Yarwelh
Yarwelh revint chez elle en milieu de matinée dans leur maison d'Épinal. Contrexéville ou mesme Nancy et leur faste étaient loin. Olivier et elle vivaient simplement à Épinal, enfin quand il était là, et ce n'était pas pour déplaire à la jeune femme. Elle ne doutait point que c'était aussi le cas pour son Aimé. Depuis quelques temps pourtant, elle avait fait venir une domestique pour s'occuper de la maison. La jeune dame avait en effet profité de sa situation privilégiée pour se soulager de certaines tasches en faisant venir quelqu'un, Hilda, de Contrexéville. Mais n'aimant pas estre aider, elle avait fait en sorte que la jeune contrexévilloise ne reste que la matinée. Elle s'occupait des tasches ménagères et de préparer le repas du soir avant de s'en aller. Elle était donc déjà partie depuis des heures quand Yarwelh rentrait en fin de journée après avoir délaissé momentanément ses bureaux.
Mais ce jour là, Yarwelh était particulièrement fatiguée. La veille, les allégeances, l'avant veille le couronnement. Sans parler de tout le travail qu'elle ne devait pas négliger à l'université, à l'Ost et un peu partout malgré les cérémonies.
Pour tout le monde, Yarwelh était rayonnante et supportait bien la grossesse. Pour elle, ce n'était pas si évident que cela. Autrefois si agile et si grascieuse, elle se mouvait maintenant moins facilement et avait l'impression d'estre pataude. Son dos la faisait aussi régulièrement souffrir tout au long des derniers mois. Et depuis quelques jours, la fatigue avait fait son apparition.
A tel point qu'aujourd'hui, elle avait finalement pris ses dossiers sous le bras puis était rentrée. Trop de fatigue, trop de douleurs dans le dos,
Vu l'heure, Hilda était sur le point de partir quand la future mère arriva. Elle lui signifia toutefois son congé, mesme s'il était plus tost que d'habitude.
Une fois seule, Yarwelh alla directement dans la cuisine. Dédaignant le repas préparé par Hilda et prévu pour le soir, Yarwelh prit une tranche de pain et une de viande séchée. Elle retourna ensuite dans la pièce à vivre et posa les dossiers sur la table. Elle s'asseya au bord de celle ci et prit plume et parchemin vierge. Elle correspondait ses derniers temps avec Contrexéville plus qu'à l'accoutumée. Elle voulait que tout soit prest pour son arrivée. Les malles étaient d'ailleurs presque terminées et elle n'attendait plus que la fin des cérémonies pour se rendre dans son fief où elle donnerait naissance parmi ses gens.
Le mal de dos était revenu. Étrangement, celui ci était intermittent, mais bien plus fort que d'habitude, irradiant sur ses flancs. La jeune femme décida alors d'aller soulager celui ci en s'allongeant. Elle prit un des dossiers et monta celui ci. Dans la chambre, elle se mit demi assise sur le lit, la teste contre le mur et le dos calé sur un coussin. Elle travailla ainsi moins d'une demi heure. Le mal de dos se faisait moins ressentir mais la fatigue la gagnait et elle s'endormit, glissant sur le lit petit à petit jusqu'à se qu'elle fut complètement allongée. Le dossier lui tomba des mains et elle sombra dans le sommeil. Celui ci fut agité, ponctué de cauchemars. Elle revoyait Jules, les yeux injectés de sang. Il tenait à la main une dague, surmontée d'une pierre de lune. Une pierre de Lune... Elle reflétait une lumière très vive. Et pourtant moins vive que la douleur qu'elle ressentit quand il la poignarda dans le ventre porteur de vie.
Sur les draps, Yarwelh gémissait et se tordait. La douleur au ventre, bien que non due à un poignard, crispait son visage.
Un moment de calme. Le visage bienveillant de son bien Aimé, de son tendre Amour. La face se détend, les muscles se relaschent. Olivier l'appelle, la prend dans ses bras. Doux moment. Nouvelle douleur qui l'a prend aux tripes.
Il l'abandonne, la laisse seule face au chagrin.
Nouvelle pause dans les limbes de l'esprit avant le prochain cauchemar. Plus rapproché. Encore et toujours le ventre. Toujours ces atroces douleurs, la faisant se replier sur soi, froissant les draps, faisant valser les coussins, les trempant de sueurs.
