Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, ..., 7, 8, 9   >   >>

[RP] Main promise ...... sera donnée !

--Themodius


Pour qui l’avait il pris ce porc de Phocas!
Voila bien deux jours qu’il en ruminait le lyonnais.
Lui, crapule de la pire espèce, ridiculisé devant un bambin, par un vulgaire brigand analphabète.
Bon d’accord, lui savait pas beaucoup mieux, mais quand même, il était le grand Thémodius…
Arpentant les ruelles de saint Aignan, le scélérat ruminait à l’idée de se venger. S’il lui remettait la main dessus, ça ne serait pas pour le saluer, foie de rancunier.
Visiblement, la chance souriait à la fripouille en ce jour, car tournant à l’angle d’une ruelle, notre bon vieux revanchard entendit des cris.
Bruits de lute, juron, tout le confortait dans l’idée qu’une rixe se déroulait tout prêt.
Approchant à pas feutrés, le brigand observe, calcul son coup, sans se faire voir.
Arrivé assez proche pour reconnaître les belligérants, la brute se frotta les mains. Lui aurait pas fallut longtemps pour le recroiser l’empaffé.
La lutte entre les deux hommes a été rapide, le plus jeune restant sans surprise au sol alors que le maraud empoigne la môme.
De derrière son mur, le lyonnais n’en rate pas une miette. Fichu bon à rien incapable de se trouver complice digne de ce nom, l’occasion est trop belle pour sa vengeance.
Toujours sans se faire remarquer, l’individu s’avance dans la ruelle, se faufilant d’ombre en ombre pour sortir tout proche du petit groupe.


Alors Phocas je ne te dérange pas trop cette fois ci?

Le lyonnais s’avançait d’un pas décidé vers Phocas et l’intention de lui coller une danse et le détrousser ne manquant aucunement à son regard de tueur.
Williamss
Le gringalet avait bien essayé de lutter face à la brute.
Si ses jambes crochetant les siennes avaient bien failli réussir à le faire tomber, la suite avait été beaucoup moins glorieuse. Pas un seul coup qu’il avait réussi à porter, lui en prenant rapidement plein la tronche avant de se retrouver face contre sol, cotes, ventre et bas ventre meurtris de douleur. Tout ça pour quoi en plus, la donzelle tétanisée n’avait point bougé…

Fière comme un coq à ses heures, l’aurait bien voulu se relever le Williamss.
Lancer à son adversaire un,
Ben alors, même pas capable de se débarrasser d’un gamin bonhomme, et en découdre de nouveau. Mais malgré ses efforts et les cris de la belle, rien n’y faisait, arrivant tout juste a se redresser, le souffle court, pour contempler la scène.
Le jeune homme impuissant face au brigand habitué à jouer des coudes, voyait ici sa bêtise bien récompensée, imaginant déjà écus comme mignonne envolé après cette bonne raclée.

Soudain, un raclement de gorge vint troubler les retrouvailles, suivit rapidement de quelques mots.
Par derrière eux un intrus venait de surgir.
Arrivée salvatrice espérait Williamss en ce tournant vers la voix.
Norf, l’arrivant n’était pas inconnu au jeune qui tout de suite reconnu l’homme croisé la veille en taverne.
Que penser du regard qu’il jetait au maraud s’approchant de lui?
Regroupant ses forces, Will toujours à genoux observa, guettant la moindre occasion qui s‘offrirait à lui de saisir Eudeline par le bras et courir autant qu‘ils le pourraient.
--Phocas




Alors Phocas je ne te dérange pas trop cette fois ci ?

Cette voix .... manquait plus que lui. Cette cornegidouille de lyonnais ! Il l' avait oublier le Thémodius.
Persuadé d 'avoir allongé le morveux pour un moment et sûr de l'effet de peur qu'il fait à la donzelle, il la lâche et se retourne pour faire face à son ancien compaing de maraude.


Tu espères quoi Thémo ?
M' aider ? Mais c'est trop tard pauvre bougre ..... je l'ai eu et tout seul la petite. Tout seul tu m'entends ! Pas la peine de te ramener je partagerai pas les écus.
Mais si tu veux vraiment quelque chose .... je vais te contenter ....


Il pointe alors sa dague vers l'autre malfrat et avance la haine déformant ses traits.

Tu vaux pas plus que moi Thémodius, t 'occire libérera une place dans les geôles du Duché, on me cherchera pas misère pour t'avoir tué.

