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[RP] Cérémonie d'investiture de la duchesse Anastriana

--Chimera.
Deux missives venues d'Albion

Citation:
A Lastree d’Ar Choad,
Ovate de l’Ordre des Druides de Bretagne.


Te voilà enfin prête à te trouver dans le rôle de celui qui transmet.

Petit neveziad est devenu grand… en grande partie seul.
C’est encore sans la présence d’une partie de tes pairs que tu vas devoir faire ce pas supplémentaire sur la voie que tu as choisie. Je maudis les vents qui nous ont retardés lors du voyage vers Chard. Zéphyr eut-il été plus clément, j’aurais pu être de retour pour te voir officier et exprimer ma fierté de vive voix.
C’est ainsi… et je ne peux qu’exprimer des regrets bien impuissants, et attendre impatiemment les investitures prochaines.

Ton hencher te fait-il également défaut? Il vogue peut-être sur un autre océan de possibilités différent… Faut-il que je te présente des excuses pour avoir fait ce choix ? Il aura été, a sa manière, riche en enseignement, lui aussi… Je doute que quiconque soit à blâmer…

Je n’ai pas besoin d’être là pour deviner que tu as tremblé en préparant cette cérémonie.
Pourtant, une fois devant la duchesse, tu ne trembleras plus. Tu sauras faire, je n’ai aucune crainte. Le fait que ce soit Ana te rendra la tâche plus facile, je pense. Applique-toi, est-il seulement besoin de le préciser ? Elle mérite les plus grands égards.

Voilà qui te donne aussi l’occasion de faire l’expérience de la collaboration avec l’Eglise Aristotélicienne, l’une des seules qui ait jamais vraiment pleinement fonctionné, malgré quelques ratés. Peut-être verras-tu les problématiques actuelles sous un jour nouveau après cet événement. J’ai grand hâte d’entendre ton sentiment sur cette question. N’oublie surtout pas de saluer Clodeweck !

Tu vas être amenée à t’exprimer, et à t’adresser à la duchesse et à son conseil de la manière que tu choisiras. Si je puis te donner un conseil, le voilà : Avertis, guide, encourage, mais ne condamne point. L’heure n’est pas, n’est plus à cela, sans quoi c’est Breizh qui se condamne.
Tu es l’héritière de Dianchect, il ne te reste qu’à identifier ton Nuada et à décider de quelle infirmité tu t’emploieras à le guérir.

Je compte sur toi accompagner Anastriana et son conseil comme il se doit, et pour me narrer chaque seconde de l’événement ! Je te vois grimacer, prends cela comme un premier pas sur la voie merveilleuse de la scelaigie !

A bientôt, et embrasse la duchesse de ma part, lui aussi, s’il est là, et même si cela te déplait !

E Chard,
d'ar Yaou 1 a viz Gouere 1458,





Citation:
A sa Grâce Anastriana de Walsh-Montfort
Duchesse de Bretagne et Dame de Coetlogon


Chère amie,

Tu me vois au regret de ne pas pouvoir assister à la cérémonie d’investiture à laquelle j’ai été conviée par ta charmante Porte-Parole. Je manque ainsi à plusieurs de mes obligations, certaines d’ailleurs n’étant en rien des contraintes, entends-moi bien. Puissent ces quelques mots, ajoutés au tartan promis, qui repose sagement dans la cabine du Gouelaning Pen, faire amende honorable pour l’affront aujourd’hui fait…

J’espère qu’une assemblée fournie assistera à ton couronnement, et qu’enfin les bretons parviennent à distinguer événement public et mondanité.
Nous nous sentons toujours davantage concernés par ce qui nous touche de près… Peut-on blâmer qui que ce soit pour cela ?
Le désintérêt actuel de l’espace public m’inquiète, tu sais. Cela dit, il est vrai qu’au vu des échanges qui s’y déroulent, il est aisé de comprendre que l’agora soit soigneusement évitée. Aujourd’hui, chaque mot doit être pesé et mesuré, et tant de ceux-là ne sont guère prononcés, quand d’autres le sont sans qu’ils soient d’aucune nécessité. Faut-il aujourd’hui pleurer une confiance envolée? Y’a-t-il vraiment eu un temps où partager le même sang suffisait à assurer l’honnêteté, si ce n’est la cordialité? C’est peut-être ma naïveté qui parle, en parfaite inadéquation avec la chose politique. Et pourtant…

Si peu de choses aujourd’hui se font au grand jour. Assistons-nous au sacrifice de la vie commune sur l’autel des intérêts particuliers ? Je suppose que quelque part chacun de nous participe à ce glissement, préférant nous cantonner à des lieux où les mots et visages amis sont majoritaires.

