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L'oisillon tombé du nid

Breiz
La cuillère est reposée - avant même qu'elle ait commencé à manger - et le regard argent levé. Regard très explicite. Je ne mangerais pas tant qu'on aura pas fait part de mes excuses à Théo.

Pourquoi y tient-elle tant? Elle serait bien en peine de le dire. Elle sait juste que d'une manière ou d'une autre, elle l'a mis en colère, et qu'elle ne le souhaitait pas. Elle s'excuse, donc, et elle veut qu'on aille lui transmettre le message. Et elle ira elle même si on ne se remue pas rapidement, comme le prouve le plateau repoussé, et le geste esquissé par la jambe - la droite, la valide.

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Gorborenne
Laissant là son remue-ménage médical - la tisane peut bien attendre et il ne trouve pas tout ce qu'il cherche - le Géant retourne un moment vérifier les attelles pendant que les femmes parle de l'homme......

La Rusée mange..... bien sage...... pour une fois...... Mais comme dit le proverbe..... une fois, mais pas deux..... Une jambe qui repousse l'assiette, aurait-elle l'outrecuidance d'essayer de se lever sous ses yeux? D'autres lui auraient renvoyé le soufflet par une provocation en duel en bonne et due forme, toute infirme qu'elle soit..... Mais le Chauve, où plutôt, son Démon qui ricane un bref instant au fond de lui, rabat sa main sur la cuisse blessée, posant les doigts sur les muscles en des endroits appropriés et écrase doucement les chairs au travers des compresses...... Pas grand chose, mais juste assez pour faire très mal.


- tatatatata, on ne bouge pas! Tu restes bien sagement là toi. J'irai parler à Théo se retourne vers Poup Oui, vaut mieux que ça soit moi qui y aille....

Orion se relève du lit, récupère son sac où il fourre son bric à brac et s'apprête à sortir. Mais sur le pas de la porte déjà entrouverte, il jette un regard ne souffrant contestation à la Rusée.....

- Je repasserai tantôt avec un oreiller et des couvertures pour changer les compresses et te faire une tisane, d'ici là,.......

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Breiz
La rouquine, qui n'a toujours pas commencé à manger n'en déplaise à mes co-narrateurs, croise les bras sur sa poitrine. L'acier tourné vers Orion. Comme elle est une dame polie, elle retient le "va te faire mettre, enfoiré" qu'elle a pensé vraiment très fort quand le supposé soignant appuie volontairement sur sa cuisse blessée. Elle laisse les mots cogner contre ses dents serrées. Le regard est assez éloquent.
Elle se réadosse aux oreillers, ne desserrant ni les bras, ni les mâchoires. Il semble assez évident qu'elle ne touchera pas à la nourriture avant que Théo ne soit prévenu. A-t-elle seulement conscience qu'elle agit en gamine pourrie gâtée? Certainement pas.
Théo est fâché, elle doit s'excuser. Elle a fait une bêtise. Elle ne sait pas laquelle, mais ça n'en rend pas moins la rouquine fautive de quelque chose.
Elle suit le géant du regard, ne dit rien lorsqu'il parle de tisane, et regrette qu'il n'y ait pas de plante verte dans laquelle verser le restant de potion à laquelle elle a çà peine touché. Elle n'a plus confiance, la rouquine, et elle n'aura plus confiance avant un moment. Un soignant, ça ne blesse pas.
Se sachant en position de faiblesse, elle ne dit rien. Elle a même réussi à retenir le brusque geste d'aller dégainer une dague dans sa manche quand il l'a touchée. Elle ne dira rien. D'ici là quoi? Que croit-il? Qu'elle va aller courir les bois?

Elle ne dit rien, le suit du regard jusqu'à ce qu'il sorte. Il a intérêt à aller dire à Théo qu'elle est désolée. A coté d'elle, le bol refroidit. Elle ne le regarde même pas, laissant l'acier de ses yeux s'argenter en suivant les gestes de son fils, fier comme un paon de sa nouvelle épée de bois.

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Gorborenne
Sourire sincère d'Orion face à l'acier plus tranchant que lame de Rusée...... Pas de réponse, juste un silence surplombé par des yeux de braises le toisant avec un air de "réfléchit bien à ce que tu va dire, ou penser - ou écrire..."... Mais le Chauve n'en perds pas contenance pour autant, faisant diversion, attirant sur lui des foudres qui ne lui sont pas destinées mais pourraient bien en ébranler d'autres......