Lorsqu'elle se réveilla, la matinée avait fait place à l'après midi. La connétable se leva avec la plus grande difficulté. Le mal de dos, loin d'avoir stoppé avais reprit de plus belle et ne la quittait plus une seconde. Il irradiait mesme de plus en plus souvent vers le ventre. Elle pesta. Elle n'avait pas le temps d'aller voir Isis. Pourtant il allait bien falloir. D'ici ce soir, elle irait au dispensaire.
S'armant de courage, elle redescendit. Elle attrapa un pichet de mirabelle dans la cuisine puis se dirigea vers le bureau qu'elle avait quitté quelques heures plus tost. La lettre était toujours posé dessus, bien en évidence, mais pas le dossier qu'elle cherchait.
Quelle idiote elle faisait! Elle l'avait oublié dans la chambre. Il fallait qu'elle remonte. Il lui fallut pas mal de temps mais elle y arriva. Une fois en haut, son dos et son abdomen la faisait atrocement souffrir à chaque vague de douleurs. Et celles ci se rapprochaient les unes les autres.
Elle regroupa les feuilles éparpillées du dossier. Elle avançait vers la porte quand la douleur fulgurante lui prit le ventre, irradiant vers l'aine. La jeune femme y porta ses mains. Qu'arrivait-il encore?
Une fois la douleurs passée, où du moins plus supportable, la connétable lascha la porte sur laquelle elle s'appuyait et s'avança dans le couloir. Mais au milieu de celui ci, une nouvelle douleur dans le ventre se fit ressentir. Si forte qu'elle en plia le genou. Elle avait l'impression que son ventre se repliait violemment sur lui mesme. Elle eut très peur pour son bébé. Elle venait de comprendre que ce qu'elle vivait depuis ce matin était le signe de l'accouchement.
Pourquoi n'avait-elle pas écouté son corps?
La peur pour le bébé grandit. Il était bien trop tost pour qu'elle accouche! Il ne fallait pas que ce soit cela!.
Nooooooooooooooooooooooooooooonnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn Pas maintenant. Pas mon bébé.
Pendant plusieurs minutes, elle resta là, agenouillée, paniquée, non loin d'estre en pleurs, implorant qu'elle se trompe, que ce soit encore un cauchemar. Elle leva les yeux au plafond.
C'est trop tost, bien trop tost.
Le bébé était en avance, elle en était désormais certaine. Mais de combien?
Isis lui avait dit pour quand l'accouchement était prévu, mais elle ne s'en souvenait plus. Que pouvait-elle faire pour retarder la naissance?
Tout à coup, une pensée encore plus horrible lui traversa l'esprit déjà si paniqué. Elle était seule à la maison! Il lui fallait qu'elle descende et qu'elle aille chercher de l'aide. Elle voulu se relever mais une contraction arriva de nouveau. Une fois celle ci passée et le gros de la douleur atténuée, la parturiente se releva s'aidant de tout ce qu'elle pouvait. Elle s'avança dans le couloir et regarda l'escalier. Il lui paraissait vraiment inamical en cette situation. Haut, dangereux, tel un obstacle. Inspirant profondément, elle essaya de contrer la douleur déjà grandissante.Une fois celle ci un peu calmée, la jeune femme descendit les premières marches. Doucement, précautionneusement et en se tenant, elle y arriva. Mais au milieu de l'escalier, une nouvelle contraction la fit serrer les dents. La rambarde vit les ongles de la féline humaine s'enfoncer. Elle savait qu'elle devait repartir avant que la douleur ne passe totalement, sinon elle n'y arriverait pas. Les dernières marches furent un supplice. Elle n'avait encore rien vu....
Le sol plat. Enfin!!!!!
Il lui fallait encore aller chercher de l'aide.
Un pas. Deux pas. Trois pas vers la porte.
Elle ne devait pas l'atteindre. Elle s'écroula non loin de l'escalier. Inconsciente.
Edit pour correction de fautes d'orthographe et de grammaire
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Amoureuse de Lorraine et de Mirabelle. Connétable
Mais ce jour là, Yarwelh était particulièrement fatiguée. La veille, les allégeances, l'avant veille le couronnement. Sans parler de tout le travail qu'elle ne devait pas négliger à l'université, à l'Ost et un peu partout malgré les cérémonies.
