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Couronnement de la duchesse Barberine

Graoully
Pas réactif dans cette armée ! Il avait eu beau beugler, seul le vidame était arrivé. Il s'adressa à lui.

Je crois que vos hommes auraient besoin de développer leur ouïe ! J'ai appelé fort, et seul vous avez réagi ! A croire que les autres m'ignorent !
Cette dame s'est esclaffée tout fort que j'étais un barbare et qu'il me fallait pendre !


Se tournant vers ceux qui prenaient la défense.


Vous, les avocats, n'avez-vous rien de mieux à faire ? Vous ai-je appelé ? Allez donc vous installer, et laissez-moi me débrouiller avec cette femme !

L'abbé avait sa tête des mauvais jours. Voilà qu'il se voyait faire des remontrances de la part de fidèles, c'était un comble ! Sa croix inquisitoriale le démangeait.

Si notre religion prêche le pardon, ceux qui le prêchent sont des hommes, moi y compris. Je puis pardonner, mais difficilement, cet acte de vouloir me pendre et de m'accuser.
Mais là où je suis intraitable, c'est que vous êtes ivre ! Et là, ceci n'est pas pardonnable dans la maison du Très-Haut, encore plus lors d'une cérémonie religieuse, et surtout quand un prélat y est présent.
C'est pourquoi, dans l'état où je vous trouve, que je ne vous autorise pas à rester dans cette basilique. Allez donc cuver ailleurs !


S'adressant au vidame.

Monseigneur, faites-là sortir je vous prie, et qu'on ne la laisse pas rentrer ! La basilique n'est pas une taverne où l'on cuve son vin comme bon nous semble !

A ces mots, l'abbé tourna les talons, et repartit vers la sacristie. Il lâcha.

Cette pitrerie n'a que trop duré ! Frère Uriel, avec moi je vous prie !

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zahra.2
Fallait bien qu'un jour ça arrive, malheureusement, être alcoolique et active c'était incohérent, pourtant son ivresse l'avait bel et bien sauvé plus d'une fois, donc, l'évêque avait parlé!



Elle se retourne une dernière fois,


Je ne suis pas ivre, vous savez?..... je vous avez pas reconnu Monseigneur, c'est tout.

Priez pour mon salut, tout de même, n'ayez aucune rancœur envers mon âme et ce "petit" malentendu.


Ça ne devait pas arriver ici, ce jour là, mais c'était arrivé, va pour aller décuver dans une salle moins rempli, les journées de la dame étaient imprévisibles et celle-ci , était sûrement une des plus bizarre qu'elle avait vécu, cœur qui se sert, et si cet homme avait moins de patience que le S.Ex Uriel, ainsi que la cardinale Ecaterina? S'il apprenait que lors de ses plus grand délire éthylique c'était souvent la saint église qu'elle attaquait?
ou bien, qu'elle s'amusait à nommer des curetons à tire larigot, juste pour avoir des messes en taverne, pis picoler pour oublier ses péchés ....

Pensant déjà aux excuses qu'elle allait rédiger à la duchesse Barberine, comptant sur sa clémence et sa compréhension.


Au revoir; Monseigneur.

C'est donc très très discrète qu'elle sortie de la basilique, se dirigeant vers un autre bâtiment, pas envie d'ouvrir la bouche, pourtant elle avait contrôlé ses poussés de "hoquet", léger haussement d'épaule, pas de sa faute , si elle avait plus rien chez elle pour petit déjeuner, à part sa flasque de mirabelle, légère grimace en pensant à ses mariachis qui ne s'activaient plus pour elle, loin de son fief , elle devait s'auto-servir, donc pas le temps de faire le tour de tous les bureaux qu'elle devait visiter et également le tour du marché pour faire ses courses.

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Je ne suis pas "folle " vous savez?
02.07.2010: vous vous remettez tranquillement de votre plongeons dans les douves du castel de Nancy, votre personnage a gardé toutes ses caractéristiques. Félicitations!
Vous êtes passé au niveau "rassurée geekette"!
palogar
Mun Von Frayner a écrit:


Sieur Palogar président de l'Assemblée Ducal qu'elle belle occasion de nous rencontrer . Nos bureaux ne sont pas si loin mais le manque de temps nous manque.

Se penchant un peu pour éviter d'être entendu car il était aussi le représentant du Conseil Constitutionnel.
Nous aimerions vous soumettre quelles idées ou une étude concernant certains postes à l'Ost .
J'espère que nous pourrons en parler d'ici peu.