Les bretons cherchent continuellement à se jouer les uns des autres. Chaque chose est également son contraire. Toute parole est tristement remise en cause. Les reproches fusent ensuite… mais rien de tout de cela n’est arrivé par hasard. Chat échaudé craint l’eau froide, n’est-ce pas ?

La Bretagne s’attaque elle-même… Ses ennemis n’ont plus qu’à la regarder faire le travail à leur place. Se remettra-t-elle de tous ces conflits ? Malgré les prétentions de mains tendues, je crains que ses acteurs ne se soient blessés trop profondément pour souhaiter encore collaborer un jour. Personne ne tire profit des leçons de la veille, et la possible entente s’éloigne, chaque jour un peu plus. A ne pardonner aucune erreur à personne, voilà où l’on arrive… Elles sont dissimulées à tout prix, pour le salut de la face. A quand l’ère ou chacun acceptera de regarder ses erreurs en face, et cessera de reprocher à autrui ce qu’il ne souhaite pas se reprocher à lui-même ? Nous en avons tous quelques unes…

Il est si facile de s’attirer le mépris… le fuir ne fait étonnamment que l’attirer plus vite. Il est comme une guigne tenace. A l’ère du dédain et de l’intolérance, parfois dénoncés, mais trop souvent loués et officialisés, je suis fière, tu sais, d’être étiquetée candide et passive.

Une fois encore, je me perds en déblatérions futiles. Mon esprit embrouillé ne parvient pas à entrevoir une quelconque solution à tout cela.
J’en termine donc là, et t’adresse ainsi qu’à ton conseil mes plus chaleureuses félicitations.

Je te souhaite un mandat prospère, sans avoir à craindre trop d’hurluberlus -quels qu’ils soient- prêts à sacrifier la moitié du pays pour réaliser leur vision suprême de ce que la Bretagne doit-être. La fin, à mes yeux ne justifie pas tous les moyens…. C’est sans doute ridicule et stérile, mais c’est là l’une des mes plus profondes convictions.

A bientôt.
Je serai bientôt de retour en Bretagne, si je n’abîme pas le navire de Vannes sur quelque traitre récif. Impcaesar est indisposé, et c’est donc moi qui vais prendre la barre. Je me fais l’effet d’un marin d’eau douce inexpérimenté, que je suis à bien des égards ! Si d’aventure je perds le cap, je ne doute pas que des vents cléments viendront, au bout du compte, caresser la voilure… La vie est faite de ces permanences rassurantes que toujours le calme revient après la tempête.

A galon,
E Chard,
d'ar Yaou 1 a viz Gouere 1458



Clodeweck
Le primat attendit que la Duchesse vint au pied des marches qui mènent au chœur. Quand celle-ci fut arrêtée et que chacun eut gagné sa place le Primat se redressa et repris la parole :


Aujourd’hui, mes sœurs, mes frères, en ce premier du mois de Juillet de l’an 1458 de l’ère de notre Sainte Eglise Aristotélicienne, nous sommes rassemblés pour rendre hommage au nouveau Duc de Bretagne, qui d'ailleurs est une duchesse, j’ai nommée Anastriana

Le primat s’adressa alors à la duchesse régnante appuyant particulièrement sur certains mots, oui c’est bien le conseil qui choisissait le Duc régnant de Bretagne…

Comme il est de coutume le peuple de Bretagne, souverain en sa terre, a élu pour lui confier sa destinée un conseil ducal, lequel t’a choisi pour le diriger.
Par cette action, le peuple t’a investi de sa confiance et d’une charge, plus que d’un pouvoir, temporelle.
Aujourd’hui, en tant que représentant de la Saincte Eglise Aristotélicienne, je viens lier ta charge temporelle au pouvoir spirituel en te permettant de placer ton action dans les préceptes de la seule et vrai foi.

Es tu prête, Anastriana, à lier ton pouvoir temporel au spirituel ?
Agenouille-toi, et pose la main sur le livre des Vertus.

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Awena
Awena arriva légèrement en retard, la cérémonie avait déjà commencé. Ce n'était pas là l'important, en réalité elle n'était même pas conviée. Personne n'avait prêté attention à sa personne et avec ses vêtements d'assez bonne facture, elle passait assez inaperçue au milieu de la belle noblesse bretonne.

