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[RP? Non peut-être...] Pourquoi tant de haine?

Guillaume de Chauconin
Quelque part, entre le ciel et l'eau

Rame, rame, rameur, flotte, flotte, bateau, gerbe, gerbe, bâtard. Bah oui, vous pensez quoi, vous? Quand c'est la première fois qu'on embarque sur un truc flottant autre qu'un morceau de bois à moitié bouffé de termites jeté sur un pipi d'montagne que certains osent appeler ruisseau, clair qu'on va pas passer le temps à humer l'air du large et se mirer dans le ciel bleu, bleu comme le ciel azuréen. Non, on quiche, regimbe, vomit, dégueule, coule une pizza, bref, on se vide l'estomac, le duodénum et tout ce qui peut emmagasiner un gramme de boustifaille. Puis on en arrive à la bile.

Bref, on se vide de tout, et même du reste.

Parce que le jeune Champenois de Languedoc, malgré le génie de son plan, avait oublié un détail, le bâteau, ça file le mal de mer. Pour un peu, il se serait maudit d'avoir eu cette idée. Surtout que ça finissait pas. L'gus qu'il avait embauché avait beau avoir dit "'Z'en faites pas, m'sire, mon grand-père était trésorier des galères du roi de Jérusalem, alors c'est pas moi, Etienne Bellissend, qui vais vous poser des soucis. Ma galère, c'est la meilleure de tout Narbonne", c'est pas pour autant qu'elle fendait les flots vitesse vévéprime. Et l'pire, c'est qu'y'avait pas moyen de savoir où on en était. Fallait attendre, ou plutôt vomir.


A Rome, caput mundi, ville de tous les péchés, des fontaines et des solderies de bures, mitres et indulgences

On y était. Enfin. Le chemin de croix maritime était enfin fini. On avait débarqué, dans un port avec un nom d'bouffe religieuse, puis direction Rome, comme promis. 'L'avait fallu r'monter le Tibre, dans un carosse blanc et noir, qui attendait avec ses jumeaux à la sortie du port. Le long du Tibre? Oui, parce que le gars qui dirigeait les chevaux, il avait compris que les touristes, vaut toujours mieux les trimballer sur les parcours les plus longs, c'est toujours ça qu'ils raquent en plus. Puis vu qu'ils connaissent pas le coin, pourront pas se plaindre. Ils avaient donc perdu du temps, et de l'argent, sur ceux qui suivaient la via Ostiense.

Et Rome s'était dévoilée à leurs regards. Par le sud, le Trastevere et le quartier des marins d'eau douce. Sous un soleil pire que celui de Satan. Dieu que ça pêtait sur le crâne. On aurait quasi pu dire qu'il suait à gros bouillons tellement la sueur faisait de grosses gouttes. Ca devait sentir le fennec des sables sous ses bras, quoi. Notez, personne avait l'air de s'en plaindre. Soit que leur odorat soit un peu pervers, soit qu'ils faisaient comme si que ça les dérangeait pas.

Le temps de se trouver une
osteria, d'y jeter le bardas, et d'piquer un somme.

Jusqu'au lendemain, où tout le monde avait pris la direction de la place d'Aristote, pour le deuxième acte des folles aventures de Guillaume de Chauconin.

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Jehanne Elissa
[ Oh mon bateaaaaau ]

Dans les contes on oublie de mentionner que prendre le bateau cause quelques désagréments. On lui avait déjà conté des histoires ou une héroïque traversée en mer se réalisait, ou pour aller sauver une Princesse, ou pour aller attaquer deux trois maures, ou des histoires de preux chevaliers fleurant bon en direction de Jérusalem ou les combats allaient finir de muscler leurs corps d’éphèbes, d’archanges imberbes, aux plaquettes de chocolat renversantes, des projets de virilité ayant abouti au summum des canons de beauté… Bref, jamais on lui avait parlé du mal de mer.

Le mal de mer, joie des voyages ! D’abord elle avait pensé que son principal problème serait d’être dans la même cabine que le Chauconin, plutôt mourir, elle avait sa vertu. Déjà qu'en saluant un jeune homme quelle ne connaissait ni d'Adam ni d'Ève - petit cœur qui se serre- il y a peu de temps à paris elle avait pensé accomplir un péché mortel... Alors dormir avec un homme! A la vue de la première des cabines proposées elle avait failli tomber dans les paumes la Volpi-pi et alors à renforts d’écus sonnant et trébuchants elle avait réussi a hériter d’un lieu décent. Par ailleurs, la jeune Aimelina étant aussi du périple la petite Vicomtesse avait bien pris soin de la garder auprès d'elle dans sa chambre. La jeune Siarr lui plaisait, à savoir pourquoi, en grandissant il semblerait que la jeune Goupil se mette à vouloir materner... Ou plutôt, jouer les grandes soeurs. Quand on est pas nubile, qu'on ne connaît pas les histoires de clefs et de serrures comment dire que l'on materne? Alors avec sa nouvelle "petite soeur", elles avaient piqué un somme. On se réveille affolé et on court, court sur le pont, on se penche et. La grande classe. Au moins ça avait permis de créer une certaine intimité avec la bâtard du Chevalier : on est tous égaux quand on vomit.