Palogar eut juste le temps de répondre :

A votre disposition bien évidemment pour aborder ce sujet.
Il faudrait d'ailleurs que nous songions à mettre en service un petit local situé entre l'Assemblée Ducale et le Conseil Constitutionnel pour faciliter les échanges nécessaires entre nos deux institutions.
Cela fait parti des points que je dois voir avec la Duchesse. Ce n'est pas le jour évidemment mais je m'en occuperai rapidement.


Une animation inhabituelle, des cris et des mouvements. Déjà son interlocuteur avait sorti sa lame et s'était précipité.

Palogar lui emboita le pas rapidement, non sans avoir au préalable dégainer l'épée courte.

Il pénétra ainsi dans la basilique. Un rapide coup d'œil lui permit de constater qu'il n'y avait cependant pas de danger.
Une altercation entre la Dame de Beaulieu, manifestement pas dans son état le meilleur et Monseigneur Graoully.
Palogar n'était pas chargé de la sécurité. Il laissa donc le soin à d'autres de se charger de remettre un peu d'ordre dans la basilique avant l'arrivée de la Duchesse.
D'ailleurs l'affaire était entre bonnes mains.

Il rengaina donc son épée et alla s'installer à la place qui lui était attribuée.

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Flavien
Flavien en pleine campagne pour devenir maire, se faisait exploser d'après les premiers votes... espérons que cela change^^ Enfin là n'était pas la question, le couronnement de Barberine allait se faire, et pour une fois qu'il aimait le duchesse en place, le jeune homme devait être présent!

Il fit donc le court trajet de st dié à Nancy et sa basilique, pour être présent et par la même occasion croisé son père. Alalala son père, la religion, l'armée, tout ça, enfin un homme qui pour notre époque est super génial... Cependant, flavien, son fils fallait aussi qu'il soit pareil sauf que...ben..heu.. c'est pas trop le cas et qu'il préfère plutôt boire, s'amuser et faire la fête. Mais rassurons nous, il deviendra un jour quelqu'un de bien, et puis il est déjà à peu près responsable!

Enfin en attendant, alors qu'il allait rentrer dans l'édifice, il croisa, la douce, la délicate, la seine dame de Beaulieu, Zarha!! Alors qu'elle tentait de marcher droite elle lança à Graoully, l'inquisiteur, "au revoir". Elle avait donc réussi à se faire virer du couronnement, un vrai phénomène!
Il lui donna un ptit coup dans l'épaule, qui vu l'état du cas se révèla être un gros coup. Il fut dans l'obligation de la retenir et il lui glissa à voix haute!


Alors comme ça madame boit! Et arrive ivre devant un inquisiteur.
Ce n'est pas sérieux du tout! Tu pourrais presque me décevoir chère dame!


Puis dans un moment d'extrême plénitude et de sagesse, Flavien fit un geste d'une bonté rare et risqué. IL se retourna vers l'inquisiteur

Monseigneur, dame Zahra faisant partie de la noblesse, doit assister à la cérémine, si vous m'en laissez le droit, je me porte garant de sa personne!


Il avait enfin réussi à être quelqu'un de bien, mais il avait réussi surtout à faire passer Zahra pour la pire des méchantes!! Un acte jouissif et qu'il ne manquerait pas de lui rappeler!

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Heimdal von Strass
Heimdal voit Melrikk passer devant lui, il sourit puis lui lance une petite remarque.

Mon cher ami Melrikk, on ne salue plus ces vieilles connaissances.
Je sais que je suis un peu discret, mais pas invisible.


Puis il vit polagar entrain de tourner comme une hélice.

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Mun Von Frayner
Les ordres avaient raisonné pire que les cloches de la basilique appelant les fidèles.
Monseigneur, faites-là sortir je vous prie, et qu'on ne la laisse pas rentrer ! La basilique n'est pas une taverne où l'on cuve son vin comme bon nous semble
Le Vidame de Trêves abaissant sa lame ne voyant pas vraiment une menace mais bien une Dame qui avait que trop abusé de la mirabelle. Plongeant son regard martial dans ceux de la Dame .
Il ne fut pas nécessaire de prononcer mots celle ci ayant comprit


Voyant Palogar remettre sa courte épée ayant jugé la situation sécurisée et prendre place .
Un léger signe de la tête le remerciant d'être intervenu au cas ou cela aurait nécessaire.
L'épée ne repris le fourreau de suite la posant sur son épaule tout en suivant la Dame de Beaulieu qui semblait marcher plus à l'intuition .


Arrivé sur les marches léger regard interrogateur vers le Colonel ne comprenant pas pourquoi les soldats n'étaient pas intervenus .
Mais bon il était aussi possible qu'ils n’aient pas entendu.
Remettant son épée dans son fourreau se disant que la Dame l'avait échappée belle aussi car les procès ne sont pas une rigolade avec la Sainte foi.


