Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 5, 6, 7, 8, 9   >   >>

Couronnement de la duchesse Barberine

Mun Von Frayner
Je ne puis m'attarder... la Franc Comtesse m'attend sûrement avec impatience !
Laissant l'épaule de son fils. Le Duc inclina légèrement la tête.
Nous aurons certainement l'occasion de nous revoir d'ici peu
voyant la Dame s'éloigner.

Le calme semblait être revenu cette fois s'était une des premières cérémonie qui semblait un peu plus mouvementée cette fois.
Saluant son filleul qui était parti vers le parvis . Laissant son fils rejoindre sa future promise et accompagnant cette fois Dame Zahra vers une auberge proche afin qu'elle y prenne repos quelque heures.

Remontant lentement la rue qui menait vers la basilique. Regardant le peuple qui se pressait à venir assister à la cérémonie. Son regard fut attiré par bon nombre de personnes étrangères à la Lorraine. Habillé de manière étrange dague à peine dissimulée scrutant les villageois et surtout la bourse qui pendait à leur ceinture. Les brigands de tout espèces seraient ils revenus afin de détrousser le peuple Lorrain.
Arrivé devant les marches, les carrosses arrivaient de plus en plus, contrarié de ce qu'il avait vu.

Des armoiries qu'il reconnu de suite celle de sa cousine .
Elle semblait contrariée, fatiguée, il est vrai que la chaleur pesante n'apportait rien de bénéfique en cette saison .
Arrivé sur le haut des marches, demi tour presque réglementaire, il enfuit sa main sous sa veste et en sortit une petite bourse en cuir. Usée depuis le nombre d'année qu'il l'avait avec lui .
Penchant légèrement la tête tout en desserrant le lacet en cuir .En sorti un cailloux blanc lisse et nacré le posant sous sa langue après avoir remis la bourse à sa place.


VIVE LA DUCHESSE ..... VIVE LA DUCHESSE BARBERINE !
D’où venaient ces acclamations. Les bras croisés dans le dos .

_________________
cleo92
Cléo très occupée avec les rumeurs de pilleurs qui courent la campagne et les bandits de grands chemins qui harcèlent les voyageurs, arriva dans son uniforme de la maréchaussée un peu poussiéreuse, un peu en retard et avança pour saluer la Duchesse Barberine qui descendait de son carrosse.

Barby était une vraie touloise et la rousse était fière pour Toul, La magnifique.

Il faut bien l'avouer, la jeune femme faisait du très bon travail avec son équipe.
Après ces quelques mois de dilapidation pour des fastes insensés, voilà que les efforts que toute la Lorraine commençaient à être récompensés et les promesses semblaient être honorées ...

oui, la duchesse se débrouillait bien, même en ces temps troublés.

Sans entrer dans la basilique, la rousse accourue vers le cortège, fit une petite révérence en se plantant devant Barberine, La dévouée et lui présenta ses hommages avec le plus de cérémonie dont la bavarde était capable ... un gros effort en fait pour cette bonne vivante un peu trop exubérante.

Je vous salue Duchesse !
je suis à vos ordres et je vous prie de m'excuser pour mon audace mais je ne pourrais rester, je n'ai même pas pu passer une tenue digne de votre rang ... mais je tenais absolument à vous demander d'accepter mes dévouées salutations avant de repartir.
Toul ne restera pas sans défenses pendant que tous se réjouissent ici .. mais, croyez-le le cœur y est, n'en doutez pas.

Vous étes très jolie dans votre robe, Barby, hihi


La maire de Toul se recula pour laisser passer le noble convoi ...

Elle était un peu rouge de son audace mais elle était sure la duchesse comprendrait ...

Faisant un petit geste de la main pour remercier Zahra qui l'ayant reconnue avait fait signe aux gardes que cette rouquine n'était pas dangereuse pour la sécurité de Barberine .. loin s'en faut ... Cléo se fraya un chemin dans la foule.