Au moins, la Meyre n'en démords pas d'agressivité, le Géant sent que sa volonté rusée la sortira de ce lit bien avant tout les remèdes qu'il pourrait lui préparer.....

Petit rire enfantin alors qu'il referme la porte et s'en part dans les couloirs, à la recherche du Baron

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Breiz
Elle le suivit du regard, jusqu'à ce qu'il sorte. Et, mâchoire serrées, tendit le gobelet de drogue à Poup dès que la porte se fut refermée.

Balance ça par la fenêtre tu veux?

Elle sourit à son fils, avide, qui reluquait le verre avec l'air de vouloir y goûter. Elle esquissa un geste, comme pour le repousser, bien qu'il soit trop loin d'elle. Elle vivante, l'enfant ne toucherait à aucune mixture du géant. A moins qu'elle n'ait été préparée sous ses yeux, avec des plantes qu'elle était capable de reconnaitre.
L'enfant grimpa sur le lit, sans réclamer d'aide. Nul doute, il sentait la douleur maternelle. Marchant malhabilement sur le matelas moelleux, il s'avança jusqu'à la rouquine et se blottit contre elle. Réprimant un hoquet de douleur - vraiment, quelle idée, Gauvain, d'avoir grimpé par la gauche - elle le souleva et le posa à califourchon sur sa cuisse droite, avant de l'enlacer. Il aurait faim bientôt.
Nouveau regard vers Poup, bras toujours tendu, gobelet au bout.


Dis, tu me le balances oui? Puis, tu crois que Mathilde pourra monter à manger pour Gauvain?

Elle eut un petit sourire d'excuse, proche de la culpabilité. Il y avait longtemps que sa poitrine ne fournissait plus assez de lait pour rassasier l'enfant, qui réclamait de la nourriture solide bien plus souvent maintenant...

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Poupounet
Si tu mange ! Le gobelet contre la nourriture, pas de marchandage possible. Si tu veux encore fournir un peu de lait à ton fils tu n'a pas le choix.

Elle la regardait avec défi. Elle tentait le tout pour le tout pour faire manger son amie. Évidemment Mathilde avait déjà du prévoir une bonne bouillis d'avoine pour Gauvain. Elle regardait le fripon de renardeau grimper vers sa mère. Aussi elle prit le gobelet mais sans le jeter.

Alors ? Tu mange ? Réfléchit pendant que je fais faire à mangé à ton fils.

Elle appela un valet et lui transmit sa demande, bouillis d'avoine, un fruit, du lait, du pain, du fromage, du bouillon chaud, de la charcuterie, bref de quoi rassasier le petit, la mère et elle. Ba oui elle aussi avait faim au final.
Breiz
Elle haussa les épaules. Elle mangerait quand on lui dirait que Théo la pardonnait, pas avant. C'est buté, une rouquine blessée, c'est pas croyable! Rien à en tirer.

Elle attendit donc, patiemment, que le valet revienne avec de quoi nourrir son fils. Que Gorborenne revienne lui dire que Théo la pardonnait. Que Poup jette la drogue par la fenêtre. N'importe quoi.
C'est qu'elle était pas vraiment réputée pour sa patience, la rusée. La dernière fois qu'on lui avait dit de ralentir, c'était quand elle ressemblait à une vache gravide, dix huit mois plus tôt, et qu'elle sautillait sur place parfois, espérant déclencher la naissance de son fils. Technique efficace s'il en était, d'ailleurs.
Oui, les jours à venir allaient être pénibles... surtout pour son entourage.
Elle grinça des dents quand l'enfant cogna à nouveau sa jambe, par mégarde. Il n'était pas question de défaillir encore. Non, certainement pas.
Que diable ce valent était lent. Et Gorborenne plus encore. C'est pourtant pas compliqué, trouver Théo, "Breiz demande pardon" revenir. Rah, les hommes! Savaient rien faire sans s'arrêter trois heures bavasser avec la première personne venue, commentant le dernier match de soule du village ou lutinant une servante.
Pour un peu, elle se serait levée pour s'en mêler. Une vague de douleur enflammée l'en dissuada rapidement.

