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Fallait, vraiment, pas l'inviter

Jehan de Proisy
Un sourire semblait parvenir à éclairer le visage du Chevalier et Jehan en fut heureux pour lui. Il s'avança et salua la mariée...

Dame je vous présente mes respectueux hommages, puisse le Trés Haut vous offrir la félicité pour cette union et pourquoi pas belle descendance. Vous venez de prendre pour époux un "frère" en l'Hospital qui pour moi compte énormément.
Vous aurez désormais en ma personne, un allié privilégié je tenais à ce que vous le sachiez.


Le Fortunat s'inclina et se mit en retrait attendant la suite. Il faudrait d'ailleurs songer prochainement au départ vers le Poitou après le repas de mariage....

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leello
Leello avait suivi son époux afin de féliciter les mariés.

Elle se tenait près de lui le laissant terminer puis pris la parole à son tour souriant aux jeunes époux.


Je vous souhaite de partager beaucoup de bonheur et je suis heureuse d'avoir été témoin de votre union. Que le très haut soit près de vous afin vous accompagner dans les moindres de vos désirs.

Leello prit le bras de Jehan alors que cette cérémonie lui avait rappelé leur épousailles et le bonheur qu'ils partageaient depuis qu'ils s'étaient fait cette promesse.

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Cristòl
Le Chevalier des Pyrénées sourit en réponse au beau minois de la Vicomtesse d'Olonne, au mariage de laquelle il avait été témoin. Elle rayonnait, au bras de son frère Jehan, et Cristòl enviait ce bonheur - une envie sans malice, une envie bienveillante et apaisante.

Il inclina la tête à son adresse et répondit avec douceur, tout en prenant le bras de Paula pour l'approcher de lui :


-« Des raisons sans doute différentes ont conduit à m'unir à Paula ; mais au final, cela reste la recherche d'un bonheur, et je ferai tout pour que vos aimables vœux, Leello, chère âme de mon frère, ne soient pas vains. »

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Guillaume de Chauconin
Elle lui souriait, simplement, sans chercher plus. Et ce sourire, aux yeux du Champenois, était un encouragement. Doublé d'une pression qui ne pouvait être que signe de confiance. Et de confiance, il allait en être question, et rapidement encore. Dans la tête du blondinet, un plan avait germé. Pas meilleur et pas pire qu'un autre. Quoique... à y réfléchir, c'était ptèt pas la preuve d'une jugeotte très développée. Mais le blondin avait pas réfléchi. Il avait vu une opportunité, et comptait bien y plonger. Emmenant sa nouvelle demi-sœur avec lui. On a pas fini de rire, avec ces deux-là, c'est moi qui vous le dit.

- Tu me suis ?, qu'il lui avait glissé, injonction plutôt que question. Et sans attendre la réponse, c'est ça d'être sur de soi, il avait glissé du banc, saluant au passage Renarde et sa suivante d'un rapide signe du chef. Ca, c'était pour le facile, le simplissime même. Mais heureusement, de un, Lineta avait suivi, déjà un bon point, et de deux le témoin avait jugé pertinent de se coller à son papaaaaaaaaaaa. Ca libérait le terrain, et facilitait l'approche.

La proie était seule, immobile, comme un faisan entouré de chasseurs. Ce qu'il y a de bien avec les faisans, c'est que ça s'en fout du destin. 'Z'avez beau lui coller un... braquemart, au hasard, sous le pif, ça moufte pas. Trop habitué à se faire nourrir par vos frères que pour croire que vous pourriez pas être comme eux et avoir envie, vous, de vous nourrir de lui. Et, pour son malheur, sa cible, au Chauconin, avait eu la même décision. Rester immobile et ne pas bouger, pensant que tous ici seraient aussi droits que papaaaaaaaaaaa. Erreur 404. Alors, je sais pas c'qu'il en est des autres, mais yen a un pour qui ça ressemble achement à une ouverture. Et si ya ouverture, ya possibilité d'conclure, comme le dirait bien des siècles plus tard un philosophe français.

En une dizaine de pas, ben oui, c't'encore un courtecuisse le Guillaume, le bâtard a rejoint l'évêque. Restait plus qu'à entamer la conversation. Comment c'est qu'on s'adresse à un évêque, encore ? Il l'avait lu, pourtant, dans un p'tit livre écrit par pleins des nobles. Y paraissait même que certains en avaient fait une loi. Et vu que la loi peut pas se tromper, Guillaume était sur de lui.


