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[RP] J'accuse!

Kaeronn
[Ouvert à tous, n'hésitez pas, quelque soit les réactions!]

Kaeronn faisait les cent pas depuis un petit moment sur la place publique de la ville. Sourcils froncés, il regardait partout autour de lui. Il semblait attendre quelque chose, mais l'on ne pouvait pas vraiment deviner quoi tant la petite place n'avait rien d'inhabituelle. Le tonnerrois sembla enfin satisfait, et il leva la voix. Il n'attendait en fait juste qu'un peu plus de monde emplisse l'espace où il se trouvait.

De la mésaventure que Sidie avait vécu hier soir, l'homme en grommelait encore. S'il n'avait pas eu la chance de pénétrer au bon moment dans la taverne, il n'osait imaginer dans quel état il aurait retrouver sa compagne. Sidie avait eu de la chance. Sur le moment, Kaeronn ne s'était préoccupé que de son état, mais maintenant, il était clair que pour lui, le paon devait payer, d'une façon ou d'une autre.

Il s'adressa donc à tous les villageois passant par la.


Dames, messires! Je ne le vois point parmi nous, mais j'aimerai vivement que l'un de vous est la gentillesse de me chercher le sieur Erchinoald. Je ne sais où il habite, mais je tiens à le voir, et rapidement. Sachez que ce messire a tenté d'abuser par la force une femme qui lui refusait ses avances! Qu'y a-t-il de plus répugnant qu'un homme utilisant sa force contre une femme lui offrant toute sa confiance?

Il grimaça légèrement, puis regarda autour de lui.

Aller me quérir le sieur Erchinoald, et dites lui que je tiens à le provoquer en duel, à la nuit tombée. Si il refuse, c'est qu'il a forcément des choses à se reprocher, et que ce n'est assurément une petite fiotte. S'il n'a rien à se reprocher, alors nul doute qu'il pourra rien lui arriver lors de ce duel. La justice règne. Il a jusque ce soir pour venir ici. Au dela, je considèrerai sa réponse comme un refus.

Le tonnerrois se remit à faire les cent pas, assuré qu'Erchi serait sous peu prévenu de son défi.
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"La vie est un long fleuve tranquille...
Mais attention de ne pas s'y noyer..."
Erchinoald
Aussitôt demandé, aussitôt parti. L'un des villageois qui écoutait l'élocution de Kaeronn se dirigea au pas de course vers la demeure d'Erchinoald, une modeste chaumière dans le centre du village. La porte étant fermé, le paysan toqua trois coups. Aucune réponse. Il frappa plus fort contre la porte, pensant qu'il était peut-être à la mairie, mais il entendit le verrou s'ouvrir. Le blond était tout simplement concentré dans la rédaction d'une missive et dans les comptes de la mairie, lorsque le tambourinement contre la porte l'avait fait sortir de sa réflexion. Il accueillit son visiteur avec un regard froid et sévère qui en avait impressionné plus d'un.

Y a un étranger qui parle d'vous sur l'place publique. L'a pas l'air content !

Je ne suis pas non plus d'humeur, répondit sèchement Le Paon, sans autre forme de politesse.

Tant mieux parc'que c'que j'vais vous dire va pas vous plaire, voir même l'contraire ! Il marqua une pause, et voyant dans le regard du jeune homme une certaine impatience, il poursuivit. Y dit qu'vous avez voulu violer une femme, et qu'donc, y vous défie en duel. Puis, continua à voix basse : Z'avez pô violenté Liz quand même ?

Pour seule réponse, il eut le claquement de la porte à son nez, tandis que le blond se plaçait au centre de la pièce, les sourcils froncés, signe de colère et d'intense réflexion.

Les maudits ! cria-t-il en serrant les poings. Puis le silence, telle une couche de poussière soulevait par un courant d'air, reprit place dans la pièce. Baron, qu'auriez-vous fais à ma place ? Il leva les yeux vers le plafond, vers le ciel qui lui était voilé. Sûrement son précepteur se trouvait-il sur le Soleil, car il a toujours fais du mal pour faire le Bien. Vous auriez ris au nez de son messager, vous auriez accepté le défi avec arrogance, et vous lui auriez tordu le cou après l'avoir désarmé. Il glissa son regard d'eau de roche dans un recoin sombre de la pièce. Mais je n'ai pas d'épée, je n'ai pas votre talent pour l'escrime. Il tire une chaise rangée autour de la petite table non loin de là et s'assoit pour prendre sa tête entre ses mains et fermer les yeux pour imaginer le visage de son précepteur, cet air inquisiteur qui vous met tous les reproches du monde sur le dos. Erchinoald se redresse subitement. Je dois assumer mes actes. Je dois affronter mes problèmes en face, plutôt que de fuir comme un lâche.