Prêt à reprendre son poste, il vit son fils arriver, il était arrivé à sortir de la baignoire .
Qu'est ce qu'il avait grandit et les projets d'on il avait parlé remplissait le cœur du vieux père qu'il était d'une immense joie. Enfin la Lorraine l’appelait cette fois .
Le voyant se diriger vers la Dame qui semblait avoir compris, plissant les yeux tendant l'oreille le voyant parler avec .

Mun leva les yeux vers le ciel non pas pour chercher un faucon, mais bien pour se dire que la cérémonie risquait d'être mouvementée . Un véritable Von Frayner son fils, Mun en aurait fait de même quand il était jeune et encore pire.

Baissant la tête les voyant s'avancer

Monseigneur, dame Zahra faisant partie de la noblesse, doit assister à la cérémine, si vous m'en laissez le droit, je me porte garant de sa personne!
Involontairement Mun laissa s'échapper
Vin D'jou

Rattrapant son fils ainsi que la Dame
Posa sa main sur l'épaule de Flavien .
L’arrêtant dans sa démarche .
Puis resserrant légèrement les doigts tout en se penchant vers son oreille.

Aurais tu oublié de saluer ton père.

Gardant un œil sur la Dame de Beaulieu.
Espérant que Monseigneur Graoully ne se retourne, il se devait de faire appliquer la décision prise.
Et comme pour noyer la conversation.

Ou est cette charmante Damoiselle que j'ai à peine rencontré à Vittel.

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Einskaldir Ruhnenson
Le soleil brillait dans un ciel pur en cette journée de juin qui verrait le couronnement de notre bien-aimée duchesse Barberine. Chevauchant depuis l'aube avec mes hommes vers la capitale, j'étais partagé entre deux sentiments: la quiétude et son contraire. Membre mineur de l'EM, je me devais d'être assis au coeur de la Basilique lorsque notre duchesse serait intronisée par le clergé Lorrain. D'autres part, mon grade de lieutenant aurait du me retenir au dehors, à surveiller les abords de la basilique très sainte.

Point le choix: le titre primait sur le grade, ce jour.

Je serais donc à l'intérieur, épée au flanc.

Faisant arrêter ma monture, je me retournai vers mes glorieux Toulois, et leur donnait mes consignes d'une voix suffisamment forte pour couvrir la clameur des conversations et des pas affluant.

-Soldats, vous savez ce que vous avez à faire. Vous m'embraquez tout ce que la ville pourrait compter de buveur, de catins, de tire-laine ou de malfrat. Si un individu de ce genre pénètre la grande place, vous l'emmenez au frais dans une geôle du castel. Compris?

Sergent, vous irez attacher ma jument avec les autres montures d'officiels.
J'entre maintenant. Je repasserai peut être tantôt, mais faites en sorte que j'aie à sortir pour une mauvaise raison... Suis-je clair?Bien. Allez retrouver les hommes de Slarkoss, à présent.


Je les quittai sur ces mots, descendant de selle pour gagner la porte monumentale de la Basilique nancéenne. Je tapai du plat de la main sur les manches et les jambes de mon uniforme d'apparat. C'était celui que je préférais. D'une noirceur d'encre, légèrement satinée malgré l'origine modeste du tissu.
Quelques médaille éparses parcouraient le buste sombre, luisant de reflets cuivrés dans le soleil radieux de cette matinée.

D'un pas vif, je pénétrais la saint lieu en ôtant mon chapeau. Je ne croyais guère au dieu qu'ils honoraient en ces lieux, mais j'avais appris à l'apprivoiser et Lui aussi, je pense. Tout résidait dans le respect mutuel.

Je n'étais pas un barbare qui flambait des églises la nuit, et Lui ne m'envoyait pas d'inquisiteurs dans le dos pour punir mon manque de foi...

C'est donc le coeur plein de tranquillité que je pris place dans la partie de la nef réservée à l'Etat Major lorrain. Je levai mon regard vers les hautes voûtes en arc brisés, vers les murs couvert d'inscriptions latines et germaines... Avant de me perdre dans la contemplation des vitraux aux couleurs reluisantes dans une vaste rai de soleil qui innondait le lieu pour venir se poser sur le choeur.

Dieu semblait sourire à la duchesse qui allait bientôt se présenter devant Lui.

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Qu'Odin garde tes pas, que Thor guide tes armes,Yarwelh.

