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[RP] Rouquine offusquée cherche Proc siouplé?

Breiz
La rouquine la plus célèbre de Bourgogne - la plus chiante aussi, mais ne gâchons pas tout de suite le plaisir du lecteur! - se présenta à l'entrée du bureau de la procure.

Il lui avait fallu très peu de temps pour se repérer dans les locaux, après tout, ces institutions étaient toutes construites un peu de la même manière. Elle avait pris soin de laisser ses épées dans la roulotte familiale, pour ne pas avoir l'air trop vindicative, mais les deux petites dagues étaient cachées à leur place habituelle. Elle avait aussi pris soin de nourrir sa fille avant de la laisser aux bon soins du paternel - car oui, c'est à ça que ça sert, un homme : à garder les mouflets. Elle avait cependant son fils ainé accroché aux jupes, parce qu'elle rechignait à le laisser sans protection. D'où les dagues, d'ailleurs. Et lui, il était armé d'une épée. De bois.

Elle se présenta donc à l'accueil, sonna le garde qui dormait un peu, et entama :


Bonjour. Je suis Breiz Edwinson, diplomate bourguignonne, et je souhaiterais rencontrer la procureure au sujet d'une plainte.

Et elle attendit. A peu près persuadée qu'ici, elle allait devoir patienter plus longtemps qu'en Bourgogne où elle connaissait tout le monde.
Brunhilde
Et c'est ainsi que Bryn, la brune certainement la plus gueularde du Périgord-Angoumois, fit donc officiellement connaissance avec la rouquine la plus chiante de Bourgogne. Dire que les bourguignons sont chiants par essence comme les sarladais sont gueulards par nature... Hmm, cela frise le lieu commun mais le lieu commun n'est-il pas le point de départ de toute conversation entre gens de bonne compagnie.

Bonjour Breiz Edwinson. Vous avez oublié de dire depuis combien de jours vous étiez sobre...

Relevant la tête vers la jeune femme.

Arf... Je vous ai déjà croisé à Bergerac j'crois bien vot' tête me dit quelquechose.

Se levant tout court pour venir saluer la jeune femme et éventuellement refroidir ses pulsions castagneuses quand elle aurait vu la grande dépliée, la brune reprit :

Bonjour, je m'appelle Brygh Ailean dyct Bryn. Je suis procureur comtal et je n'ai pas bu de marjolaine depuis sept jours.

Bon, comme elles n'étaient que toutes les deux dans le cagibi de la procure, y'avait peu de chances que la grande se voit décerner un badge ou puisse ouir une salve d'applaudissement... d'ailleurs personne n'avait encore inventé l'association des tisaneux anonymes.

Qu'est ce que je peux bien faire pour vous, ma p'tite dame ?

Question totalement superflue car elle savait très bien qu'elle devrait certainement renvoyer la rouquine vers la prévôté.

[Edit]

_________________

Grande Commandeuse du Désordre des Aristochattes
Petit châton, petit chardon : Qui s'y frotte, s'y griffe.
Surtout ceux qui se prennent pour des queues de pâquerettes !
Breiz
Gné? Gné po simple ce nom...

Ah! Bonjour euh... Dame. Dame, voila, au moins on était sure de pas se gourer.

Voilà, 'scusez moi de vous déranger, j'sais que vous devez avoir une tooooooooooonne de boul... Et regné? De marjolaine? cékwassa? V'voulez pas du marc de Bourgogne plutôt?

Et la rouquine de sortir du fond de sa besace un flacon d'eau de vie claire comme de l'eau pure, la tendant à la dame.

Tenez, goutez ça! de la marjolaine, tsss! Une honte, ma bonne dame, boire autre chose que la fermentation du raisin, une honte.
Elle en revenait pas, la rouquine. Si? Ah, si, tout de même. Faut admettre qu'elle était suffisamment sous le choc pour ne pas oublier l'objet de sa venue.


Donc, oui, excusez moi de vous déranger à l'heure de l'apér... enfin, en plein boulot. Mais voilà, j'ai un petit souci et je ne savais pas vers où me tourner. La procure m'a semblé le plus à même. En tous cas, c'est comme ça qu'on fait en Bourgogne.

Au fait, Breiz, crénom, au fait!

