[RP] Quand les uns parlent les autres agissent

[Honfleur - Sur le départ]

Nous étions déjà presque au complet dans la lance que j'avais formée dès les premières heures de ce jour fatidique.
Il faut dire que jamais je n'avais connu la prise du château de Rouen, et pendant que les beaux parleurs faisaient leurs discours en place publique, nous étions déjà un certain nombre à avoir réagit par l'action.

Nos armes étaient déjà à notre côté, un ballot contenant quelques nourritures accroché à la selle des chevaux, nous étions prêt à partir.

Mon époux était bien sûr à mes côtés, ainsi que des amis de longue date.
Certains, juste des normands désirant se battre pour leur Duché avaient rejoint les rangs, d'autres nous attendaient en chemin.

Je retrouvais l'impatience d'avant la bataille, celle que j'avais connu à Vendôme il y avait déjà si longtemps.

Pendant que je rêvassais, d'autres continuaient d'envoyer des pigeons, à former d'autres lances.
Nous étions tous en train de nous unir dans un seul but, la Normandie.

Un dernier rappel avant le départ, que j'adressais aux membres de mon groupe.

Mes amis, songez à voyager léger, inutile d'avoir à trop charger nos montures. Pensez tout de même à avoir quelques écus sur vous, nous n'avons pas encore l'état du marché de Rouen, mais ces quelques pièces pourraient vous être utiles.
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[Honfleur, au soir]

Le Slave attendait. La lance de la Vicomtesse de Conches était pleine, mais on attendait encore les retardataires. Son épouse, restée avec lui toute la journée se tenait légèrement en retrait. Elle était anxieuse à l'idée de se battre."Je ne me suis jamais battue encore"
lui avait elle déclaré peu avant... Oh, comme il connaissait cette sensation... Le frisson qui précède les jours sanglants... ou même une première mission dans la Garde Normande, il y a plus d'un an déjà...

Sa bourse, conséquente à son arrivée l'avant veille, était désormais vide. Tout était dans son paquetage. Dix jours de ravitaillement, son équipement de combat, du parchemin et une plume. Sa monture était sellée de neuf, mais il savait qu'il devrait la laisser en bas du château au jour de l'assaut... Tant mieux, car milicien de formation, il était plus à son aise lors de combats au sol. La monture servait à avancer plus vite, rien d'autre.

Drôle de veillée d'arme... Dans le silence de la nuit, on sentait l'atmosphère électrique. La colère, la honte, la déception? Comment savoir... Et surtout, quelle importance? Ils étaient là, tous unis pour défendre la Normandie.

La Normandie, ce duché prestigieux... Aujourd'hui, ridicule par le fait d'une stupide petite chienne... La mort! Voilà ce qu'on aurait du lui offrir, en reconnaissance de ses services passés. Ce ne pouvait être que récompense, vu la l'ignoble petite personne qu'elle était...

Se sortant tant bien que mal de ces vengeresses pensées, Kalachnikov dit, d'une voix profonde

Hé bien, il ne nous reste plus qu'à prier tous les tonneaux de calva du ciel pour que ces chiens ne quittent pas Rouen dès ce soir. Histoire qu'il nous en reste quelques morceaux. Puis, se tournant vers Kamala... Je crois que tout le monde est là, Vicomtesse... Y allons nous?

[Honfleur - Sur le départ]

Ciciaa partageait son temps entre Rouen et Honfleur où elle donnait un coup de main au port, elle était partie la veille de Rouen où elle commencé .

La nouvelle était tombé comme une massue, le château avait été pris par Timonstre, une bande de brigand devaient être en train de vider les réserves faites pour attaquer la période estivale avec sérénité.

Elle devait rejoindre Rouen au plus vite, une lance se mettait en place elle alla trouvé Kamala pour se joindre à la sienne afin de faire le voyage vers Rouen ensemble.
Un bon moyen pour mettre en place la reprise du château.

voilà je suis prête pour le voyage!
j'ai pris de quoi me nourrir au cas où .

[Bayeux, au soir]

La nouvelle lui était parvenue et son sang ne fit qu'un tour. Le Chateau de Rouen avait été pris par une vipère que la Normandie avait nourrit et élevée dans son sein...La couvée au complet s'était-elle découverte? Non assurément il en doutait!

Courriers furent envoyés et un endroit de rendez-vous pour un regroupement fixé.

Jamais Foulque ne partit au combat avec autant de haine et de rage qu'en cet instant. Il n'aurait de cesse de se reposer, avant que la grande traitresse manipulatrice du Peuple pour son propre plaisir et ses lubricités sataniques ne rende gorge de ses méfaits ainsi que ses complices, fussent-ils officieux ou officiels...

Un page lui fit remarque qu'aucunes provisions n'avait été faites...

Le regard du Baron à cet instant le fire détaler vers d'autres occupations et rapidement la petite troupe se mit en chemin.

[Fécamps]

Kame avait enfin reçu la missive qu'il attendait depuis se matin, son baron lui avait répondu, celui-ci faisant route pour la capitale.

Il fila en son domaine prenant de quoi se nourrir et ses armes, bien sur il n'oublia pas l'étendard des compagnons de la salamandre ainsi que les couleurs de Montpoignant.

Il se dirigea aux porte de Fécamps et monta un camps de fortune avec ses hommes de mains, les tentes furent montés à la hâte, les feux allumés et les étendards mis au vent.

>Il donna ordre a des guetteurs de veiller l'arrivée de son baron . Il prit ensuite de quoi écrire au reste des ses amis et frère d'armes ceux en qui il avait confiance, ceux qui étaient en Provence...

[Honfleur - Le départ]



Je comptais une dernière fois, histoire de bien vérifier la présence de tout mon groupe.
Il ne manquerait plus que quelqu'un reste en arrière.
Je savais que d'autres départs étaient prévu pour le lendemain, mais tout de même, ce n'était pas une raison pour laisser une personne à la traine.


Oui Stef nous pouvons partir, tout le monde est là.
En avant mes amis.

Et tandis que nous nous mettions en route, une vieille rengaine me trottait dans la tête et je la fredonnais tout bas.

C'est dans la taverne que tout commence,
Avec une choppe de calva quoi que t'en penses !
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[Honfleur... sur le point de partir...]

De la journée elle n'avait quitté son époux, un peu en retrait elle avait écouté les uns et les autres... Au fur et à mesure que les heures passaient, l'anxiété la gagnait... Elle n'avait pas peur mais l'idée de se battre lui laissait au ventre une douleur inexplicable qui, elle en était certaine, quand ils seraient en route se dissiperait... C'était aussi la première fois qu'elle se séparait de ses enfants mais elle était rassurée quant à leur bonne garde. Sa marraine, la Vicomtesse de Pont d'Audemer, ayant accepté d'en prendre soin.
En suivant les consignes de Kamala et celles de Stefanov, elle avait préparé son paquetage et avait acquis un bouclier possédant déjà une bonne épée. Le Slave avait sellé son cheval et, calée contre lui, elle attendait le départ imminent. Elle posa un instant sa main sur celle de son époux et murmura:

Allons nous débarrasser des traîtres, je suis fière de me battre à vos côtés pour la Normandie qui nous a accueillis...

Comme lui, elle se tourna vers la baronne de Mauny en attendant le départ...