Querido, son alezan l'attendait en hennissant, tout ce bruit et ce mouvement n'était pas dans ses habitudes, c'est certain.
Quand, le lieutenant sauta lestement sur le cheval, celui-ci se cabra sur ses pattes postérieures pour faire place autour de lui ... les badauds s'écartèrent surpris, et cavalière et monture partir sans plus tarder vers Toul ...

Les grands espaces leurs étaient plus familiers que ronds de jambes et cérémonies si belles soient-elles.


Les cheveux fouettant son visage, Cléo avait repris son assurance et se pencha sur l'encolure musclé du cheval lancé à vive allure pour lui murmurer
affectueusement :

vole mon Querido !
va au village, on y nous attend !
va, vaaa au triple galop !
suit le soleil et le vent !




_________________




LES OIES DÉFILENT ET SOUS LES PAVÉES .... LA PLAGE
uriel
[Sur le Parvis]

Et ainsi donc Uriel donna la bise à son amie Barbie. Comme il se moquait des "bonnes convenances" et du "qu'en-dira-t-on" - comme la plupart des gens ici n'y prenaient garde d'ailleurs.
Ensemble, ils montèrent les marches échangeant quelques souvenirs et autres nouvelles, ce qui les fit sourire tous les deux.

Pénétrant dans la basilique, ils remontèrent lentement et majestueusement l'allée centrale.
Rapide coup d'oeil au passage et sourire vers son épouse Sybille ; il savait qu'elle aurait préfréré l'avoir à ses côtés plutôt qu'il n'officie.



[A l'autel]

Enfin, nous y étions.
Un prie-Dieu avait été installé devant l'autel et la courrone ducale posée sur ce dernier.

Uriel pria Barberine de s'installer, lui serrant la main pour lui signifier comme un "bon courage, ça va aller", puis il rejoignit les autres clercs, Mgr Graoully et Soeur Syndel ...

_________________
sabifax
Le CAMé arriva en courant, grimpa les marches quatre à quatre, bouscula quelques badauds pour se frayer un chemin en s'excusant du bout des lèvres. Il était toujours agréable de rentrer dans une cathédrale, l'immense bâtiment aux vitraux transformant la lumière écrasante du soleil en couleurs chatoyante était toujours propice à un peu de calme.... sauf les jours de couronnement et quand on arrive en retard. Là... la place était aussi achalandé que le marché entre l'étal du poissonnier et le stand du poissonnier, seule les odeurs étaient un peu différentes.

Un murmure incessant régnait dans la place et quand il entendit des cris s'élever 'Vive la duchesse' il crut bien être en retard. Un simple coup d'oeil vers le choeur, alors qu'il prenait place à coté des autres conseillers le rassura. Barberine venait juste de prendre place et il n'avait pas raté le couronnement, il ne devait s'agir que de quelques exaltés trop empressés ou voulant se faire remarquer parmi la foule venue en grand nombre.

Il adressa un sourire en direction de l'ex-procureure qu'elle ne remarquerait sans doute pas, noyé autour de tout les visages radieux rassemblés. Le jeune homme était content et très fier que Barberine soit couronnée duchesse. Celle avec qui il avait partagé de si bon moment au tribunal, celle à qui il avait souvent confié ses peines et ses doutes, celle pour qui il avait une très grande estime du travail accompli au sein des conseils ducaux méritait amplement de prendre la tête du duché. Elle avait les capacités et le dévouement pour être une bonne duchesse et surtout elle avait toujours une bonne bouteille à portée de main prête à être partagée avec un ex-juge... Je vous ai dit que c'était une amie précieuse.


Syndel
Syndel était en retrait par rapport aux autres prélats. Elle était tendue, et ses mains moites tritouillaient nerveusement les plis de sa robe. Elle s'en rendit compte et inspira profondemment pour dissiper son malaise.
C'était aujourd'hui un jour heureux, son amie Barberine allait devenir duchesse de Lorraine.


