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[RP] N'éveillez pas le chat qui dort

Ylalang


Si son adversaire l'avait provoqué à plusieurs reprises, l'Italien n'était pas en reste et avait répondu du tac-o-tac à ses invectives.
La passe d'arme dura un court moment, le temps d'échanger quelques coups et autant de railleries.
Puis le combat se stoppa : les duellistes avaient eu le temps de se jauger l'un l'autre et les renforts arrivaient de part et d'autres, transformant le duel en bataille rangée.
Droit comme un "i", l'air faussement ennuyé, Melani regardait son adversaire d'un oeil morne tout en tirant sur ses gants afin de les faire parfaitement coller à sa peau. L'Italien s'adressa ensuite à lui avec une voix traînante. Tout en lui respirait la nonchalance, comme s'il s'agissait d'une affaire bénigne ne méritant pas son attention.


J'étais parti dans l'idée de t'offrir une mort rapide manant, mais tes paroles me poussent à reconsidérer mes velléités de magnanimité.

Le Vicomte reprit sa garde offensive, un sourire aux lèvres. L'entraînement étant terminé, place au véritable affrontement.

Sache que je vais te faire l'honneur de tomber sous la lame de l'un des derniers véritables Nobles ; en retour, salue le Sans-Nom de la part d'Atto Melani, Vicomte de Beaurepaire et d'Avize, car tels sont mon nom et mes qualités, ceux de ton futur VAINQUEUR, YAAH !

Sa phrase à peine terminée, Melani avait exécuté une rapide passe avant, s'était fendu, estoquant au pal, dérobant puis redoublant à nouveau au niveau de la vessie, sa dague protégeant ses lignes hautes durant la manoeuvre, dans l'attente d'une éventuelle ouverture ou simplement pour créer un second front si l'occasion se présentait.
La suite fut un enchaînement d'estocs aux différentes cibles, de parades simples ou en croix, naturellement suivies d'autres estocs ou de couronnés. Les deux duellistes se tenant et redoublant de prudence à cause du manque de visibilité et des autres bretteurs engagés près d'eux, le combat mettrait plus de temps que la rapide séquence de quelques coups qui étaient la norme dans la durée des duels.


Ylalang


Ylalang s'était réveillée peu après le départ de la petite troupe. Anxieuse, elle avait commencé à faire les cent pas. Enfin elle avait essayé, la douleur dans sa jambe l'empechant de trop faire d'idioties..

Néanmoins les brumes de la drogue prise deux jours plus tôt s'étaient estompées, et c'était avec l'esprit clair qu'elle alla dans l'armurerie équiper une arbalète.
La colère qui s'était évanouie quelques jours plus tôt était revenue en force, et l'irlandaise ne s'avouait pas vaincue. Elle avait encore quelques cartes dans sa manche, il était temps de les jouer...
Elle ôta sa robe froissée, et mit une tenue plus pratique. Un domestique eut pour ordre de seller sa monture, et de la tenir prête.

Puis elle se mit à attendre à la fenêtre. Les cloches de Reims sonnèrent dix coups, l'échange était en train d'avoir lieu. Encore quelques instants, et elle entendit une course dans la rue, Catheolia revenait, fidèle à ses ordres. La jeune dame de compagnie entra en coup de vent, tenant le précieux poudrier. Ylalang ravala une phrase acerbe, ce n'était pas l'instant. Sa suivante prépara la potion avec la poudre contenue dans le poudrier, et Ylalang l'avala aussi sec avec une grimace.


Merci Cath.

Quelques secondes encore, et le mélange fit effet. La douleur qui la tenaillait s'évanouit, et la jeune femme sentit presque les muscles raidis se détendre. Elle poussa un soupir de bien-être.

Très bien le Chat, on va voir si tu possèdes bien neuf vies. M'est d'avis que quelques-unes risquent de t'être otées ce soir...

Elle fit signe à Catheolia de rester et de veiller sur la demeure, et sortit de l'hotel pour monter le cheval préparé. Les sabots se mirent à claquer sur les pavés tandis qu'il se mettait à galoper. La rue des Echaudés n'était pas loin, mais elle ne voulait pas perdre de temps...

Ylalang


Catheolia rentra en courant et se précipita dans la chambre de Léah, passablement essoufflée mais le sourire au lèvres.


Je l'ai !!

Pas besoin d'en dire davantage, la jeune femme se précipita vers sa chambre où elle prépara l'elixir avant de revenir près d'Yla. Elle lui tendit le verre, que la jeune Vicomtesse avala d'une traite.

L'effet fut immédiat, la jeune femme se détendit aussitôt.

