Le Festival de Grandstock : La clairière...

Tofy, ayant encore acheter des victuailles, se mit en route pour la clairière, chemin faisant elle rencontra un menestrel.

Ahhhh vous arrivez bien, venez je vous emmene sur les lieux des festivités.

Tout en discutant sur ce que l' artiste avait préparé ils arrivèrent à la clairière, Tofy resta bouche bée, Bel et ses hommes avaient fait un travail énorme, et tout commencait a avoir fière allure, mais ou était il le maitre des lieux?

Oh Bel te voila! Déjà dans tes préparations, je t'ai amené du pain et des pastés, en attendant que les viandes cuisent on aura déja de quoi grignoter, tu veux que je fasse un étal? J'oubliais...

Elle lui présenta le musicien

Voila un messire pret a nous divertir, il m'a dit avoir preparé des chansons sur les habitants de Grandson, si il commencait, en entendant ses chants les visiteurs viendront, qu'en pense tu?

Bel acquiessa, le musicien se mit en place et entonna une chanson



Tofy écoutait la musique sans trop prêter attention aux paroles jusqu'au refrain qu'il avait un peu arrangé, elle se mit à rire en entendant

J'entens le loup, le popol et la chevrette,
J'entends le loup et le popol chanter
J'entends le loup, le popol et la chevrette
J'entends le loup et Atila hurler.

Le patron l’avait réveillé bien trop tôt, ce matin !
Du coup, humeur massacrante… pas radoucie malgré le poisson frais du petit déjeuner !
Et en plus, voilà qu’ils prenaient la route !

J’en ai marre, des routes…
Je veux revoir mes montagnes !
Au moins, y fait frais, dans les montagnes !

Hop, un coup de cou pour tirer sur la longe… façon de dire, ras la truffe…

Mais, une patte après l’autre… enfin, pas après pas pour le patron, ils finissent par arriver en vue d’un patelin.

Chouette ! Des montagnes !
Rho ! Qu’est-ce qu’il me veut encore ?

La petite tape sur l’arrière-train, pour le patron, ça veut dire « assis ».

Qu’est-ce qui va m’avoir inventé, ce coup-ci ?

Le patron s’approche, chuchotte à l’oreille poilue…

Un vieil ami à moi m’a demandé un petit service…
Mais pour la peine, je lui préparerais bien un petite surprise…
Blablabla… blablabla… blablabla…

Tiens, si je savais le faire, j’en rirai d’avance !
Comment il a dit, déjà ?
Un blondinet avec les cheveux en bataille ?

Et l’étrange duo reprend reprend la route, se rapprochant furtivement de la clairière…

Allez, mon gros Willy… Va, il est juste là !

Approche furtive, façon Kirkwood au tournoi de Genève…
Et beuglage tout aussi effroyable à la face d’un blondinet ahuri !

Après le grondement qui a secoué toute la vallée, c’est au tour d’un rire gras de retentir !

Mon pauvre Bel, si tu voyais ta tête !

Le patron, Rodrigue, rappelle à lui sa peluche grandeur nature qui vient docilement s’assoir à ses côtés.

Belle bête, hein ? Il s’appelle Willy… dit-il à Bel en flattant l’imposant poitrail de l’animal…
Il est jeune, encore, mais très intelligent et déjà de belle stature !

Pour appuyer son propos, Rodrigue grommèle un ordre et Willy se dresse sur ses pattes arrières, cherchant à atteindre de la truffe le bout de la baguette que son patron agite au dessus de sa tête.



Le blondinet reprend peu à peu ses esprits et lance :

Rodrigue ! Espèce de vieux fou !
C’est pas des choses à faire, ça !
C’est un coup à vous faire tourner le sang !

Le blondinet houspillerait bien son ami encore quelques minutes mais une voix retentit aux abords de la clairière :

Eh, Solo ! Je t’attendais !
Approches, n’aies pas peur !
Voici Rodrigue, un farceur de mes amis…

Regard noir mais sourire amusé en direction de Rodrigue…

Et voici Willy, son compagnon de route !