Il pousse d'un geste brusque la jeune mignonne ... inutile de risquer de l'abimer ... et se jette sur son adversaire.
--Themodius


Mais pour qui qu'il s' prend celui là ! Il est même pas la moitié aussi gros que moi !
Va voir si je vaux pas mieux que lui.


C ' est toi qui feras de la place dans les cachots Phocas !
Et tu sais très bien ce que je veux.... Ma part !
Celle que tu m'avait promise et que tu as oublié de me laisser quand par ta faute de soulard tu as raté la belle que je t' amenais sur un plateau.
Tu allais lui faire le même coup au freluquet ?
T'es parti bien vite, trop vite et avec ma part d'écus ! Et hier tu me repousse comme on repousse des chausses puantes. Tu as cru que j' allais laisser tomber, que j' allais te laisser courir ?


Plus vif que Phocas ne pouvait l'imaginer, il dégaina une petite rapière qu'il cachait sous les pans de son long mantel.
Détente rapide du bras, coup de bas en haut ..... Cris , dague qui tombe, sang qui coule .... Thémodius avance plus encore. La douleur devenant rage Phocas expert en coup de chausse désarme le lyonnais d'un coup de pied savamment placé.
Plus d'arme, juste leurs mains et leur hargne respective.
La rancune de l'un, la frustration de l'autre qui sent l'affaire ne pas prendre la tournure qu'il espérait.
L' orgueil bafoué de l'un, la détermination ultime de l'autre .... le corps à corps est inévitable. Le combat s'engage.
Le recoin n'est plus que champ de bataille pour les deux canailles.
Williamss
Oui visiblement les deux marauds n’étaient plus les meilleurs amis du monde a en juger leurs manières de ce mater en chien de fusil.
Le brillant des lames reluisantes, contrastant dans la pénombre de la ruelle, ne laissait plus aucun doute sur l’issue brutale du face à face.
Les deux hommes se haïssaient et le valaient bien, plus bête et méchant l’un que l’autre.
Will, toujours aux aguets, avait en parti repris son souffle, attendant son heure qu’il savait ne pas lui falloir rater.

Voila, les dés avaient été jeté.
Phocas, pour se jeter sur l’autre bougre avait du lâcher sa proie, ne pouvant risquer de l’abîmer, la précieuse ayant trop de valeur.
C’en fut assez pour que le jeune bondisse, chope la donzelle terrorisée par le poignet et l’entraîne dans une course folle, n’ayant aucune envie d’offrir spectateurs au vainqueur.
S’ils parvenaient à quitter la ruelle, la foule des grandes rues serait leur meilleur allié.
Eudeline
Attrapée, enserrée, malmenée, repoussée, elle ne sait plus où elle en est. Les bras piégeant de Phocas lui ont coupé le souffle. La rudesse du mur lui a meurtrit le dos.
Et maintenant la violence des deux hommes la laisse incapable de quelque réaction que se soit.
Elle en a même oublié la présence du jeune homme.

Soudain, elle comprend ... il faut en profiter ... il faut fuir ... Elle réalise quand, celui qui l a amenée ici, agrippe solidement son poignet et détale vers l'angle de la ruelle, l'entrainant à sa suite.
Elle n' a pas le temps de réfléchir ni l'envie ! juste celle de s'éloigner, loin, loin, loin.
Il est bien plus rapide qu'elle le jeune filou, habitué qu'il doit être à fuir. Sans se retourner, la tenant toujours fermement il traverse venelles et ruelles, débouche sur la place du village.
Les derniers chalands trainent entre les étals du marché.
Leur débandade n'est pas sans passer inaperçue. L'église est vite dépassée et les abords du village se devinent.
Le jeune homme ralenti sa course, il est essoufflé et semble souffrir.


Non ... non .... nous ne devons pas nous arrêter implore t-elle haletante Il faut continuer ...

Sa propre douleur est oubliée. Il la tient et elle ne le lâchera pas.
Elle devine, elle comprend enfin les hésitations et les regards fuyants qu'il lui a jetés avant d'arriver au repaire de Phocas.
Il ne doit pas être foncièrement mauvais. Il aurait fuit sans elle sinon.
Elle réalise qu'elle ne sait même pas comment il s'appelle .... le sent ralentir de trop ... la lâcher .... et plié en deux stopper sa course


NONNNNNNNN .... continue ... ne me lache pas ... tu n' as pas le droit, tu ne peux pas !

Elle lui attrape la main, la serre et le tire .... elle ne peut se sauver elle et le laisser se perdre lui ...