Elle resta dans le fond admirant à loisir les membres de sa famille. En réalité elle ne reconnaissait que ceux qui portaient les couleurs familiales. Son père? Elle le chercha mais nulle trace de lui.
Le primat prit la parole et alors Awena ne put détacher son regard de cet homme qu'elle avait connu enfant et qui sans doute l'avait lui aussi oubliée.
Anastriana
Et c'est bien le peuple de Bretagne, qui a élu le conseil ducal, songe Ana... Certains allaient jusqu'à dire que les bretons étaient des idiots d'avoir ainsi voté pour eux en masse. Quel bel esprit. Forcément, quand on n'est pas dans le paysage des polémiques habituelles...

Elle regarde Clode un peu embêtée. S'agenouiller, la belle affaire... Il n'a pas l'os de la jambe brisé le tonton... Catherine lui jette un regard entendu, et réprimant une grimace douloureuse, elle s'appuie totalement sur elle pour obéir à son oncle, et pose la main sur le livre, le teint soudain très pâle.

D'une voix claire et forte, sûre de son bon droit d'être ici ce jour, fière de représenter ceux qui leur ont fait confiance, elle répond.


"Je suis prête votre éminence!"
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Esmelady
Esmy qui était tout le temps par monts et par vaux, vint jusqu'à la primatiale en revenant de Nant.... euh non, de Felger. Elle avait croisé des personnes qui avaient reçues des invitations, elle avait bien pisté les pigeons mais pas la queue d'un... Tant pis, elle se présenta, comme d'habitude sur le parvis et écouta la cérémonie au milieu de ses congénères. L'investiture était chose récurrente.
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Clodeweck
Le Cardinal de Montfort était toujours ému, quand venait le moment de recevoir le serment du Duc. Pourtant des Ducs il en avait investi plusieurs. Chaque fois un pincement au cœur quand il demandait au Duc ou à la duchesse de se souvenir qu’être élu ce n’est pas être au sommet de la gloire, mais être au service du peuple qui a confiance et qui a voté. Il leva lui-même la main droite index et majeur joints le pouce replié sur l’annulaire, tendit la main gauche sur le livre des vertus, à côté de celle de la Duchesse.
Puis après un instant ou il laissa s’installer toute la solennité du moment il prononça, à voix haute en détachant chaque syllabe.
Les mots qu’il allait prononcer et que le Duchesse répéterait n’étaient pas lancés au hasard chacun d’eux avait été choisi longuement et chacun était lourd de signification.


Jures-tu, Anastriana, de servir le Très Haut pendant la durée de ton mandat, de repousser la créature sans nom, de refuser le péché et de repousser l’hérésie ?

Jures-tu, sur les sainctes écritures, de te souvenir que le premier devoir d’un Duc , d'une duchesse est de faire le bonheur de tout son peuple et non d’une seule partie de celui-ci ?

Jures-tu, de ne pas te servir de ton pouvoir pour des intérêts personnels, de protéger la Bretagne, de lui garder son intégrité de ne pas conduire ton peuple à la guerre mais de toujours œuvrer pour la paix ?


Le primat attendit la réponse , dans le plus grand silence, sachant que pour elle comme pour toute la Bretagne, l’instant était d’importance
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Kirn_horn
kirn Horn était devant la primatiale depuis déjà un bon moment et ne se résolvait point à entrer .Le trac de devoir faire une ode à la nouvelle duchesse sur demande de son éminence Clodweck ,lui rendait la tâche plus ardu ; car d'ordinaire il ne rechignait point à ce faire remarquer en pratiquant son art devant de bonnes gents en taverne. Mais dans cet endroit remplit d'histoire ,un lieu où moult grands hommes et femmes ce sont succédés depuis des année ... ,il allait devoir sortir sont plus grand jeu et ne point être troublé devant tend de faste et d'éminentes personnes.

Il prit quelque bonnes goulées d'air et ce dit qu'il ne fallait point
s'emporter dans l'angoisse ou le trouble ni se laisser impressionner par ces dignitaire en habilles de fête dorés.
Il relut son texte puis prit son courage à deux main pour entrer enfin dans ce majestueux édifice .

la cérémonie avait déjà commencée et il du ce faire discret pour ne point se faire grossièrement remarquer .