[ Rome ]


Il y en a qui puent le fenec et d’autres qui sentent la rose. Entendez par là il y a Guillaume de Chauconin et Jehanne Elissa de Volpilhat. Alors que le premier souffrait apparemment de la chaleur la petite Vicomtesse qui une fois de plus avait usé d’écus pour une jolie chambre avait aussi eu droit au bain matinal, à son essence de pomme et de cannelle délicatement derrière les lobes des oreilles et sur les poignets, à une jolie robe verte encore plus joliment brodée de pourpre sur le corsage parfaitement plat. Bref, elle est toute proprette, toute guillerette pour cette première venue à Rome. La petite Linèta avait aussi eu droit aux préparatifs tout féminins, Jehanne Elissa avait pris soin d'elle comme une jolie poupée à rendre ravissante, belle, bien quelle le soit déjà aux yeux de la Goupil. Et à ses lèvres est définitivement accroché un sourire joyeux dévoilant ses dents du bonheur quand ils arrivent à terminus du voyage.

Que fait-elle ici, avec lui ? Tout d’abord ils sont maintenant de la même famille qu’ils l’aient souhaité ou non or dans une fratrie il y a de la solidarité. Ensuite elle s’est sentie pénétrée, oui profondément pénétrée du devoir d’aider le bâtard dans sa quête Romaine : solidarité et abnégation. Et enfin ce mariage on sait ce quelle en pense :ça ne lui plaît pas tant que ça… Donc si elle peut, peut-être, avec chance, si le destin le veut, changer deux trois choses…

Arrêt net sur la Place d’Aristote et l’héritière Goupil se signe : vilaine pensée, pas bien. Expression joyeuse qui fuit un instant, cils qui battent plusieurs fois, on reprend… Si elle peut comprendre deux ou trois choses c’est tant mieux. Intellect et foi rassurés, le sourire candide revient parer ses lèvres. Être en Paix avec soi-même dans la plus grande maison d’Aristote, voila qui est bien.

Le temps passe, un peu. Et elle s’impatiente, un peu. Beaucoup. Son regard vert se tourne vert se tourne en direction du jeune homme, regard qui s’est teinté de sérieux. Bon ok ils ont créé des liens en vomissant de concert, en scrutant leurs mines respectivement de plus en plus pâles avec les remous, d’accord mais ça ne change rien au fat que ce jeune homme si elle ne le déteste pas, elle a pour une fois du mal à l’aimer comme ça, paf. Car oui normalement elle aime tout le monde comme, paf. Et puis s'il le faut dans quelques temps il ne ferra plus partie de la tribu de ses "frères et soeurs". Tenant la main de Linèta dans la sienne, sa bouche s'ouvre.

- « Et maintenant ? »
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Guillaume de Chauconin
...« Que vais-je faire ? » Non ? Comment ? C'était pas ça la chanson ? On m'aurait menti ? On peut vraiment pas faire confiance aux autres pour vous enseigner la musique. Ca, c'était un fait acquis depuis des années, et qui le sera encore pour plusieurs siècles. Et faire confiance aux autres, c'est quelque chose que le Nain avait pas encore tout à fait assimilé. Comment ça ma transition est foireuse ? Tant pis, j'la ref'rai pas. Vous faudra supporter, ou ne pas lire. Quoique ce serait dommage pour vous...

Or donc, pour le moment, le bâtard était en phase de demi-hésitation. Il était v'nu ici avec une idée claire en tête. Claire, pas fondamentalement honnête ni sympathique, mais on était d'façon pas là pour ça. Et surtout, idée qui ne lui laissait que peu de porte de sortie. Là, il était comme un écureuil dans la gueule d'un lion à deux doigts de crier « Ouais, en fait t'es qu'un gros chat avec plus d epoils que les autres ». Le dire, c'était possible. Sans sortir sans casse, c'était moins gagné.

Puis il avait invité la vicomtesse, sans réellement savoir pourquoi. Souvenir d'un visage triste qui l'avait malgré tout touché ? Volonté de la tenir éloignée du nouveau souverain du Gévaudan ? Envie de se faire une amie d'une puissante ? Le gamin n'en savait même rien. Quand l'idée lui était venue, il s'était dit de suite « Et pourquoi ne viendrait-elle pas avec nous ? ». Il l'avait invitée, et elle avait acquiescé. Donc, il était plus trop question d'se dégonfler devant la fille du roi d'Aragon.

Et donc, c'est ainsi qu'à Rome, en plein milieu de la place d'Aristote, sous le soleil – de Satan ? –, un gamin s'apprêtait à déclencher une tempête. Dans un verre d'eau ? Voire...


Un fin sourire s'ourle sur le visage du Champenois d'Oc. Séduisant ? Conquérant ? Amical ? Un peu de tout, certainement.