Lieutenant de Toul, membre de l'Etat Major Lorrain, officier de l'Ordre du mérite lorrain, instructeur des cavaliers lorrains.
Décoré pour ses services et pour sa participation à la campagne de Nancy de 1457
Barthelemy
Barthelemy écouta avec attention les ordres du sergent. Lorsqu'il eut finit, il se plaça aux côtés de l'autre recrue qui les accompagnerait pour cette mission de protection et se mit à regarder à droite et à gauche, cherchant des dangers potentiels, des gens complêtement ivres ou apte à le devenir. Aussi, il regardait attentivement les personnes passant près de sa personne, cherchant du regard une arme quelconque. Pour l'instant, rien à signaler.

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Barthelemy Cardofer de Rehainvillier
Broadside.
Les piches c'est pas bien difficile à trouver, sa marche pas trop droit, sa fait et sa dit n importe quoi. La basilique ne semblant pas avoir d'autres entrer que celle de devant, facile a savoir ou il vont passer.

Pour l'instant aucun alcolos, ni catins, ni criminels en tous genre. Encore une mission tranquille...

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Floche

Avec ses collègues, Floche veille sur les environ de la basilique. Il n'y a, pour le moment, rien à signaler. Les temps sont assez calme, elle ne craint pas qu'il y ait trop de remue-ménages. Mais ... elle sait tout de même que le brigand qui a pris la ville de Nancy est dans les murs de la ville et elle fait particulièrement attention en regardant la foule. Elle sait aussi que le brigand qui avait pris Saint Die quand elle était duchesse se trouve aussi en Lorraine... elle saurait le reconnaitre aussi s'il approchait.

Yarwelh
Le parvis grouillait de soldats affairés. Cela faisait plaisir a voir. Qui avait dit que l'Ost n'était jamais présent?
Certains soldats la reconnurent. Il faut dire qu'elle était reconnaissable à l'Ost. Aucun uniforme ne lui allant dans son état, elle était la seule à avoir une tenue civile. Elle eut donc droit à des saluts réglementaires.
Une fois le parvis traversé, elle monta les quelques marches, ou plutost se hissa au niveau des portes d'entrée.
Celle ci étaient ouvertes et Yarwelh pénétra sans encombre dans la basilique. D'un autre costé, pourquoi embester une noble, connétable et enceinte qui plus est? Et que pourrait-elle faire? Elle avait déjà du mal à se mouvoir. Alors lancer une attaque armée....

Une des premières choses qu'elle vit était un groupe composé de Mun, son fils et de Zahra. Elle ne voyait pas trop ce qu'ils faisaient tous ensemble, aussi les salua-t-elle de la teste sans oser les déranger.
Un peu plus loin, un abbé à l'air contrarié.
Son visage lui disait bien quelque chose mais ne replaça pas cette connaissance dans son contexte. Aussi préféra-t-elle le saluer lui aussi que furtivement.

Elle se dirigea enfin vers son amie Isis.


Bonjour. Comment vas-tu?

Les yeux de Yarwelh parcouraient la salle qui se remplissait doucement.
Bientost la cérémonie allait commencer.

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Erine
Et arrive le convoi qui mène la Franc-Comtesse jusqu’aux abords de Nancy.
Seule, sans l’être tout à fait, accompagnée de ses dames de compagnies et de quelques hommes armés qui chevauchaient aux côtés du carrosse. Ça n’aurait été que pure folie de laisser voyager la dirigeante de Franche-Comté, enceinte et de si haute noblesse, sans bonne escorte pour la veiller.

La voiture fit halte devant la basilique de Nancy. Un tout jeune homme de sa garde, tout en courbettes et bredouillements incompréhensibles, vient aider la jeune femme à mettre pied à terre.
La route avait réveillé de vieilles courbatures et c’est la nuque raide et les jambes engourdies qu’elle descend de la voiture.
Ce voyage-ci serait sans nul doute moins agréable que celui fait en Bourgogne dernièrement.

Et voilà que les cloches sonnent ; faisant sursauter la jeune femme qui porta une de ses mains à son cœur affolé.
Telle une fleur ayant poussée en quelques minutes, une ombrelle posée sur son épaule et cachant son visage du soleil, l'auguste Franc-Comtesse observait le batiment qui lui faisait face.
Hativement, elle s'avança.


-Aïe!-

Un petit cri de douleur, semblable à un sifflement, jaillit d'entre deux lèvres pâles et fendit l'air accablant que provoquait le soleil.
Ses mains posées sur son ventre rond, l'auguste blonde laissa échapper un soupir résigné.

La lumière impitoyable ne décroissait guère. Réduisant à mesure les espaces de pénombre jusqu'à échauffer chaque recoin, jusqu'à ébullition de toutes les cellules que présentait la nature verdoyante.
Erine redressa avec maladresse sa tête, ses paupières s'ouvrirent sur l'entrée de la Basilique.