Le blond se redressa vivement, trop rapidement. La douleur à sa jambe se réveilla. Lors de son récent duel contre le borgne Enguerrand Louis-Perceval de la Mirandole dit Flex au Grand Festival de la Couronne -ça en jette, hein ?-, il avait été touché à la jambe par son adversaire. Même si les épées qu'ils utilisaient étaient émoussées et leurs armures de bonne facture, le choc avait été rude, et son fémur ne s'en était pas totalement remis. Mais qu'importe. Ce n'était pas son genre de se plaindre. Il sortit donc de chez lui, prêt à en découdre avec celui qui s'amusait à cracher sa bave d'Ours sur son nom d'oiseau aux milles couleurs.

Le Paon arriva sur la place publique avec une épée à deux mains, prêtée par un forgeron qu'il a été voir avant de venir. Un duel à mains nues, ce n'était rien d'autre qu'une bagarre. Une vulgaire rixe qui n'avait rien de spectaculaire.


Kaeronn, dit-il d'une voix forte pour couvrir le bruit de la foule. Me voici. Il leva son arme et la pointa vers le calomniateur. Je suis venu pour vous faire ravaler votre salive qui enrobe si bien les faits, d'après ce que j'ai cru comprendre, pour les rendre odieux, pour me faire passer pour le coupable de cette sombre histoire. Il le quitta un moment des yeux pour chercher des têtes connues dans la foule, dont celle de Sidie. Il reporta ensuite son attention sur son adversaire. Que le Très-Haut guide la lame du Juste et fasse périr le Menteur. Il aurait aussi pu contester certaines choses, au lieu d'en passer directement au duel, mais à quoi bon ? A la fin, ils diraient que c'est lui le menteur, le violeur, le monstre. Et puis, plus vite battu, plus vite rentré.
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Sidfiala
Elle n’avait pas bien dormi et avait eu un sommeil mouvementé. Mais à chaque fois qu’elle avait ouvert les yeux, en proie à une terrible angoisse de se retrouver seule, elle avait senti les bras de son compagnon autour d’elle, la serrant doucement, la rassurant, la protégeant. Il était là alors qu’elle en avait besoin et avait parfaitement su trouver les mots et les gestes pour la rassurer et l’apaiser vis-à-vis de ce qu’elle avait vécu la veille au soir, lui promettant de s’occuper du Paon le lendemain. Quand elle y songeait, il lui avait toujours dit que s'il y avait bien une seule chose qu'il ne laisserait jamais passer c'était qu'un homme la force à se donner alors qu'elle ne voulait pas.

Au petit matin, la jeune femme semblait avoir perdu son sourire des jours passés et la colère de la veille s’était mue en une incompréhension où se mêlait une once de culpabilité et une bonne dose de peur. Culpabilité car elle ne parvenait pas à trouver une explication et à savoir pourquoi les choses avaient dérapé ainsi. Elle cherchait où elle avait bien pu se tromper, pour encourager le Paon à avoir une telle conduite, mais ne trouvait pas. Et la peur... ne pas sortir seule en ville, de peur de le croiser et de se retrouver de nouveau face à lui, seule. Non, Sidie ne voulait plus le voir, ni en entendre parler et ce qu’elle redoutait le plus à présent c’était de se trouver nez à nez avec lui. Aussi, elle n’avait pas quitté Kaeronn d’un pouce de toute la matinée et lui avait bien compris ce dont elle avait besoin.

Ils étaient restés ensemble, plus proches que jamais et quand Kaeronn lui annonça qu’il devait aller en ville, la jeune femme avait rapidement rassemblé ses affaires prétextant avoir des achats à faire sur le marché pour pouvoir l’accompagner. Ne pas rester seule. C’était devenu l’une des choses primordiales pour elle ce jour là. Elle avait donc suivi son compagnon jusqu’à et l’avait laissé vaquer pour aller s’intéresser aux étals de pitance. Parmi la foule qu’il y avait à cette heure ci, Sidie ne se sentait pas trop en danger. Elle se faufila entre les clients prenant bien garde à ce qu’aucun ne la touche ou ne la bouscule, elle ne l’aurait pas supporté. Elle sentait encore un poids dans son dos sur ses deux omoplates, un poids qui semblait vouloir l’empêcher de se mouvoir librement. Elle se hâta d’acquérir les denrées qu’elle destinait au souper du soir et se retourna pour aller à la recherche de Kaeronn. Il y avait là bas un petit attroupement qui s’était formé. C’était par là qu’elle avait vu son compagnon se diriger un peu plus tôt. Curieuse, elle se faufila parmi les badauds pour pouvoir ce qu’il se passait.