Soulagée, Cath remarqua alors sa tenue. Guère habituelle pour aller se coucher... Surtout qu'Yla portait une arme...


Mais...

Avant d'avoir eu le temps d'ajouter quoique ce soit, la jeune suivant se vit confier la garde de la maison tandis que Léah descendait précipitamment qux écuries.

Par la fenêtre, Cath vit la jeune femme s'éloigner en galopant... Partie rejoindre la bataille sans doute.

Pure folie...


Ylalang


Gwen avait jeté son arc à bas et avait pris en main dextre sa hache, et en senestre son épée, Zanna. Elle fit face à son adversaire, le jaugeant de pied en tête. Sa réponse fut dédaigneuse, gutturale :

Atá bean in Éirinn is níorbh fhearr léi beo, mise ag léimnigh nó leagtha i gcré is mo thárr faoi fhód¹

Elle attendit que son adversaire se fende pour pouvoir riposter violemment...


¹Elle y a une femme d'Irlande à qui rien ne ferait plus plaisir que de te voir brûler ou gésir froid dans une tombe

Ylalang


"Entendez-vous mes amis? Quelle donc peut être cette langue étrange si ce n'est celle de ces femmes hystériques en proie aux affes de la possession?!?
Que pas un de vous ne s'avise de la combattre! Elle me revient de droit!
Je dois être l'élu choisi par Aristote pour permettre à son âme de retrouver la voie de la rédemption!"

Rip sourit et balance son épée négligemment, lui fait faire de rapides moulinets afin de chauffer son poignet, exécute de petits pas chassés afin de tourner autour de son adversaire.


"Tu ne veux donc point me parler ma jolie? Sans doute n'apprécies-tu point les préliminaires? C'est dommage car je crains que dans ces conditions notre étreinte ne soit que trop..."

Sans achever sa phrase, Rip avance de deux pas chassés rapides, se fend, cherche le flanc de la femelle d'un coup de taille sans oublier de pencher à droite afin de se mettre à l'écart de la hache qu'elle agite à son côté.

" ... rapide!"

Il se doute que la... guerrière en face de lui ne se laissera pas surprendre aussi aisément, mais au moins saura-t-il à quoi s'en tenir sur ses capacités de réaction... Parades, esquives, contre-attaques... Inutile de se presser. Autant profiter de cette occasion pour éventuellement apprendre.
Ylalang


L'homme parlait beaucoup. Fort bien, pensa Gwen, à gaspiller son souffle, il s'épuise sans s'en rendre compte... Gwen l'observait attentivement, et attendait une ouverture. Elle décida alors de faire quelques moulinets croisés avec ses deux armes, tout en avançant progressivement. L'homme continuait à fanfaronner et à placer des feintes d'estoc sans grand succès. L'Awen est au paroxysme, les mouvements sont très nets et anticipés, l'atmosphère est empreinte de bruits de bataille.

Gwen plongea alors son glaive en direction de la hanche dextre de son adversaire, tout en armant sa hache, prête à l'abattre d'un coup...


Ylalang


La femme était vive! Rip doit bondir en arrière afin d'éviter son attaque directe. Rudimentaire mais rapide et précise.

*Bien!* pensa Rip *La dame est irlandaise et comme la plupart de ses congénères se bat encore à l'ancienne. De la bravoure à revendre mais guère plus qu'une paysanne. Elle doit s'imaginer que nous sommes sur un champ de bataille quelconque et s'imagine que je suis un angloys à embrocher...*

La guerrière avait dû se fendre pour porter sa lame au près et Rip était vif également. D'un coup de rein il se remet en jambe et contre-attaque en frappant de gauche et de droite tout en avançant à pas glissés.
Ses coups n'ont d'autre but que de la forcer à la défense tout en l'empêchant d'armer son bras et d'abattre sa hache.
Lourdement armée, elle ne pourra endurer un combat long et rapide...
Dés qu'elle sera fatiguée, ses pas seront moins assurés... il lui suffira alors de profiter du moindre déséquilibre.

Du coin d el'oeil, il surveille les hommes qui l'accompagnent. Ils se battent bien et leurs adversaires semblent reculer...
Il va falloir agir vite... Il n'a pas le droit à l'erreur et le sait.
Ylalang


L'assaut avait été donné...John sortit de l'ombre et vint en aide à son maistre ... Il se dirigea tel le serpent dans le dos d'un homme du Lynx...La cordelette d'acier tendu entre les mains. Il la passa autour du cou du l'homme de main.

