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[RP] N'éveillez pas le chat qui dort

Ylalang


Ylalang se laissa faire tel une enfant, ce qui était inhabituel chez elle. Surtout quand c'était son époux qui tentait de prendre soin d'elle.
Elle hocha la tête quand il lui demanda si tout irait bien.


Beaurepaire, ils sont trop loin, pourquoi pas Avize ?
Edwards, il pourrait t'aider...


Elle ferma les yeux un instant, semblant s'endormir, puis les rouvrit à moitié, sa voix devenant un murmure. Elle n'aurait probablement pas eu ces paroles si elle avait été en forme, mais la garde était abaissée.


Tu m'as manqué, anam cara

Ses yeux se fermèrent. Oublier. Dormir.


Ylalang


Gwen suivit Catheolia vers la salle à manger, en bas des escaliers.

Damoiselle, si tu m'expliquais ce qu'elle se passe ? De quoi s'agit-elle ? Que sont ces lettres auxquelles mon amie Leah accorde de l'importance ? J'avoue ne pas tout saisir, éclaire-moi donc !

Gwen attendit les réponses de Catheolia, en gardant un oeil sur l'escalier d'où arriverait Melani d'une seconde à l'autre.

Ylalang


Catheolia dévala les escaliers, Gwen à sa suite et se précipita dans la salle à manger. Respirant profondemment, elle se tourna vers la jeune femme, hésitant une dernière fracion de seconde... Non, elle ne pouvait pas faire ça. Yla avait été d'un grand secours pour elle ces derniers mois, elle lui avait offert un emploi, sa protection et une vie heureuse. Plus heureuse en tout cas que ce qu'elle avait vécu jusqu'alors.

Ces lettres... sont la cause de tout ceci. Il veut les récupérer, il est près à tout pour ça. Je pensais... non, j'étais prête à faire la pire chose qui soit...

Catheolia glissa la main dans son corsage et en ressortit la liasse de fin parchemin.

Quand j'ai su ce qu'il était arrivé aux compagnons de Martin...

Elle montra le paquet à Gwenn, se demandant ce qui allait bien pouvoir se passer...

Peu avant dix heures, rue des échaudés

Enveloppée dans sa cape, le visage dissimulée par la capuche de laine bleue sombre, la jeune suivante guettait le moindre bruit aux alentours, tentant toutefois de dissimuler la peur grandissante, mais serrant de plus en plus les mains sur son corsage. Il avait dit dx heures... on ne devait pas en être loin maintenant.

La tension était à son comble lorsque les cloches de la Cathédrale commencèrent à sonner, faisant sursauter Catheolia... Une ombre s'avança alors...


Ylalang


Atto regarda son épouse encore quelques instants après qu'elle a fermé les yeux.

Dors ma belle, lorsque tu te réveilleras, tout sera fini... pour le meilleur ou pour le pire.

Le Vicomte quitta ensuite la chambre, assista à la discussion entre Gwen et Cath', en conclut que l'affrontement devrait avoir lieu ce soir - à son plus vif regret - et fit envoyer immédiatement un pli à Avize ordonnant la venue d'Edwards. L'Italien fut ensuite confronté au choix des soldats. De ce qu'il avait vu, ces derniers ne lui inspiraient aucune confiance, mais ils pourraient au moins occuper des ennemis, le temps que les trois meilleurs guerriers de la Maison Melani se débarrasse de leurs propres adversaires. Melani les testa rapidement et en prit trois qui semblaient être un peu plus capables que les autres, et qui surtout avaient déjà tué. Il ne tenait pas à avoir des fillettes pleurnichardes au moment où leurs lames se planteraient dans la chair ennemie.

Le soir venu...


Bien avant l'heure du rendez-vous, Atto s'était rendu près de la rue, en compagnie d'Edwards. Habillé pour le combat, mais recouvert d'une épaisse cape noire, il observa le futur champ de bataille. De chaque côté, des rangées de maisons, avec des fenêtres donnant sur la rue. Voilà qui était intéressant.


Edwards, si vous le voulez bien, prenez la droite, quatrième maison, 1ère étage. Je prendrai sa vis-à-vis.

