Couronnement de la duchesse Marjolainne

[Les matines, Basilique du Castel]

Monseigneur Artmaniak du Doubois arriva avec les matines pour préparer la liturgique de la cérémonie, sécuriser les lieux, et voir le désordre que les temporels avait pus mettre dans la basilique avec leur manie de vouloir exposer leur « noblesse »

Dans sa tenue d’évêque avec sa crosse, et sa robe verte, il fit le tour de la bâtisse, à l'extérieur, puis enfin, à l'intérieur, inspectant chaque recoin. Ce faisant :

Voyons, voyons ... disait-il en parcourant la nef de la basilique, tout me semble prêt.
Je vais pouvoir accueillir l'ensemble du clergé du diocèse et les fidèles qui auront fait le déplacement jusqu'à cette basilique!

C'est alors qu'il regarda le sol et le trouva sale à cause du travail salisant des menuisiers qui avait osaient toucher à la basilique.

Il secoua la tête, se pinça le nez et ferma les yeux, comme fatigué.

Profitant du calme du lieu, il s’amusa a penser qu’il avait privilège que de pouvoir voir la basilique de nuit, et de voir la bâtisse à la lueur des bougies.
Se dirigeant vers l'autel, il expira, voyant la fumée de son souffle se perdre dans l'atmosphère.

Arrivant devant l'autel, il remarqua à la vapeur qui sortait de sa bouche, que la température n’était pas très élevée en cet hiver puis se signa un genou à terre.

Puis s’en retourna sur ses pas.

[De bon matin, Basilique du Castel]

Don Camillo, envoyé par Artmaniak se mit à préparer l'autel et y plaça un pale en toile pur lin, un purificatoire, un manuterge, un corporal, et un coussin rouge.

Tout devait être prêt et tous devraient être placés à l’arriverait de monseigneur Artmaniak.

Enfin, tandis que la jeune Yarwelh terminait de diriger la décoration, Don Camillo alla voir Uriel qui venait de pénétrait dans l’édifice pour qu’il alla se placer sur le parvis, pour surveiller l’arrivé du carrosse épiscopal de l’évêque ou celui de la duchesse Marjolainne.


L’accolade entre les deux, fut amicale et fraternelle.

Alors quoi d’beau l’ami? Moi je viens de rentrer d'un petit voyage de cher les Grégoriens. J’vais faire ordonner là bas Bientôt !

Don camillo se ravisant à l’urgence.

Ha oui ! L’évêque veut que ça soit toi qui tiennes la main de la duchesse à la sortie du carrosse. Histoire que l’église montre sont « soutient » au pouvoir temporel !

Don Camillo avec deux doigts de chaque main dessina dans les airs les guillemets au moment ou il déclara le mot « soutient ».

Enfin t’as compris l’truc ! Veut qu’l’église soit représentée !

Tout en gardant un œil vigilant surs les personnes qui arrivaient.

Un léger bruit de jupon attira son ouïe sensible tournant la tête entendant son nom.

Quel ne fut sa surprise répondant au salut en inclinant légèrement la tête un peut intimidé par la beauté de la jeune dame qui venait de passer et dont il ne connaissait pas le nom et rougit.

Puis il alla vérrifier le travail des menuisiers.

Regardant Uriel il se pencha sur lui et déclara.

Va pas aimer ça l’évêque qu’on ait toucher à sa basilique.

[Au Castel]

Uriel avait passé la nuit à Nancy, au Castel.

Au moins il n'aurait pas trop loin à aller le lendemain matin et il ne risquerait surtout pas de se casser la figure sur les pavés de la place en la traversant.
Enfilant sa tenue de Premier Archidiacre - et surtout ses bottes, il mit en chemin vers la basilique, ses pas résonnaient dans les couloirs du Castel, réveillant au passage ceux avec qui il avait passé la soirée, arrosée de mirabelle et de vin qu'il avait rapporté de Bourgogne. En restait-il, à cette heure, d'ailleurs ?
Euh non, ça ne serait pas raisonnable de sentir la mirabelle à cette heure, quoique ... pour parler aux gens, vallait mieux ça qu'avoir avalé un bol de lait - sur ce, il sortit quelques feuilles de menthe de sa besace et les mâcha.


[A la Basilique]

Faisant le tour de l'édifice, afin d'assurer la sécurité, il ne vit que quelques mendiants, à qui il offrit le pain du pauvre ou encore quelques piécettes, avec consigne expresse d'aller s'acheter de la nourriture. Une femme se plaignit que son enfant était malade et Uriel l'envoya à l'auberge la plus proche, lui offrant les dernière pièces qu'il avait sur lui.

Il pénétra enfon dans l'edifice qui sentait encore le bois fraîchement coup.

Encore !! se dit-il ! La place de la noblesse n'était pas dans le choeur, mais bien au premier rang !

Puis vint DC, à qui il donna l'accolade fraternelle ; ils rirent un peu ensemble puis il écouta les doléances de "l'aide de camp" de Monseigneur l'Evêque.