Tandis que ces trois là papotent joyeusement, d’autres convives commencent à arriver et un étrange attelage se présente à l’entrée de la clairière…
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Pour que vive la liberté, il faudra toujours que des hommes se lèvent et secouent l’indifférence ou la résignation...

Tofy retira prestement ses terrines et pastés des mains de Bel qui semblait mourir de faim, avisant une table à l'écart, elle alla y poser se préparations, tout en continuant a discuter

Je vais poser les plats et découper quelques quignons de pain comme ça les visiteurs se serviront, enfin si tu en laisses...

Les pains furent coupés, les pastés aussi, quelques oignons et autres condiments pour décorer et tout fut en place.


Elle pu enfin souffler un peu et s'accorder un moment de détente, sans demander l'avis de Bel elle servit deux verres de vin.

Bel je t'ai versé un coup de vin, tu viens boire un coup avec moi?

Au lieu de la voix attendue, elle entendit un grognement sinistre, se tournant vers son ami elle vit un ours énorme qui s'approchait et hurla

Bbbell attentionnnn ! Un Rous, un urs, un rus ohhhhh une bête là près de toi.

Paniquée elle saisi son épée et se précipita a son secours , lorsque vint un homme qu'elle ne connaissait pas mais qui lui semblait connaitre et Bel et l'ours, légèrement soulagée elle s'approcha.

Bonjour messire, l'est beau votre copain, je parle de l'ours bien sur mais vous m'excuserez je dois retourner au marché.

Elle s'éloigna rapidement, vida son verre au passage et retourna au village, plus elle mettrait de la distance entre le nounours et elle mieux elle se sentirait.

Bel j'ai pris les légumes, je vais te les préparer, d'accord?

Elle n'attendit pas la réponse et parti sans se retourner

Pff un ours drole d'idée quand même maugréat elle pourquoi pas un Lion tant qu'on y est, enfin quoique....

Ledes venait juste d'arriver de Pontarlier, y habitant désormais mais restant Bocan dans son cœur...
On l'avait invité à cette petite fête, et c'était avec joie qu'il avait bien entendu accepté !

Il arriva au lieu dit, et vu quelques personnes déjà présentes...
Tofy... Belgarath... Rachel... Damesolo... Un ménestrel... Un ours... UN OURS ???

Ledes secoua la tête en pensant que les bières de la taverne lui avait déjà provoquer des hallucinations... Mais alors là...
Enfin bon, l'explication allait arrivée !

Il se mit devant tout le monde... Gardant le regard sur l'ours... Puis s'inclina en retirant son chapeau.. Qui n'était pas à lui d'ailleurs...

*Mais d'où vient ce chapeau...* pensa t-il

Un regard à l'ours... Bref...

-" Content de voir que Grandson est toujours aussi animé mes amis !
On se souvient de moi hein ?" s'exclama t-il

Il sourit en voyant qu'un vrai banquet était en train de se mettre en place... Il allait y apporter sa contribution.. Mais tout cela était encore dans le baluchon devenu plus un sac à patate qu'autre chose...

Rachel était toute fiére d'être accompagnée par un maitre ours et surtout un OURS! monté par un gamin... elle marchait dans les ruelles du village croisant quelques passant ébahis jusqu'à sa bicoque pour prendre de quoi peindre la scéne.

De retour à la clairière:

-"Hum voyons ou vais je me mettre pour qu'il y ai une bonne luminositée......"
enfin elle plaça l'animal de façon à que ça fasse "artistique" puis s'assie sur une souche d'arbre environ à 3 mètres de la bête et du gamin assis dessus puis commença à travailler.

Iris qui avait trainé au marché, avait cru entendre une rumeur parler d'un ours !

- Toujours aussi fous ces bocans ! songa-t-elle ...
Elle decida de se rendre aussitot à la clairière afin de constater par elle même, ainsi que voir si Bel avait tenu sa promesse ...

Iris arriva dans la clairière et fut contente de retrouver solo ...

