Nemesis
Rodez, 1 er juillet, Premisse à l'action ...
Rodez. Encore.
Ville morte. Toujours.
Un ecu d'perdu. Pour pas changer.
La revlà à Rodez la Jargoroise. Pendant que l'intendant installait l'campement elle fila en ville. Fureta, recolta des informations, observa les mouvements. Puis envoya son rapport au campement de l'Hydre.
Une fois son rapport remit, elle prit la première bicoque croisée et remplit les formalités d'emenagement. Elle n'y mettrait jamais les pieds mais elle se pliait à cette corvée pour eviter de se faire encore voler un ecu pour une couche moins confortable que la première meule venue.
Une fois ces formalités réglées elle fureta en taverne, toujours le même couple là dedans. Des semaines qu'elle passait et repassait par là, toujours les deux mêmes. Et pourtant quand elle entra, ils se présentèrent, encore. Un chouille vexée la Nem, elle qui était passée par là il y a quelques jours, etait-elle si insipide qu'on ne se souvenait même pas d'elle ? Elle leur conseilla donc de faire une cure de poisson puis les laissa dans leur bulle...
Elle erra un peu dans la ville, désespérée par l'absence de lac, ne pouvant donc meme pas envisager de se noyer. Elle jeta un regard à la forêt. S'y aventura avec son morceau de pain et quelques fruits pour y déjeuner à l'ombre. Une fois son déjeuner terminé, elle revint en taverne, déterminée à noyer ses sombres pensées. Elle qui ne buvait jamais. Cette ville la poussait vraiment dans ses derniers retranchements.
A peine etait-elle installée que son dévoué entra. Premier sourire de la journée. Première bière. Premier baiser. Ils enchainèrent tournées et baisers. Il avait l'air extenué. Quand il lui dit de venir se caler contre lui, elle se fondit dans ses bras. Elle s'y sentait bien. Un havre de paix. Un peu plus tard quand il lui demanda si elle travaillait, elle proposa de lui faire découvrir une nouvelle façon de gagner de l'argent sans se fouler. Et l'entraina à la mine. Ils pointèrent donc auprès du recruteur puis elle l'entraina amusée dans un recoin de la mine. Elle avait bu nombre de chopes. Elle n'en avait pas l'habitude. Elle était bien tout contre lui, elle profitait de cette escapade en tête à tête. Elle s'interrogeait sur la capacité de l'intendant à l'apaiser quand le sommeil eu raison d'elle et de son esprit embrumé.
Le reveil fut brutal, un eboulement. son dévoué cherchait une sortie, Nem l'ensorcela pour qu'ils profitent de ce moment seuls au monde... Ils s'endormirent à nouveau...
Rodez, un jour de juillet, au fond d'une mine les pieds dans l'eau la tete dans les nuages ...
Quand il s'eveillèrent ils avaient enfin cuvé. Mais avaient les pieds dans l'eau... Le temps d'une bataille d'eau improvisée, l'eau montait encore et toujours. Mais ils n'en avaient que faire, ils étaient dans leur bulle.Ils se cherchaient, se trouvaient, se melaient, se liaient... Seuls au monde... Deux solitaires qui se rencontrent, qui se découvrent, qui s'emmelent, qui s'embrasent... Moment de tendresse, moment volcanique, moment rien qu'à eux. Oublié le Jargor, oubliée l'alliance avec l'hydre, oubliée la prise de chateau ...
Lorsque l'eau fut arrivée aux fesses, l'intendant prit les choses en main. Il chercha le moyen de les sortir de là. Il fini par trouver un interstice et s'y engaga Nem à sa suite. Luttant contre les flots, ils progressaient, trempés, fatigués, mais heureux d'etre ensemble.
Au bout d'un long moment un vacarme de plus en plus effroyable parvint à leurs oreilles
Rodez, ils se ...bloup bloup bloup, 1,2,3, soleil euh Juillet
Le grondement s'amplifiait au fur et à mesure qu'ils avancaient. Avec lui la lumière apparu.