Pour tout le monde, Yarwelh était rayonnante et supportait bien la grossesse. Pour elle, ce n'était pas si évident que cela. Autrefois si agile et si grascieuse, elle se mouvait maintenant moins facilement et avait l'impression d'estre pataude. Son dos la faisait aussi régulièrement souffrir tout au long des derniers mois. Et depuis quelques jours, la fatigue avait fait son apparition.
A tel point qu'aujourd'hui, elle avait finalement pris ses dossiers sous le bras puis était rentrée. Trop de fatigue, trop de douleurs dans le dos,
Vu l'heure, Hilda était sur le point de partir quand la future mère arriva. Elle lui signifia toutefois son congé, mesme s'il était plus tost que d'habitude.
Une fois seule, Yarwelh alla directement dans la cuisine. Dédaignant le repas préparé par Hilda et prévu pour le soir, Yarwelh prit une tranche de pain et une de viande séchée. Elle retourna ensuite dans la pièce à vivre et posa les dossiers sur la table. Elle s'asseya au bord de celle ci et prit plume et parchemin vierge. Elle correspondait ses derniers temps avec Contrexéville plus qu'à l'accoutumée. Elle voulait que tout soit prest pour son arrivée. Les malles étaient d'ailleurs presque terminées et elle n'attendait plus que la fin des cérémonies pour se rendre dans son fief où elle donnerait naissance parmi ses gens.
Le mal de dos était revenu. Étrangement, celui ci était intermittent, mais bien plus fort que d'habitude, irradiant sur ses flancs. La jeune femme décida alors d'aller soulager celui ci en s'allongeant. Elle prit un des dossiers et monta celui ci. Dans la chambre, elle se mit demi assise sur le lit, la teste contre le mur et le dos calé sur un coussin. Elle travailla ainsi moins d'une demi heure. Le mal de dos se faisait moins ressentir mais la fatigue la gagnait et elle s'endormit, glissant sur le lit petit à petit jusqu'à se qu'elle fut complètement allongée. Le dossier lui tomba des mains et elle sombra dans le sommeil. Celui ci fut agité, ponctué de cauchemars. Elle revoyait Jules, les yeux injectés de sang. Il tenait à la main une dague, surmontée d'une pierre de lune. Une pierre de Lune... Elle reflétait une lumière très vive. Et pourtant moins vive que la douleur qu'elle ressentit quand il la poignarda dans le ventre porteur de vie.
Sur les draps, Yarwelh gémissait et se tordait. La douleur au ventre, bien que non due à un poignard, crispait son visage.
Un moment de calme. Le visage bienveillant de son bien Aimé, de son tendre Amour. La face se détend, les muscles se relaschent. Olivier l'appelle, la prend dans ses bras. Doux moment. Nouvelle douleur qui l'a prend aux tripes.
Il l'abandonne, la laisse seule face au chagrin.
Nouvelle pause dans les limbes de l'esprit avant le prochain cauchemar. Plus rapproché. Encore et toujours le ventre. Toujours ces atroces douleurs, la faisant se replier sur soi, froissant les draps, faisant valser les coussins, les trempant de sueurs.
Lorsqu'elle se réveilla, la matinée avait fait place à l'après midi. La connétable se leva avec la plus grande difficulté. Le mal de dos, loin d'avoir stoppé avais reprit de plus belle et ne la quittait plus une seconde. Il irradiait mesme de plus en plus souvent vers le ventre. Elle pesta. Elle n'avait pas le temps d'aller voir Isis. Pourtant il allait bien falloir. D'ici ce soir, elle irait au dispensaire.
S'armant de courage, elle redescendit. Elle attrapa un pichet de mirabelle dans la cuisine puis se dirigea vers le bureau qu'elle avait quitté quelques heures plus tost. La lettre était toujours posé dessus, bien en évidence, mais pas le dossier qu'elle cherchait.
Quelle idiote elle faisait! Elle l'avait oublié dans la chambre. Il fallait qu'elle remonte. Il lui fallut pas mal de temps mais elle y arriva. Une fois en haut, son dos et son abdomen la faisait atrocement souffrir à chaque vague de douleurs. Et celles ci se rapprochaient les unes les autres.