-Maintenant ? Et bien, je vais faire savoir à Rome ce que l'une de ses brebis a commis à l'encontre du troupeau qu'elle devait guider.

D'un signe de la tête, Guillaume fait venir un des charpentiers qui les accompagnaient. Deux-trois paroles, et l'homme se retire et rejoint ses compagnons. Pendant plusieurs minutes, scies, marteaux, rabots, clous et poutres s'entrechoquent, nourrissant la place d'une étrange mélodie, du genre musique abstraite contemporaine. Et quand enfin tout est fini, c'est au bâtard de prendre la parole, debout sur un tonneau, vide bien sur. Mettre les pieds sur de l'alcool, c'est pêché.

« Oyez, oyez, vous tous, habitants de la ville la plus sainte de la création. Moi, Guillaume de Chauconin, fils du chevalier Cristòl de Siarr, vicomte des Fenouillèdes et baron de Saint-Félix, au jour d'hui comte du Gévaudan et baron d'Alaigne, et Aimelina de Siarr, fille de ce même chevalier, sommes devant vous. Car en une chappelle, bénie par et pour Dieu, l'évêque de Nîmes, Pierroléon de Riddermarck, a infligé à notre père et à sa neuve épouse un mariage indigne de leur rang. Et c'est pour cela que nous sommes ici, tous deux, sa sœur l'avait rejoint sur l'estrade plus ou moins provisée pour vous dire à tous, habitants, religieux, prélats et cardinaux, comment cela eut lieu ».

Ouf, la première salve était sortie. Et le fait que les Romains ne devaient pas parler français n'avait même pas traversé la tête du Nain...
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Aimelina
Son frère adoré lui avait expliqué les tenants et aboutissants de la démarche. Qu'en avait-elle retenu ? Qu'ils allaient voyager, voir du pays, même un pays où elle entendrait parler latin, comme le latin que lui apprennent ses parents, soucieux de son éducation.

Mais à dix ans à peine, que peut-on comprendre tout à fait d'une démarche sur le dogme ? A dix ans, on sait qui est Christos, on a déjà lu sa vita, même on l'a lue en latin, car les exercices de traduction aiguisent la compréhension d'un texte.

Oui, à dix ans, dans une bonne famille noble, on sait déjà beaucoup de choses, surtout ses prières du soir.

Mais on ne comprend pas encore la politique. On ne comprend pas encore que tout, dans le monde, se marchande et se tracte. Son frère allait lui donner une leçon.


[LJD Jehanne-Elissa et Guillaume de Chauconin ont tout pouvoir pour faire agir mon personnage]
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Aimelina, dite Lineta en òc, c'est-à-dire « lin à petites feuilles »

Jehanne Elissa
Maintenant ? Et bien, je vais faire savoir à Rome ce que l'une de ses brebis a commis à l'encontre du troupeau qu'elle devait guider.

C'est une douceur qui vient peindre les traits de la petite Goupil. Une toute aristotélicienne et pieuse douceur et même si on allait un peu plus loin, voir même carrément plus loin, on dirait quelle est touchée par la Grâce et l'Amour du Très-Haut. Ouais, tout ça. C'est que notre petite rousse elle l'aime très fort le Très-Haut: depuis son plus jeune âge on lui a appris à l'aimer et même, l'idée lui avait traversé l'esprit de comme sa mère, lui donner sa vie...

Mais être la seule héritière directe Volpilhat encore en vie ne permet pas de donner sa vie au Très-Haut: il permet de donner une jolie descendance, gagner en poitrine pour neuf mois, avoir mal au dos et tellement de vergetures qu'on ressemble aux cartes autoroutières de France. Fille unique... Sa main se serre alors instinctivement sur celle de la petite Linèta. Linèta, , qui même sortie de elle ne savait pas exactement ou - du ventre d'une femme c'est sur, mais laquelle?-, était une jeune enfant... Avec un frère. Les traits doux se font quelque peu évasifs en pensant au lien réel, au lien de sang entre deux êtres et non pas le lien purement affectif quelle avait avec la tribu Alanha. Elle a déjà entendu au fil de conversation, au fil des paroles de sa Tante Pol qu'il fut un temps ou elle avait un frère ainé du nom de Jacques. Jacques qui aurait été l'héritier à la fois du nom et fiefs des Volpilhat mais aussi des Appérault... Jacques n'était plus, mais elle, elle était là. Linèta, sait-tu ta chance?

Mais la mélancolie ou les rêves n'ont pas tellement le temps de prendre place car ni une deux les cavaliers de l'apocalypse enfin des charpentiers sortis de nulle part viennent monter une estrade, même estrade sur laquelle monte le Chauconin. Et aux yeux verts de Jehanne Elissa de s'ouvrir ronds comme des soucoupes et à sa bouche de former un "o" de surprise. Tellement surprise quelle ne sent même pas Aimelina quitter sa main pour grimper aux côtés de son frère.