- Bah alors la miss, ça fait un moment que je te cherche ! Toujours partie courrir toi ! Je suis bien contente de te retrouver ici un peu mon amie !

IRis fit un grand sourire à Solo, puis se mit a chercher du regard son cher et tendre Ledes ...
Au bout de quelque instant, elle le decouvrit accompagné de Belgarath.

- Tiens tiens, je suis prete a parier qu'il doit y avoir un fut pas loin le connaissant !

Iris sourit et s'avanca tranquillement vers eux quand soudain elle s'arreta nette ...

- Un ours ! Pas possible ... Oh !

Elle reprit son chemin tout en continuant d'observer la bete ...

Il faisait chaud aujourd'hui, le soleil était haut dans le ciel démuni de nuage, pas un soupson d'air! mais Rachel était concentré sur son parchemin une goutte de sueur alla direct dans ses yeux....ey! Dame!Dame,j'ai envie de faire pipi! cria le garçonné à califourchon sur le dos de l'ours.

Rachel leva les yeux vers le petit garçon puis vers le maitre ours.

-" Ben a vrai dire Dame, la bête à soif aussi, et m' dégourdir les jambes ça ne serais pas d'refus" s'exclama le maitre d'ours".

-"Bon daccord, je vous retrouve dans 1/2 heures au même endroit"^^

Tutur souffla et gromela

Pfff peut mal de grimper lui, toujours pour ma trogne les difficultés, l'est pas un peu malade, l'a bien vu la hauteur, pfff

Cachant sa hargne, il s'efforca de se montrer aimable.

Oui maitre, j'y cours mmmm délicieux les pastés, je prends encore u...

Pas le temps de prendre quoique ce soit, un coup de pied magistral lui rappela qu'il devait obéïr et il se mit a courir tout en continuant à marmonner

Attends quand je serai grand, d'abord je me sauverai, puis on m'appelera Arthur p'tet que j'aurai une épée et pi p'tet même que je serai roi, et je grimperai plus aux arbres, na!

Agile comme un écureuil, il parvint au sommet de l'arbre et de sa main libre tendit un morceau de viande pour appater le maltais, il entendit tout en bas les visiteurs pousser un oh et devina que l'oiseau avait pris son envol, il lorgna et vit le maltais planer dans les airs, prêt a fondre sur la proie qu'il lui présentait.

Il en avait bien coupé, maintenant il pouvait les charger et les porter.



Ponot venait rejoindre la clairière le dos courbé sous fagots de bois, le poids se faisait si pesant qu'il n'osait plus regarder le faucon qui dansait dans le ciel au dessus de la clairière, au risque de se faire entrainer à la renverse.
Approchant de lieu de festivités, musiques et rires d'enfants lui vinrent aux oreilles. Heureux, toujours dos plié, il accéléra le pas comme il le put, guidé par sa seule ouïe et par une soif de cervoise.
Enfin il arrivait en clairière.
Il prit un instant, se tordit et gesticula afin de rétablir les fagots pour se redresser et se présenter avec son plus beau sourire.
Au lieu de cela, ses gesticulations frénétiques furent entrevues par un tout autre convive qui l'accueillit avec un grand:

GRRRRRRRROOOOOOOAAAAARRRR

Déstabilisé par tel accueil, le porteur de fagots, comme il l'avait redouté tout le long du chemin, bascula sur le dos. Coincé sur ce matelas piquant, et craignant que la bête soit sauvage, Ponot gesticulait encore mais ne parvenait à se relever, coincé comme une tortue, il était fait!
Au dessus de lui, dans le ciel ouvert de la clairière, un visage tout sourire et amicale, et un main lui fut tendit la main afin qu'il se remette sur pieds
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Ponot43,
Général de l'ACG,
(http://armeedegrandson.xooit.fr)

Douanier de Grandson

Son marché et ses préparations terminées, Tofy revint à la clairière, regarda voler le faucon un moment puis se régala du spectacle des danseurs, son attention fut attirée par un bruit étrange et par une scène qui ne l'était pas moins, elle s'encourru aider Valerie

Ben Ponot qu'est ce que tu fais a terre, il est trop tôt pour se coucher.
Ca va tu ne t'es pas blessé? Viens on va t'aider a porter tes fageots.