« Excusez-moi, votre éminence ? »

Alea jacta est. Regard enfantin dardé sur le visage du prélat, une main dans le dos, à chipotter aux coutures de son vêtement, l'autre bouée de sauvetage pour bâtarde en détresse, il restait plus qu'à attendre la suite des événements.

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Aimelina
Aimelina se trouva entraînée dans la première aventure de sa vie - avec son frère, ce héros !
Elle ne comprenait pas quoi, ni comment, ni pourquoi, mais son frère lui avait demandé de le suivre : elle suivrait ! Dans ses yeux, des étoiles, sur ses lèvres minces, un large sourire, qui dévoile ses dents, le trou laissé par sa canine de lait, tombée deux jours plus tôt. Elle oublie tout ce qu'il se passe autour, la léthargie de ce premier d'avril, cette farce, cette cérémonie hors du temps, hors des cadres, hors de toute raison.

Il n'y a que son blondin de frère.


-« Excusez-moi, votre éminence ? »

Aimelina ne comprend pas très bien pourquoi il faut dire Eminence, mais elle comprend une chose : elle n'a jamais été aussi près de quelqu'un d'important depuis très, très, très longtemps. Sa main retrouve celle que Guilhem a mis dans son dos, et elle attend. Que va-t-il faire, son héros ?

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Aimelina, dite Lineta en òc, c'est-à-dire « lin à petites feuilles »

pierroleon
Pierroléon qui allait partir et préparait ses petites affaires :

Monseigneur ! Monseigneur....que puis-je pour vous ? Je dois vous avouer que j'ai fort à faire.

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Monseigneur Pierroléon de Riddermark. Evêque de Nîmes. Vicaire Général de la Province de Narbonne. Inquisiteur. Diplomate honoraire de la Nonciature Apostolique. Frère cistercien. scripteur du Saint-Office.
Seigneur d'Amoncourt.
Guillaume de Chauconin
Héhé, tout se passait comme prévu. Comment mieux aborder quelqu'un qu'en le flattant? Dans la tête du bâtard, il n'y avait pas mieux. Et c'est pour cela qu'il avait lâché « Votre éminence ». Il était pas peu fier de lui. Ptèt pour rien, notez bien, mais dans son esprit, c'était un coup de maître. C'est donc encouragé par sa réussite – dingue comme on croit être le meilleur quand on est un gosse – que le blondin continue. Parce que non, il n'en a pas fini.

Mais en attendant, il fallait poursuivre. C'est donc en gardant son sourire innocent (d'ailleurs, il l'était encore plutôt pas mal, innocent, le Guillaume, du moins au sens biblique du terme, j'en profite d'ailleurs pour passer une annonce, si damoiselle intéressée, s'adresser à la rédaction, qui fera suivre. Comment ça je suis abject?...), qu'il poursuit.


- Oui, j'ai constaté que vous étiez pressé, ironie ou acquiescement aux paroles des adultes qui, dans son esprit, ont toujours raison? Le sait-il lui-même? « Et à dire vrai, c'est pour cela que je suis ici... »

Là, c'était l'étape trois, le sommet de la trilogie, le cliffhanger de cette série de posts joyeusement débridés que Guillaume s'apprêtait à franchir. D'une façon ou d'une autre, sa vie en serait totalement bouleversée. D'ailleurs, jusqu'à quel point, il y avait pas vraiment pensé. Pour un peu, il hésiterait, marmonnerait un vague « Ouais mais non, en fait, j'dois y aller, j'ai piscine » et filerait. Sauf que là, c'est trop tard. Puis, même si visiblement ils se sont éloignés – du moins aux yeux du gosse, allez pas croire que je dispose des autres persos sans leur avis – les vieux gênent toujours toute possibilité de fuite.

Donc plus trop l'choix, faut faire avec, c'est parti pour le saut à l'élastique sans élastique et sans filet. Suicidaire? Oui. Téméraire? Assurément. Irresponsable? Tout à fait. Fun? Sans aucun doute.

Alors, d'une traite, pour ne pas se laisser la possibilité de s'arrêter en plein milieu, il balance:
« J'ai constaté, comme tout le monde ici, que vous n'aviez point béni les alliances, ni sollicité l'accord des témoins et qu'ils aient signé, le gamin se gardait bien de le dire, et encore moins demandé qui s'opposait à cette union, même si je sais bien que rien de tout ça n'est obligatoire. Donc voila où nous en sommes. Vous aimez les cérémonies où on ne perd pas son temps pour un oui pour un non. Ca tombe bien, nous aussi ».