Un pas. Puis deux. Et ainsi s’enchainent les foulées délicates de la Franc-Comtesse. Déterminée, telle une aventurière, elle ose. Piètre témérité, en somme: il suffit de ne jeter qu’un œil à ce qui l’entoure pour sourire de cette bravoure excentrique qui semble la guider de part son état avancé de sa grossesse.
L’or ambré de ses cheveux, le bleu profond de ses yeux, la légère rosée de ses joues dûe à la chaleur du soleil et, vêtue d'une robe aux couleurs bleutées, Erine continua lentement sa marche, la mine un peu plus renfrognée par cette chaleur ambiante et cette grossesse qui lui semblait interminable.

Invitée? Oui, elle l'était. La Duchesse Barberine l'avait invitée et Erine avait accepté avec plaisir de se rendre au couronnement de la Duchesse.
Elle pénétra dans le lieu saint et elle était un peu perdue.
Ses dames étaient à ses côtés. Erine s'arrêta, ne sachant où elle devait prendre place.
Elle n'allait pas se placer parmi la population lorraine, elle n'était pas lorraine mais comtoise.
Elle n'allait pas s'installer auprès de la noblesse lorraine ou des membres du conseil ducal, elle n'en faisait pas partie non plus.
Mais où? Oui, où allait-elle s'installer?
Qui plus est, elle ne reconnut à première vue, personne qu'elle pouvait connaitre...
Que cela pouvait être embarrassant, être invitée sans savoir où se diriger.
Ce fut donc par hasard que ses pas la menèrent plus en avant passant devant des têtes couronnées.

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Erine von Riddermark-de Sparte
Franc-Comtesse
The_crusader
Le colonel allait répondre à la pique du vidame quand celui-ci se retourna vers un homme d'église que le colonel ne connaissait pas. Apparemment, zarha avait (encore) fait une bêtise.

Il décida de laisser ces affaires à la GE et se tourna vers la place pour observer ses hommes en déploiement. le sergent Slarkoss avait prit ses hommes et partait faire une patrouille, les autres prenaient position autour de la place, prêts à intervenir.


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Pour un Ost Uni et Solidaire!
Canis Lupus et fier de l'être!
Maître archer de l'Ost
uriel
[Dans la sacristie]

Uriel affairé devant un parchemin et divers encres de couleur en avait terminé avec la reprise du plan.
Ainsi, la Noblesse avait été déplacée - à juste titre - du choeur vers le devant de la scène, mais en deça de l'autel.
Seul le clergé pouvait franchir le seuil : sed lex, dura lex.

Entendant s'entrouvrir la porte, il se retourna puis se leva.


Bonjour soeur Syndel, vous voici bien ravissante pour une première cérémonie.
N'ayez crainte, vous voici à l'heure, Barbie n'est pas encore arrivée.


Elle lui expliqua ce qu'elle souhaitait dire et il hocha la tête positivement ; une fort belle entrée en matière se dit-il.

Enfin, L'evêque de Metz entra en trombe dans la sacristie.
Avant qu'il ne put lui montrer le plan, il constata que celui-ci était passablement agacé ... tiens ... que se passait-il, exactement.


Quo vadis, Monseigneur ? Que se passe-t-il ? Vous m'avez l'air bien ... comment dire ... contrarié ?


Aïe, bon, il allait sans doute falloir jouer dans le compromis et dans la diplomatie, mais rien d'insurmontable, sans doute.

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Barberine
Le Carosse aux armes du Duché arrivait en vue de la basilique.

Le cocher dirigeait habilement l'approche, se faufilant à travers la foule des piétons, sans même donner un coup de fouet, les chevaux obéissaient aux intonnations de la voix qu'ils reconnaissaient.

A demi cachée par les rideaux de la portière, Barberine regardait la file de carosses qui se rangeaient peu à peu devant le parvis, les gens qui descendaient , se reconnaissaient , se donnaient la'ccolade.

Elle voyait les membres de la GE et de l'ost qui se mettaient en place.
Elle reconnaissait les cris, les odeurs de l capitale en ce début d'été.

Avec un peu de nostalgie, elle fixe un instant la place vide à côté d'elle, elle aurait tant voulu...

la matinée avait passé vite, elle s'était préparée avec soin, avait revétu pour l'occasion une tenue aux couleurs lorraines, avait relevé ses cheveux, n'avait gardé pour tout bijou qu'un petit anneau et sa médaille de baptème.

Le carosse approchait de l'emplacement qui lui était réservé, le coeur battant elle se préparait à paraitre en public.

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