Ouf... il était passé sans ce faire remarquer . une fois en bonne vu de clodweck il attendit son signale pour avancer devant la foule et déclamer son Ode à la nouvelle duchesse,au nom de tout les bretons .
Anastriana
Un coeur qui bat... Poum, tac, poum, tac, poumpoum! Ha zut, une extra-systole. Ana en fait beaucoup depuis un certain temps. Faut dire qu'elle a le don pour se mettre dans des situations qui mettent son coeur à rude épreuve!
Emue, elle respire lentement et profondément. C'est un moment solennel. Et dans le regard du Cardinal, se lit toute sa sincérité. Clode a pourtant investi de nombreux ducs, mais contrairement à d'autres, il continue à savoir voir dans cette cérémonie son caractère sacré inébranlable, celui qui fait qu'il reste toujours ce roc devant lequel on prononce les serments, un roc devant lequel il ne faut pas faillir à la tâche.

Clode a choisi les mots avec soin, et Ana en mesure toute la portée... Son oncle ne parle jamais au hasard de toute façon.

Les yeux rivés aux siens, la voix forte , les mots prononcés distinctement et sans faillir, sa voix résonne dans la primatiale, la foule suspendue à ses lèvres dans un silence... religieux.


"Je jure sur les Saintes Ecritures, de me souvenir que le premier devoir d'un duc, est de faire le bonheur de tout son peuple, et non d'une seule partie de celui-ci!
Je jure de ne pas me servir de mon pouvoir pour des intérêts personnels, de protéger la Bretagne, de lui garder son intégrité et de ne pas conduire mon peuple à la guerre, de toujours oeuvrer pour la paix."


Elle marque une pause, si Clode a choisi ses mots avec soin, elle choisit l'ordre de ses serments avec la même minutie...

"Et enfin je jure de servir le Très-Haut pendant la durée de mon mandat, de repousser la créature sans nom, de refuser le péché et de repousser l'hérésie!"
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Albatrus
Il était de retour en Bretagne après un passage au Poitou et en Anjou.
Le conflit terminé,il se rendit à l'investiture de la nouvelle Duchesse de Breizh.
Il y avait du monde,la chaleur était étouffante..ensuite il irait prendre un peu de repos,il en avait bien besoin...

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Clodeweck

La cérémonie était bien réglée, le rituel immuable. Le cardinal fit signe à un clerc, celui-ci s’avança doucement encadré de deux acolytes, frères franciscains de Bruz. Il apporta la couronne ducale, posée sur un coussin brodé d’hermines, en passant devant la statue de Nathan, le clerc se tourna vers celle-ci, hommage rendu à la Ste Reyne de Bretagne et lui présenta la couronne ducale, puis il repris son avancée à pas lent et tendit le coussin à un autre clerc qui s’en saisi.
celui-ci s’avança alors sur le devant du chœur et présenta la couronne au Cardinal Clodeweck.
Ce dernier s’en saisit et avançant vers la duchesse la tint au dessus de sa tête.
Les clercs à l'unisson, récitèrent alors d’une même voix et solennellement :



Au nom du Très-Haut, père de l'humanité, de ses archanges et de ses saints; au nom de ses prophètes: Aristote et Christos... Au nom des sept saints fondateurs de la Bretagne, St Brieg, St Tugdual, St Pol Aurélien ou de Leon , St Patern, St Kaouritin, St Samsom et St Malo, je te béni toi, Anastriana, que tes actes restent dans le droit chemin du Très Haut et qu'ils profitent au plus grand nombre, aux plus forts, comme au plus faibles.

Laissant le silence s’imposer le Primat de Bretagne posa alors la couronne sur la tête de la duchesse et se recula.

Relève-toi, Anastriana, duchesse de Bretagne !

Puis ayant invité cette dernière à venir à sa hauteur, le cardinal repris la parole.

Avant de laisser les gardiens de la tradition bretonne te remettre l’épée, je voudrais inviter un jeune barde à réciter une ode qui lui demanda bien du travail. Ensuite la cérémonie pourra se poursuivre
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Anastriana
Diantre, c'est lourd... A croire que c'est tout le poids des responsabilités qui a été incrusté dans chaque pierre de la couronne... Elle lui adresse un regard humble de remerciements muets.
Appuyée contre Catherine, elle se relève tant bien que mal, et vient à la hauteur du primat selon ses indications, avant de se tourner vers l'assemblée présente, prête à écouter le jeune barde.

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Thoros
Quand soudain, à defaut de barde..