Et le voila qui d'un coup de bras, sans arrêter de parler, ramène sa sœur à ses côtés. Il parle pour elle? Et alors? Elle dit pas non. La pauvre...

« Donc voila ce que je vous propose. On garde ces oublis secrets, personne n'en parlera plus jamais, et vous nous baptisez, ma sœur et moi, sans passer par cette pastorale qui, si j'en juge par les derniers événements, ne doit pas être votre activité préférée. Mais bien sur on lira tout ce que vous nous conseillez, et plus encore, avant le baptême. Allez pas croire qu'on marchande la religion. Après, si vous êtes pas d'accord, ce serait dommage qu'on apprenne le cas qu'un évêque, porteur d'un nom si illustre qui plus est, fait du mariage d'un vicomte chevalier et d'une comtesse de deux des plus grandes familles d'Oc... »

Et c'est bien parce que Renarde était dans les parages, sans ça il aurait zappé les VolpiLhat sans vergogne.

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pierroleon
Monseigneur Pierroléon était consterné...

-Vous ne savez pas à qui vous vous adressez...

Je n'aime ni le marchandage, ni le chantage, ni l'outrecuidance dont vous semblez revêtir votre propos.

Vos manières sont déplacées.

A ce jour, je suis celui qui dirige l'archevêché de Narbonne en l'absence de Monseigneur Lemoine. Vous comprendrez que j'ai d'autres chats à fouetter.

D'ailleurs, je suis venu ici par amitié et fidélité.

Je vous prie de bien vouloir me présenter vos excuses au plus vite.

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Monseigneur Pierroléon de Riddermark. Evêque de Nîmes. Vicaire Général de la Province de Narbonne. Inquisiteur. Diplomate honoraire de la Nonciature Apostolique. Frère cistercien. scripteur du Saint-Office.
Seigneur d'Amoncourt.
Guillaume de Chauconin
Ah oui mais non, pourquoi il était pas d'accord le monsieur en face? Le marché était honnête pourtant. Du moins dans l'esprit déjà un brin pervers du jeune adulte. Jeune adulte qui devait se retenir de pas discutailler des heures. C'est qu'il aimait faire ça, à Chauconin. Parler, parler, parler et finir par emm... tellement les autres qu'ils lui disaient toujours « ça va, t'as raison, j'm'avais trompé », même s'il s'avouait jamais que c'était pour ça qu'il gagnait toujours. Pour une fois que ça lui servait, ses leçons de beau parler. Puis au pire, si ça marchait pas, restait toujours le décompte aux poings...

Mais ici, ça pouvait pas le faire. Déjà parce que l'autre, c'était un grand. Puis aussi parce que c'était un curé. Et même que maman elle avait dit qu'on pouvait pas frapper les curés. Du coup, dans la tête de Guillaume, la question « Ben pourquoi ils font pas la guerre alors ? » s'était imposée naturellement. Imaginez, une armée qu'on ne peut pas frapper, ça serait bien utile. Pourquoi ils ont pas fait ça, en Provence? 'Fin, tout ça pour dire que bardaf, le plan s'était éclaté dans les grandes largeurs et qu'il fallait enchaîner.

Enchaîner par des excuses, même, qu'il disait l'évêque. Preuve qu'il avait la foi. Parce que croire ça du blondin, fallait pas le connaître. Ce qui était le cas, d'ailleurs. Pauvre de lui.


- Rassurez-vous, je sais très bien qui vous êtes, ça se voit qu'il bluffe, là? Non parce qu'en fait, il avait juste choppé quelques syllabes de son nom, lors des jours précédents. Mais avait compris, aux haussements de sourcils, que le célébrant venait pas d'une famille d'bouseux. Pour le nom, par contre, ça devait r'sembler à quelque chose comme Ribérimarq ou Rimelmarque, voire RaiderMarque (déposée bien sur... poussez-pas, je sais où est la sortie...), c'est d'ailleurs pour ça que je vais m'excuser. Or donc, sire évêque et non sire Héjaune, lui c'est un marin (poussez toujours pas), pour avoir cru qu'un baptême pouvait relever de votre intérêt, et de ce fait vous avoir fait perdre votre si précieux temps, je vous présente mes sincères excuses.

