Akire
C'était une vaste salle du château, divisée en une multitude de cellules et simplement éclairée par la lumière de quelques torches murales. Pas de fenêtres, ici. Si l'on devait résumer un tel lieu en deux mots, "sombre" et "humide" seraient les plus appropriés. De l'avis d'un type comme Akire, vous auriez plutôt droit à la délicate comparaison d'une truie dont on aurait écartelé l'anus pour aller y jeter un coup d'oeil.
Le voici d'ailleurs, soutenu par deux soldats, le visage baissé vers le sol. Ses cheveux tombent en cascade, ses pieds raclent le granit. Il pionce pour oublier le mal qui le ronge, celui là qui s'immisce en lui par le biais de ses plaies et blessures. Les guerriers de Kiyosu s'étaient fait plaisir, faut dire. Le Lézard fut jeté sans cérémonie dans sa nouvelle demeure, s'écrasant tête la première dans la poussière et laissé là sous les rires gras des deux geôliers...
Lentement, il revint à lui.
Outre la migraine qui s'était installée dans sa boîte crânienne et ses côtes fêlées qui lui hurlaient leur état par une succession de signaux douloureux, le malfrat ne put retenir un élan de nausée en apercevant sa main droite qu'il gardait repliée contre son torse. Ses index et majeur étaient retournés en des angles écoeurants. Il poussa un cri, et rampa jusqu'à sa paillasse en maudissant les kamis qui ne l'avaient pas soutenu. Tandis qu'il crachait une molaire, il songea à sa Belle et à ses frères d'armes... Une magnifique branlée, qu'ils s'étaient pris après le pillage, mais l'honneur du clan des raclures était sauf.
Au mépris de ses co-détenus qui sommeillaient à droite et à gauche, il émit un faible ricanement, qui se changea bientôt en rire moqueur. Peu lui importait ce qu'il subirait après cette capture, si ce n'est l'inquiétude de ne plus revoir sa compagne. Les Lézards avaient tout emporté. le message était passé.
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Le voici d'ailleurs, soutenu par deux soldats, le visage baissé vers le sol. Ses cheveux tombent en cascade, ses pieds raclent le granit. Il pionce pour oublier le mal qui le ronge, celui là qui s'immisce en lui par le biais de ses plaies et blessures. Les guerriers de Kiyosu s'étaient fait plaisir, faut dire. Le Lézard fut jeté sans cérémonie dans sa nouvelle demeure, s'écrasant tête la première dans la poussière et laissé là sous les rires gras des deux geôliers...
Lentement, il revint à lui.
Outre la migraine qui s'était installée dans sa boîte crânienne et ses côtes fêlées qui lui hurlaient leur état par une succession de signaux douloureux, le malfrat ne put retenir un élan de nausée en apercevant sa main droite qu'il gardait repliée contre son torse. Ses index et majeur étaient retournés en des angles écoeurants. Il poussa un cri, et rampa jusqu'à sa paillasse en maudissant les kamis qui ne l'avaient pas soutenu. Tandis qu'il crachait une molaire, il songea à sa Belle et à ses frères d'armes... Une magnifique branlée, qu'ils s'étaient pris après le pillage, mais l'honneur du clan des raclures était sauf.
Au mépris de ses co-détenus qui sommeillaient à droite et à gauche, il émit un faible ricanement, qui se changea bientôt en rire moqueur. Peu lui importait ce qu'il subirait après cette capture, si ce n'est l'inquiétude de ne plus revoir sa compagne. Les Lézards avaient tout emporté. le message était passé.
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