[oui car un évenement perturbateur c’est tout de même mieux quand sa survient brutalement parce que cela provoque un pic d’angoisse ou de surprise souvent recherché par le lecteur, qui..rhaa non à peine commencé que je me perd deja en commentaires inutiles..doonc on prend ses pilules, on se concentre et on recommence depuis le début, mais la ou est l’astuce c’est qu’il peux suivre n’importe quel autre action precedente car Thoros n’interagira pas avec vous et..

*fracas de maillet qui s’abat sur un crane plus mou que ne le laissaient paraître les apparences*

ouïïe, j’ai compris j’ai compris, je commence..]

Quand soudain..Thoros déboula, haletant, dans la grande salle et beuglant comme si on lui avait planté 3 poignards dans le dos.
Mais comment Thoros était il parvenu dans ce repaire de la haute société ? Ce lieu sacro saint ou se reunissaient aujourd’hui les grosses pontes Bretonnes ? Solidement gardé et protegé de toute tentative malveillante ?
Et bien deja, son statue de refugié politique lui offrait bien des avantages..euh..en fait non puisque ce statut n’existai pas autre part que dans sa tête.
Il roupillait sur un siege du conseil ducal, la verité etait là..


Alors autant reveler l’effroyable verité..aussi insoutenable soit elle..

Thoros était atteint de furie guerriere totalement incontrolable, les instincts berserk avaient envahis tout son être, il ne ressentai plus aucune douleur..
Il avait donc foncé dans le tas comme un gros bourrin, dechirant l’atmosphere de ses cris..ecumant de rage et de tristesse.
Et cet état dissuadait assez remarquablement bien quiconque de se mettre en travers de son chemin..
Il ne se rendait même plus compte d’où il était, de qui se trouvait autour de lui..
Pourquoi telle furie et inconscience demanderez vous à juste titre..

Et bien son corbeau, son très cher corbeau avait péri, il portait sa depouille bien à l’abri dans ses bras et ne semblait s’interesser qu’à elle.
Il l’avait longuement cherché, suite à sa deconvenue sur les routes, lorsque celui çi avait su porter son message jusqu’à Frimae..
Le corbec s’était prit un mechant gadin de la part de Frimae, chose qu’ignorait totalement Thoros, le pauvre animal s’était par la suite longtemps trainé en croassant miserablement.recherchant son maitre, pour finir par rendre l’âme..

Vous trouverez que c’est risible et qu’il n’en loupe pas une pour se faire remarquer..Vous n’auriez pas tout à fait tort cela dit, mais son corbeau était mine de rien son plus vieux et plus fidèle compagnon..
C’est avec lui qu’il partageait le plus de souvenir..Cet ami à qui il n’était jamais parvenu à donner un nom à part : « ben avant l’avait un nom, vachement classe en plus, mais j’suis jamais parvenu à m’en rappeler »
Ce corbeau qui sans relache lui avait porté toutes missives bonnes comme mauvaises nouvelles..
Lui partageait sa bière, lui qui lui avait quasiment sauvé la vie lors d’un lointain assaut dans un monastère..lui qui s’est fait caillaisser par Hanort sur une plage Narbonnaise *grumf salopiaud*
Personne n’avait aimé cet animal, une qualité qui avait immediatement poussé Thoros à le cherir..
De plus Thoros avait la désagréable sensation d’être à l’origine de sa décheance,

Pour en revenir au cours de l’histoire , Thoros finit par se vautrer par terre, se prennant les pieds dans un tapis, cela lui fit involontairement lacher le cadavre qui parti un peu plus loin..


Aaaah !! La bêbete..la bêbete..où elle est..la bêbete !

Il rampa jusqu’à elle et s’en saisit bestialement

Ah ! La voila ! Grumph..à moi ! Pas toucher grr..

Il lançait des regards defiants à l’assistance..à droite..à gauche..Il avait l’air d’un dement mefiant..soupçonnant tout le monde..
A genoux, il leva son corbeau vers les cieux..le plafond quoi..


Pourquoi Ô Dode pourquoi ?
Pourquoi prive tu de la vie un être si innocent, exempt de toute passion ?


Et la, on peut aisement imaginer quel silence glacial regnait devant pareille scène ..
Puis ne tenant pas en plus, il se releva instanement, pivota en brandissant toujours ce qui semblait être un trophée, et se dirigea en titubant vers la personne la plus proche qui pu sentir à son haleine que Thoros n’avait pas bu que de l’eau.


Pourquoi ? Vous le savez vous mmh ?
Il demandai rien, à personne, c’était pas un intriguant lui ! Et puis il ecoutait mes peines sans broncher depuis la perte de ma fille..Il m’aidait à rester un roc vous comprenez ?!