Kaeronn était là, au centre de toute l’attention. Il avait ses sourcils froncés qui trahissaient une détermination qu’elle lui avait rarement vu autre part que dans ses moments d’agacement. Tendant le cou pour voir à qui il faisait face, Sidie poussa légèrement une femme de son épaule pour se frayer davantage un chemin et voir exactement ce dont il retournait. A cet instant la voix d’Erchinoald l’éleva de derrière l’épaule du grand type qui lui cachait encore la vue. Le sang de Sidie ne fit qu’un tour. Ses mains lâchèrent le paquet qu’elle tenait et les pommes du repas à venir s’étalèrent pour rouler sur le sol entre les jambes des curieux. La jeune femme était devenue blême et tremblante. Tout son esprit était assommé par les mots qu’il venait de prononcer : « pour me faire passer pour le coupable de cette sombre histoire»

Parce que c’était elle la coupable peut être ? Ses yeux clairs se rivèrent un moment sur Erchinoald, et l’auraient foudroyé sur place si elle avait été apte à commander aux éléments naturels. Mais bien vite, la suite balaya sa colère pour la remplacer par tout autre chose. « Que le Très-Haut guide la lame du Juste et fasse périr le Menteur ». La lame ?! La Thiernoise cru que le sol s’ouvrait sous ses pieds. Ainsi voilà ce qu’avait voulu dire Kaeronn quand elle lui avait promis la veille qu’il allait s’occuper du Paon. Elle passa son regard affolé de son compagnon à Erchinoald pour revenir sur Kaeronn. Trente années séparaient les deux hommes, Kaeronn ne payait pas de mine face à la carrure du Paon et tout le monde aurait pu estimer que le jeune et fringant allait l’emporter sur le vieux. Tout le monde, sauf Sidie. Même si pour l'heure, elle avait bien du mal à retrouver contenance devant ce qui se passait sous ses yeux. Elle ne voulait même pas envisager une autre issue que celle où Kaeronn sortirait indemne de ce duel, non. Ca elle ne le voulait pas.
Uriel
Uriel s'affairait à bien des choses et passant par là, il entendit des paroles qui le firent bondir : "Que le Très-Haut guide la lame du Juste et fasse périr le Menteur !" ...

Qui pouvait encore proférer une ânerie pareille ...

Il s'avança donc et salua tout un chacun.


Le bon jour,
Et bien, je vois qu'on ne s'ennuie pas ici.


Il leva la main pour couper court à toute discussion ; après tout, il n'était pas là pour faire la police et à la rigueur, chacun avait son libre-arbitre, si ces deux là avaient décidé de se mettre sur la figure, ça les regardait.


Laissez le Très-Haut en dehors de cela, je vous prie - ne blasphémez point.
Sachez qu'Il ne guidera certainement aucune arme pour blesser quelqu'un, alors il est inutile de L'invoquer pour se donner bonne conscience.

Chacun est libre de ses actes, certes, mais lui seul est responsable de ceux qui entacheront son âme.
Permettez-moi donc de vous laisser méditer ces paroles avant de commettre des choses dont vous regretteriez l'issue, quelle qu'elle soit ; blesser une personne n'a jamais rien résolu.


Il aurait pu continuer à citer le Livre des Vertus et à argumenter sur la fait que Dieu n'intervenait pas dans le monde et cetera, mais il constata que rien ne changeait vraiment, il fallait toujours se couvrir par quelque chose pour ne pas se sentir coupable.
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Erchinoald
Le regard d'eau de roche se noircissait comme si une goutte d'encre y avait été plongé ; la pureté était souillée par ce limon poisseux qu'est la colère. L'idée de sauver l'honneur, et même la peur, avaient disparu. Le Paon ne pensait plus qu'à égorger son adversaire comme un porc, car à ses yeux, il ne méritait pas meilleure mort. Répandre partout qu'il était un violeur pour qu'une femme à la cuisse légère ne soit pas accusée de tromperie : quelle pire ignominie ? Et en plus, les gens la croyaient. Ils croyaient vraiment qu'il avait besoin de la forcer pour qu'elle lui caresse la joue, pour qu'elle soit confortablement installée dans une chaise en le regardant se dévêtir. L'image de Kaeronn et Sidie raconter ce tissu de mensonge suffit au blond pour faire un pas en avant, prêt à porter le premier coup, mais l'archidiacre intervint pour commenter l'une des paroles prononcées.

Moi qui pensais qu'Il était du côté de ceux qui combattent le Mal partout, je me trompais donc ?
Il reporta son regard sur Kaeronn, et ajouta : Alors j'irais l'envoyer pourrir sur la Lune, ou j'irais devant Lui pour me faire juger.

" "Paix, paix !" Malheureusement, il n'y a pas de paix !", comme diraient les Réformés. "Combats la Vermine, et Deos t'aidera", disait son précepteur. Lorsque vous avez été élevé avec l'idée qu'une force supérieure veille sur vous parce que vous êtes destiné à être un grand homme de Bien, aucun religieux ne viendra vous convaincre du contraire. Pourtant, la peur grandissait au fond du Paon, tout comme le désir de nettoyer sa réputation avec le sang de son adversaire.