Mon premier rôle officiel dans le clergé, il faut que je sois à la hauteur, pensa -t-elle.

Au signal de d'Uriel, elle s'avança et parla d'une voie claire, mais un peu mal assurée :

- Eminence Ecatérina, Monseigneur Graoully - elle se tourna vers eux et les salua d'une génuflexion - , membres du clergé, Dames et Sires de la noblesse, Soldats de l'Ost - elle les salua à tour de rôle d'un signe de tête - et vous tous frères et sœurs en Aristote, je vous souhaite la bienvenue à cette cérémonie de couronnement.
Aujourd'hui nous allons accueillir notre nouvelle Duchesse, Barberine de la Varenne, Dame des monts les neufchateaux - Syndel lui sourit avec joie - Nous avons tous espoir que son gouvernement sera sage autant que juste et promesse de paix et de prospérité.

Mais que seraient les actes humains sans la guidance du Très Haut ?
Il faut nous en remettre à Lui pour chaque moment de notre vie, des plus humbles aux plus grands.

C'est pourquoi il est important d'affirmer clairement notre Foy en le Créateur; A Dieu tout d'abord, à nos frères et sœurs, au monde entier et surtout à la Bête sans Nom qui cherche toujours à séduire afin de nous mener sur le noir chemin de la domination du fort sur le faible....

MAis avant cela, il faut nous montrer humbles devant le Créateur, et je vous invite à proclamer la prière du pardon, pour vos péchés mais aussi pour les péchés des autres. Prions pour tous, croyants comme égarés en espérant que notre appel les remmènera vers nous.






Barberine
A peine eut elle mis pied à terre que Barberine entendit quelques cris et ovations dans la foule.

Reconnaitre son nom lui rendit la réalité plus proche encore, et c'était comme si un oiseau avait pris ses doutes, ses préoccupations sur son aile pour l'emmener loin d'elle, laissant place à un tout autre sentiment.

Elle releve la tête. Elle allait rentrer dans la basilique et recevoir la couronne Ducale des mains de son ami Uriel dans peu de temps.

Sans façon elle fait à son tour une bise à Uriel et s'apprete à le suivre lorsque une tornade rousse vint se planter devant elle.

Cleo, peu importe la tenue, tu sais bien. Je suis consciente que ton poste de lieutenant-maire te prend tout ton temps, et je comprends que Toul n'attend pas.
Je sais que tu es venue et je t'en remercie.

Avec un sourire elle libère la jeune femme, puis suit Uriel, devisant avec lui le temps de monter les marches, lui donnant un peu plus d'assurance.

L'édifice est plein, elle remonte lentement l'allée jusqu'à l'autel, remarquant par de rapide coups d'oeil, sans trop bouger la tête, les persones assemblées.

le prie Dieu est là, juste devant l'autel. Uriel lui fait signe de s'y agenouiller. Un dernier regard vers le clergé. Elle reconnait mgr µGraoully, et son amie Syndel toute nouvellement nommée Diacre.

Uriel l'encourage d'un signe de la main, puis s'éloigne.

Les battements de son coeur s'intensifient.
Elle se recueille les mains jointes devant elle.

_________________
Graoully
L'abbé écoutait les paroles de la sœur qui commençait la cérémonie. La voix tremblait certes, mais l'abbé approuvait de la tête à ses paroles. Les mots étaient plutôt bien choisis.
Voilà qu'elle parlait de la foi maintenant. Il faut la réaffirmer :


Citation:
...A Dieu tout d'abord, à nos frères et sœurs, au monde entier et surtout à la Bête sans Nom qui ...


L'espace d'un instant, l'abbé se ressaisit. Avait-elle bien dit qu'il fallait mettre sa foi dans la bête sans nom ?
L'abbé posa sa crosse sur le siège derrière lui -balança plutôt que posa même- et, faisant ressortir sa croix inquisitoriale, s'écria.


Hérétique !

