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[RP] N'éveillez pas le chat qui dort

Ylalang


Il est blessé ? Et pourtant il est parvenu à vaincre deux gardes en quelques instants ? Ce doit être un bretteur d'exception. Ou alors il devait être accompagné. Dans les deux cas il nous faudra de bons combattants si nous voulons l'abattre. Et je présume que nous le souhaitons tous, n'est-ce pas ? Bien.

Atto se tourna vers le garde qui était aller chercher Martin.

Fais envoyer un message à Beaurepaire, que trois hommes en armes nous rejoignent le plus vite possible.

L'Italien s'adressa ensuite à sa (future) vassale.


Gwen', mia Condottiera, ces hommes seront sous tes ordres lors de l'affrontement. Pour ma part, j'irai en reconnaissance, afin de déterminer quel terrain nous sera le plus propice, et je ferai en sorte de les prendre à revers durant la bataille.

Melani prit quelques instants pour réfléchir. Beaurepaire n'était pas loin, ces hommes arriveraient au plus tard le lendemain matin. Cela lui laissait une petite marge pour aller inspecter le quartier entourant les Échaudés, ou le lieu où l'échange devrait avoir lieu à défaut.


Bon, d'ici à ce que nous allions le chercher, barricadez l'Hôtel et que personne n'en sorte. Les deux morts sont déjà suffisamment insultants pour notre maison sans que nous ayons besoin d'en ajouter d'autres inutilement.
Leah, cet homme a-t-il donné un lieu de rendez-vous pour l'échange ?


Ylalang


Go maith, beannacht Dé ort. Dia is Muire duit, Leah!
Agus tú? Cad é mar ata tú?
An bhfuil aon scéal agat?

Puis se tournant vers Melani

Pardon, Atto, j'oublie que tu comprends à peine cette langue. Je viens de remercier ton épouse de s'être enquérie de ma santé, et de lui demander comment elle va ainsi que les nouvelles fraîches...

Puis à l'annonce des évènements.


Entendu, seigneur ! Enfin un peu d'exercice !

Gwen s'assura que Zanna glissait bien dans son fourreau, puis se prépara à la suite des événements

Et j'espère que cet imbécile me sous-estimera, comme le font la plupart des hommes orgueilleux et incapables d'imaginer une femme égaler leur niveau au combat...

Ylalang


Tá me go maith...
Ni mor dom sci a ligint...


Elle se tortilla un instant dans le fauteuil, mal à l'aise, laissant Atto et Gwen deviser sur les futurs évènements.

La blessure qu'il a à l'épaule date de notre première rencontre, un petit souvenir que je lui ai laissé. Elle a du avoir le temps de cicatriser un peu...
D'après Catheolia, le rendez-vous a lieu ce soir, à la dixième heure, rue des Echaudés. C'est là ou il lui a parlé la première fois.


Ylalang


Ce soir ? Elle va falloir improviser sans tes hommes, seigneur Melani.

Gwen réfléchit quelques secondes, puis s'adressa au couple.

On les laisse se rencontrer, on attend un peu, je sors de l'ombre et le défie, et si ça tourne mal, tu interviens ? Ou tu as une autre idée ?
Leah, qu'en pense-tu ?

Ylalang


Pourquoi lui demandait-elle son avis ? Elle voulait juste ne pas avoir à réflechir, juste dormir... oublier...

Comme me l'a fait comprendre Atto récemment, je n'ai aucune expérience ou compétence dans ce domaine qui est... le vôtre.

Néanmoins, si je puis me permettre un conseil, il se doutera que des hommes seront présent pour le capturer... Vous pouvez essayer de faire une diversion, au cas ou il aurait d'autres hommes pour l'épauler, pour les attirer ailleurs...

Faites comme bon vous semble...


Ylalang


Pendant la conversation

La porte s'ouvrit doucement, très doucement... Bien qu'habituée aux appartements dYlalang, Catheolia avait l'impression de pénétrer dans la pièce pour la première fois. Un sentimenet étrange envahit la jeune femme qui ne se décidait pas à passer le seuil de la porte. Elle allait la trahir... mais allait-elle se résigner à laisser le danger planer sur la maisonnée?

Elle fit quelques pas dans la pièce et la porte se referma doucement. Par où pouvait-elle bien commencer? Le secrétaire, le meuble de chevet... mille et un recoins...