Bon on l'aura compris, so choquée la naine au sang bleu électriquement royal de France et d'Aragon, mais pas assez dépourvue de ses moyens pour entendre la diatribe du Chauconin là, debout sur une estrade de pacotille au beau milieu de la Place d'Aristote. Alors elle reste figée. Figée de honte oui! Oh Linèta en fait tu n'es pas si chanceuse... Oh Linèta pourquoi se montre t-il ainsi en spectacle? Et quelle idiote elle était de ne pas avoir pensé un seul instant que le bâtard de Cristol serait assez dérangé pour faire ce genre d'esclandre?


- « Guillaume ! Guillaume ! Descend… On va nous entendre… !

Elle a quitté son immobilisme pour gesticuler gauchement la petite Volpilhat tandis que frénétiquement ses yeux verts vont de gauche à droite, droite à gauche, devant derrière devant devant derrière pour voir si un homme du Très-Haut ne passe pas dans les parages. Situation de crise. Les femmes et les enfants d'abord!


- « Linèta, ma jolie, viens avec moi ! »

Alors elle tente de prendre un air apaisé - je vous l'annonce elle est très mauvaise comédienne - et ouvre ses bras à Linèta. Pucelle, candide, naïve et trouillarde. Tout ça à la fois aussi!
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AsdrubaelVect
Rome, ville éternelle habitée par une bureaucratie éternelle : amen. Après une longue lecture des minutes d'un vieuuux procès tiré des archives de la Sainte Inquisition, le Duc-Inquisiteur était sorti tout poussiéreux pour aller gentillement et gaillardement s'éblouir les yeux au soleil. Après s'être épousseté avec grande classe et avoir remis de l'ordre dans ses vêtements d'un noir aussi profond qu'une nuit sans lune. Ce noir si onéreux et si noble l'habillait depuis le décès de son épouse, certains se rappelleront peut-être de l'excentricité de ses tenues avant ce tragique événement qui l'avait plongé dans une détresse infinie.
Beau soleil, astre paradisiaque ! Dieu qu'il pensait à feue Morgwen présente à l'intérieur de cette boule brûlant de mille feux ! Aujourd'hui bel astre, tu me guideras. Tournant et virant à chaque coin de rue le museau tourné vers le soleil tel un tournesol, le Duc aurait pu être baptisé du nom du célèbre professeur d'Hergé lorsqu'il manqua de s'étaler par terre à la suite d'une rencontre malencontreuse avec un étal de marché bien trop mal placé -d'après la version officielle.

Revenu à la réalité, il entendit un discours étrange, au bout de la rue dans laquelle il se trouvait. A l'intonation prononcée, il n'avait pas l'impression que cette voix provenait d'un clerc ordonné frustré de n'avoir jamais usé de ses attributs masculins venu déversé son fanatisme d'Eglise, mais plutôt celle d'un jeune mâle encore pré-pubère cherchant on ne sait quelle reconnaissance auprès d'une jeune fille.
Intrigué et amusé par avance, le Duc avança sévèrement en direction du vacarme. Ses pas se faisaient plus pressant à mesure qu'il approchait du petit groupe et de l'estrade.

Alors qu'il respirait longuement dans l'objectif rabrouer l'impétueux, le souffle du bourguignon fut happé par la vision de cette petite rousse, visiblement à peine plus âgée que le gamin qui semblait déverser sa bile. Cette petite lui disait quelque chose, les traits de son visage avaient quelque chose de familier... Comme une impression de déjà vu. Sûrement aurait-il dû trouver immédiatement le nom, il n'en était rien. Aussi, le Duc resta en place, au milieu de la rue. Attendait-il le discours ou bien d'entendre le nom de cette petite ? Bien malin qui, à l'extérieur de sa tête chaotique aurait pu le prédire.

Autant dire que cette journée allait être source de maints rebondissements.
Guillaume de Chauconin
Guillaume ? Guillaume ? Elle l'avait tutoyé ? Nan, mais c'est quoi son souci à elle ? Elle voulait sa mort ou bien ? Son cœur palpite, ses tempes battent un tonnerre pire que les vuvuzelas de Khâzad-Dûm, son sang doit avoir virer au vert sous l'coup de l'émotion, bref, pendant ce qui lui semble une éternité, il en touche pas une. Même pendant leurs séances de « R'garde comme mon vomi il est plus dégueu que l'tien », ils n'avaient jamais quitté un vouvoiement qui s'était installé entre eux depuis leur première rencontre et la cérémonie qui les avait conduit ici. Et là, c'est comme si elle l'invitait chez elle, parmi ses proches, comme si elle lui accordait plus que de l'attention. Et comment vous voulez qu'un gosse qu'on a déclaré adulte, et qui aime à se dire tel, d'ailleurs, sache réagir à ça ?

Si c'était pas du rouge au joue qu'il avait, c'est à se demander à quoi d'autre pourrait ressembler une tomate humaine. Panique à bord. SOS. On fait quoi maintenant ?