Sitot dit sitot fait, ils porterent le bois à Bel, le grand feu allait pouvoir être allumé.

Si on mangeait un peu de pasté en attendant plus consistant, on pourrait aller écouter le ménestrel et déguster cela bien tranquillement, ça nous reposerait

D'autres ménestrels étaient arrivés, elle prit son quignon de pain et son pasté et alla s'assoir pour les écouter, ça tombait bien la chanson semblait dédiée à son ami.



Tiens bon la barre et tiens bon le vent
Hisse et ho, Bel amigo
Si Dieu veut toujours droit devant
la Belgariade ira à Saint Malo.

Après une retraite de quelques jours chez les moines, enfin elle se retrouvait dans le village. Étonnée a moitié de voir si peu de monde, la jeune femme se dit qu'ils devaient être en grand nombre au lieu de fête. Elle se dirigea donc vers la clairière, décidément pas a l'avance, mais l'important était de venir. Kao arriva a de la clairière. Beaucoup de monde était déjà présent. Elle les salua d'un signe de la main en leur souriant.

Bonsoir tout le monde. Alors ou donc est la bonne bière?

Elle chercha du regard le précieux fûts et se servit une chopine. Très étonnée de voir son frère, elle courut le saluer.

Coucou Ledes! Voilà qui me fait plaisir de te voir. Coucou Iris. Comment allez vous tous les deux?
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Le blondinet est aux anges !
Enfin, les convives semblent vouloir participer à la feste et profiter de cette belle journée d’été pour oublier labeur et petits tracas quotidiens…
Il rit lorsque son ami Ledes fait allusion à un numéro de claquette avec Willy !

Tu sais faire des claquettes, toi ?
Dis donc, z’ont de drôles d’occupations, les Pontalissiens !
Nan ! Pour l’instant, je voudrais juste que tu m’assistes pour la préparation des mets…
Tu vois, les foyers sont prêts…
Mais il va falloir être sur le coup pour rôtir le cochon et les gigots, surveiller la cuisson des carpes…

Bel sort de sa poche son briquet à amadou et entreprend d’allumer les différents points de cuisson.
Quelques étincelles jaillissent sur les copeaux, une épaisse fumée blanche envahit les âtres, cédant rapidement la place aux crépitements du bois bien sec qui commence à flamber…

Nous voilà tranquilles pour un petit moment…
Tiens, on en profite pour mettre un tonneau en perce ?

Les deux hommes s’exécutent et disposent quelques chopines et les pastés de Tofy à l’extrémité de la table de fortune.
Un gamin s’approche, pioche dans les mises en bouche avant de se faire rappeler à l’ordre par un homme d’un âge certain portant fièrement un faucon sur l’épaule.

Magnifique animal, messire !
Il me tarde de le voir prendre son envol !

Ce qui ne tarde pas, le gamin se faufilant dans la clairière pour rejoindre les plus hautes branches d’un chêne majestueux…

Petit sourire du cuisto lorsqu’il constate avec plaisir qu’Iris arrive.
Stoppée nette lorsqu’elle voit Willy, elle rejoint Solo qui semble être en grande discussion avec une…

Eh, eh ! Mignonne, la brunette !

Bel observe un moment Solo en grande discussion avec la gitane.
Il perçoit le petit signe de tête de la Pontalissienne qui le désigne à la nouvelle venue.
Visiblement, les deux femmes se sont bien trouvées et le blondinet est ravi de constater que Solo s’occupe de la troupe de gitans, allant jusqu’à visiter les roulottes qui s’installent à présent en demi-cercle à l’orée de la clairière.

par Deos, cette robe lui va à ravir !
Sûr que Theo va en rester bouche bée !

Le fumet qui commence à se dégager de la rôtisserie en plein air sort le blondinet de sa rêverie…

Ledes ! Un peu plus vite, la broche !
Risque pas d’avoir le tournis, ce cochon !