Il serra de toute ses forces, donna un coup sec derrière les genoux de l'homme celui ci n'avait plus que la corde d'acier autour de son cou pour le retenir... Il fit ensuite quelques pas en arrières pour s'assurer qu'il ne retrouve pas son équilibre... Et il continua à serrer, encore et encore...Il murmura


Tu vois ce qui arrive à ceux qui s'attaquent aux Melani, savoure tes derniers instants comme je savoure ta mort...

Il savait qu'a trop bloquer les artères du cou il finirait comme un légume..Autant abréger sa vie... Il continua encore un peu, les yeux se révulsaient de plus en plus...Enfin la mâchoire se décrocha, laissant un filet de bave couler sur les gants en cuir du majordome...

Un sourire naquit sur ses lèvres...L'odeur de la mort tellement appréciable..Vint alors une sensation qu'il n'avait pas connu depuis bien longtemps, la douleur.

Le sang coulait étrangement dans son cou... Il relâcha sa proie sans vie, et il vit une dague plantée entre l'épaule et le cou...A peine avait il eut le temps de retourner qu'une autre arrivait à toute vitesse vers sa gorge...


Ylalang


Ylalang avait arreté son cheval dans une ruelle adjacente à celle des Echaudés, préférant éviter l'arrivée tonitruante. Elle prit son arbalète et s'approcha précautionneusement du lieu de la bagarre.

Elle croisa sur son chemin deux gardes de sa demeure morts, l'un ayant une dague en pleine poitrine et l'autre avec les entrailles pendantes hors de l'abdomen. Elle réprima une nausée et continua à avancer, croisant cette fois-ci un brigand allongé sur le sol, se tenant le bas du ventre en poussant encore quelques grognements. Vu la quantité de sang répandu sur le sol, l'issue était inéluctable. En tout cas ça avait l'air douloureux...

Elle arma l'arbalète, se félicitant qu'Edwards lui ait appris à s'en servir. Edwards qui semblait dans une posture facheuse quand elle passa le coin de la ruelle. Une vision d'ensemble pour determiner qu'aucun obstacle ne la génait, et le carreau siffla dans l'air, se fichant dans la tête de celui qui menaçait son majordome. Il s'écroula à terre, semblant surpris de ce brusque revirement de situation. Elle espéra qu'Edwards se mettrait à couvert, blessé qu'il était.

Elle réarma un carreau, prudente, restant dans l'ombre, peu désireuse de se faire remarquer. Il restait encore un garde combattant un brigand, ainsi que Gwen et Melani toujours en duel avec leur adversaire.


Ylalang


Alors que la mort allait le faucher, il semblait que quelqu'un en ait décidé autrement..Un carreau d'arbalète vint se figer dans la tête de son agresseur....

Fort joli tir !

S'exclama t-il à voix haute, afin que l'auteur du tir l'entende..il avait sa petite idée sur l'identité du tireur... Quelqu'un que la mort n'impressionnait guère...Et si c'était bien la personne à laquelle il pense, il ne fallait qu'elle se montre, c'était bien trop risqué...Il ôta d'un mouvement sec la dague qui lui obstruait l'épaule, le sang jaillit, il pressa fortement sa cape sur la blessure pour ne pas en perdre trop... Le temps de pansements arriverait en son temps...Il se fondit dans l'ombre comme il était venu prêt à servir ses maistres comme il l'avait déjà fait.

Comparer aux tortures que l'on administraient à Londres, sa blessure n'était qu'un amusement...


Ylalang


Son adversaire semblait s'inquiéter de ses hommes, il jetait quelques coups d'oeil rapides dans leur direction. Gwen profita d'un regard détourné pour charger, glaive pointe en avant, hache levée mais tournée côté cognée. Elle savait qu'il allait parer le glaive, et elle pourrait alors abattre la hache dans le but de l'assommer. En tant que meneur, cet homme devait avoir des secrets dont elle faudrait s'enquérir.

Elle ne vit pas le coup venir, malgré son focus. Elle vit son adversaire sourire bizarrement, comme s'il n'était pas satisfait, et un rideau noir tomba devant ses yeux. Gwen s'écroula sur le pavé...


Ylalang


La femme se battait avec courage, ne montrant aucun signe qui pourrait laisser penser qu'elle abandonnerait le combat avant d'être vidée de son sang...
Elle était vive, puissante et relativement précise en regard des armes qu'elle semblait affectionner.
Mais c'était une guerrière, âpre et dure à la guerre certainement... mais pas une duelliste.
Si elle l'avait été, elle aurait su qu'en ce type d'affrontement il n'était nul besoin de jeter des regards de gauche et de droite.. Chaque homme étant supposé savoir exactement quelle était sa place ou son rôle contrairement à une mêlée brutale où l'on doit se prémunir de toute attaque surgissant de nulle part... un duelliste chevronné tel que Rip ne se concentre que sur une chose... l'endroit où il souhaite planter son fer. le reste il le sent... n'a pas besoin de le voir.