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Poupounet
Elle posa le gobelet sans le jeter ... ah bon elle aussi était têtue ? Et oui ^^ On frappa à la porte, elle espérait que se soit Gorbo mais non. Ba au moins elle pourrait manger, elle et Gauvain. Elle prit les plateaux bien garnies et prépara le repas du petit le sien, le reste qui devait rester chaud se retrouva devant la cheminée.

Elle donna la bouillis à la mère afin qu'elle nourrisse son fils elle même. Elle s'installa à son chevet avec charcuterie, formage, pain, et un bouillon de légumes accompagné de vin chaud aux épices. Elle regarda son amie en souriant et en commençant son repas.


T'es sur ? T'en veux pas ?

Elle se mit à croquer dans une tartine de pain et fromage.
Breiz
Certaine. Dis, tu prends mon fils pour une truffe? Tu crois qu'il va manger ton picotin à poney alors que tu baffres du fromage et du vin?

Elle sourit néanmoins, et cala son fils contre elle pour le nourrir. Après tout, la bouillie d'avoine, il aimait ptet ça, l'enfant.
Prenant soin de, par inadvertance absolue, il va de soi, faire chuter le gobelet sur l'épais tapis. Après tout, un peu d'eau, ça ne risquait pas de le ruiner à vie.

Le bébé, qui avait bien compris que ce n'était pas le moment de déconner, avalait plus sagement qu'elle ne l'aurait cru la bouillie, reluquant tout de même le fromage. L'odeur, pourtant légère et fade de la bouillie lui soulevait le cœur.
Elle déglutit péniblement, évitant de regarder la nourriture. Continuant à alimenter l'enfant.

Léger coup d'œil vers la porte : pourquoi il ne revenait pas le géant assassin? Ça prenait quand même pas tout ce temps de dire à Théo qu'elle s'excusait, si?

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Poupounet
Elle haussa les épaules entre deux bouchées.

S'il mange sa bouillis je consens à partager. Je suis pas une barbare non plus. Et puis le picotin pour poney c'est bon pour la santé ! Il dit pas non en plus, lui il est sage !

Pas comme sa butée de mère allait elle dire ... Bon il faisait quoi le gorbo ?
Breiz
Elle nourrit l'enfant, tranquillement, souriant malgré tout, de la réplique de Poup.
Sourire, pour ne pas pleurer. S'occuper de Gauvain, pour ne pas penser.

Lentement, la bouillie s'avale. Elle espère qu'il ne réclamera pas le sein après. Trop inquiète de ce que Gorborenne a pu lui donner. L'estomac révolté. L'incompréhension. Pourquoi, pourquoi, lui avait-il fait ça?

Chassant la pensée, pour ne pas inquiéter Gauvain, elle se tourna vers Aliénor.


Il a fini m'dame, il mange bien mon fils! Il peut avoir un peu de vin maintenant? Il a bien mérité ça après ta mixture!

Elle fronça le nez, se tourna vers la porte. Il était où, Gorbo? Pourquoi il revenait pas, Théo? Pourquoi il la pardonnait pas?
Elle se mordit la lèvre, tremblant du menton. Ne pas pleurer, pas maintenant.
En silence, elle tendit son fils à Aliénor. Qu'au moins, l'enfant ne sente pas les émotions de sa mère. Elle baissa les yeux sur le lien bleu à son poignet, jouant machinalement avec. Retenant un soupir.

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Poupounet
Et hop le petit rouquin sur les genoux, lorgnant sur le vin et le fromton depuis un bon moment déjà. La petite main approcha de son gobelet mais elle ne le laissa pas faire. Elle lui tendit un morceau de fromage en attendant.

Dis donc jeune homme, tu pourrais au moins me laisser le temps de te servir ton propre verre au lieu de me piquer le mien !

Aussitôt dit aussitôt fait, c'est qu'il avait soif le bonhomme. Il est le digne fils de son père celui là. Si un jour on lui avait dit qu'elle s'occuperait du fils du pignon, elle aurait cru à une bonne blague.

Ma parole, ils sont long les hommes, pas besoin d'autant de temps pour casser la croute. S'ils se pointent pas bientôt, je vais les faire chercher par Aston !
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