Bel rit en tendant une choppe à son commis bénévole…

Un peu d’agitation à l’entrée de la clairière…
Plutôt cocasse, la scène à laquelle les cuisiniers assistent !
Ponot, couché sur le dos sur un fagot qui doit bien peser dans les 100 livres…
Valerie et Tof, penchées au dessus de lui pour l’aider à se relever, ont visiblement bien du mal à ne pas éclater de rire !
Et Atila, accompagné de son fidèle Popol, qui arrive enfin !
Que du bonheur !

Le blondinet rejoint le petit groupe pour prêter main forte, croisant sur le chemin son fillot qui déguste une cervoise assis à l’ombre…

Hé, Ludo ! Content que tu sois là !
Elle est assez fraîche ?
Ne rates pas les pastés de Tofy, ils sont délicieux !

Un peu plus loin, Ponot, est rétablit sur ses deux pieds, galamment entouré…

Ben alors, Ponot ! Tu as eu les yeux plus grands que les épaules ?
Sois le bienvenu ! Viens donc poser ton fardeau là-bas et prendre une chopine bien méritée !
Val ? Tof ? Vous en prendrez bien une aussi !
Ati, je ne te demande pas !
Il n’est pas encore levé, le jour où tu refuseras une bonne bière !

Le petit groupe retrouve Ledes alors qu’un ménestrel bat du pied la mesure en chantant haut et fort :

Sacrée Tofy !
Aucun doute qu’elle a soufflé ces paroles !

Kao a également rejoint la feste et sirote une bière en compagnie de son frère…

Remplissant les chopines, profitant de ses amis et des animations, Bel a une pensée empreinte d’envie et de nostalgie…

Saint Malo… L’océan… Ah, l’océan…
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Pour que vive la liberté, il faudra toujours que des hommes se lèvent et secouent l’indifférence ou la résignation...

Fille de ménestrels, Cathy parcourait les routes et les villages, gagnant sa pitance en racontant de belles histoires, généralement les badeaux lui lancaient quelques piècettes qui suffisaient largement à sa subsitance.
Ayant apprit que Grandson organisait un festival, elle porta ses pas jusqu'au canton, les organisateurs l'embauchèrent immédiatement, pas besoin de quêter cette fois. Elle commença par profiter des pastés en regardant les animations puis alla s'installer dans un coin tranquille et harangua les passants

Oyez bonnes gens, connaissez vous la harpe de Merlin, approchez approchez

Les visiteurs ne se firent pas prier, assis sur la mousse fraiche de la clairière ils écoutèrent la conteuse, Cathy heureuse de tant de spectateurs commença:

)

AVEZ-VOUS ENTENDU LA HARPE DE MERLIN.

Avez-vous entendu la harpe de Merlin
Egrener lentement ses accords cristallins
A travers les forêts de la vieille Celtide ?

Des bords ombreux du Rhin jusqu'aux Cassitérides,
La brise en frémissant redit le nom d'Arthur.

Un chant d'espoir émeut les rives de la Clyde :
Voici venir les temps prédits par Peredur !

Oublieux descendants des Celtes intrépides,
Avez-vous entendu la harpe de Merlin,
Des cols de l'Helvétie aux confins des Hébrides,
Résonner doucement par ce frileux matin ?

C'est assez et c'est trop de luttes fratricides,
Fils de la vieille race ardente, aux yeux d'azur !
C'est assez et c'est trop de tous vos mauvais guides !

Voici venir les temps prédits par Peredur :
Un chant d'espoir résonne à travers la Celtide !

Avez-vous entendu la harpe de Merlin
Résonner doucement par ce frileux matin,
Des sylves d'Hercynie aux vallons de la Clyde ?

Debout ! fils des vaillants qui firent la Celtide !
Voici venir les temps prédits par Peredur :

J'entends, dans le vent frais, siffler Excalibur !