Le temps n'était plus à l'hésitation.

Quelques instants plus tard, alors que Melani et Gwenn commence à s'activer

Assise sur le lit, Catheolia contemplait avec un sourire la boite posée sur ses genoux. Ses recherhes jusqu'alors infructueuses l'avaient conduites à la trouver et la jeune femme ne put s'empêcher de l'admirer. D'un bois sombre et joliment ouvragé elle avait sur le couvercle une gravure magnifique, représentant une jeune fille se baignant dans une rivière. Examinant les détails, la jeune Cath sembla reconnaitre quelqu'un dans les traits de cet enfant... Yla? Mais oui...

Les mains tremblantes, Catheolia ouvrit la boîte. Se pourrait-il...


Enfin...

Plusieurs missives s'entassaient pêle-mêle dans la boîte. Certaines datant de quelques années, d'autres plus récentes... c'étaient celles-ci qu'il fallait regarder...

La première qu'elle ouvrit devait, au vu de l'écriture, provenir d'une femme. Parcourant la lettre, Catheolia aperçut son nom, ce qui la surprit fortement. Elle vit aussi le mot testament... la jeune femme regarda en bas du parchemin... Deedlit de Cassel... l'amie flamande d'Yla, que la jeune femme avait croisé une fois au mariage de Louis-Raphaël.
Cath replia la lettre, un sentiment de nausée l'envahissant. La trahison devenait plus forte...

Elle en prit une autre au hasard. Le ton était différent.

Citation:
"Ce qui te tient lieu de vassal [...] J'aurai adoré lui faire souffrir mille morts"


Le sceau Melani apparaissait en bas de la lettre... Catheolia la replia.

Des bruits parvenait du rez-de-chaussé... Il fallait faire vite. Un paquet attira alors l'attention de la jeune femme. Elle en ouvrit une fébrilement et sans chercher à la lire, regarda la signature...

Ca y est les voilà...

Ylalang


La jeune femme se frotta les yeux, non seulement de fatigue, mais aussi parce que sa vue était troublée. Elle ne pouvait plus rester ici, il fallait qu'elle soit seule. Puisant dans ses dernières energies, elle réussit à articuler un :

Si vous voulez bien m'excuser...

Elle se leva et sortit de la pièce en gardant un semblant de dignité. Une fois dehors, elle s'adossa au mur, cherchant son souffle. Une fois assurée qu'elle pourrait remonter jusqu'a sa chambre, elle gravit les escaliers. et ouvrit la porte à toute volée.

Et se figea.

Ses yeux allèrent de sa dame de compagnie à cette boite si précieuse à ses yeux, comprenant l'acte infâme. Sa voix retentit dans tout l'hôtel, sa colère remplaçant les forces qu'elle n'avait plus.


Petite garce ! Traîtresse ! Comment as-tu pu ???


Elle retint sa main, n'ayant en cet instant qu'une envie terrible de gifler celle qu'elle avait accueillie en sa maison, et ne put que s'appuyer contre l'un des piliers du baldaquin, tremblante de tous ses membres.

Je t'avais offert ma confiance, un emploi des plus coquets, et tu me trahis parce qu'une misérable fripouille t'a fait peur ?


La vision de la vicomtesse se brouilla et elle se retrouva à genoux avant de comprendre, haletante. Cela ne finirait-il donc jamais ?

Ylalang


Mmh, j'hésite sur la tactique à adopter... attaquer dès ce soir, au risque d'être en infériorité numérique et sans bonne connaissance du terrain, mais sans que notre homme s'en doute outre-mesure, ou repousser l'attaque à demain, explorer l'endroit et les écraser avec mes hommes un autre soir, au risque qu'il flaire le coup fourré.

Melani se tut quelques instants, pensif.

Quant à la bataille elle-même, pas d'héroïsme. Tout le monde intervient et tous les moyens sont bons pour les battre.

Soudain, un cri déchira le calme relatif de l'Hôtel. Instinctivement, Atto rentra la tête dans les épaules, ouvrant grand les yeux.

Mais qu'est-ce que... ? Gwen, suis-moi !

Le Vicomte se dirigea à toute vitesse là d'où semblait provenir les hurlements.

Ylalang


Gwen saisit sa hache et suivit Melani dans les escaliers menant à la chambre de son épouse...