En plus, Renarde se mettait à jouer au batman. Pas le tout noir qui vole avec une cape que même ma grand-mère trouve ça ringard. Non, celui qui fait cuire ses merguez devant les tuyères d'avions [Un sandwich-poulet pour le premier à identifier la référence, copyright Turenne] et guide accessoirement les dits avions sur les ponts de porte-avions. Et il avait bien fallu tout ça au bâtard pour reprendre ses esprits, et un visage plus ou moins pas trop perturbé.


- Bien sûr que l'on va nous entendre. C'est le but, même. T...Vous Tiens, on dirait qu'il a hésité... vous souvenez de ce qui nous a été présenté comme mariage. Je suis venu ici pour en obtenir justice, pas besoin de perturber davantage la vicomtesse en lui disant qu'en fait, il rend moins justice qu'il ne met à exécution ses menaces, fussent-elles jetées à la face d'un homme d'Eglise, et je ne bougerai pas avant que cela soit.

Et de poser la main sur l'épaule de sa demi-sœur pour montrer que c'est lui qui dirige, et surtout qu'il n'a pas peur. Ouais, c'est ptèt pour s'en convaincre soi-même, ça... Grande inspiration, et on jette, enfin, les yeux aux alentours.

Parce que malgré tout, yavait des curieux qui s'arrêtaient. Et si l'gosse avait pas eu si fort la trouille, il aurait même pu voir que l'assistance commençait à gagner en prestige. Ca lui redonna un chouïa de confiance, puis, juste après, la réconfortante idée que, si ça tournait mal, yaurait toujours moyen de se fondre dans la foule et d'pas s'faire chopper par les argousins du coin.

Allez, on y va...


« Or donc, sachez tous l'horreur dans laquelle nous fûmes plongés. L'évêque de Nîmes, le gestionnaire de l'archevêché de Narbonne, le descendant d'une des plus grandes lignées de France, monseigneur Pierroléon, a osé, lors d'un mariage, en oublier sa foi. Laissez-moi vous conter cela... »

Et le Champenois de se couvrir d'une perruque de blé, censée imiter, ou ridiculiser, la coiffe d'un ecclésiastique, puis de prendre la voix la plus pédante qu'il puisse extraire de sa gorge : « Bonjour, je suis Pierroléon, quand je marie des gens, je me fous de l'assistance. Elle est déjà là ? Pas grave, je suis là pour marier des comtes moi, par pour jouer aux politesses. Alors, je perds pas mon temps avec eux, surtout si c'sont des gosses, qui peuvent pas me filer d'terres. Notez, j'ai trop d'boulot, alors, les mariages, autant qu'ce soit court. D'façon, si c'est pas moi, ce s'ra un autre, et qui f'ra pas mieux, alors... Donc, d'mander les alliances, quelle perte de temps. Faut attendre qu'on les r'trouve, dans une poche, dans un carosse, ou même dans un palais à trois cents lieues. Alors, soyons sérieux, on va pas s'ennuyer avec ça. Puis, r'marquez comme j'suis malin, en plus, c'est encore ça d'pris sur la bénédiction des alliances, et sur l'eau bénite. Parce que gaspiller l'eau, ça se fait pas. J'suis sur qu'un jour tout l'monde vous l'dira. Et en plus, histoire de partager mon gain de temps, je d'mande même pas aux témoins d'dire qu'ils sont d'accord et tout et tout. Comme ça, j'les ennuie pas. Si ça c'est pas une preuve d'amitié artisto... artésienne... arlésienne.., euh, 'fin vous voyez quoi ! Et enfin, cerise sur le gâteau, boulet sur la bombarde, couronne sur le crâne, vu qu'j'suis trop fort en lisage de c'qu'on pense dedans sa tête, j'étais sûr que personne s'opposerait au mariage, alors j'ai même pas posé la question... Vous avez vu ça comme je suis trop fort. Vivement qu'j'sois cardinal, je l'mérite, non ? »

Et monologue qui s'achève sur un gosse de douze ans, ou à peu près, le regard haut, le dos droit, la main gauche qui n'a pas bougé de l'épaule de Lineta et la main droite sur le cœur. A voir combien de temps on le laissera comme ça...
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Eilinn Melani
C'était le hasard le plus pur, ajouté à une lettre de créance de la Congrégation des Affaires du Siècle (autant dire que le hasard reste quand même minoritaire dans cette affaire), qui avait mené Eilinn sur cette place de Rome. Rome, ses palais, ses fontaines, son Vatican !
Elle se trouvait donc là, les joues rosies de l'honneur qui lui avait fait d'être nommée Ambassadeur, même si cela impliquait de slalomer avec l'Archevêque Wilgeforte qui avait décidé que la môme serait une bonne recrue pour le Saint Office. Mais que nenni, l'Ordre Cistercien, c'est beau, c'est bon, et vous le valez bien ! En tout cas Eilinn se plaisait à prier Saint Arnvald !

Les bras chargés de vélins (elle n'en était encore qu'au stade d'Ambassadeur chargé des photocopies), elle retournait donc à la Congrégation, avant d'entendre une harangue peu commune.