Monseig... Uriel ? Dernier regard qui se porte ailleurs que sur l'ennemi à abattre. Un regard plus doux, presque serein. Si je meurs, allez voir Liz tous les jours. Dans le cas contraire, je vous attends devant les grilles du Paradis. La mort, c'était la délivrance. C'était peut-être pour cela que pendant un instant, à l'idée de retourner à l'état de poussière, les yeux d'Erchinoald furent emplis d'innocence, avant de s'ombrager de nouveau en pensant au bruit des épées qui s'entrechoquent. Dernière seconde de répit. Dernière inspiration. Dernier regard dans la foule pour voir les larmes couler sur le doux visage de la bourgmestre. Elle savait ce qu'il restait à faire s'il restait définitivement à terre. Puis c'est parti. Le Paon s'élance vers son adversaire. Qu'ils paient leur péché en gouttes de sang.
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Kaeronn
Ah le voila. Plus tôt qu'il ne l'aurait imaginé. Mais après tout, ce n'était guère étonnant. Plus que la souffrance physique, Kaeronn pensait que seule la honte pouvait faire souffrir celui qu'on appelait le paon. Et Erchi savait très bien que s'il refusait le duel, il serait aperçu comme coupable par la plupart des villageois. Pas vraiment ce qu'il cherchait, surtout auprès des autres femmes. Car pour le tonnerrois, si il avait utilisé la force contre Sidie, ce n'était justement que parce qu'elle lui avait résisté. Son orgueil en avait surement pris un coup, lui qui n'avait sans doute dans sa vie essuyé que peu de refus, voir peut être aucun. Et la trop grande confiance de Sidie envers les gens, avait cru avoir raison du paon. Mais ma foi, il la comprenait. Lui même avait fait confiance à Erchi, après l'avoir prévenu que si il insistait, il aurait affaire à lui. Évidemment, cela n'avait nullement découragé l'homme, toujours en l'absence de Kaeronn. Il ricana légèrement. Quel lâche. Sidie en revanche lui avait bien précisé de nombreuses fois que seul l'amitié comptait pour elle. Mais de nouveau, le paon avait fait la sourd d'oreille. Jusqu'à craquer devant un énième refus de la blonde.

Bon maintenant, le duel offrait à Kaeronn la possibilité de laver l'affront qu'avait subi Sidie. Il permettait aussi au paon de jouer la victime, mais le tonnerrois n'en avait cure. Épancher tout d'abord sa soif de vengeance. Le reste, il s'en fichait. Tout ce dont il était sur, c'est qu'Erchi ne serait pas jugé par son acte. La réaction de la mairesse l'avait prouvé. Il ricana légèrement à nouveau. Nul doute qu'elle en pinçait pour le paon. Qu'attendait elle? Il n'en savait rien, mais se souvenait que son mari était chez les moines... encore vivant malheureusement pour elle. Et après elle avait l'audace d'accuser Sidie...

Le tonnerrois secoua la tête, et comme si le volume venait d'être à nouveau enclenché à son maximum, il écouta Erchi, qui comme il le pensait, profiter du duel pour jouer la victime. Logique, il aurait fait la même chose à sa place. Il avait déjà l'épée au poing, avec apparemment, une envie d'en découdre particulièrement rapide. Stressé? Apeuré? Il toussota quand il parla du Très-Haut. Lui même n'était guère croyant. Avec la vie qu'il menait sur les chemins, les guerres et les horreurs auxquelles il avait participé et vu, il avait depuis bien trop longtemps cessé de croire qu'un quelconque Dieu se chargeait du bien être et de la justice entre les hommes. Voila pourquoi il tenait à se l'offrir soi même cette justice. Pour Sidie.

Profitant de l'intervention d'un... noble peut être, ou tout du moins un homme de grande prestance, il prit tout son temps pour sortir la lame de son épée de son fourreau. Celle-ci, il ne l'avait pas depuis longtemps. Une lame de bonne facture, mais sans plus. Il faudrait qu'il trouve Casa pour lui demander de lui forger une épée un peu mieux que celle-ci. Le baron et géant forgeron ne manquerait pas en plaisantant de lui sortir un prix exorbitant, mais il serait enchanté de faire marcher son marteau pour taper du fer et non des joueurs de soule. Petit sourire de Kaeronn en pensant à son coéquipier. Puis il reporte son attention sur Erchi qui répond à celui qui se nomme Uriel apparemment.

Kaeronn bat doucement de la pointe de son épée par terre, comme pour montrer au paon qu'il a également hâte d'en découdre à présent. Il ne sait aucunement le niveau du paon à l'épée. Peut être est il un escrimeur hors pair. Dans ce cas la, il allait falloir se méfier. Il avait déjà battu de grands soldats comme Darkofdragon, l'un des lieutenants de Cuculus, mais un duel n'était jamais pareil qu'une guerre. Le tout était de garder son calme et sa concentration. Ne pas quitter des yeux l'adversaire. Le laisser attaquer le premier pour se donner une idée de son niveau. Et contre-attaquer en fonction.