Laissant Edwards seul, Melani se dirigea vers son propre objectif. D'une démarche naturelle, comme s'il était un habitant du quartier, il poussa la porte de la maison. Un homme à moitié ivre face à une bouteille à moitié vide était assis à une table. Tout à son objet, se saoûler, il n'avait pas entendu le Vicomte arriver. Melani arriva derrière lui, saisit sa gorge d'une main, la bouteille de l'autre et le contraint à avaler d'une traite le contenu de la bouteille. Maintenant une pression ferme sur sa gorge et sa bouche, il attendit que l'alcool fasse son effet sur l'homme. Au bout de quelques minutes, l'autochtone cessa de se débattre. L'Italien maintint sa prise encore un peu, puis laissa l'homme s'écrouler sur la table, ivre mort. Son compte était bon pour la nuit et il en serait quitte pour une bonne gueule de bois. Sans attendre, Melani se rendit à l'étage et regarda par la fenêtre. Celle-ci donnait une bonne vue d'ensemble de la rue et il pourrait sauter depuis elle sans faire mal à l'atterrissage.
Désormais, il ne restait plus qu'à attendre.


Ylalang


Une missive était arrivée à Avize...Une missive du Vicomte, un homme qui avait un caractère, du moins une aura proche de la sienne. John lu le pli avec attention, il déposa la lettre dans sa loge et commença à prendre quelques affaires ... Dans un linge de velours noir, il plaça ce qu'il estimait nécessaire, de petites lames plus tranchantes que les dents d'un loup, des pinces et des tenailles. Il roula le linge ainsi remplit, prit une cape sombre.

Avant de quitter son logis de domestique il passa une paire de gants de cuir et reprit la missive du Vicomte. Avant de sortir, il jeta un coup d'œil sur la pièce, il afficha un petit sourire et il se saisit de son accessoire préféré , une cordelette d'acier. Enroulée d'abord dans sa main, il la garda sur lui pour le voyage.

Une fois arrivé à la demeure Melani, les gens se posèrent des question sur l'identité du valet. Sa grande taille et son air sombre n'était pas des plus rassurant. Ainsi pour ne pas avoir à d'ennuis avec les gardes, ou plutôt que les gardes n'en aient pas avec lui, il tendit la missive, et c'est avec une voix grave et posée qu'il s'adressa à eux, après leur avoir remit la missive.

Une fois la garde passée, il rejoignit le Vicomte et le salua avec tout le respect que cet homme méritait. Il se prépara, le soir venu, il partit dans la rue des échaudées avec le Vicomte et quelques hommes à lui. Il donna ses instructions, ainsi il fallait regagner le premier étage de cette maisonnée pour avoir une vue sur la rue..


Fort bien mon maitre, d'ici quelques instants je serai à ma place...

Il poussa un peu sa cape sur son épaule, marcha d'un pas assuré , il toqua à la porte de la maisonnée, par cette nuit sombre, point de réponse... Il se pressa de faire le tour et une fois à hauteur de fenêtre il détacha sa cape et la colla contre les maigres carreaux... Il arma son bras et brisa le verre, n'épargnant pas les maigres baguettes des montures, il n'entra pas avec la discrétion qu'il aurait voulu...
Quelques pas au premier...Son esprit fut vif, il grimpa les marches quatre à quatre, en haut une chambrine modeste. Un homme d'un certaine age, devait surement partager la couche de sa fille, faute de mieux. Le vieux prit son élan pour charger le valet, mais il n'avait rien d'un guerrier... Un mouvement d'esquive et il allât se briser un quelconque os dans les marches de bois usés.
Un cri ... La jeune fille ... Là aussi ses réflexes furent vif, il prit un bout de couverture et l'appuya fortement sur la bouche de la femme en pleure et prise d'effroi... Il répéta le mouvement jusqu à se ce que sa bouche fut pleine de la laine de l'ignoble couverture.
Il avait un regard dure, souligné par un sourire en coin des plus angoissant. Il chuchota comme on convoque le malin...


Un seul son de toi signifiera ta mort, tais toi et tu vivras assez longtemps pour enterrer ton vieillard.