Arrivés au bout de la galerie, Nem resta bouche bée elle avait beaucoup voyagé, mais un tel spectacle ! La vue qui s'offrait à leur pied était splendide, Nem serra un peu plus sa main.
Reprenant ses esprits elle cherchait une solution pour les sortir de là, car aussi magnifique que soit la vue ils ne pouvaient pas rester là indefiniment quand Son dévoué se mit à hurler pour se faire entendre.
NOUS AVONS TROIS SOLUTIONS, PRIMO SAUTER DANS LA CASCADE, SECUNDO REBROUSSER CHEMIN, TERTIO GRIMPER EN ESPERANT ATTEINDRE UN ENDROIT SÛR EN SURPLOMB !
J'AI TOUJOURS ADORE LA GRIMPETTE !
le seul problème de Nem était leur humidité qui risquait de les faire glisser. Elle avisa la paroi crayeuse qui les entourait, saisi un morceau de craie et s'en frotta les mains et la plante des pieds. Elle lui tendit le morceau et lui planta un baiser passionné sur les lèvres.
CETTE FOIS JE PASSE DEVANT
sans attendre Nem s'agrippa à la paroi et commenca à grimper. Elle était aussi agile qu'un chat, restait collée à la paroi, cherchant des prises faciles en pensant à celui qui la suivait. Elle ouvrait la voie, essayant de tracer une voie peu complexe. Heureusement pour eux la paroi offrait de nombreuses prises. Parfois la jargoroise devait serrer les dents certaines prises étant blessantes. Même si sous eux il y avait la cascade, elle préférait éviter la chute. Elle continua donc son ascension, prenant prise avec ses mains et montant à la force de ses jambes. Un peu au dessus d'eux elle apercu une legere cavité, elle s'y dirigea et s'y posa attendant qu'il la rejoigne. Après une petite pause caline ils reprirent leur grimpette. Une fois arrivés en haut ils cherchèrent rapidement le chemin qui les meneraient au château où les autres Jargorois et les hydres devaient les attendre pour une visite guidée...
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Rodez. Encore.
Ville morte. Toujours.
Un ecu d'perdu. Pour pas changer.
La revlà à Rodez la Jargoroise. Pendant que l'intendant installait l'campement elle fila en ville. Fureta, recolta des informations, observa les mouvements. Puis envoya son rapport au campement de l'Hydre.
Une fois son rapport remit, elle prit la première bicoque croisée et remplit les formalités d'emenagement. Elle n'y mettrait jamais les pieds mais elle se pliait à cette corvée pour eviter de se faire encore voler un ecu pour une couche moins confortable que la première meule venue.
Une fois ces formalités réglées elle fureta en taverne, toujours le même couple là dedans. Des semaines qu'elle passait et repassait par là, toujours les deux mêmes. Et pourtant quand elle entra, ils se présentèrent, encore. Un chouille vexée la Nem, elle qui était passée par là il y a quelques jours, etait-elle si insipide qu'on ne se souvenait même pas d'elle ? Elle leur conseilla donc de faire une cure de poisson puis les laissa dans leur bulle...
Elle erra un peu dans la ville, désespérée par l'absence de lac, ne pouvant donc meme pas envisager de se noyer. Elle jeta un regard à la forêt. S'y aventura avec son morceau de pain et quelques fruits pour y déjeuner à l'ombre. Une fois son déjeuner terminé, elle revint en taverne, déterminée à noyer ses sombres pensées. Elle qui ne buvait jamais. Cette ville la poussait vraiment dans ses derniers retranchements.
A peine etait-elle installée que son dévoué entra. Premier sourire de la journée. Première bière. Premier baiser. Ils enchainèrent tournées et baisers. Il avait l'air extenué. Quand il lui dit de venir se caler contre lui, elle se fondit dans ses bras. Elle s'y sentait bien. Un havre de paix. Un peu plus tard quand il lui demanda si elle travaillait, elle proposa de lui faire découvrir une nouvelle façon de gagner de l'argent sans se fouler. Et l'entraina à la mine. Ils pointèrent donc auprès du recruteur puis elle l'entraina amusée dans un recoin de la mine. Elle avait bu nombre de chopes. Elle n'en avait pas l'habitude. Elle était bien tout contre lui, elle profitait de cette escapade en tête à tête. Elle s'interrogeait sur la capacité de l'intendant à l'apaiser quand le sommeil eu raison d'elle et de son esprit embrumé.