Elle regroupa les feuilles éparpillées du dossier. Elle avançait vers la porte quand la douleur fulgurante lui prit le ventre, irradiant vers l'aine. La jeune femme y porta ses mains. Qu'arrivait-il encore?
Une fois la douleurs passée, où du moins plus supportable, la connétable lascha la porte sur laquelle elle s'appuyait et s'avança dans le couloir. Mais au milieu de celui ci, une nouvelle douleur dans le ventre se fit ressentir. Si forte qu'elle en plia le genou. Elle avait l'impression que son ventre se repliait violemment sur lui mesme. Elle eut très peur pour son bébé. Elle venait de comprendre que ce qu'elle vivait depuis ce matin était le signe de l'accouchement.
Pourquoi n'avait-elle pas écouté son corps?
La peur pour le bébé grandit. Il était bien trop tost pour qu'elle accouche! Il ne fallait pas que ce soit cela!.
Nooooooooooooooooooooooooooooonnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn Pas maintenant. Pas mon bébé.
Pendant plusieurs minutes, elle resta là, agenouillée, paniquée, non loin d'estre en pleurs, implorant qu'elle se trompe, que ce soit encore un cauchemar. Elle leva les yeux au plafond.
C'est trop tost, bien trop tost.
Le bébé était en avance, elle en était désormais certaine. Mais de combien?
Isis lui avait dit pour quand l'accouchement était prévu, mais elle ne s'en souvenait plus. Que pouvait-elle faire pour retarder la naissance?
Tout à coup, une pensée encore plus horrible lui traversa l'esprit déjà si paniqué. Elle était seule à la maison! Il lui fallait qu'elle descende et qu'elle aille chercher de l'aide. Elle voulu se relever mais une contraction arriva de nouveau. Une fois celle ci passée et le gros de la douleur atténuée, la parturiente se releva s'aidant de tout ce qu'elle pouvait. Elle s'avança dans le couloir et regarda l'escalier. Il lui paraissait vraiment inamical en cette situation. Haut, dangereux, tel un obstacle. Inspirant profondément, elle essaya de contrer la douleur déjà grandissante.Une fois celle ci un peu calmée, la jeune femme descendit les premières marches. Doucement, précautionneusement et en se tenant, elle y arriva. Mais au milieu de l'escalier, une nouvelle contraction la fit serrer les dents. La rambarde vit les ongles de la féline humaine s'enfoncer. Elle savait qu'elle devait repartir avant que la douleur ne passe totalement, sinon elle n'y arriverait pas. Les dernières marches furent un supplice. Elle n'avait encore rien vu....
Le sol plat. Enfin!!!!!
Il lui fallait encore aller chercher de l'aide.
Un pas. Deux pas. Trois pas vers la porte.
Elle ne devait pas l'atteindre. Elle s'écroula non loin de l'escalier. Inconsciente.
Bonjour.
Voici un petit récit qui j'espère vous plaira. Merci de le respecter et de ne pas y poster si vous n'y avez pas été invité.
Ce rp durera plusieurs jours IRL, mais RP il ne durera que la journée du 22 juin. Soit le lendemain des allégeances et 2 jours après le couronnement même si ces rps là sont eux aussi encore en cours.
J'essaierais de le faire le plus réaliste qu'il soit. Toutefois, je ne veux pas totalement brimer mon imagination. Alors pardonnez moi si je fais quelques écarts volontaires ou non.
Sur ce, bonne lecture.
Voici un petit récit qui j'espère vous plaira. Merci de le respecter et de ne pas y poster si vous n'y avez pas été invité.
Ce rp durera plusieurs jours IRL, mais RP il ne durera que la journée du 22 juin. Soit le lendemain des allégeances et 2 jours après le couronnement même si ces rps là sont eux aussi encore en cours.
J'essaierais de le faire le plus réaliste qu'il soit. Toutefois, je ne veux pas totalement brimer mon imagination. Alors pardonnez moi si je fais quelques écarts volontaires ou non.
Sur ce, bonne lecture.
Edit pour correction de fautes d'orthographe et de grammaire
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Amoureuse de Lorraine et de Mirabelle. Connétable