.(HRP:Poème de André Savoret, extrait de « Le Bûcher du Phénix »)

Bel, ayant règlé son différent avec messire Dem, donna le signal du départ.
La taverne avait été fermée, Tofy pouvait se concentrer sur le banquet et aider Bel à servir, elle sourit lorqu'il découpa la tourte mais son sourire s'évanouit quand elle remarqua l'absence de mamour.
Pristi, l'est encore passé ou cet animal là, attends Bel je vais t'aider mais faut d'abord récupérer mamour, on va avoir besoin de pain et d'aide pour servir tout le monde.

Elle chaparda vite fait un morceau de gigot.

Mmm chest bon, crève de faim moi, MAMOURRRRRRRRRR t'es là?

Elle fit un clin d'oeil à Bel

Doit lorgner les danseuses, attends je sais comment le faire venir



Elle se mit à rire devant l'air ahuri de Bel

Mais c'est pas tout, faut les faire porter à quelqu'un attends tu vas voir.

Tofy appela...

Angèleeeeeeeee



Voilaaaaaaaa t'as compris maintenant, tu paries qu'il arrive vite fait

ATIIII, MAMOURRRR j'ai un cadeau pour toi, viens voir!

Voila Bel plus qu'a attendre, que puis je faire pour t'aider?

La vieille Josette avait décidé avec l’autre vieux schnok de faire un petit voyage avant de se retrouver entre quatre planches.

Il faut savoir avant toute chose que Josette est une vieille bique, pas vraiment hideuse, ridée par le temps c’est certain, puante à chaque fin de mois, Il lui manque pas mal de dents dans la bouche, elle perd ses cheveux tout gris par poignée, il lui restera bientôt plus rien sur le caillou. Rapetissée à moitié, la vieille se tient la hanche d’une main et l’autre est toujours munie d'une canne, qui en théorie doit l’aider à se déplacer, que nenni, le morceau de bois ne sert qu’a frapper les passants qu’elle ne trouve pas à son goût, ou les poules pondeuses, ou les inutiles ou....
La vieille Josette n’est pas une gentille bonne femme, elle passe son temps à râler, insulter, craché de grosse glaires jaunâtre un peu partout sur son chemin, à radoter sa phrase préférée index levé vers le ciel d’une voix tremblante : « Moi de mon temps… quand j’étais jeune …» Bla Bla Bla.

Josette était arrivée avec son ami de toujours le bon vieux Riton à Grandson. La pause était inévitable, les deux vieux étaient épuisés par le voyage. Josette s’appuya sur l’épaule de Rit’ pour reprendre son souffle.

" J’suis trop vieille pour l’aventure j’crois mon vieux" dit-elle tout en s’essuyant le front dégoulinant de sueur.

Alors que son ventre gargouillait bruyamment, une douce odeur de bouffe lui chatouilla le nez. La vieille leva la tête, ses oreilles captèrent enfin la fréquence du lieu. De la musique ?
Josette plissa les yeux pour mieux « voir » au loin. Elle sursauta au ralenti, montrant du bout de son doigt tordu un attroupement de jeunes gens.

"Heyy Rit’ on a l’œil de taupe aujourd’hui, regarde voir, y a une fête là bas ! On va pouvoir grailler gratos, et s'mouiller le gosier !"

La vieille se remit à marcher à la vitesse d'une limace, tirant Rit' par la manche.

Yann, Cornell et Smilla arrivèrent dans la clairière. Avant de partir en retraite, Tofy avait parlé d'une fête à la jeune femme mais elle n'avait pas imaginé une telle chose. Elle chercha Tofy des yeux pour la féliciter quand Yann dit :


Maman, veux aller voir l'ours....

Et il se mit aussitôt à courir en direction de l'animal. Yann arriva devant l'ours et sauta sa course en émerveillement et peur. Cornell était juste derrière l'enfant. Smilla rassurait par la présence de l'homme regarda son fils. L'enfant approcha doucement sa main de la fourrure en demandant :

Je peux le caresser?
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Santé Roma, je te rejoins à la danse dans un instant.