Ah oui, le dernier petit message pour Liz. Il ricana légèrement. C'était culotté après avoir dragué Sidie durant de nombreux jours. Mais tant que cela marchait avec la mairesse ma foi, tant mieux pour lui. Qu'il se rassure en tout cas, pensait le tonnerrois. Il n'avait aucune intention de le tuer.


Approche.

Il n'aurait même pas eu besoin à vrai dire de cette injection, car Erchi se précipitait déjà sur lui. Un peu trop fougueusement d'ailleurs, un peu trop précipitamment. C'était dangereux pour lui. Mais Kaeronn, campant sur ses positions en plantant ses deux pieds dans le sol, porta son épée de travers pour esquiver le coup sans reculer. Un mouvement de rotation du bassin tout en gardant le fer de son arme contre celui de son adversaire devait lui permettre de faire perdre légèrement l'équilibre au paon et le dévier de sa course. S'exécutant, le tonnerrois mit toute sa force dans sa parade pour tenter d'envoyer valser Erchi au tapis.
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"La vie est un long fleuve tranquille...
Mais attention de ne pas s'y noyer..."
Erchinoald
Son adversaire ne semblait pas décider à bouger le premier, c'est donc Le Paon qui courra vers lui avec son épée en position intérieure pour qu'il ne sache pas où il allait viser. Plus la distance qui les séparait s'amoindrissait, plus l'idée de faire demi-tour s'envolait en poussière derrière lui. Seul l'un d'eux sortira vivant de ce duel, il en était persuadé, car lui ne laisserait pas Kaeronn au sol sans lui porter le coup de grâce. Il ne méritait qu'une mort en pleine rue, cet infâme.

Ce n'est qu'à quelques mètres de l'adversaire sur la défensive qu'il tendit les bras en position longue pour pointer la lame vers le cœur. Il n'espérait pas que le coup réussisse, mais il fallait bien commencer par quelque part. Malheureusement, la lame fût déviée sur le côté, sans qu'il ne fasse le moindre pas sur le côté. Ah, il voulait faire le grand duelliste qui n'a pas besoin de faire de grands mouvements pour battre le jeune coq ? Même s'il avait l'avantage de la force et de l'expérience, Erchinoald n'était pas un débutant.

Ne luttant pas contre la gravité, le blond précipita même l'enfoncement de la pointe de son épée dans le sol pour prendre appui dessus et envoyer son genou dans l'estomac de l'Ours ; mais c'était sans compté sur la blessure de son précédent duel qui se réveilla. Sous la vive douleur, il dut se résoudre à plier la jambe pour soulager la plaie, perdant par la même occasion son équilibre précaire, alors que Kaeronn est juste à côté de lui. Les yeux d'eau de roche se posent sur les lames croisées à moins d'un mètre de lui. Est-ce déjà la fin ?

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Liz_de_wissocq
Liz venait de fermer la porte de la mairie et comme à son habitude, après sa journée passée le nez dans les registres, elle passa par la place du village en direction de la taverne pour y rencontrer quelques amis et connaissances et oublier les nouvelles alarmantes qui lui étaient parvenues par le biais d’un messager venu tout exprès du Castel.

De loin, elle aperçut un homme dont la silhouette lui disait quelque chose et qui semblait s’adresser au vent, prononçant des paroles encore inaudibles pour elle. Elle s’approcha donc et écouta l’homme en qui elle reconnut messire Kaeronn, un étranger venu passer quelques temps à Epinal avec sa compagne, mais qui avait été fort peu présent au début de son séjour.


Dames, messires! Je ne le vois point parmi nous, mais j'aimerai vivement que l'un de vous est la gentillesse de me chercher le sieur Erchinoald. Je ne sais où il habite, mais je tiens à le voir, et rapidement. Sachez que ce messire a tenté d'abuser par la force une femme qui lui refusait ses avances! Qu'y a-t-il de plus répugnant qu'un homme utilisant sa force contre une femme lui offrant toute sa confiance?

Liz resta coite de stupéfaction en entendant Kaeronn faire cette déclaration pour le moins inattendue et n’en crut pas ses oreilles. Elle devait avoir mal compris et l’homme devait parler de quelqu’un d’autre. Elle s’apprêtait à continuer son chemin en haussant une épaule dédaigneuse quand parmi la foule qui commençait à se rassembler, elle surprit quelques mots au hasard des chuchotis Oui oui, paraît qu’il était nu .. Heureusement, son compagnon est arrivé juste à temps.. Non, j’y étais pas, mais on m’a dit que.. Rhalala, j’vous dis pas, ma pauv’dame, .. Pis, paraît que la mairesse…

Mais à mesure qu’elle avançait dans la foule, les gens se taisaient en la voyant arriver. Mal à l’aise devant ce mutisme soudain, elle allait s’approcher d’une spinalienne qu’elle connaissait et lui demander le fond de cette histoire qui restait pour elle encore incompréhensible quand un mouvement parmi les badauds, la voix de Erchinoald couvrant le brouhaha et l’éclat du soleil se reflétant sur la lame d’une épée l’arrêtèrent dans son élan.