Alors voila : hier au soir, une bonne femme a déboulé dans la taverne où je conversais avec mon mari, alors que ma puinée prenait son repas... Ça, c'est la manière polie de dire qu'elle avait un nourrisson prématuré pendu au sein, en public C'est alors qu'une femme, une folle si vous voulez mon avis, est entrée en criant à tous vas, déclarant que mon mari connaissait une certaine Amalia, avec qui il l'avait détroussée et laissée morte sur un chemin. Et croyez moi pour un fantôme elle gueulait fort!

Et pause, pour reprendre son souffle, tout de même.

Or donc, cette femme a déclarée faire partie de ... je ne sais plus, quelque chose d'officiel... Maréchaussée, Maréchale... pardonnez moi, j'ai oublié. Elle a déclaré être nommée Dame Béatrice il me semble. Elle était tout de rouge vêtue, ça j'en suis sure!
Elle a menacé d'envoyer mon époux en prison, et m'a traitée de quelque chose de désagréable, pétasse, ou pouffiasse, je ne sais plus. Me renvoyant je cite "torcher mes chiards"... J'peux vous dire que je le fais assez souvent pour que j'aie pas besoin qu'on me donne des ordres! Mes enfants on toujours le fessier propre!
Enfin, ce n'est pas le souci... Je trouvais juste un peu curieux qu'une inconnue menace mon époux des geoles, voyez vous, et je voulais m'assurer que de votre coté, vous saviez que cette femme n'avait pas toute sa tête...
Les insultes, ma foi... Si vous m'assurez qu'elle est folle...
Petite reprise de souffle, légère, et reprise Enfin, si elle ne l'est pas, eh bien j'espère que votre justice saura lui faire comprendre qu'on ne traite pas des voyageurs ainsi!

ELle se tut. ELle avait encore un atout dans sa manche : Vaxou. Sa Grâce Vaxilart de la Mirandole, Duc de machin chose et surtout diplomate en chef en Bourgogne. Et surtout le père d'un gugus du coin, ça pouvait toujours servir. M'enfin si la rouquine pouvait s'en passer...
Brunhilde
Une flasque... Une rouquine avec une flasque. Ouah... Un cauchemar alors... La soeur cachée de Mariceleste... Ah non, Mari, elle était murgée du matin au soir, elle n'aurait même pas pu proposer une flasque. Bon, alors, étape 1 : chopage de flasque.

Merci, m'dame.

Enfin quelqu'un qui avait compris le sens de l'abstinence tisanesque, la vraie, la pure, la dure, celle héritée de la vraie profession de foie : A chaque jour suffit son tonneau. Pis le petite dame s'agite verbalement. La grande écoute bien sagement.

...La procure m'a semblé le plus à même. En tous cas, c'est comme ça qu'on fait en Bourgogne...

Etape 2 : ouvrage de la flasque. Ben c'est qu'ici c'est différent de là-bas et va falloir esspliquationner. Vaut mieux être torchée pour narrer le droit et les procédures périgourdines, alors faut déjà mettre les pieds dans les étriers.

... le conversais avec mon mari... ma puînée...

Etape 3 : usage de termes très sensibles nécessitant bioudage cul sec dans la flasque. Ca fait rustique, mais c'est nécessaire. Son homme à elle est chez les moines qui essaient de le sauver et elle vient de perdre ce qui aurait pu être sa puînée, à elle aussi.

... une folle à mon avis...

Etape 4 : Vidage de flasque. Des folles dans le Périgord on en a des élevages complets. L'avenir appellera ça des oies et on finira par leur bouffer le foie.

... maréchale... Dame Béatrice...

Etape 5 : sueurs, angoisses... recherche de là où son prédécesseur a bien pu planquer les réserves. Non pas que St Claud soit alcoolique, mais justement, il n'a pas pu vider toutes les réserves de Choubi. Même elle, elle n'y arriverait pas. 'tain, y'a rien dans ce bureau, c'est quoi cte misère !

Mince : la rouquine a fini de causer avant qu'elle ait pu mettre la main sur un truc fort... très fort, une poire de Lubna, une mirabelle de Mao... Des trucs de femmes quoi.

Euh... Dame Breiz, prenez un siège... vous vous sentirez mieux je vous promets... Et comme je viens de mettre à mal vos réserves, je vais vous en faire quérir de nos propres caves...

Si c'est pour un diplomate étranger, Dame Elayne ne saurait refuser l'ouverture de la porte du St Graal.

Bon, dans un premier temps... Le gros souci... C'est qu'en Périgord, la procédure implique que toutes les plaintes soient déposées directement auprès des officiers de prévôté... à la maréchaussée du village concerné...