Plissement des yeux d'azur à chercher la source du bruit, avant que ceux-ci ne s'écarquillent en reconnaissant le bâtard Cristolien. Que faisait-il donc ici ? Accompagné de sa demi-soeur de surcroit ! Serrant les vélins contre sa poitrine, elle s'approcha de l'estrade ou celui-ci haranguait la foule, inquiète de la situation.

Et la jeune fille de retenir un "KEUAAAAAAA ?" ulcéré en apercevant "sa" Vicomtesse, Jehanne Elissa, à côté. N'écoutant plus que son instinct, elle s'approcha à toute berzingue de la rouquine, l'agrippant par la manche, omettant même son second prénom dans l'agitation qui était la sienne.


Jehanne ! Jehanne ! Arrête cette folie !
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Jehanne Elissa
A vrai dire, elle aurait reformulé quelques phrases. Oui quelques unes comme ça, enlever les mots écorchés, apprendre une jolie diction au bâtard de Siarr semblait maintenant être une nécessite, puis éviter les mots un peu trop ourds qui dans son esprit candide semblaient être des insanités sans pareil. Se amour des gens? Elle frissonne, bouh, quelle horreur!

Alors elle déplace son attention vers la place, vers les gens et voit un homme d'un âge certain ou d'un certain âge au choix qui les écoute tout en la regardant étrangement. Ciel, Chauconin, même s'il lui mettait la honte de sa vie, même s'il était profondément irrespectueux, avançait quand même de réels problèmes et ce mariage dans son souvenir était un immense et vaste fiasco, une fumisterie de premier ordre. Certes on le concèdera elle n'est pas non plus objective n'étant pas enjouée par les épousailles de sa Tante Pol avec le chevalier si vite après la mort du Coms... Mais quand même! L'autre mariage quelle avait vu, celui de la Souveraine de Bolchen était quand même à des années lumières de celui-là...

Toujours est-il quelle ne sait plus trop: elle a honte, mais certains des griefs pointés par le bâtard sont tristement véridiques. Et cet homme là, du coup, si sombre et si imposant à la fois que va t-il penser d'elle? S'il la regarde ainsi il doit la mettre dans le même sac? Un regard vers Linèta, si heureuse aux côtés de son héros de frère - Aristote préservez la bienheureuse innocence de l'enfance... - , un sourire. Elle na la délogera pas. Alors elle baisse les bras, recule de quelques pas et adresse un sourire embarrassé à l'homme.


- « Bonjorn… Hum… Bonjorn. Jehanne El… » Était-ce vraiment une bonne idée de se présenter ? S’il savait son nom il pourrait colporter le fait que la petite rousse était de la manigance sur la Place d’Aristote mais aussi et surtout quelle s’appelle Jehanne Elissa de Volpilhat. « Désolée pour le dérangement.

Un sourire gêné et le rose aux joues. Hum, elle est bien loin là son éducation parfaite, sa jolie diction travaillée des heures durant, comme quoi les sentiments indélogeables, ingérables et inéluctables comme la gêne ça peut vous bousiller en deux temps trois mouvements des heures et des heureeees de dressage. Oui, les jeunes nobles sont dressés comme des gentils toutous. Mais elle n'a pas le temps de trop réfléchir, ni de trop se rattraper, ni de sortir une brillante réflexion en latin car sans vraiment comprendre elle se retrouve... Alpaguée.

Jehanne ! Jehanne ! Arrête cette folie !


- « Eilinn !

Oui elle l'a reconnue et ceci tellement qu'elle se permet de la serrer un peu dans ses bras avant de se reculer et de garder une main de son amie-dame-de-compagnie dans les siennes. Avant de réaliser qu'en la serrant contre elle, elle a aussi serré plein de papiers et de poser un regard suspect dessus... Puis de sourire, d'un grand sourire franc.


- « Tu es là ! Tu es donc ambassadrice ? Oh bravo, bravo Eilinn ! Mais… » Ton de la joie et des félicitations qui s’estompe alors quelle se met face à l’estrade, le regard rivé sur Chauconin. Les paroles sont plus pensives alors. « Je ne suis pas directement mêlée à cet esclandre. Il m’a proposé de venir pour défendre Tante Pol et Cristol mais je ne pensais qu’il ferrait… Ça.

Le petit nez se fronce, la tête se tourne, l’homme est pas non plus dans leur dos c’est bon… Elle se penche, conspiration time.

- « Même si je déplore ce grotesque spectacle et qu’il me fait honte… Et que c’est très mal avancé, comme problème il a vraiment besoin de leçons… Enfin… Il n’a pas tout à fait tord. Mais je ne voudrais pas te porter préjudice ! Même si je n’ai rien à voir avec ça je suis de voyage et tu viens d’être nommée… »
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Eilinn Melani
Le regard d'Eilinn se porta sur Guillaume de Chauconin, alors que Jehanne Elissa lui expliquait la raison de sa présence. C'était... ubuesque aux yeux de la jeune fille, et elle se demanda l'espace d'un instant si son amie n'avait pas perdu la raison.
Les azurs d'Eilinn se plantèrent dans ceux de la rouquine.