Toutes mes félicitations pour ton ordinnation.

Fort bien, il en sera fait selon les souhaits de Mgr ArtManiak ... mais euh, tenir la main de la Duchesse ? C'est pas un mariage, non plus !

Du coup, je vais aller devoir me les geler dehors en attendant le carosse ducal. Mais bon, je verrai les gens arriver aussi, autant joindre l'utile à l'agréable !!

Il rit enfin, toujours de bonne humeur, accompagnant DC jusque l'Autel, pour constater que tout était en ordre.

Enfin, il retraversa la Basilique dans l'autre sens, pour aller se poster sur le parvis ...

Gratien était arrivé hier dans la journée avec un détachement de la Garde épiscopale. Un couronnement était sans aucun doute un acte important dans la vie d'un Duché. Et cela attirait la grande foule.

Après avoir logé dans les faubourgs de Nancy, le détachement de la Garde épiscopale vint prendre position aux abords du lieu saint dès potron-minet.

Bientôt, ils virent arriver leur capitaine, Uriel.

Mes respects, Capitaine

Dit-il en saluant militairement son officier.

Puis à mi-mots et un peu moins militairement :

Content de vous revoir, Capitaine ! Vous le savez, nous venons à peine de rentrer d'une autre mission de sécurisation qui nous a tenu éloignés de nos contrées un certain temps. Mais cette fois, la mission se déroule en notre Duché. Cela nous change.

Gratien esquissa un sourire. Le capitaine passa en revue le dispositif et donna ses dernières injonctions avant de rentrer en l'édifice.

Gratien et ses frères et soeurs d'armes restèrent de faction à l'extérieur du lieu saint. Une présence rassurante mais en définitive un dispositif relativement discret.

Les premiers badauds et invités allaient bientôt arrivés.

Uriel salua Gratien avec le salut militaire dû à son rang.
Il secoua la tête lorsqu'il vit les insignes du Cadet, à la place, il aurait bien voulu voir apparaître ceux d'un major, mais hélas, ses demandes faites il y a deux mois aux HD étaient restées sans réponse.
Pourtant ce n'était pas faute d'insister à nouveau et pour ennuyer son monde, Uriel s'y entendait.

Il espérait quand même pouvoir un jour prochain remettre les insignes à Gratien, avant de lui-même remettre ceux de Capitaine à Domi.
Lui, de toutes façons, avait choisi une autre voie, maintenant.

Mes salutations, Cadet Gratien,

Je vous laisse vous disposer à l'entrée de la Basilique. Par la suite, vous pourrez y entrer.
Je suis heureux de vous revoir aussi, le soleil du sud ne semble pas avoir par trop entammé votre peau. Mais il faut dire qu'en cette saison, il n'y a pas trop de risque, même là-bas.
Mais sachez que je suis satisfait que vous soyiez enfin tous rentrés.

Puis il entra à nouveau dans la basilique, pour vérifier certains derniers détails ...

Niconoss au repos forcé suite a un malheureux accident dans le sud. Fut l'un des premiers a se présenter, malgré quelques douleurs, il se tenait bien droit, tel un soldat qu'il était, en son plus bel uniforme, mettant en valeur, ces décorations et ces épaulettes de gradé. Il arrivait bien en avance pour une fois, s'approchant de la basilique, il vit quelques petites animations, puis reconnu Uriel et Don Camillo, qu'il avait déjà croisé auparavant a Coussey en compagnie de Artmaniak.

Il s'approcha donc d'eux, et les salua, Uriel d'abord avec une accolade, puis Don Camillo, par un serrage de main, très fraternel.

Messieurs bonjour,
Vous êtes bien matinaux
Comment allez vous ?

Je vais si sa ne vous dérange pas me positionner a côté des portes, les autres membres de l'ost qui viendront se positionneront autours de la place pour contenir la foule.
Attendons d'autre membres de l'Etat Major pour mettre sa en place correctement. J'imagine comme a chaque fois que les membres de la GE se mettront le long des escaliers.

Le sergent Adelphe avait revêtu son plus belle uniforme pour se rendre au couronnement de la duchesse Marjolainne. En arrivant devant la basilique il déposa comme on lui avait dit ses armes puis aperçut devant la basilique le lieutenant Niconoss. Il s'approcha de lui et étant membre de l'état major le questionna :

Bonjour lieutenant puis je me mettre à vos côté?

Puis il jeta un oeil à l'intérieur du bâtinment aristolélicien et vit au loin Uriel.
Il lui fit un geste amical et salua aussi les autres personnes déja présente

Bonjour Uriel s'écria t'il.

et il fit un signe de la main à Gratien.