Ce qui dans le cas présent pouvait poser un léger souci, sachant que le lieutenant de police de Bergerac était le compagnon de la dame incriminé.


Ensuite les insultes ne constituent pas en Périgord un motif de poursuite civile ou pénale, ni même la menace des geôles, la maréchale Béatrice s'étant effectivement aventuré sur un terrain on ne peut plus glissant, car les geôles, c'est au juge d'en décider et entre le juge et elle, y a moi aussi, vaudrait pas l'oublier.

Se relevant instamment pour aller hurler dans le couloir.

A l'ensemble des bons à rien, mauvais en tout qui n'ont rien d'autre à faire qu'à se curer les dents avec la pointe de leur dague... Allez me chercher le lieutenant Best, la maréchale Béatrice... et le substitut Boudiné. Et lui, vous lui dites de revenir avec le PLEIN de textes juridiques faisant FOIE... Il comprendra.

Visage recomposé en un éclair, on se rasseoit, on respire.

Pendant que nous allons attendre les charmants convives que j'ai invités, pouvez-vous m'en dire plus sur ce que la maréchale avait à reprocher à votre mari ? Les faits remontraient à quand ? Où ? Quoi ? Comment ? Comment si elle a été laisser pour morte saurait-elle le nom de ses agresseurs ? Vous connaissait-elle auparavant ?
J'ai dû mal à y retrouver mes petits...

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Breiz
S'assoir, oué, ça, c'est une bonne idée. Grave. Parce que mine de rien, un mouflet dans les robes, ça peut courir à la cata. Un coup d'épée de bois, des petites mains qui se raccrochent pour prévenir une chute... et on se retrouve le cul nu.

La rouquine s'assoit donc, et récupère sa flasque... vide. La dame lui plait déjà. Et reprendre :


J'avoue que je m'y perds un peu aussi dame, cette dame avait l'air de connaitre les noms de ses assaillants... Et les faits doivent remonter à un certain temps paske mon mari j'le connais depuis un bail maintenant, on a même eu le temps de faire un mouflet, donc v'voyez à peu près la période. Si ce qu'elle dit est vrai, ce qui m'étonnerait tout de même beaucoup, eh bien les faits remontent à il y a plus d'un an.

Les insultes pour être honnête, je m'en cogne, c'est pas la première fois que ça m'arrive, et probablement pas la dernière. Par contre, une folle sorcière, ça, ça m'inquiète un chouia plus. Surtout si visiblement elle a un poste de maréchale... Gauvain, laisse la dame tranquille, tu auras du vin plus tard, excusez le Dame, il n'aime pas que je lui refuse de boire du marc, mais tout de même je trouve ça trop fort pour lui. C'est du vin que vous faites quérir de votre voix si mélodieuse?
Lotx
En marge des deux dames, un secrétaire au porte-parolat était affairé à déplacer un pot de fleur. Sa mission s'il l'acceptait -et s'il voulait conserver son poste sous payé il devait l'accepter- était de récupérer les vieilles bouteilles planquées un peu partout dans ce bureau par Lotx du temps où il était procureur. Mathurin, puisque tel était le nom dudit secrétaire, était donc en train de dévoiler la cachette numéro cinquante trois soit une brèche dans le mur, astucieusement camouflée par un ficus verdoyant, abritait une bonne dizaine de vins de Bordeaux. Affaire délicate s'il en était puisque personne ne devait le voir faire, le PéPéCé ayant parlé de lui donner "mille tortures et des millions d'hirondelles" et autres "soirées attaché à un lit avec Sifflard pour seule compagnie", autant dire, donc, qu'il y risquait sa vie. Et c'est précisément au moment où il avait attrapé la première bouteille que le procureur jugea bon de se tourner vers lui et de beugler. Le premier réflexe du sous-fifre fut, bien évidemment, de se jeter à corps perdu sous le ficus mais ce fut avec une discrétion comparable à la robe de bure de son employeur et il reconsidéra bien vite la pertinence de son acte. Il se releva alors, droit comme pouvait l'être n'importe quel homme après avoir rencontré Sifflard (ou juste avant, oui...), épousseta ses guenilles et fit comme si de rien n'était comme pour sauver quelque chose mais on ne savait pas trop quoi au juste... pas sa dignité en tout cas.