M'enfin Jehanne Elissa, ce n'est pas comme ça qu'il faut faire ! Il y a une hiérarchie à respecter ici ! On peut pas s'improviser crieur public et espérer que ça marche !

Elle détacha ses mains de celles de son amie, visiblement abasourdie par la situation, et alla se planter devant Guillaume. Elle pointa du doigt le sol devant elle.


Chauconin ! Descendez tout de suite si vous voulez pas finir la tête sur une pique ! C'est pas comme ça que vous allez avoir satisfaction à vous moquer des membres de l'Eglise !

Et de taper du pied comme la môme qu'elle était, attendant que le sale gosse obéisse. On pouvait rêver...
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AsdrubaelVect
La gamine devant lui ne lui était vraiment pas inconnue et lorsqu'elle prononça le début de son patronyme, tout s'éclaira. C'était donc cette jeune vicomtesse qui détenait une terre en Bourgogne et qui était effrayée par le mariage, voilà les premiers mots qu'il aurait pu sortir à son propos. Il aurait bien pu exister d'autre Jehanne, mais l'échange qui suivit et auquel le Duc assista avec quelques pas de retrait finit de le convaincre : il n'existait pas par contre plusieurs Jehanne Elissa rousse et ressemblant à un renard.

Avant de se déplacer, il lâcha un laconique :
Jehanne Elissa... mhmm...Que pouvait-il bien se passer dans la tête d'un Duc un peu vieux, un peu austère mais dont l'esprit déraillait souvent ? Rien de sale, rassurons-nous. Juste quelques bribes de conversation écrite, quelques vagues idées pour l'avenir de son héritier. Rien de bien méchant non plus, donc.

La tête de nouveau tournée vers le gamin haranguant la foule tel un prêcheur apocalyptique dérangé. Asdru s'approcha de celui-ci et s'exprima après une jeune fille qu'il ne connaissait guère.


Oh jeune homme, écoutez donc la demoiselle et cessez donc de troubler l'ordre romain. Nous ne sommes point ici dans votre ferme et vos propos sont si incompréhensibles qu'on vous croirait aviné. Si une cérémonie s'est mal déroulée, vous devriez vous rendre dans votre officialité épiscopale.

Un pas en retrait, il couvait du regard cette petite avec qui il avait échangé des courriers. Quel meilleur moyen existait-il pour sonder son éducation et ses bonnes manières ?
Guillaume de Chauconin
Finalement, on ne l'avait pas laissé longtemps attendre les résultats de ses imprécations. Mais ça l'avait pas empêché de pas bouger. Une gosse, qu'il n'avait que trop reconnue, et un barbon, c'est pas tout à fait le public qu'il avait espéré. Pourtant, il distinguait une masse informe, curieuse, mais qui restait dans l'ombre de l'anonymat. Notez que rester dans l'ombre au beau milieu de la place d'Aristote relevait du prodige. Mais on était au centre de la foi, ici, logique que les miracles y soient plus nombreux. Du moins, c'était logique dans la caboche du blondin, et du narrateur qui a envie de dire que non, sa marionnette est pas restée à parler dans le quasi vide.

Mais ça n'empêchait pas que personne ne venait l'alpaguer. Et comme le soleil commençait à taper durement, et qu'il était impoli de faire attendre des interlocuteurs, se furent-ils même adressé à lui comme au dernier des bâtards, ce en quoi on ne peut point trop leur donner tort, Guillaume, tout sourire, avec d'abord un regard pour sa sœur, abaissa son regard vers ses deux rencontres.


- Dame Melani, impressionnante la mémoire, non ?, messire « que je ne connais pas », se dit-il à lui-même, le bonjour.

Dernier regard à la ronde, pas de fou supplémentaire pour se joindre à la petite fête... Tant pis... Le temps de sauter à bas de la scène et d'aider la petite fleur à en descendre, et on pouvait continuer, ou commencer, la discussion.

Sur un mode bien plus courtois que quand il s'agissait de se moquer d'un cureton, même si, visiblement, le Bourguignon n'avait pas tout compris à son art de la scène. Serait-ce de la pitié qui émerge dans l'esprit du gamin ? Certainement, vu la haute considération en laquelle il se tient, il est impossible que sa performance fut en-dessous de tout. D'ailleurs, la noiraude avait compris, elle.


« Or donc, permettez tout d'abord que je me présente, seigneur. Car si certaines, sourire amical, si si, il peut faire ça, en direction de la Champenoise me connaissent déjà, je crains ne jamais vous avoir rencontré. Guillaume de Chauconin, bâtard du chevalier Cristol de Sìarr, comte du Gévaudan, vicomte des Fenouillèdes, baron de Saint-Félix et d'Alaigne. Enchant頻.

Et l'illltime reconnu de ponctuer cette phrase d'un salut courtois, ou de ce qui s'en rapprochait plus ou moins.