Elle venait d'apercevoir Ludo un peu à l'écart. Elle s'approcha de lui.

Coucou mon cœur. Que fais-tu dans ton coin? tu viens danser un peu?

Elle regarda les gitanes, ayant envie d'aller les rejoindre.
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D’ordinaire tranquille, l’heure entre chien et loup…
Aujourd’hui, la clairière résonne de moults cris et rires alors que le jour décline, cédant la place au crépuscule.
Remplissant les chopes, Bel s’entretient avec les derniers arrivés, se préoccupe du bien être de chacun.
Comme tout est en ordre, que les invités semblent repus et passablement éméchés, le blondinet en profite pour retrouver les saltimbanques.

Voici pour vous ! dit-il aux deux hommes qu’il a ramené de chez Ati en leurs tendant une jarre de terre cuite fermée par un bouchon de liège.
D’ordinaire, on s’en sert pour réchauffer les corps en hiver !
Mais aujourd’hui, c’est pour réchauffer l’ambiance que vous pourrez vous en servir !

Le blondinet sourit en désignant du menton l’énorme tas de bois qui trône au centre la clairière.

J’espère que ça ne sera pas trop fort en bouche, hein !
Attention à ne point trop en avaler sans quoi vous risqueriez de manquer vostre spectacle !
Avez-vous besoin d’autres choses ?

Les deux hommes répondent négativement, expliquant à Bel qu’ils n’attendent que la tombée de la nuit pour se lancer…

[Autour du tas de bois central, un peu plus tard… ]

Les deux saltimbanques sont placés de part et d’autre de l’imposante masse de bois.

Le premier tient dans ses mains deux courtes branches dont les extrémités sont garnies d’un entrelacs de chiffons.
Il verse sur les bourres de tissus un peu du contenu de la jarre et attend que son compagnon soit prêt.
Le seconde, quand à lui, sort de sa besace deux chaines assez fines au bout desquelles on peut voir un petit pot de fer.
Lui aussi humecte le contenu des pots.
Ils se regardent, hochent la tête, et en parfaite synchronisation, embrasent leurs instruments…

Le blondinet, un peu à l’écart, observe, comme hypnotisé, les mouvements rapides des deux hommes qui font virevolter de petites flammes dans les airs.
Les moulinets du premier dessinent des cercles de feu autour de lui.
Parfois, il croise les bras, et les cercles semblent s’embrasser…
Par moment, il envoie les bâtons vers le ciel et le public pousse des OH… admiratifs alors qu’il les rattrape, méprisant le risque de se brûler…
Les mouvements des bras du second, rallongés par les chaines, sont beaucoup plus complexes et permettent des figures encore plus surprenantes.
Les petites boules de feu tournent, virent, se croisent, devant puis derrière, parfois au dessus de la tête de l’homme dont le visage montre une extrême concentration.



Le spectacle touche à sa fin et déjà le public encourage les deux cracheurs de feu à poursuivre.
L’un pose ses chaine et prend un des bâton à présent éteint que lui tend l’autre.

Tous deux prennent en bouche une petite rasade du contenu de la jarre, se retournent face au public, allume une des extrémités de leurs torche respectives.
Après une belle inspiration, ils portent ensemble la torche devant leur visage et crachent, dans un bruit impressionnant, une succession de petites flammes au dessus de la tête d’un public ébahi…
Alors, les deux hommes se retournent, reprennent cette fois-ci une belle rasade et crachent d’un souffle puissant sur le tas de bois central.



Les applaudissements couvrent presque le crépitement du bois tandis que le bucher s’embrase et la clairière se pare soudain d’un halo de lumière changeante où les ombres semblent danser…

Bel profite de la diversion pour rassembler ses affaires, jette un dernier coup d’oeil circulaire et se dirige vers sa chaloupe…
Au revoir, mes amis…
Profitez de cette nuit !
Demain, je serai parti… mais toujours je garderai dans mon coeur le souvenir de cette journée…
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Pour que vive la liberté, il faudra toujours que des hommes se lèvent et secouent l’indifférence ou la résignation...