Vous avez demandé le substitut Boudiné, ne quittez pas, tous nos correspondants sont actuellement occupés mais nous traiterons votre demande dès que possible.

D'un geste du pied, le plus délicat possible, il poussa alors la plante pour tenter de la remettre au bon endroit et cacher la planque.

Vous avez demandé le substitut Boudiné, ne quittez pas, tous nos correspondants sont actuellement occupés mais nous traiterons votre demande dès que possible.

Le végétal ne bougeait pas d'un pouce, il décida alors de donner des petits coups secs dans le pot.

Vous avez demandé le substitut Boudiné, ne quittez pas, tous nos correspondants sont actuellement occupés mais nous traiterons votre demande dès que pos... non, non, nooooooooon!
*Schbunk*


Dans un grand fracas la plante venait de s'effondrer au sol, dévoilant par là même la brèche dans le mur et tout le liquide qu'il contenait.

Vous... vous avez demandé le substitut Boudiné, ne... ne quittez pas, tous nos correspondants sont actuellement occupés mais... mais nous traiterons votre demande dès... dès que possible.... aheum... gloups...


Déglutissant avec difficulté le secrétaire tourna alors lentement les talons pour quérir le PéPéCé, cherchant mentalement une excuse acceptable quant à l'échec cuisant de la mission "poney assoiffé"...
damebeatrice
Béa arriva dans le bureau des affaires judiciaires sous l'injonction de son prévôt elle avait parcourut tous les couloirs depuis la chancellerie jusqu'ici.
Mais le sérieux était de mise elle avait remit sa tenue de maréchaux en repassant vite fait à la maréchaussée de Bergerac toqua à la porte entra.
Elle saluât de rigueur sa supérieur inclina la tête vers la personne assise et s'assied.


Me voici mon prévôt puis-je avoir les raisons de ma convocation icelieu ?

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Brunhilde
Regardant Béa avec un air totalement ébêté :

Euh... Le prévôt c'est de l'autre côté... Aile de la sureté...

Reprenant contenance :

Bon, Béatrice, dame Breiz ici présente me rapporte des faits bien étranges sur des crépages de chignon en taverne...

Fronçant les sourcils à la Bryn qui est fachée, fachée :

D'abord tout ce foutoir a-t-il eu lieu au Domaine ? Parce que je ne tolérerais aucun désordre dans la taverne de Birdy pendant son absence ! Naméo...

Ensuite, je veux ta version des faits... illico presto.


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Breiz
Et la rouquine de saluer d'un bref hochement de tête l'arrivante. Une plante verte venait de se vautrer, renversant de la terre partout, et révélant une cachette visiblement assez intéressante, mais tout le monde s'en foutait. Pas la Rouquine. Son fils encore moins.

Maman! 'ai soifff!

Ouh, la vache, joli. Le regard de la rouquine s'alluma à la vue des bouteille. Sourire gourmand vers le gugus, puis vers les bouteilles.
Si personne ne remarquait rien d'ici la fin de l'audition, elle en carotterait une ou deux pour la route. C'est que l'Anjou, c'était loin. Et le vin d'Anjou, une immonde piquette, elle en était sure, la Bourguignonne, même si elle ne l'avait jamais goûté. Alors que la bibine périgordine, elle la connaissait, et pour cause. Elle avait grandi dans le coin. Il y a très, très longtemps.


Plus tard Gauvain, Maman doit gérer des emmerdes avant d'aller boire un coup mon Renard.

Parce que oui, elle en était persuadée. Ce qui l'attendait, c'était des emmerdes à rallonge.
Elle sourit à la Proc, pas de bol pour la dadame, qui d'entrée confondait Procure et Prévôté. Elle se tut. Elle se retint même de penser, pour se concentrer sur les explications de la nouvelle arrivée.
damebeatrice
Arff la voila qu'elle avait confondu tssss ca ne lui ressemblait pas mais bon les circonstances étaient asses exceptionnelles