Je suis venu pour vous faire ravaler votre salive qui enrobe si bien les faits, d'après ce que j'ai cru comprendre, pour les rendre odieux, pour me faire passer pour le coupable de cette sombre histoire.

Elle se figea, soudain glacée par ce qu’elle venait enfin de comprendre : On accusait son conseiller d’avoir fait usage de sa force pour obtenir les faveurs d’une femme. Elle ferma les yeux un instant, rassembla ses esprits et comprit que c’est de Sidie dont tout le monde parlait. Sidie qui lançait des œillades à Erchinoald depuis des semaines, qui se laissait caresser le mollet sous la table de la taverne, croyant que personne ne le remarquerait alors que c’était visible de tout le monde. Sidie qui se laissait pincer les fesses en riant, se roulant sous les tables à défaut de pouvoir s’y faire rouler dessus. Sidie qui faisait semblant de s’en offusquer, mais qui ne ratait pas une seule occasion d’aiguiser le désir du Paon pour mieux le repousser ensuite, profitant de l’absence de son compagnon retenu par ses affaires.

Liz connaissait bien son conseiller, assez bien pour savoir que jamais il n’aurait pu avoir une autre intention que de donner une bonne leçon à une femelle délaissée par son compagnon, occupé à d’autres choses sûrement bien plus intéressantes que d’assister aux battements de cils d’une péronnelle incapable d’assumer ses actes. Elle savait aussi que jamais, Erchinoald ne se serait laissé aller à un viol, sachant parfaitement garder le contrôle de lui-même en toutes circonstances.

Puis les événements se précipitèrent avec l’arrivée de Monseigneur Uriel, puis une phrase dont elle ne comprit pas la signification. Pourquoi Uriel devrait-il venir la voir tous les jours ? Elle n’avait rien confesser ni à se reprocher, malgré ce que certaines langues de vipères semblaient siffler et à entendre les murmures de la foule qu’elle avait traversé. Et pourquoi Erchinoald parlait-il de mourir ? La réponse lui fut donnée lorsque Erchinoald se précipita, épée levée sur l’homme qui le défiait. Liz tendit une main implorante mais... trop tard, Erchinoald venait de tomber dans la poussière.
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Liz
Uriel
Sans avoir le temps de continuer son explication, le Premier Archidiacre assista impuissant à l'affrontement des deux hommes.
Il hocha la tête au souhait du Paon, mais il se demandait pourquoi il devrait aller voir Liz tous les jours.
Y avait-il quelque histoire qu'il ignorait ? Probablement. Qu'à cela ne tienne, il demanderait à la tenancière de l'auberge.

Ainsi le premier se lança sur le second ; un rapide coup d'oeil lui permit de jauger les adversaires; L'étranger - comprenez l'homme qui n'est pas d'Epinal - semblait maîtriser assez bien les mouvements d'une lame qui était de qualité.
Mais peu importait, c'était l'homme qui faisait l'épée et non l'inverse.

Prenant place à côté des deux femmes, il observa alors l'affrontement, sous un soleil de plomb mais aussi avec pour seul bruit le cliquetis des lames ...

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Sitesamis
laurence revenait du marché et entendait des bruits de lame et un instant ,elle ce dit que c'était ses oreilles qui ne fonctionnaient pas bien mais à mesure qu'elle avançait elle entendait plus distinguement et là non loin,deux hommes se battaient pour qui et pour quoi?Elle aperçut liz et une femme à côté.Il lui semblait qu'un des hommes était blessé.Rien ne vallait de ce battre,ce blessé,ce tué,elle trouvait cela annormale que l'on ce battaient n'avait aucun sent,elle trouvait qu'il fallaît mieux discuté,s'exusé mais pas passé à l'acte.Elle n'en connaissait pas la raison,mais rien ne vallait un duel,de ce retrouvé les triple à l'air,à la morgue,bou,sa lui fesait des frissons dans le dos.Encore une histoire de femme sûrement c'est ce qui lui venaît à l'esprit.Liz était super gentil et l'avait toujours soutenue mais elle n'avait pas du croisé les hommes et la femme où elle ne s'en souvenait pas .Elle n'avait pas aperçu Maitre Uriel qui se trouvait à côté et qui avait l'air bien péné de la chose.Elle resterait à distance,un coup de lame est si vite donné.Mais elle leurs crias je ne sait pas pourquoi vous vous battez mais arrêttez avant de faire un geste qui seras fatal à l'un où l'autre. Laurence se sentait toute rouge ,le soleil plus ses émotions.Et là elle tituba et tomba à même le sol et puis plus rien.Le trou noir.
Kaeronn
Le paon était plutôt vif, et la technique de combat qu'il tenta d'utiliser plutôt bonne. Surprendre l'adversaire, il n'y avait rien de tel. Mais tant que l'épée ne venait pas chatouiller sa peau, le tonnerrois pouvait sourire. Ce n'était pas un coup de genoux qui le mettrait à terre. Il était petit de taille, mais costaud, et de nombreuses années de soule lui permettaient de subir sans sourciller. L'épée de son adversaire déviée et plantée dans le sol partait à présent au désavantage de celui-ci. Surtout qu'il venait de perdre l'équilibre. Un faux mouvement? Alors que que Kaeronn se préparait à recevoir de plein fouet le coup de genoux, la paon avait comme eu une hésitation fatale. Sans doute une blessure, le tonnerrois ne voyait rien d'autre. Mais s'il croyait qu'il le laisserait tranquille à cause de sa blessure, il se fourrait le doigt dans l'œil. Elle ne l'avait pas empêché d'utiliser la force contre Sidie, et il avait accepté le duel de plein gré.