_________________
uriel
Uriel installa Barberine puis pris place.
Il écouta le discours de Syndel qui ne le choqua pas outre mesure puis vit Mgr Graoully se lever comme une furie et crier en la basilique un mot qu'il ne s'était jamais attendu à entendre.

Hérétique !

Les vapeurs de l'haleine mirabélisée de Zahra lui étaient-ils montés au cerveau ?

Habitué aux réactions rapides, il se leva calmement à son tour et posa une main sur l'épaule de l'evêque de Metz.


Ne vous méprenez pas, Monseigneur.
Soeur Syndel ne dit pas affirmer pas sa foi en l'Ombre, mais à celle-ci ; ce qu'elle veut dire c'est que malgré ses tentations, nous gardons toujours la Foi ; de lui faire comprendre que nous ne nous détournons pas de Dieu, même si parfois nous doutons, comme ce fut le cas d'Oane.
Que la créature entende haut et fort que notre Amour envers Dieu est intact.

Et surtout de lui démontrer que tous les plans de la Créature qui ne fut pas nommée sont voués au neant et que la domination du fort sur le faible n'aura pas lieu.


Il attendait la réaction de l'évêque, maintenant ; se demandant si il serait judicieux de lui proposer une lampée de la fiole de mirabelle qu'il avait dans sa poche, afin qu'il ne se remette de ses émotions.

_________________
atolchamb
la carosse avait roulé a vive allure depuis l'orleanais pour rejoindre le lieu de la cérémonie en terre lorraine.
Cela faisait tres longtemps que le duché d'orléans n'avait pas prit de contact avec le duché lorrain mais l'amitié entre les deux peuples était toujours très bonne.
C'est à ce titre que le délégué territorial en charge du serg prit le chemin afin de reprérsenter son duché au couronement de sa grasce Barberine.
il arriva donc a l'entrée de la salle sacrée et se présenta discretement au crieur:


Bonjour sieur,je suis son excellence Atolchamb,diplomate d'orleans et je viens aujourd'hui assister a la ceremonie de couronement au nom de sa grasce Bourguignon de Sorel,duc d'orleans pour assoir l'amitié entre nos deux peuples.
ou doit je donc me placer?

_________________
zahra.2
.[ derrière une grande fenêtre de la basilique quelqu'un épie la cérémonie, réprimant un sentiment de "tristesse" , la brebis galeuse aristotélicienne pauvre d'elle , mode Cosette et Espion on]

On est Lorrain on ne l'est pas, on est fier de son duché ou pas, fier de ses élus ou pas, on a honte de ce que l'on fait ou pas, en tout cas, pour la dame de Beaulieu chassée de l'église, évitant d'avoir un grand scandale en ce grand jour, elle s'était détachée discretement du bras de Flavien Von Frayner, qui avait vu sa belle venir et qui l'avait tout simplement abandonné "elle la pauvre conseillère punie" pour ses fait de beuverie et un délire éthylique qu'elle ne pu cacher.


Les pupilles qui brillent, émue de voir le début de la cérémonie par cette "lucarne", qui était lustrée et qui laissait une vision flou à la Zahra qui ne venait certainement pas de son état d'ivresse matinale, Barberine était parfaite! Difficile d'entendre la totalité de ce qui est dit, elle approuve par un hochement de tête le début de "prêche" de la diaconesse de Toul, regard en coin qui fixe au loin la cardinale Ecaterina, pis légère grimace en posant son regard sur le nouveau évêque qui avait eu la même réaction qu'elle un peu plus tôt en cette matinée chaude et embrumée de l'esprit de Zahra " Hérétique" , des frissons parcourt son corps à l'enivrée les jetons c'est que ce qu'elle ressentait à ce moment présent, elle avait décelé chez cette homme son côté "pro Inquisition" et ne sentait plus l'odeur de liqueur de mirabelle qui parfumait sa douce Lorraine, mais une pâle odeur de barbec grillées , les Lorrains étaient dans la panade!