Elle acquiesça paralyser par la peur. John coupa la couverture en lambeaux et attacha les pieds et les poids de la femme, prenant bien garde de la laisser la bouche bourrée de couverture. Elle continuait à pleurer, sans doute le sort du vieux la préoccupait... Mais ce n'avait aucune importance pour John. Il avait reçus un ordre de son maitre, un homme avait osé s'en prendre à la maison Melani, plus aucune trêve pour lui, ni pour son âme...


Ylalang


Dix heures. Les orgueilleuses tours de la Cathédrale entonnèrent leur lugubre carillon. Le bourdonnement sourd des lourdes cloches d’airain résonna au dessus des toits endormis de la capitale. Sur le parvis du sanctuaire ou dans l’atmosphère enjouée des tavernes se pressaient encore les badauds et l’agitation qui avait régnée tout le jour ne s’était pas encore apaisée. Déjà, cependant, aucun honnête homme ne rodait plus à cette heure tardive dans les bas quartiers de la ville.

Il faisait froid. Il n’avait pas plu depuis la nuit dernière et la tempête des jours précédents avait laissé place à un air glacial et sec. Le Lynx se dirigeait à grands pas vers le lieu du rendez-vous.Il se demandait tout en cheminant silencieusement si la jeune servante aurait eu le courage de ne pas le trahir une seconde fois. A vrai dire, il s’était montré plus persuasif lorsqu’elle était à sa merci dans l’obscurité oppressante du confessionnal. La crainte qu’il s’était efforcé de lui inspirer ce matin là avait elle suffi à lui faire surmonter la répugnance qu’elle devait éprouver à l’idée de trahir sa maîtresse ?

Le dernier coup du glas monotone des clochers venait de se perdre dans la nuit lorsque le Lynx aperçut enfin la ruelle où l’attendait Cathéolia. Rue des Echaudés. Nom de sinistre augure. L’homme gardait en son âme brûlée le souvenir de sa première visite à Reims, mais ce soir là, il n’était pas question que le félin craigne quoique ce soit.

Dans la pénombre, il distingua bientôt une silhouette menue. Au aguets, le Lynx s’approcha et s’arrêta à quelques mètres de la suivante. Son regard balaya un instant les sombres recoins de la rue avant de fixer avec intensité la jeune femme.


« Heureux de constater que tu t’es montrée plus sage que la dernière fois. Ne traînons pas. Donne moi vite cette maudite correspondance. »

Ylalang


L'ombre s'avança peu à peu vers Catheolia qui distingua la silhouette tant redoutée. Il était là, droit devant elle. Son regard froid et dur perçait derrère son masque.

Citation:
« Heureux de constater que tu t’es montrée plus sage que la dernière fois. Ne traînons pas. Donne moi vite cette maudite correspondance. »


Catheolia sortit les lettres de son corsage et regarda le jeune homme en face d'elle.

Et vous, avez-vous tenu votre promesse ? J'ai risqué plus que vous ne pensez, même si ça ne signifie rien pour vous. Je ne veux pas avior fait tout celà pour rien.

Catheolia le regarda avec intensité, tendant sa main droite tout en gardant les lettres fermement serrées dans l'autre.

Ylalang


Le Lynx éclata d'un rire inquiétant et lui répondit sur un ton sarcastique:


"Tu es seule, sans armes, dans une ruelle déserte et mal famée où nul garde ne viendrait te chercher quand bien même tu hurlerais d'angoisse et tu crois être en mesure de pouvoir marchander avec un homme armé jusqu'au dents."

Un sourire narquois découvrit ses canines pointues et sa haute silhouette noire pris soudain une allure menaçante.

"Mais je suis honnête homme..." reprit il en sortant de son gant le poudrier qu'il lui avait dérobé tantot."Notre marché peut être conclu"

Tout deux échangèrent en même temps l'objet de leur contrat. Le Lynx vérifia à la lueur de la lune que les lettres fussent bien celles qu'il avait envoyé à Leah Melani. Cette fois-ci il avait gagné la partie.