Viensssssssss ... si Phocas s'en sort il te cherchera jusqu'à la fin de ses jours et te tuera pour m' avoir aider.
J'ai une amie Zezva .....
songe avec un peu d'amertume qu'il doit bien savoir de qui elle parle ... qui a sa chaumière là tout près. Elle nous cachera s'il le faut.

Puisant sur ses dernières forces elle l'entraine jusqu'au seuil de la maison. Sans frapper, le temps n'est plus aux politesses, elle pousse la porte et s'engouffre avec le jeune maraud à sa suite.

Zezvaaaaaaaaaaaaaa !
_________________
--Phocas




Arhhhhhhhhhh
Une douleur vive lui fait lâcher son arme. Thémodius vient de lui lacérer le poignet et la main.

Gredin !

Peu lui importe le sang qui coule, d'un coup de pied dont il a l'art et la manière il désarme son adversaire. L'espace d' un instant il se font face. Je jaugent, se préparent moralement à l'affrontement qui ne fait plus aucun doute.

Ils s'empoignent, serrés l'un à l'autre ahanant tous les deux comme des bêtes sauvages. Plus grand, il a un instant l'avantage et ceinture de ses bras et de ses jambes le gros Thémodius.
Étrange danse. Coups et injures se mêlent.
Ça y est il le tient, il l'a coincé contre le mur. Ses deux mains, pinces diaboliques, se ferment sur le cou du lyonnais. Il jubile ...


Arhhhhhhhhhhhh

Ses mains lâchent le cou et se portent à son oreille droite. Entre ses doigts un liquide chaud coule. Thémodius vient de lui arracher sa boucle d'oreille.
Il a jubilé trop vite !
Profitant du relâchement de l'étreinte mortelle, l'imposant brigand jette tout son poids en avant.
Les deux hommes se retrouvent au sol.
--Themodius
Profitant du relâchement de l'étreinte mortelle, l'imposant brigand jette tout son poids en vant.
Les deux hommes se retrouvent au sol.
Quelques roulés boulés et le lyonnais prend l'avantage. Son genou sur la gorge de Phocas, il attrape la dague restée au sol.
Avec la lenteur du cynisme et du vice il pose la pointe de la lame au milieu du cou et appuie doucement.


Alors ami Phocas, tu fais moins le fier maintenant. ! Je vais t'envoyer en enfer .... mais avant .....

Toujours maintenant la pression de la lame il glisse sa main libre sous le mantel de sa victime. Il trouve rapidement ce qu'il cherche.
Balançant sous le nez de Phocas la bourse d'écus il ricane ....


Là où tu vas, t'auras pas besoin de ça.

Un dernier regard haineux il lui allonge, pour le plaisir, un coup de poing dans la tête.
Il se relève à moitié et commence à enfoncer la dague.... le sang vient ... il enfonce un peu plus ..... du bruit, des pas, des voix ....
lui qui aime le travail bien fait doit se presser. Déjà tourné vers l'issue du recoin, déjà occupé à enfouir la bourse dans sa ceinture, zieutant sa rapière au sol plus loin, il enfonce la dague précipitamment.

Un bond, il s'échappe.
Zezva
( Chez Zezva )


Occupée à préparer les légumes pour le repas, son chien couché à ses pieds, Zezva chantonne. L’hiver se fait moins rude et un rayon de soleil éclaire la maisonnette, promesse du retour des beaux jours. Du bois face à la maison, elle entend les coups de hache et les cris des bûcherons. Elle se souvient de sa vie avant…tant de chemin parcouru, de bonheurs et de peines. Au fond du cœur, elle garde de tendres pensées pour son ten….


Zezvaaaaaaa!


La porte s’ouvre et se referme aussitôt…Eudeline ! Eudeline accompagnée par un jeune homme … Eudeline referme avec force la porte et y pose le front comme pour reprendre sa respiration le jeune homme se plie en deux, croisant les bras sur le ventre…il tousse. Eudeline a la chemise déchirée sur le haut du dos et du sang salit son corsage.

Elle lâche le poireau et se précipite vers son amie.

Eudeline ! Eudeline, mais tu es blessée…que t’est il arrivé ?


Elle prend Eudeline dans ses bras gardant un œil sur cet inconnu qui l’accompagne. Elle a peur de poser des questions, peur de comprendre, peur encore plus grande de savoir. Tant de fois elle a vu Eudeline devoir se battre pour échapper à l’immonde qu’aujourd’hui à nouveau, Zezva retrouve cette peur viscérale pour son amie

Eudeline dis moi….que c’est il passé… il t’a retrouvée ?
_________________
Williamss
Les têtes se tournaient sur le passage des deux fuyards, qui déboulant bruyamment, traversaient les rues et places de saint Aignan.
Bon nombre les prirent sûrement pour un jeune couple d‘amoureux, exprimant ainsi leur jeunesse et joie de vivre et les regardèrent passer en souriant, heureux que tout aille pour le mieux dans le meilleur des mondes.