Elle remarque que S.Ex Uriel prend la parole, trop difficile à suivre d'aussi loin pis cette vision qui ne fait que de devenir encore un peu plus flou, sa main se dirige vers son corsage à la recherche de quelque chose, sa flasque enfin elle l'ouvre doucement et en boit quelque gorgées, pour la ranger aussi vite et se concentrer sur la suite de la cérémonie, regard qui recherche la couronne, et qui fixe la tête de Barberine...


"bon dieu que c'est long!....on est mieux dehors....."
qu'elle se murmure, attendant la suite du délire de l'évêque, l'était mauvaise la Zahra, serait-elle rancunière? ....non certainement pas, mais la pauvre Syndel, qui est interrompue lors de sa première cérémonie de couronnement , c'était troublant à voir de loin, alors de là ....derrière cette autel ... avoir le grand Père piquait une colère ....

_________________
Je ne suis pas "folle " vous savez?
02.07.2010: vous vous remettez tranquillement de votre plongeons dans les douves du castel de Nancy, votre personnage a gardé toutes ses caractéristiques. Félicitations!
Vous êtes passé au niveau "rassurée geekette"!
Mun Von Frayner
Après avoir salué la Duchesse comme il le devait, le Vidame souffla un peu . Tout était rentré enfin dans l'ordre. Le balais incessant des carrosses ne cessait. Nobles bien habillé se pressaient pour ne pas arriver en retard . La cérémonie n'était pas encore prête de commencer . Mun en avait l'habitude . La fraîcheur de la basilique lui aurait été plus agréable que le soleil écrasant de cette journée. Heureusement qu'il n'avait pas revêtu cette curasse qui ressemblai à une casserole dans laquelle mijotait quelques morceaux de viandes à la suée.
La protection n'y tait pas mais au moins le confort.
Suçant toujours son cailloux blanc qui lui étanchait un peu la soif.

Quand résonna de l'intérieur de la Basilique.

Hérétique !

Tournant la tête dans tous les sens cherchant la personne qui venait de crier.
S'est le regard dirigé vers l'autel que Mun vit Monseigneur debout rouge de colère ayant abandonné sa crosse tenant sa croix dirigée vers Soeur Syndel . Uriel au côté de l'abbé la main sur l'épaule.
Ne comprenant que très peu Mun se dirigea d'un pas rapide vers l'autel. Bousculant un peu ceux qui étaient encore dans l'allée et allaient prendre place.
La main posée sur le haut de son épée.

Cette journée n'allait pas passer inaperçue une poivrote, un fils qui semblait passer outre d'une décision religieuse et cette fois un hérétique.
Il ne manquait plus que quelques brigands, l(attaque de la capitale et l'histoire était bouclée.


Il y avait longtemps que le Vidame avait découpé de l'hérétique cela le changerait de la coupe du bois à Verdun. Le dernier qui lui était tombé entre les mains ne s'en était toujours pas remis. Léger sourire carnassier.
Arrivé près des prélats ne sachant trop quoi faire ou qui arrêter mais prêt à trancher si cela était nécessaire. L'hérésie était partout en ce monde et de plus en plus présente insidieuse elle détournait du chemin sans qu'on s'en rende compte.

Monseigneur que se passe t il avez vous vu une de ces créatures préférant adorer le malin et qui ne devrait passer que par le fil de mon épée .

_________________
Syndel
Syndel avait débuté son discours et son angoisse commençait à se dissiper quand un cri retentit derrière elle :

Citation:
Hérétique !


Elle se retoruna pour voir l'êvèque rouge de colère qui s'était redressé de son siège . Elle chercha des yeux à qui pouvait s'adresser cette accusation, quand au regard du prélat, elle comprit que c'était à elle .
Elle se décomposa, toute couleur ayant quitté ses joues et se demandant ce qu'elle avait pu dire ou faire pour mériter un tel jugement .
Un membre de l'Ost était venu vers Monseigneur Graoully, l'épée à demi tirée. Uriel plus prompt s'était penché vers l'êvèque pour lui murmurer quelque chose . Cet instant sembla durer une éternité pour Syndel qui restait tétanisée .
Einskaldir Ruhnenson
Hérétique!