Domi avait appris que ce jour était le courronnement de Dame Marjolaine.
De retour depuis peu du Béarn et de ses tumultes, il avait juste eu le temps de poser sa sacoche, se changer et repartir vers d'autres appels.
Avant son départ, il se dirigea donc vers le Castel afin de remettre ses hommages et de féliciter la nouvelle duchesse.
Il fut accueilli par le cadet Gratien , puis, il se rendit vers son supérieur, le Capiatine Uriel.
Il y avait déjà foule et Domi eut du mal trouver place.
Il arriva enfi, jusqu'au Capitaine, il le salua respectueusement et une fois les mondanités terminées, il se dirigea vers le cadet Gbe afin de l'aider dans la gestion de l'accueil.

De retour près du parvis, Uriel y croisa Nico, à qui il donna l'accolade amicale.
Il avait de fait ouï dire que le Prime Capitaine Impérial avait eu un soucis, et les traces des blessures ne manquaient pas de le confirmer.

Bonjour Capitaine,
Et bien mon pauvre ami, te voilà bien arrangé !
En effet, la Garde Episcopale se mettra le long des escaliers, je laisse l'Ost se place là où il a l'habitude de le faire.
Une fois encore, ce sera un bon travail conjoint entre frères d'armes.

Il vit alors arriver Adelphe.

Bonjour Ad' !

Il salua alors le Lieutenant Domi et le laissa disposer la Garde Episcopale comme il convenait de le faire.
Maintenant, les invités pouvaient arriver !!

Jewak avait reçu une missive de son capitaine et ami Uriel l'invitant à assister à un grand évènement... le couronnement de la Duchesse Marjolainne.

Cela fesait à peine 2 ou 3 jour qu'il était rentré de mission et était encore un peu fatigué mais il ne pouvait manquer ça pour rien au monde !!!

Il se prépara et se mit en route vers la Basilique du Castel de Nancy, en espérant ne pas être trop en retard.
Après des jours de marche il arriva devant la basilique. Beaucoup de personne étaient déjà là, il essaya de se freyer un chemin pour entrer.

Il repéra le Capitaine Uriel parmi la foule et alla le saluer.

- Bonjour Capitaine, je suis ravi que vous m'ayez invité. J'espère que je ne suis pas trop en retard ? Puis-je aider pour quoi que ce soit ?

Tandis qu'il parlait - une fois encore à tout le monde - Uriel vit arriver le Sergent Jewak. Ah lui aussi il lui manquait les insignes de major qu'il avait requis.

Il le salua, heureux aussi de le revoir après tant de temps.

Bonjour Sergent, je suis bien aise que vous ayez pu vous libérer.
Bienvenue donc, je vous propose d'aller repérer les lieux et puis de revenir sur les marches afin de sécuriser le périmètre.

Gratien vit arriver l'Ost. Il reconnut au loin Adelphe qu'il salua.

Puis ses supérieurs apparurent, le Lieutenant Domi ainsi que le sergent Jewak. Il venait à peine de les quitter il y a de cela quelques jours. Il leur fit rapport, reçut les ordres et vaqua à ses occupations. Il était possible qu'une dernière escouade de la GE les rejoigne encore.

Marges arriva enfin, elle aperçut de loin le Lieutenant Domi et le Sergent Jewak, qu'elle avait quités quelques jours plus tôt seulement, au terme d'une longue mission dans le Sud Ouest.
Ils se tenaient sur les marches de l'escalier en compagnie du Cadet Gratien. Elle marcha vers eux, heureuse de les retrouver.
I y avait beaucoup de monde déjà...et elle dut se frayer un chemin pour les rejoindre. Adelphe lui fit un signe de la main, auquel elle répondit en souriant, puis elle reconnut la grande silhouette du Capitaine Uriel qu'elle s'empressa d'aller saluer respectueusement.
Enfin, elle se rendit vers son groupe d'armes qu'elle eut plaisir à voir ainsi se reformer pour une aussi belle cérémonie.

Elle les salua tous les trois chaleureusement et leur dit son plaisir de les revoir. Ils devaient sécuriser le périmètre... elle se dit qu'elle pourrait peut être les y aider, aussi se glissa-t-elle tout près du Cadet Gratien qui lui sourit.

Niconoss sourit a Uriel et lui répondit.

Très bien, comme d'habitude l'ost se mettra sur la place devant la basilique donc. Si vous avez le moindre soucis, je serait la au niveau de la porte, je pourrais faire quérir des soldats pour vous suppléez.

Puis voyant arrivé le sergent Adelphe, il se salua avec un bon garde a vous militaire.

Bien sur que vous pouvez rester a une porte avec moi, enfin sauf si on a besoin de vous autre part.

Le sergent crc57 aide de camp du Gouverneur de Toul au sein de l'Ost Lorrain dans son uniforme réservé pour les cérémonies traverse le parvis de la Basilique. Tout en s'avançant il croise l'Archidiacre Uriel, il s'arrête à sa hauteur et le salut.

Bien le bonjour Uriel, comment allez-vous, pas trop dur les préparatifs pour le couronnement de notre Duchesse?.

Avant que son interlocuteur ne lui réponde il aperçoit à quelques pas le Lieutenant Niconoss et le sergent Adelphe en garde statique semble t'il. Il les salut d'un signe de la tête attendant de venir à leur rencontre.