Il crut entendre une voix essayant de les convaincre de ne pas se battre, mais cela lui passa bien au dessus de la tête. Qui était elle pour le juger sans connaitre un traitre mot de l'histoire? Sans doute l'un ou l'une de ses villageois idéalistes, qui prônait la paix par tous les moyens, et qui croyaient que l'on pouvait s'en sortir sans une goutte de sang. Sans doute de ceux pour qui seuls les apparences comptaient, et qui ne voyaient pas plus loin que le bout de leur nez. Plutôt donc de laisser tomber son épée à côté de lui, l'intervention de la jeune femme ne servit qu'à décupler son envie de foutre une rouste au paon pour son méfait.

Profitant du déséquilibre d'Erchi, il lança avec violence et vitesse son pied en avant, avec l'intention de l'atteindre de plein fouet à la hanche. Vu l'état du paon, si son pied l'atteignait, il y avait fort à parier pour qu'il lâche son épée toujours au sol. Exactement ce que souhaitait le tonnerrois. Sur de sa force et le visage neutre, il concentra tout son poids sur sa jambe qui fonçait en avant, son bassin tournant légèrement.

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"La vie est un long fleuve tranquille...
Mais attention de ne pas s'y noyer..."
Sitesamis
Après un moment laurence reprit ses esprits,elle avait mal à la tête et c'était cogné contre un cailloux,un peu de sang mais rien de grave.Les hommes continuaient à ce battrent et ce qu'elle avait dit et pareille,rien n' avait changé.Sur les deux ,l'un avait sûrement pas eu le choix et avait du ce battre en duel.Laurence pensa que souvent il y avait justice et que celui qui n'avait sûrement pas vue plus loin que son nez serait puni,l'un avait la hargne et c'était pas forcément le plus gentil.l'autre avait l'air de ce défendre adroitement.je plaignais liz qui ne pouvait rien faire que de regardée la scène.laurence trouvait que si on nous avait donné la vie ce n'était pas pour mourir dans une ruelle.Peut-être n'irais t'il pas jusque là?
Uriel
Voyant Laurence tomber, Uriel l'avait déplacé un peu à l'ombre, puis s'en était allé quérir un peu d'eau fraîche.
De toutes façons, il en faudrait pour le blessé éventuel, quel qu'il fût.

Revenant alors, il constata que la jeune fille avait repris ses esprits et humecta un linge propre avec l'eau afin de lui poser sur le front ; il espérait alors qu'elle se sentirait mieux.

Son attention se reporta alors sur le duel, voyant le paon par terre et le tonerrois plein de colère, il se leva. Certes c'était un duel, mais il ne fallait pas non plus que ça aille trop loin. Trop tard, sans doute pour empêcher un coup de pied mal placé, car les choses allaient très vite, dans un duel ...

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Erchinoald
En équilibre sur un pied, Le Paon faisait la grue pour soulager sa blessure qu'il ne souhaitait pas réouverte, tandis qu'il regardait les deux lames toujours entrecroisées devant lui. Le seul mouvement qui lui importait était celui de l'épée de Kaeronn, car c'est elle qui le mènerait à sa perte. C'est le métal froid qui viendrait vider l'oiseau si vif de sa chaleur, de sa vie. Il ne prêta pas attention au duelliste qui voulait jouer au chat et à la souris, qui n'allait pas achever sa proie d'un coup de patte, mais plutôt la laisser filer pour mieux la capturer, la vider de ses forces au cours d'une course poursuite dont l'issue était déjà prévue par la mise à mort de la créature inoffensive. Sauf qu'à jouer avec le feu, on se brûle ; et à jouer avec un Paon, on se fait pincer et griffer.

Le coup fut violent et inattendu. Le blond ne put qu'écarquiller les yeux et resserrer ses doigts sur le pommeau de son épée, impuissant tandis qu'il sentait sa hanche craquer sous le choc. Son corps svelte s'envola dans l'air frais pendant un instant qui lui paru une minute entière, jusqu'à ce qu'il sente son corps entier retomber dans la poussière, les yeux clos et le visage grimaçant de douleur, mais toujours les mains tenant fermement son épée. Il ne la lâcherait pour aucune douleur, elle était sa seule chance de victoire. Être désarmé signifierait sa perte.