Même si Rip avait de bonnes raisons de surveiller les marauds qui pour l'heure étaient ses compères, il exagérait à plaisir ses regards de côté.
La farouche guerrière se laissa abuser et croyant pouvoir profiter de son inattention se porta en avant, brandissant sa lourde hache, fer en retrait, sans doute pour ne pas le blesser grièvement.
Rip écarta puisament le glaive qu'elle tenait à gauche glaive du plat de sa lame, ajoutant un peu de vélocité à sa charge dans le but de lui faire perdre ses appuis.
Dans le même temps, il se fendit en arrière, s'affaissant sur les talons, entendant siffler la lourde hache au-dessus de sa tête...
Une fraction de seconde plus tard, il était debout derrière elle... il leva la garde de son épée et en abattît la poignée sur sa nuque.
Un geste sur, précis, appuyé suffisament pour la sonner mais surtout ne point la tuer.

La fière irlandaise ploya un genou sous le choc et s'écroula lourdement...
Prestement, Rip se baissa, posa deux doigts sur sa gorge, souleva l'une de ses paupières et entendant des pas derrière lui se redressa aussitôt, reconnaissant l'un des malfrats...


"Elle est morte! Aux autres à présent! Vite!"

L'homme hésita mais ne chercha pas à discuter... Un peu plus loin, Atto Melani se battait toujours avec le Lynx...
Un rapide coup d'oeil... des corps gisaient ça et là. Rip emboîta le pas du spadassin faisant mine de le suivre afin de porter aide au lynx...
Ylalang


Ylalang avait regardé le combat entre Rip et Gwen d'un oeil inquiet, sursautant quand elle se retrouva assomée. Elle ne devait plus rester là ou elle était, elle devait désormais agir.

Son arbalète réarmée, elle l'épaula, visant soigneusement sa cible. Elle était distante, mais c'était faisable. Il fallait juste éviter de viser à coté.

Le carreau d'arbalète siffla dans l'air. Sa cible était le Lynx.


Ylalang


Les deux hommes ne parvenaient pas à se départager mais la situation autour d'eux tournait à l’avantage du Lynx. L’Irlandaise avait été mise hors d’état de nuir et Rip accourait vers lui. Melani serait bientôt entre ses griffes. Le combat avait deja trop duré.

« J’ai eu plaisir à m’occuper de ta femme, l'ami, quant à toi je vais te faire tâter de ce braquemart moins docile. » ironisa le Lynx, l'épée en évidence. Il préparait une de ces bottes biscaïenne dont il avait le secret.

S’était sans compter Ylalang.

Le Lynx aperçut trop tard la jeune femme qui s’était posté à l’angle de la rue. Elle visa le félin de son arbalète et appuya sur la détente. Le Lynx occupé par son combat n’eut le temps de rien faire. Le carreau siffla et vint se ficher dans sa jambe droite.

La main crispée sur le carreau sanglant qui meurtrissait sa jambe, le Lynx jurait tous les noms de catin qui existent en langue d’oy.
Melani s’approchait.


Ylalang


Un carreau en pleine tête aurait été plus efficace, mais la mort aurait été trop douce pour ce mécréant.

Elle sortit de l'ombre quand il s'écroula à terre. L'arbalète visait cette fois-ci le duo de Rip et l'autre brigand. Elle s'approcha de Gwen toujours assommée et sans les quitter des yeux, elle s'accroupit et chercha à tâtons le pouls sur la gorge de sa compatriote. Une fois rassurée, elle se releva, et les tenant toujours en respect, elle regarda le brigand.


Si tu te tiens à ce qui te sert d'existence, je te conseille de déguerpir derechef. Qu'il soit dit que les Melani font payer cher ceux qui osent s'attaquer à eux.

Elle l'invita d'un mouvement de son arme à filer, ce qu'il fit sans demander son reste. Une fois qu'il eut disparu à un coin de ruelle, elle se tourna ensuite vers Rip, le tenant toujours en joue avec son arbalète. Une de ses mains se porta à sa ceinture, défiant le lien d'une bourse de cuir semblant bien lourde.

Qu'il soit dit également que je tiens toujours parole.

La bourse vola et atterrit dans les mains de Rip. Le tintement des écus se fit entendre. Elle visait toujours Rip de son arbalète, autant être prudente.

Voilà la prime pour sa capture. Comme convenu.

Et je crois que la suite ne vous concerne plus...

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