Elle respira profondément et entreprit d'expliquer les faits dans leur entier

Humm pour la taverne c'était celle de Birdy il n'y avait même plus à boire une honte pour notre santé je dirais mais bon revenons à nos moutons quand je suis entrée dans la taverne je me suis installée dit bonjour je me suis présentée et ils se sont présentés
Là effectivement j'ai bien regardé le messer blond qui c est présenté Milo et la surprise m'à prise de court j' avais reconnut celui qui m'avait agressé il y a quelques mois il n'y a aucun actes de sorcellerie à cela vous savez quand vous vous faites massacrée vous laissant preque pour morte et délestée de plus de deux cent écus vous vous souvenez bien du visage de celui qui c est acharné sur vous avec quatre autre personnes
Donc quand je lui ai signifié que je vais aller porter plainte et remonter les avis de recherches quand cette personne*fait signe de tête vers la rousse*c 'est mise a me hurler je cite"Touchez à mon mari et je vous saigne espèce de dinde" vous pensez bien que je ne vais pas me laisser menacer de mort par une personne qui se croit au dessus de nos lois?? et ça vient faire en plus des manières icelieu de grande dame c est ce que nous verrons c'est même parfait que vous vous soyez présentée directement à notre procureur pour porter plainte *regard vers la proc* j'attend le lieutenant et prévôt adjoint Best_lion et là je porte plainte moi contre le messer Milo comme le dossier n est jamais parvenu à la procure à l'époque donc pas au tribunal puisque la personne ne se trouvait plus dans le PA le lendemain des faits donc il n'y a aucune prescription possible et par là même je porte plainte contre cette personne pour menace de mort en ma personne et envers les forces de l'ordre du Périgord Angoumois dont je suis une représentante comme cela on pourra faire une pierre deux coups j'attend le lieutenant qui doit arriver avec les dossiers en bonne et du forme


Elle se rassie et attendit tranquillement

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Best_Lion
Prévenu par sa Douce, Best arriva dans le bureau du Procureur, il avait sous le bras deux parchemins

Best salua la Procureur, ainsi que la Dame rousse qui était à ses côtés, il fit un signe de tête à Béa pour lui signifier qu'il venait de retrouver les documents en question.


Best fit un peu le ménage sur le bureau de la Procureur et déplia ses deux parchemins



Voilà Dame Procureur, un avis de recherche concernant un homme qui a agressé Damebeatrice qui était à l'époque des faits Sergent Chef de la Maréchaussée de Bergerac...cela s'est passé dans la nuit du 16 au 17 Août 1457 entre Bergerac et Sarlat.


Damebeatrice ici présente m'a informé d'avoir reconnu sans aucun doute possible le Messire blond comme étant le Sieur Milo actuellement à Bergerac avec la Dame rousse, c'est pourquoi je viens vous voir avec cet avis de recherche et une plainte en bonne et due forme.




Citation:
AVIS DE RECHERCHES ET D'ARRESTATONS


Dans la nuit du 15 au 16 aout 1457 entre Bergerac et Sarlat, Dame Vegaz a été rackettée par 5 brigands ainsi que le Sergent Chef Damebeatrice qui a été rackettée par les même brigands dans la nuit du 16 au 17 Aout 1457 entre sarlat et Bergerac.

Voici les portraits qui ont été faits. Veuillez afficher dans tous les postes de police du PA. Merci de fournir tout élément visant à leurs arrestations.






Citation:
DEPOT DE PLAINTE CONTRE MESSIRE MILO


Chef d’inculpation : Trouble à l’ordre public
Délit : Brigandage
Plaignant : La Prévôté

Les faits :

Citation:
Dans la nuit du 16 au 17 Août 1457 entre Sarlat et Bergerac, Damebeatrice s'est faite attaquer par un groupe d'individus qui a réussi à la racketter.


Les preuves :

Citation:
Expéditeur : Damebeatrice
Date d'envoi : 2010-06-19 14:12:45

Bonjour,

Par la présente, je vous informe avoir reconnu sans aucun doute possible l'homme qui m'a aggressé dans la nuit du 16 au 17 Août 1457 entre Sarlat et Bergerac. Il est actuellement à Bergerac et se prénome Messire Milo. Je l'ai reconnu alors que j'allais prendre un verre dans la taverne " Le Domaine du Loup Noir ".

Damebeatrice



Texte de loi :


Livre IV – Du Droit Pénal
Chapitre II - Des crimes et délits
Opus IV - Du trouble à l'ordre public


Citation:
Le trouble à l’ordre public caractérise toute action s’opposant ouvertement à, ou perturbant de façon outrancière l’ordre, la sécurité, la salubrité ou le calme du comté et de ses habitants.



Témoins :

Citation:
Damebeatrice


Fait à Bergerac
Le 20/06/1458,
Best_Lion, Prévôt Adjoint du PA & Lieutenant de la Maréchaussée de Bergerac
Citation:
Citation:







Citation:
Citation:

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Lotx
MES FUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUTS!