Williamss avait couru ainsi cinq bonnes minutes sans lâcher la mignonne toujours derrière lui.
Si le genoux dans ses parties avait sur le moment était douloureux, il n’y paraissait plus qu’à son amour propre à présent. En revanche, les puissants coups de tatane aux cotes avaient fait plus de mal.
Chaque foulé appuyant sur le dallage du sol lui coûtait de plus en plus, l’os fêlé piquant et pinçant muscles ou nerfs alentour, provoquant une douleur sur tout le coté du ventre.
La peur retombant, ses forces commencèrent à l’abandonner, son rythme s’en ressentant rapidement, la d’moizelle le dépassant
Courir encore? Pourquoi faire? Pour aller où?
La canaille connaissait sa planque, finit pour lui la vie tranquille.
Souffrant, sans plus d’endroit ou aller, le jeune homme perdait espoir à chaque enjambé, finissant même épuisé par lâcher la belle et s’arrêter épuisé.

Zezva, oui c’était déjà le nom qu’elle lui avait donné tout à l’heure.
Il grimaça gêné de repenser au traquenard dans lequel il l’avait emmené.

C’est sa main maintenant qui se glisse dans la sienne et le tire.
L’autre main sur son flanc, il ne peut que ce laisser traîner, ses jambes trébuchant régulièrement quand la douleur se faisait un pique plus puissant.

Bruit de porte, chaleur qui le saisit quand elle le propulse à l’intérieur. Fin de la course, reprendre son souffle s’il le peut, chaque mouvement de respiration lui arrachant un rictus de douleur.
Appuyé contre le mur, une main sur le genou l'autre sur le ventre, Williamss avait à peine jeté un œil a leur hôte, les fermant plutôt pour essayer de récupérer.
De toute façon, qu’avait il à présent comme solution que de faire confiance à celle qu’il avait abusé…
Eudeline
La porte refermée sur eux, elle peut enfin souffler. Le danger est momentanément écarté.
L'angoisse s'estompe un peu. Zezva est là.

Surprise de cette intrusion, mais avertie du danger qui depuis quelques jours guettait son amie, Zezva s'inquiète très vite.
Elle a compris. Compris que celui qui la traque depuis si longtemps, l'avait retrouvée.

Essayant de calmer les trépidations de son cœur, elle se laisse aller un instant contre son amie. Bref instant car là juste plus loin contre la porte le jeune homme est à terre.


Zezva ..... remarque le regard méfiant de la jeune femme .... Il faut nous aider. Cesse de le regarder ainsi, si je suis ici et non retenue par ce scélérat à la botte de mon père, c'est grâce à lui !
Je pense qu'il est blessé, aide moi veux tu !
Je ne sais encore ce que nous allons faire mais une fois reposés nous allons certainement devoir partir.


Agenouillée devant le jeune coquin, elle le force à la regarder.

Comment vous sentez vous ? Ça va aller ?
Je ne puis que vous remercier messire ... euh ... messire comment ... ?
Mais je veux aussi des explications.


Son ton se fait dur, ses mains sur le menton de l'homme se serrent plus fort.
Je veux comprendre !
Peut être après pourrais-je pardonner.

Zezva ? .... Peux tu nous faire de la tisane, du calendula si tu as , ça le soulagera des coups reçus.


Épuisée attendant les explications de son compagnon d'infortune, elle se laisse choir par terre à ses cotés en grimaçant.
Angoissée et nerveuse elle avait occulté la douleur qui barrait son dos et l'humidité du tissu qui maintenant lui donnait des frissons.

_________________
Williamss
Tirant sur son cou pour lever le nez et regarder la donzelle, Williamss reprenait petit à petit son souffle.
S’il ne bougeait pas, la douleur était supportable, certainement rien de bien grave qui justifie un médecin.
Jeunesse se formait aussi en prenant de bonnes branlés.
Jouant les caïds, le jeune homme essayé de sourire comme si de rien n’était.


Ça va aller dam’zelle
J’m’appel Williamss mais on me nome plus souvent Will


Ses yeux s’étaient baissés et son sourire charmeur détendu quand sa voix avait durci, réclamant logiquement des comptes.