Le duelliste posa ses mains à plat sur le sol sans lâcher son épée et força sur ses bras ainsi que sur sa jambe valide pour se relever, ne quittant pas Kaeronn du coin de l'œil. Il serait capable de l'attaquer en traitre, ce lâche. Ce n'est qu'une fois sur ses pieds, sa jambe blessée légèrement repliée, qu'Erchinoald se redressa de toute sa stature, la lame pointée vers le sol. Son menton était fièrement relevé, son torse bombé, son regard hautain quoi que trahissant une certaine peur, et le visage grave comme sculpture d'albâtre. Il ne bougea pas d'un sourcil lorsqu'il sentit la douleur en bas de son dos : une vertèbre de déplacée ? Il s'en préoccuperait après le duel. Seules sa jambe mal en point et sa tenue couverte de poussière contrastées avec la supériorité qu'il voulait afficher devant son adversaire et aux yeux de tous. Même à la fin de ce duel, il conservera sa fierté qui sera là pour l'aider à se relever, même cassé en deux devant la fatalité.


Est-ce donc tout ce dont vous êtes capable ? dit-il d'une voix claire et distincte pour que tous puissent entendre. Il est vrai que vous avez plutôt l'habitude de vous battre avec des arbres, Bûcheron. Un mince sourire moqueur vient étiré ses lèvres pincées. Faîtes un effort, soyez digne de l'honneur que je vous fais en ayant accepté de me battre contre vous.

Le Paon leva ensuite le pommeau de son épée au dessus de sa tête et la mit en position pendante. Il fallait percer sa défense et le toucher au bras pour réduire ses mouvements. Ainsi, le combat sera peut être d'égal à égal, et il pourra espérer finir se combat en achevant son adversaire sans se faire blesser d'avantage. Cet étranger ne vaudrait pas son sang sacrifiait à la poussière.
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Grandstef
Le capuchon s'était envolé dans son dos, tant il courrait, battant le pavé de ses bottes élimées par les voyages. Déjà les cris retentissaient dans la lice et il se maudissait de n'avoir pu assister au début du combat homérique. Enfin au détour de ruelle il arriva aux abords de l'arène. Filant comme une flêche, il grimpa quatre à quatre les marches conduisant aux gradins et s'installa confortablement en étendant ses longues guiboles. Aussitôt mettant ses mains en cornet devant sa bouche il hurla :

Sus ! Sus Kaeronn ! A bas le volatile !! A terre le dindon !

Il se rencogna sur banc de pierre, et esquissa un sourire en se frottant les mains. Les deux se tournaient autour et à priori il y avait déjà eu quelques passes d'armes. La superbe du volatile coloré semblait avoir disparue quelques peu toutefois et... Mais oui on aurait dit qu'il avait déjà blessure entravant légèrement ses mouvements. Le grand échevelé secoua la tête en marmonnant :

Que mille furoncles dévastent la face de Christos, j'ai raté la première navrure ! Si c'est pas malheureux de voir ça !

Comme son regard se perdait au delà du sable et des deux belligérants, il reconnut la bourgmestre qui semblait affolée, une brève bouffée de pitié monta à ses lèvres en repensant à toute cette triste affaire et il haussa les épaules pour la chasser telle une mouche inopportune. Si l'affaire semblait effrayer les bonnes gens d'Épinal voire même les déranger, ce n'était certes pas de son fait.
Combien de gens étaient venu lui conter à quel point Sidie avait provoqué tout cela ? Il n'en tenait point le compte mais s'en fichait éperdument. Charmer, être charmé n'avait pas la moindre importance après tout. Seules comptaient les violences qui avaient eu lieu.
Il se souvenait en reportant son attention sur les deux combattants comment Liz avait insinué que Sidie avait surement inventé cette agression pour ne pas perturber son ou perdre son compagnon. Ah mordiou qu'il était facile de rejeter la faute sur rivale, pensa le grand blond avec un rictus carnassier. Il esquissa un sourire en s'absorbant dans les différentes passes d'armes alors que lui revenaient en mémoire comment le paon jouait sur le luth de l'attirance qu'éprouvait pour lui la bourgmestre. Baiser langoureux au coin des lèvres, compliments exagérés et ronds de jambes énamourés. Tout pour troubler la pauvre dame esseulée, il fallait le reconnaître... D'un bond il sauta sur ses pieds en voyant Erchinoald lever son épée au dessus de sa tête.
Il failli crier à Kaeronn de prendre garde, mais se tut en se mordant les lèvres, ne voulant point déstabiliser concentration de son ami. Les yeux agrandis, il observa la suite, ayant petite idée de comment contrer la garde bien trop élevée du dindon en colère.
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"Gnothi seauton"
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