Gaborn
Un soir de taverne comme on en fait tant, ou si peu. Aux bons amis... c'était le nom de la taverne et c'était aussi l'ambiance. Présent, Marie Alice, Snell, Eusaias et Gaborn. Constance et d'autres venaient de quitter l'auberge. L'ambiance avait été lourde à un moment, mais alors que la porte se refermait on sentait l'amitié qui lié les gens présents. C'était étrange d'ailleurs... rien ne les y disposait des semaines auparavant. Quoiqu'il en soit, c'était là. Il y avait de la confiance, de l'affection et du respect. Beaucoup de respect entre eux...
Perdu dans ses pensées Gaborn songeait à son épouse, loin de là dans des geôles Poitevine. Sans raison, depuis des semaines... Il songeait à ses actes, à ce départ de Poitiers après prés de 3 semaines d'attente sans nouvelle de sa part. Il avait fait passer de l'or, laissé des consignes. Payé un florentin pour vérifier que ses ordres avaient été suivis. Veiller, informer, trouver une solution... Mais rien. Il n'y avait rien eu depuis. Tous les contacts de Marie avait rendu le même son de cloche. Aucun procès nul part... non la Duchesse de Louhans avait été mise au silence, au secret sans doute même, dans une geôle inconnue... Pétri de remord et mal à l'aise à chaque fois que le sujet venait sur le tapis, une part de lui savait qu'il n'aurait rien pu faire de plus. Il avait laissé des centaines d'écus dans cette ville, avait côtoyé le vil et le beau pour trouver des réponse, sans succès aucun.
Quoiqu'il en soit, ce soir, il était là dans cette taverne avec trois amis. Et c'est toujours à ces moments là que la vie bascule. Totalement. Complètement, irrémédiablement. Ce changement se matérialisa sous la forme d'une porte qui s'ouvre. D'une femme qui entre suivie d'une enfant de deux ou trois ans.
D'une enfant qui avait des yeux noirs, et un teint halé. Des boucles brunes. Et un air sérieux. Un long et si bref moment de flottement. Le Duc de Louhans ne quitte pas l'enfant des yeux, murmurant un prénom.
La femme qui accompagne l'enfant s'approche d'un serveur qui lui désigne le Duc de Louhans. Elle s'approche.
'Scusez Vot' Grasce, z'etes le Duc de Louhans ?
Gaborn ne répondit pas à la femme dévorant l'enfant des yeux. Gabrielle ? Gabrielle ?
la jeune femme toussota et repris, essayant d'attirer l'attention de l'homme.
S'cuzez M'sieur l'Duc... si c'est vous... j'dois remettre un mot à la bonne persounne moi, vous comp'enez !
Le Duc se secoua et dit clairement, comme un fouet. Parle femme et dis moi pourquoi tu as ma fille à tes cotés !
La femme pâlit et dit
C'est qu'votre ducheseté, j'dois vous remettre et l'enfant et une missive.
Joignant le geste à la parole, elle tendit le parchemin saisit par un Gaborn des plus agité. D'une main, il amène l'enfant vers lui, celle ci résistant un peu, mais ne disant mot.
La lecture de la lettre commença et le teint du Duc devint bientôt aussi pale que le clair de lune. La lettre fut finalement mi lâchée, mi tombée sur la table. Les yeux de Gaborn, son attitude montrèrent clairement la panique.
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Perdu dans ses pensées Gaborn songeait à son épouse, loin de là dans des geôles Poitevine. Sans raison, depuis des semaines... Il songeait à ses actes, à ce départ de Poitiers après prés de 3 semaines d'attente sans nouvelle de sa part. Il avait fait passer de l'or, laissé des consignes. Payé un florentin pour vérifier que ses ordres avaient été suivis. Veiller, informer, trouver une solution... Mais rien. Il n'y avait rien eu depuis. Tous les contacts de Marie avait rendu le même son de cloche. Aucun procès nul part... non la Duchesse de Louhans avait été mise au silence, au secret sans doute même, dans une geôle inconnue... Pétri de remord et mal à l'aise à chaque fois que le sujet venait sur le tapis, une part de lui savait qu'il n'aurait rien pu faire de plus. Il avait laissé des centaines d'écus dans cette ville, avait côtoyé le vil et le beau pour trouver des réponse, sans succès aucun.
Quoiqu'il en soit, ce soir, il était là dans cette taverne avec trois amis. Et c'est toujours à ces moments là que la vie bascule. Totalement. Complètement, irrémédiablement. Ce changement se matérialisa sous la forme d'une porte qui s'ouvre. D'une femme qui entre suivie d'une enfant de deux ou trois ans.
D'une enfant qui avait des yeux noirs, et un teint halé. Des boucles brunes. Et un air sérieux. Un long et si bref moment de flottement. Le Duc de Louhans ne quitte pas l'enfant des yeux, murmurant un prénom.
La femme qui accompagne l'enfant s'approche d'un serveur qui lui désigne le Duc de Louhans. Elle s'approche.
'Scusez Vot' Grasce, z'etes le Duc de Louhans ?
Gaborn ne répondit pas à la femme dévorant l'enfant des yeux. Gabrielle ? Gabrielle ?
la jeune femme toussota et repris, essayant d'attirer l'attention de l'homme.
S'cuzez M'sieur l'Duc... si c'est vous... j'dois remettre un mot à la bonne persounne moi, vous comp'enez !
Le Duc se secoua et dit clairement, comme un fouet. Parle femme et dis moi pourquoi tu as ma fille à tes cotés !
La femme pâlit et dit
C'est qu'votre ducheseté, j'dois vous remettre et l'enfant et une missive.
Joignant le geste à la parole, elle tendit le parchemin saisit par un Gaborn des plus agité. D'une main, il amène l'enfant vers lui, celle ci résistant un peu, mais ne disant mot.
La lecture de la lettre commença et le teint du Duc devint bientôt aussi pale que le clair de lune. La lettre fut finalement mi lâchée, mi tombée sur la table. Les yeux de Gaborn, son attitude montrèrent clairement la panique.
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