Tel l'ouragan qui venait sur vous et qui va tout emporter, dévaster votre vie c'est un incendie qu'on ne peut plus arrêt... enfin bref... le nabot qui faisait office de PéPéCé se rua dans la pièce pour se jeter sur la brèche faite au mur et contenant ses précieuses bouteilles.

HAN! Mes fûts vous êtes là, vous êtes là! Vous m'avez tellement manqué j'ai eu si peur qu'on vous... qu'on vous...

Levant les yeux, le garçonnet remarqua alors subitement qu'il n'était pas seul dans la salle et que son arrivée n'avait peut-être pas forcément fait une super impression. Il se releva alors et se dressa dans un mouvement étrangement similaire à celui de son sous-fifre précédemment.

Je... aheum... 'fin j'voulais dire... euh... s'dingue quesqu'on peut trouver comme choses ici hein? Des bouteilles nanmé vous vous rendez compte, on s'domande bien comment qu'elles ont attiré là hein? Ouais... on s'domande vraiment... aheum... Vous... vous m'avez fait appeler?
Breiz
Évidemment que je l'ai menacée! Se tournant vers la dame en question : Vous arrivez comme une folle, vous parlez d'une certaine Amélia vers le proc : Ni mon mari no moi ne connaissons de personne nommée Amélia! retour vers la dame : vous croyiez quoi? Que j'allais vous laisser l'engeoler comme ça? J'ai besoin de lui moi, et il y a "plusieurs mois" il était déjà auprès de moi, il y a "plusieurs mois" j'étais enceinte de notre fille qui est née prématurément et qui n'a que six semaines.
Donc d'une, ce n'est pas lui. Et de deux, c'est normal que je gueule. C'est dingue ça!
Inspiration, expiration, main posée sur la joue de son fils, toujours prompt à filer un coup d'épée de bois à qui embête sa maman, ce qui peut jouer de vilains tours parfois, et reprise, vers la proc :

Dame, mon mari ne sait pas combattre aux lames. Il se débrouille pas trop mal avec un bâton, et encore. Sa main gauche est handicapée et ne fonctionne presque pas sauf dans l'intimité, quand il la crispe dans ses cheveux ou sur sa hanche, mais elle n'allait tout de même pas le dire publiquement... C'est même moi qui ait du lui expliquer que la dague dans la botte c'est plus dangereux qu'autre chose, c'est dire!

Se penchant, elle chuchota, de manière à ce que seule la procureur l'entende :

C'en est même un peu gênant parfois, un homme qui sache si mal manier les lames!

Heureusement, il avait d'autres choses qu'il contrôlait bien et... euh... pense aux chevaux Breiz, oui, les chevaux il les contrôle bien, la roulotte aussi... Il cuisine pas trop mal mais admettons le, là où il est le meilleur c'est le plum... euh, conduire la roulotte. Où en était-elle avec tout ça? Elle avait chaud tout d'un coup, oulààààà... Elle aurait bien bu un coup...

Coup d'œil discret à la réserve à découvert, et reprise, plus haut :


Pour être honnête, je ne suis même pas sure que mon époux se soit présenté. Il ne donne jamais son nom, enfin, rarement. Moi, oui, je m'étais présentée...
Et puis... Ah, si, il s'est présenté! C'est même à son nom qu'elle a réagi la dame, pas en voyant son visage! Comme quoi, elle doit bien être un peu sorcière. Parce que bon. Enfin bref.
Ceci dit, il me semble que vous avez précisé que les plaintes pour menaces n'étaient pas recevables, en accord avec votre Droit? La dame vient donc de faire une seconde bourde.
Enfin, passons, l'erreur est humaine. Si elle s'excuse d'avoir menacé mon époux de procès, je veux bien passer l'éponge sur ses insultes à mon égard.


"Mais n'empêche, qu'elle vienne pas menacer de me prendre mon mari. Sinon, je la saigne. Elle, et toutes les autres aussi. On touche pas Milo. Il est à moi."
Possessive la rousse? Wé, carrément.

A peine fini son speech, arrivée d'un homme. Il tend des portraits. La rouquine s'en saisit, sans un mot, puis tend l'immonde chose à la proc.