Il commençai à se calmer, le plus gros de la crise était passé et agenouillé de nouveau, lachant enfin et de son plein gré son « protegé » il se prit la tête dans les mains ne pouvant contenir une salve de sanglots.
Sans pouvoir savoir d’où et de qui cela provenait il prit un coup derrière le crâne qui le fit sombrer dans le néant..
Detresse veritable d’un homme s’exprimant de façon incongrue..
Pitoyable ou non, chacun jugera..

_________________


Mon passé ne regarde que moi...et la moitié des policiers du royaume..
Anastriana
Ana s'attendait à tout sauf à ça. Le barde de Clode c'était Thoros! Perplexe, elle le regarde s'étaler, et lâcher le cadavre d'un piaf. Diantre, elle le connaissait il lui avait apporté quelques missives ce drole d'oiseau là. Enfin de toute évidence, il ne lui en apporterait plus.

Thoros s'agenouille, après avoir récupéré la dépouille, et la lève vers le plafond de la primatiale, qui n'a sans nul doute aucun, jamais connu pareille chose. Ana regarde un peu partout, partagée entre sa sympathie pour le sieur qui semble drolement secoué. Secoué dans sa tête aussi d'ailleurs. Il faudrait le faire sortir gentiment et l'inviter à cuver quelque part, avant qu'il ne se reprenne les pieds dans le tapis et ne se blesse.
Partagée aussi avec le fait que Thoros est quand même en train de porter aux cieux un corbeau, dit oiseau de mauvais augure, en plein pendant sa cérémonie d'investiture. Ana est superstitieuse voyez-vous, et elle voit déjà là un mauvais présage pour l'avenir. Monde de croyances folles et ridicules, le moyen-âge quoi.

Tandis que Thoros s'approche d'une personne près de lui, elle fait un signe de tête à Maël, présent dans l'assemblée, signe discret mais que son cousin comprendra aisément, "occupe-toi de lui!"

Après coup Ana regrette un peu la manière forte, le pauvre bougre en pleurs aurait pu être simplement entrainé à l'extérieur plutôt qu'assomé...

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Kirn_horn
Kirn Horn venait de sortir des rang pour parcourir la nef de la primatiale en direction de la duchesse et du cardinale.
Il allait arriver jusqu'à eux pour présenter ses hommages à Anastriana et déclamer l'ode à la Duchesse que lui avait demandé Clodweck, quand arriva de manière incongrue un goujat beuglant dans l'enceinte de la primatiale .

Il franchit les quelque mettre qui le séparait encore de la duchesse et du Primat de Bretagne pour se poster instinctivement devant la dame, afin de la protéger de tout assaut que ce soit venant de cet énergumène.

puis il dit calmement à Anastriana
Duchesse... je suis le barde Kirn Horn et ne laisserai point cet homme vous porter préjudice,même s'il doit m'en couter

Il écouta les plaintes de ce manant qui ce rapprochait d'eux et qui venait troubler la solennité de ce moment. Il n'arrivait point à comprendre ce que cet oiseau venait faire ici ;hors mis jouer à un jeu dangereux pour lui ,en cherchant à semer le trouble dans cette cérémonie et peut être dans l'esprit de la régente de Bretagne.

Il était prêt à protéger la Duchesse ,mais cherchait tout de même du regard quelque homme d'arme que ce soit, pour lui prêter main forte au besoin .Kirn ne portait point d'arme ,mais si cela avait été le cas il l'aurait mise au service de la premier dame de Bretagne.

Le jeune barde devra donc attendre que ce malotrue soit maitriser et mit hors d'état de nuire pour rendre Hommage à Anastriana .
Aalys
Aalis qui avait observée tranquillement la cérémonie parmi les gens du peuple, fut d'abord surprise de l'intervention douteuse de Thoros, qu'elle connaissait imprévisible. Elle réprima un rire, le voyant osé faire cela à un tel moment. Oh combien cette cérémonie était magique dans sa solennité et voila que le bougre allait se faire chassé dehors pour sa folie. Il avait fait fort !

Son corbeau mort faisait bien mauvaise allure en ce jour de cérémonie. Elle résista à l'envie de le prendre par l'épaule et le mener à la sortie, évitant qu'il attire plus l'attention, mais Aalis ne voulait nullement se faire remarquer elle aussi et laissait ce travail au garde, ayant vue le signe de tête de la Duchesse.
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