Non sans offrir son plus beau, et de ce fait un fifrelin maladroit, salut au prélat, Guillaume se retournait déjà. Pour se rendre compte que, boudiou, il allait en oublier sa sœur. Et s'il continuait à essayer de filer, ils allaient se retrouver à jouer à « qui c'est qui a le bras le plus long ou le plus résistant », jeu qui se termine invariablement par une rencontre instantanée, rapide, bruyante et douloureuse avec le sol.

Donc, STOP. Retour visage sur la petite fleur, et paroles murmurées à son oreille.


Mademoiselle ma sœur, je crois qu'on nous attend. Vous ne voudriez pas rester ici alors que le banquet est déjà dressé.

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Aimelina
Elle les écouta parler de choses qui la dépassaient tout à fait. Elle récitait ses prières tous les soirs, et connaissait chaque page de son livre d'heures. Le reste lui était tout à fait hermétique. Une pastorale, qu'était-ce ?
Oui, elle les écouta parler, et surtout ne dit rien. Il lui suffisait d'être auprès de son frère, et de se savoir assez importante et concernée par la discussion pour qu'il l'eût fait venir avec lui.

Quand l'échange sembla clos - et il n'échappa pas à la jeune fille qu'un rapport de force semblait avoir tourné, mais en faveur de qui ? - elle sentit le souffle chaud de son frère aimé dans son oreille, et cela la fit plaisamment frissonner.

Se tournant vers lui, avec sa main droite, elle attrapa doucement la tête de son frère, la tira à elle et à l'oreille ainsi amenée à son niveau, chuchota à son tour, dans le frisson d'un secret d'enfant, d'un complot qu'on imagine devoir dévaster le monde entier :


-« Vous me direz tout ce que je dois savoir, Monsieur mon frère ? »

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Aimelina, dite Lineta en òc, c'est-à-dire « lin à petites feuilles »

Guillaume de Chauconin
« Qu'allons-nous faire ? » Mais comme tous les jours fillette, tenter de conquérir le monde. Qui n'a déjà pas besoin de ça. Ce qui est bien le cadet de leur souci. 'L'avait qu'à pas les laisser vivre.

- Oh que oui, je vous le dirais. Comment pourrais-je vous cacher quoi que ce soit, mademoiselle ?

Et un large et vrai sourire de se peindre sur le visage du bâtard. En arrivant, il avait un papaaaaaaaaaaaa chevalier, et là, il venait de se trouver une petite sœur qui lui offrait tout ce qui lui manquait. La confiance, l'amitié et le soutien d'un minois simplement parfait. Toutes ses amitiés champenoises s'effaçaient devant elle, et pour un peu il en aurait même oublié leur existence. En plus son père venait de devenir comte. Il avait enfin une famille complète. Plus le cretchon d'lignage résumé à sa mère, une servante, aimante, mais c'était jamais qu'une servante, et ambitieuse, ce qui avait pas aidé à faire du Guillaume un gosse comme les autres. Le réconfort au soir des bagarres, des bobos, des ratés aux leçons et des engueulades par le vieux Bébert, celui qui garde les bois du vicomte, ça avait pas été trop ça. Elle en avait fait, en partie, un homme avant l'heure. Il l'avait idolâtré, mit plus haut que tout, fors l'honneur, et Dieu, mais n'y avait pas pour autant trouvé la Mère dont parlait tous les autres.

Et sa demi-sœur venait de la lui offrir, cette tendresse.

Dans sa tête, il avait touché des doigts le bonheur et ne comptait plus le laisser s'échapper. Et tant pis si pour cela il devait en passer par des procédés plus ou moins inavouables, il n'y pensait pas du tout. Seul l'engrenage qu'il venait de mettre en branle restait à son esprit et l'inquiétait, un peu. Mais ça avait vite disparu à l'annonce du banquet. Baste, pensez, de banquets, il n'en a jamais vu un seul, alors là, lui dire qu'il allait y participer, et pas comme n'importe qui puisque c'est papaaaaaaa, ouais, bon, plutôt l'boulot des péquins de ses terres, qui régalait.

C'est donc tout guilleret qu'il entraîna sa cadette vers les festoiements, escomptant secrètement y croiser fifres, troubadours et montreurs d'ours, comme dans les repas chantés par les trouvères de passage, à Chauconin.

Et donc, l'évêque, s'il ne bougeait pas, serait rapidement oublié. Pour l'instant...

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