Le reveil fut brutal, un eboulement. son dévoué cherchait une sortie, Nem l'ensorcela pour qu'ils profitent de ce moment seuls au monde... Ils s'endormirent à nouveau...
Rodez, un jour de juillet, au fond d'une mine les pieds dans l'eau la tete dans les nuages ...
Quand il s'eveillèrent ils avaient enfin cuvé. Mais avaient les pieds dans l'eau... Le temps d'une bataille d'eau improvisée, l'eau montait encore et toujours. Mais ils n'en avaient que faire, ils étaient dans leur bulle.Ils se cherchaient, se trouvaient, se melaient, se liaient... Seuls au monde... Deux solitaires qui se rencontrent, qui se découvrent, qui s'emmelent, qui s'embrasent... Moment de tendresse, moment volcanique, moment rien qu'à eux. Oublié le Jargor, oubliée l'alliance avec l'hydre, oubliée la prise de chateau ...
Lorsque l'eau fut arrivée aux fesses, l'intendant prit les choses en main. Il chercha le moyen de les sortir de là. Il fini par trouver un interstice et s'y engaga Nem à sa suite. Luttant contre les flots, ils progressaient, trempés, fatigués, mais heureux d'etre ensemble.
Au bout d'un long moment un vacarme de plus en plus effroyable parvint à leurs oreilles
Rodez, ils se ...bloup bloup bloup, 1,2,3, soleil euh Juillet
Le grondement s'amplifiait au fur et à mesure qu'ils avancaient. Avec lui la lumière apparu.
Arrivés au bout de la galerie, Nem resta bouche bée elle avait beaucoup voyagé, mais un tel spectacle ! La vue qui s'offrait à leur pied était splendide, Nem serra un peu plus sa main.
Reprenant ses esprits elle cherchait une solution pour les sortir de là, car aussi magnifique que soit la vue ils ne pouvaient pas rester là indefiniment quand Son dévoué se mit à hurler pour se faire entendre.
NOUS AVONS TROIS SOLUTIONS, PRIMO SAUTER DANS LA CASCADE, SECUNDO REBROUSSER CHEMIN, TERTIO GRIMPER EN ESPERANT ATTEINDRE UN ENDROIT SÛR EN SURPLOMB !
J'AI TOUJOURS ADORE LA GRIMPETTE !
le seul problème de Nem était leur humidité qui risquait de les faire glisser. Elle avisa la paroi crayeuse qui les entourait, saisi un morceau de craie et s'en frotta les mains et la plante des pieds. Elle lui tendit le morceau et lui planta un baiser passionné sur les lèvres.
CETTE FOIS JE PASSE DEVANT
sans attendre Nem s'agrippa à la paroi et commenca à grimper. Elle était aussi agile qu'un chat, restait collée à la paroi, cherchant des prises faciles en pensant à celui qui la suivait. Elle ouvrait la voie, essayant de tracer une voie peu complexe. Heureusement pour eux la paroi offrait de nombreuses prises. Parfois la jargoroise devait serrer les dents certaines prises étant blessantes. Même si sous eux il y avait la cascade, elle préférait éviter la chute. Elle continua donc son ascension, prenant prise avec ses mains et montant à la force de ses jambes. Un peu au dessus d'eux elle apercu une legere cavité, elle s'y dirigea et s'y posa attendant qu'il la rejoigne. Après une petite pause caline ils reprirent leur grimpette. Une fois arrivés en haut ils cherchèrent rapidement le chemin qui les meneraient au château où les autres Jargorois et les hydres devaient les attendre pour une visite guidée...
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