/Certes, il y a une hierchie, certes, il y a une of... des institutionsut parce qu'en fait, le Nain, (Chauconin, Choco-Nain, Goonies, humour, dru..) qui n'en qit pas un, de nain, ne s'nit pas renseign lus que esur les moyens d'appel, alors, l'officialitovous pensez bien, c't'ait un mot qu'il venait de dtuvrir... dmais tout cela, je le sais dut tu parles, Charles. arEt j'ai dl s le rencontrer, l' que, étéa fin de la crmonie de mariage, pour lui dire tout d Et il m'a dit qu'il n'avait pas le temps de perdre son temps. Puis il m'a dit qu'il sit pas n'importe qui, et qu'il rempla t son archevee, malade, je crois. Alors, moi, je suis venu dome, de bonne foi, pour trouver une solution. Mais je ne connais personne, ici...ti

Et regard de, presque, chat pott implorant la bienveillance de ceux qui, un instant auparavant le rabrouaient.

ntAlors, si vous pouviez m'indiquer la marche luivre, et les personnes nencontrer, ne serait-ce pas l uvre aristo-t i-ciennet?er

Boudiou qu'c'rit difficile lire, c'mot lePas sle "marche, la technique de l'attendrissement. Mais au moins, pour le moment, il n'avait pas provoquia cole des moines.
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Eilinn Melani
La jeune fille poussa un soupir devant le regard de chat pott-e Guillaume de Chauconin. Elle n'sit pas muante au fond, simplement cela l'ennuyait profonddnt que son amie soit impliquslmedans.
Alors tenter de diminuer l'impact du scandale sur cette place d'Aristote dit le moins qu'elle pouvait faire.
Elle ne partageait pas le ressenti de Guillaume envers l'nque Pierrolo, mais soit, il voulait savoir comment faire.


D'accord, je vais vous dire...

L'archev>e de Narbonne, Lemoine de Bourbon, celui qui devait officier, est tomb,>ssionnhPour l'instant il n'y a pas eu de remplact nommu.

Je pense donc que si vous voulez porter plainte contre cet que, m si je doute que vous obteniez satisfaction, il faudrait vous adresser au Primat de France, qui est Auruen de Maledent de Feytat
.(Aurelien87) Je ne sais pas si vous pouvez le rencontrer, mais au moins vous pouvez lui rire... Il jugera alors de ce qu'il faut faire.

Elle ne voyait pas quoi rajouter en l'instant.
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Guillaume de Chauconin
Ouais mais non, "allait beaucoup trop vite, ltIl aimait pas s quand >allait trop vite, un peu comme Rls-Robert, l'idiot du village d'en face. Et pour le coup, il se sentait dans la peau d'un R s-Robert. Les mots s'entrechoquaient dans sa caboche. Mais un surtout revenait encore et encore. Proci Procs Proct Il sit pourtant pas v'nu pour . Il it v'nu parce qu'il avait fait une promesse. Tu nous aides, on s'la boucle, tu nous aide pas, on d lle. Notez, on avait eu beau dvller, rien, pas le moindre curceque, nonce, cardinal ou saint pour venir s'int sser lotre blondinet. Pestedieu en aurait-il presque jura

Puis il avait fallu pas trop perdre la face devant l'homme en noir, la Champenoise, et, surtout, mais dil ne s'en rendait pas encore compte, notre joli c ur des bacs sable, Renarde. Plate comme une limande, devde tout ce qui faisait, Ces yeux sv,par les blagues salaces des adultes de son bourg, une Femme. Mais bon, para que tous les gosont dans la nature. Les yeux de pottbvaient fait leur effet, mais trop bien.

L'allait falloir s'en sortir, sans trop de casse. Et en stant le mur de justice que venait de consciencieusement construire l'hatii du Dragon.


- Je comprends. Je m'appliquerai donc naire i.. Nous verrons bien ce qu'il en ressortira.

Et maintenant, on tente la manauvre de diversion. Faut dire que, perturbaar la situation, il avait pas remarqure soupir de son interlocutrice. Donc il avait pas tiquaue, non, elle sit pt pas pr">out lui passer. Erreure? Certainement. Mais bon, il pouvait pas tout savoir, on s.

arMais... si vous s ici, et si vous n'avez pas de demeure, voulez-vous que nous tentions de trouver embarcation pour nous ramener jusqu'en Franceo? Parce que je crois que nous n'avons plus rien aire ici...br finit-il en couvrant les mules de sa s-ur de son bras droit. Mieux valait qu'il ne lui arrive rien, elle. Un dnt de sens des responsabilits jeune hommea?
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Eilinn Melani
Bien, tout semblait rentrer dans l'ordre. Il ne semblait pas si empotdt provocateur qu'il avait l'air, et semblait md ouvert =n raisonnement logique. A sa question, elle eut un sourire rassurant.

Je travaille ici nrai dire, je suis ambassadeur. Mais j'ai terminoes tues pour l'instant, je serai ravie de rentrer avec vous.

Un "vous" tr,> Elle eut un regard pour son amie, la rassurant sur le fait que non, elle ne lui en tenait pas rigueur.
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