Ylalang


Le rire mauvais faillit avoir raison du peu de courage que Catheolia avait réussi à rassembler ces dernières heures en pensant à tout ce qu'elle avait failli perdre ce jour.
Ce fut pourtant une main ferme qui récupéra le précieux poudrier et le glissa dans la petite bourse que la jeune suivante dissimulait sous sa cape.


J'osais espérer qu'il vous restait un tant soit peu d'honneur... Comme quoi certains espoirs ne sont peut-être pas vains...

Un léger sourire se dessina sur les lèvres de la jeune femme tandis qu'elle remettait la capuche qui avait glissé au cours du bref entretien.

Elle fit volte face et se mit à marcher le plus vite possible, courant presque pour rejoindre l'Hôtel Melani et Yla...


Ylalang


Le Lynx attendit de voir disparaitre Cathéolia au coin de la rue. Cette disparition lui parut comme une page de sa vie qu'il venait de déchirer. Il était temps à présent qu'il rentre chez lui. On l'attendait. Il lui faudrait se faire oublier un temps puis tout rentrerait dans l'ordre. Seul envers du décor: le paiement des larrons qu'il avait eu la bêtise d'embaucher...Ces pendards là n'avaient servi à rien et il était loin de pouvoir rassembler la faramineuse somme d'argent qu'il leur avait promise.Le Lynx rangea les lettres et se dirigea vers le bout de la rue pour aller les rejoindre.

Soudain il lui sembla percevoir un son feutré. Quelqu'un était là qui se rapprochait silencieusement de lui dans son dos.

Le Lynx tira son épée d'un mouvement vif et se retourna brusquement.


Ylalang


Ciao.

Resté à une distance qui le mettait hors de portée de la lame ennemie, Melani, entièrement recouvert de sa cape, observait le Lynx et ricanait d'un air mauvais. Afin de ne pas laisser le temps à son adversaire de prendre l'initiative, il détacha sa cape et la lui lança dessus. Dans le même mouvement, il tira hors de leurs fourreaux Diplomatie, son estoc de Mathusalem, et la dague forgée par son épouse.

EDWARDS, GWENHWYVAR, À MOI ! SUS AU FOU QUI A OSÉ S'ATTAQUER AUX MELANI !

VAE VICTIS !


Le Vicomte prit une garde offensive, bien décidé à régler cette affaire rapidement. Son épée bien en évidence, l'ancien sicaire comptait que son adversaire fasse plus attention à elle qu'à sa dague, pourtant l'arme la plus mortelle des deux entre ses mains. Il lui suffirait de se rapprocher suffisamment pour rendre l'épée du Lynx inefficace et pour porter un seul coup, fatal la plupart du temps.

Ylalang


Gwenhwyvar sortit de l'ombre où elle était tapie. Sa transe guerrière était enclenchée, l'Awen l'habitait toute entière. La scène lui paraissait se dérouler au ralenti. Épée et hache à la taille, arc bandé dans les mains, elle s'approcha du lieu de combat, toute prête à éliminer les éventuels renforts qui pourraient surgir alentours. Et si par le plus grand des hasards Melani ne terrassait pas le Lynx Rouge, l'homme fatigué par un combat sans merci n'aurait aucune chance face à une guerrière entrainée sous Awen...

Ylalang


John Edwards de son perchoir vit la scène, il regarda la femme et se retira à pas de loup pour mieux venir dans la ruelle...Son maitres allait faire face... Il descendît les marches quatre à quatre enjambant le vieux, encore agonisant... Il passa par la porte et resta dans son encadrement.. Il fallait rester en renfort, se montrer maintenant eut été une insulte à la force et à la puissance de son maitre. Tapi il attendait son heure.


Ylalang


Le Lynx jeta la cape à terre avec rage et évita de peu la première attaque de son adversaire. Celui ci avait un maintien et un jeu d’épée qui ne laissaient aucun doute quant à son rang. Ce devait être un proche parent de la Vicomtesse de Beaurepaire.

« Je me doutais bien que cette garce de Melani aurait envoyé du monde à ma rencontre », murmura le Lynx entre deux coups.

L’homme qui l’avait attaqué était un fin bretteur. Le combat serait sans merci. Gare à qui tarderait à parer le moindre coup.