Ylalang


Elle avait les lettres en main... le moyen de tout faire arrêter, récupérer le précieux poudrier, lever la menace qui planait sur la maison. Mais elle hésitait encore.

Trahison, ce n'était que trahison...

La porte s'ouvrit à la volée. Catheolia se leva précipitamment, la boite toujours dans les mains. Visiblement à bout de force, Yla se tenait devant elle, ses yeux allant de la jeune suivant au coffret.
Avant qu'elle n'eut pu prononcer un mot, une tempête se déchaina dans la chambre.


Petite garce ! Traîtresse ! Comment as-tu pu ???

Je t'avais offert ma confiance, un emploi des plus coquets, et tu me trahis parce qu'une misérable fripouille t'a fait peur ?


D'un coup, Yla s'affaissa au milieu de la pièce. La douleur, le manque et Dieu sait ce qu'elle avait pris la nuit dernière avait raison de la jeune femme.

Catheolia ne parvenait pas à bouger. Pétrifiée, elle resta debout, regardant tour à tour le coffret dans ses mains et Yla à bout de forces, qui semblait à peine consciente.

Des bruits se firent entendre dans l'escalier. Cath rangea précipitamment la boite, glissa les lettres dans son corsage et se précipita vers Ylalang.

Il fallait gagner du temps...


Ylalang


Melani se posta à senestre de l'embrasure de la porte et fit signe à Gwen. Cette dernière ouvrit la porte d'un coup de pied et entra dans la pièce. Elle vit immédiatement Leah affaissée sur le sol, sa servante au-dessus d'elle. Gwen baissa sa hache et se dirigea vers les deux femmes, le regard interrogatif. Melani s'introduisit dans la pièce et referma la porte, tout en repérant les issues possibles à défendre.

Gwen s'adressa à la servante.

Que se passe-t-elle ici ? Réponds, qu'est-elle arrivé à ta maîtresse ?

Ylalang


La porte s'ouvrit à nouveau brusquement, tandis que Catheolia tentait de porter quelque secours à Yla.
Devant elle se dressait Melani et une femme que le jeune suivante n'avait jamais vue. La future vassale sans doute ...


Citation:
Que se passe-t-elle ici ? Réponds, qu'est-elle arrivé à ta maîtresse ?


Paniquée, Catheolia balbutia

Je ne sais pas... j'ai entendu des cris et je me suis précipitée. Elle a du faire un malaise... Elle ne se sent pas bien depuis quelques jours.

La jeune femme espérait que la confusion joue en sa faveur. Les lettres étaient bien cachées et le coffret remis en place.

Catheolia leva vers eux un regard inquiet...


Ylalang
!

Un malaise ? Allez chercher un médicastre alors, et vite !

Melani se pencha vers son épouse, la saisit délicatement entre ses bras et la déposa sur le lit. Inquiet, il posa sa main contre la joue de sa femme.

Leah ? C'est moi, Atto, allons, dis-moi quelque chose

Ylalang


Un instant les visages et voix se confondirent. Ell discerna Catheolia prendre les lettres, mais n'eut pas le temps de réagir que du vacarme se faisait entendre. Elle sentit le réconfort de bras chaleureux l'amenant sur son lit.
Puis une main sur sa joue, pour une fois que ce n'était pas une gifle... quelques secondes pour que ses yeux discernent celui qui se tenait près d'elle.


Pas... pas de médicastre... juste fatiguée...

Je t'en prie...


Elle se tourna vers Catheolia péniblement. Elle ne devait pas faire cavalier seul. L'union faisait la force.

Les lettres... donne-les leur...

Un frisson la parcourut un instant, et elle se recroquevilla un peu....

si froid...

Ylalang


Melani se retourna vers les deux femmes.

Les lettres ? Gwen', regarde ça avec elle, et dans la salle à manger, Leah a besoin de repos !

Atto s'empara alors de la couverture et borda Yla avec, prenant soin de l'emmitoufler le plus possible.
Il fixa ensuite son épouse, un maigre sourire sur le visage.


Ne t'inquiètes plus, je vais m'occuper de tout ça. Pour l'instant, repose-toi. Si tu veux que l'on t'amène quelque chose, dis-le moi.

L'Italien regarda Leah quelques instants, hésita, incertain de la réaction que cela pourrait provoquer chez elle, puis écarta l'une des mèches de la jeune femme et déposa un baiser sur son front.

ça va aller ?


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