Ce mot crié me sortit de ma torpeur. L'office durait depuis un temps déjà, et semblait voué à s'éterniser encore vu que la sœur Syndel était montée en chaire pour discourir à la façon des ecclésiastiques. Entendez de façon hermétique pour les profanes du culte du très Grand Aristote...

J'étais au nombre de ceux-là. Et plus profane que moi, cela était ardu à trouver par toute la Lorraine. Aussi, quand le sinistre mot si cher au coeur des représentants de la Sainte Inquisition résonna dans la basilique archi-silencieuse, mon sang ne fit qu'un tour, et mes glaça les os durablement.

Des voix s'étaient élevées, une lame avait été tirée dans la plus grande confusion. Il était question d'un obscur terme théologique qui avait fait bondir de son siège un abbé aux joues empourprées par la sainte ire, et l'oratrice s'était interrompue pour éclaircir son propos... le plus calmement possible.

Quelques militaires s'étaient levés comme pour saluer la saillie de l'abbé, mais tout sembla rapidement s'apaiser et ils se rassirent.

Je jetai un oeil à la soeur: son regard traduisait la peur. J'ignorais quel rang occupait le personnage d' Eglise par rapport à elle, mais il semblait lui inspirer une terreur panique. Le sang refluait un peu de son visage, et cette pâleur était accentuée par un rayon presque divin qui éclairait à ce moment là ce point précis de la basilique par ailleurs plongé dans l'obscurité. Comment diable de si belles jeunes filles pouvaient-elles s'enterrer vivantes dans des couvents?

Croyant que son regard se posait sur moi brièvement, j'esquissai un de mes calmes sourire pour l'inviter à reprendre son propos là où l'avait laissé...

Avant l'incident.

_________________

Qu'Odin garde tes pas, que Thor guide tes armes,Yarwelh.

Lieutenant de Toul, membre de l'Etat Major Lorrain, officier de l'Ordre du mérite lorrain, instructeur des cavaliers lorrains.
Décoré pour ses services et pour sa participation à la campagne de Nancy de 1457
Graoully
Bien familier ce Uriel pour poser sa main sur son épaule. L'abbé ne l'écouta qu'à moitié, se remémorant les paroles venant d'être dites. Il se retourna vers son interlocuteur, lui soufflant à voix basse, comme celui-ci l'avait fait.

Mon frère, cette phrase est ambiguë ! La fin de la phrase peut se comprendre de deux manières : la vôtre, mais quoique vous en pensiez, la mienne aussi !
Il peut en effet s'agir d'exemples, mais la tournure de la phrase peut également signifier qu'il faut affirmer sa foi en dieu, mais également en la bête sans nom ! Comprenez-vous ?


Le vidame arriva à son tour, la main sur la garde de l'épée.

Monseigneur, nous sommes dans une situation ambiguë, retirons-nous tous trois aux regards de l'assemblée en reculant de quelques pas.

Il adressa un regard -inquisiteur, c'est le mot- à la sœur, mais lui fit signe de continuer.

_________________
Syndel
Uriel et l'êvéque parlaient à voix basses, Syndel ne put saisir leurs mots.
Elle tourna les yeux vers l'assemblée et croisa du regard un homme d'armes .
Il lui semblat qu'il lui souriait et la soutenait amicalement. Elle le remercia d'un tres faible sourire à peine esquissé.

Puis Monseigneur Graoully lui fit signe de continuer .

C'est la voix tremblante qu'elle poursuivit :


- A présent que nos âmes sont purifiées, élevons nos voix et ouvrons nos coeurs à l'Amour que nous portons à Dieu .



A la fin de la prière , elle alla s'assoir sur la chaise qui lui était réservée et elle baissa les yeux jusqu'à la fin de la cérémonie .
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 5, 6, 7, 8, 9   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)