« Est-ce parce que la Vicomtesse voudrait me proposer de partager de nouveau sa couche qu’elle envoie ses laquais à ma rencontre ? Quand je t’aurais corrigé comme il convient pour les pendards de ton espèce, tu pourras retourner m’excuser auprès d’elle et lui dire que j’ai trouvé d’autres filles de joie plus aimables pour égayer mes nuits » lança t-il entre deux assauts en décochant à son adversaire un sourire insolent.

Les coups plurent de plus belle. Force et sueur dansaient dans l’air sec de la ruelle. Tous deux était furieux et se seraient battus jusqu’à l’épuisement pourvu que l’un des deux trépassât.

De nouveaux séparés, ils se fixaient tous deux, les sens aux aguets, prêt à bondir pour un troisième assaut.

Le Lynx reprit avec effronterie :

« Tu te bats bien, l’ami. Dommage que tu doivent mourir ce soir. Es tu à ce point las de vivre ? »

Soudain apparut derrière lui un être dont le Lynx n’aurait su dire si c’était une femme en chair et en os ou une de ses Erinyes dont parlent les légendes. Elle semblait dans un état second de transe et des gardes venaient à sa suite. Ces renforts inattendus risquaient de mettre le Lynx en fort mauvaise posture.

Il siffla de deux doigts.

Rip et ses compères sortirent de la pénombre pour se précipiter à son aide.

« Occupez vous de cette furie, le temps que j’en finisse avec Messire… », leur ordonna t-il

« Tu n’espérais tout de même pas t’en tirer à si bon compte…Nous allons pouvoir terminer ce combat d’égal à égal » dit il à Atto en tirant de sa main libre une fine navaja redoutablement aiguisée.

Ylalang


Dissimulés sous les porches avoisinants, cinq hommes surgirent brusquement du néant dans le tintement de leurs lames prestement défouraillées.
Quatre devant, le cinquième légèrement en retrait.
Rip tenait à garder à l'oeil ces hommes en lesquels il n'avait pas la moindre once de confiance. Il préférait les avoir devant plutôt que derrière car l'expérience lui avait maintes fois prouvé que des alliés inconnus pouvaient se révéler de fort dangereux ennemis...
De plus, un étrange pressentiment obscurcissait son esprit et il ne se sentait pas aussi allant qu'à l'accoutumée lorsqu'il doit croiser le fer.


*Tu vieillis garçon, tu vieillis!* songea-t-il en évaluant les forces en présence.

Il cracha sur le sol en constatant que ses adversaires d'un soir étaient menés par une femme au visage déformé par l'hystérie.
Au cours de sa vie de spadassin, il n'en avait croisé qu'une de cette sorte et le souvenir de son épée lui traversant mollement le ventre ne lui avait jamais arraché le moindre remord.
S'il répugnait à malmener une femme, il n'avait aucun respect envers celles qui épousaient la carrière des armes et qui dans la mêlée offraient une image plus répugnante que le pire des mercenaires.


"Il va vous falloir mériter votre argent mes doux amis..." furent ses paroles à l'attention de ses complices.

La distance s'était considérablement réduite et les deux groupes se faisaient face à présent.
Fruit du hasard, ironie du sort ou connivence inconsciente, il se trouvait en face de la possédée lui semblait-il et celle-ci ne semblait voir que lui.


"Madame! Bien que selon moi il doit y avoir fort longtemps que vous ne méritez plus ce titre, je vous présente mes hommages. J'aurais préféré vous passer autre chose dans le corps que ma lame mais pour cela il aurait fallu que nous nous rencontrions en d'autres circonstances, d'autres lieux et d'autre temps..."

Il leva son épée devant son visage et l'écarta vivement afin de saluer celle qu'il allait pourfendre sans état d'âme puis prenant une garde nonchaclante commença à tourner de gauche et de droite attendant qu'elle vienne d'elle-même s'empaler sur le fer.


"Peut-être pourriez-vous me raconter votre histoire? Me parler de ce temps où vous étiez encore une femme et non point cette possédée du Sans-Nom?"
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