Cet homme n'est pas mon mari. Mon mari a les cheveux longs, il a toujours été vêtu de noir, il a des cicatrices au visage que l'homme sur ce dessin ne porte pas. Or donc, si l'assaillant de madame avait eu des cicatrices, elle s'en serait souvenue, vu comme elle a l'air choquée par cette petite escarmouche.
Ceci dit, je veux bien admettre qu'il y a quelques ressemblances, et donc, que la dame, sous le coup de la colère, ou de la peur, ait cru reconnaitre en mon époux l'homme de l'image.


Sourire en coin, de la rouquine, qui se cale dans son fauteuil, détendue, et hisse son fils sur ses genoux.

Sauf votre respect dame, vous vous êtes simplement trompée, ça peut arriver à tout le monde, surtout après une pareille épreuve. C'est très compréhensible.
Et soit dit en passant, mon mari est beaucoup plus beau que l'homme de l'image.


Elle allait ajouter encore un truc - oui, c'est difficile de l'arrêter quand elle est lancée, surtout pour parle de Die... euh, de Milo - quand un hurlement d'agonie la fit sursauter. L'agonie, oui. Celle de son estomac qui voyait s'éloigner la possibilité de gouter les boutanches cachées là s'envoler à tire d'aile. Pas d'bol pour la rouquine. Intuitive, elle murmura tout de même - car qui ne tente rien... - vers le hurlement fait homme. Enfin, très jeune homme :

On se demande, oui. Un tel endroit, ce n'est pas terrible pour le vieillissement. Vous devriez en ouvrir une, qu'on goûte si le vin n'est pas gâté...


['tain, j'ai du éditer de fois pour rallonger, tant pis pour vous les gars, ça fait une grosse pavasse à lire maintenant, et toc!]
Best_Lion
[ Bon je ne sais pas comment on la joue pour le reste ..mais en tous cas Best_Lion qui est aussi Douanier de son état, et oui, et qui vient de faire sa douane, vient de se rendre compte que la Rouquine et son Milo, viennent de se faire la malle ....donc je pourrais décaler mon intervention ou pas en fonction, si le RP se poursuit ici ]


[ Le lendemain matin à l'aube ]


Best tambourine à la porte de la Procureur


Madame la Procureur !!! Madame la Procureur !!


La Rousse et son mari viennent de quitter Bergerac !!

_________________
Brunhilde
VOUS AVEZ FOUTU LE BORD... CHEZ BIRDY ?

Dans l'ordre des priorités dans le capharnaüm de jacassarie qu'elle venait de se prendre de plein fouet, celle-ci était la première.

MES FUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUTS !

Ca, c'était la deuxième, tout ce qui est dans le bureau du procureur, appartient au procureur, et pis c'est tout. Le reste n'était qu'une cacaphonie digne des galinacées barbéziliennes même si celles-ci étaient le top facheune communicationnel à Periguers.

Padre Choubi, percez un cubi, sioupli.

Ouais bon, passez moi, l'anachronisme, hein ! C'est juste pour faire une rime...

Bon, pour votre dossier d'août 1457, Dame Béatrice, lieutenant Best... C'est caduque, obsolète voire de la plus haute cacochymie... Vous avez reconnu les faits alors et aucune plainte n'aurait été consignée, à ce moment-là ? Cela veut-il dire que la prévôté est un repaire de buses ?

Laissant volontairement un silence pesant sur sa dernière question pour bien impreigner dans les esprits à quoi une maréchaussée était censée servir et sa prévôté avec.

Je suis désolée, mais je ne peux poursuivre sur des faits datant d'août 1457... Cela ne tiendrait pas une clepsydre en seconde instance...

Boudiné, ce gobelet ? Il arrive siouplé ?


Vous remarquerez que la rime est riche, là... Hein ! Non mais je progresse.

Néanmoins... Je vous demande de consigner Messer lieutenant, que je demande réparation pour le désordre qu'elles ont osé commettre toutes les deux au Domaine du Loup Noir, en l'absence de son propriétaire et en tant que presque-parente la plus proche... Et qu'à titre de conciliation, j'exige que Dame Béatrice s'occupe de ranger et nettoyer le bar et la resserre tandis que Dame Breiz cirera les tables, bancs, tabourets et parquets... Sous votre oeil avisé... Merci d'avance. Vous pouvez tous disposer pour que le puisse pic... travailler avec le substitut.

[Le Domaine du Loup Noir dispose d'un RP ouvert en Halle de Bergerac. A vos imaginations fertiles ! Bon jeu.]

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