Ben… euh…. J’savais pas qu’il vous voulait du mal le m’sieur.
M’a parlé de votre père qui s’inquiétait, pis qu’il fallait que je vous remette un message.


Will la regarda rapidement honteux de ce qu’il avait fait.
La mignonne, si coquette et bien habillé.
Lui si minable à côté dans ses guenilles.
Le vagabond regarda ses pieds nus et meurtris avant de se confesser réellement


M’avait aussi promis un paquet d’écus en récompense de la course…

Sa voix s’était faite plus timide, presque étouffée, le beau parleur espérant s’en sortir d’une si joli pirouette.
Zezva
Mais où donner de la tête ?

L’envie d’écouter les explications qu’elle devine est forte mais Eudeline demande des tisanes, du calendula….oui…bien sûr qu’elle en a !

Elle regarde le gamin….Eudeline qui s’occupe de lui après ce qu’il lui a fait….Elle n’approuve pas ! Mais si Eudeline lui accorde sa confiance…elle doit juste rester attentive et laisser Eudeline faire. Garder l’œil ouvert au cas où !

Du coffre près de sa couche elle tire une chemise propre pour son amie et va s’installer à leurs côtés.

Comment ? Briser la vie d’une Damoiselle pour une poignée d’écus ?
Zezva voudrait le mettre dehors mais elle n’en fera rien.

Elle ne put s’empêcher de lui dire sa façon de penser.

Une poignée d’écus et vous brisez la vie des gens ? Et bien, mon ami ce n’est guère bon de vous avoir pour compagnon !
Mais, ici, vous êtes en sécurité et vous pouvez rester aussi longtemps que besoin. Mais que les choses soient claires Will, un pas de travers et je vous ouvre la gorge !

En disant ces mots, Zezva dépose les tisanes et lance à Will un regard qui en dit long!
_________________
--Phocas






Contre ce gros lard de lyonnais, il ne fait pas le poids.

Il se démène comme un diable, se tord, pousse, mord, se contorsionne, agrippe les vêtements de son ennemi, essaye de le faire basculer sur le coté ..... essaye de .. de ... et s'épuise !
Le souffle court, autant par les efforts que par le poids du vaurien qui s'est assis sur lui, il ne peut que capituler.
La rage bouillonne encore en lui et le fait rugir de colère quand Thémodius le nargue de la bourse volée. Mais inutile de lutter.
Pour la première fois , et la dernière sans doute, de sa vie il s'avoue vaincu et se dit qu'il est perdu.
La première douleur, pique froide de la lame, est un supplice. Le lyonnais est vicieux sans aucun doute et va faire durer le travail.
Il voudrait crier, hurler, supplier, mais de sa bouche ne sortent que des borborygmes. La pression se fait plus forte, il ne lui reste plus qu'à espérer que les feux de l'enfer l'engloutiront vite.

Soudain... un peu plus d'air, moins de poids, des bruits , des voix... la délivrance peut être ?
Oui ! Mais pas celle qu'il attendait. Le lyonnais avant de s'enfuir enfonce la lame plus profond encore.


Arhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh

Deux visages qui se penchent, des mots inaudibles .... il s'enfonce dans les ténèbres .


...................................................................................................


Phocas récupéré par deux compaings des bas fonds de saint Aignan, sera emmené et soigné.
Réapparaîtra t-il ou sa mauvaise fortune lui servira t-elle de leçon ?


.... À suivre ....
Williamss
En voila une qui n’avait pas la langue dans sa poche.
Williamss écouta Zezva qui n’avait pu résister à donner son avis.
La femme savait prendre soin de son amie et montrer les dent ou l’agneau se laissait attendrir.

Le jeune homme savait bien avoir tord sur le fond, mais l’orgueil puissant dans ses gènes de mâle le laissait ruminant.
D’un regard froid, il dévisagea la femme.
Comment comprendre ce qu’est la faim quand a sa table il ne manque de rien?
Aurait il fallut qu’un jour elle eut besoin de chaparder pour comprendre? Sa survie en dépendant…

Ne se sachant pas en mesure de l’ouvrir et suffisamment intelligent pour s’y respecter, Will finit par baisser les yeux, bougonnant un


Oui m’dame, ne vous en faites pas….

L’envie de reprendre la route immédiatement lui effleura l’esprit, mais pour aller où?
Seul, épuisé, quel chance avait il d’échapper à la brute si elle devait le trouver?
Non, il lui fallait du repos, demain il aviserait…
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, ..., 7, 8, 9   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)