta hors de l'eau, mais elle n'alla pas plus loin que la berge toute proche, elle resta là, sous le vent, et la pluie, trempée jusqu'à l'os, muette et rongée par l'incertitude.
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