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[RP] : Mariage de Bambou et Promether

Cleo92
comme c'est loin !! se dit une rousse perchée sur son Quérido ... un alezan roux comme les cheveux de sa cavalière.

Pour aller plus vite, Cléo avait mis un baluchon en travers du col de son cheval et vêtue comme un garçon en bottes et braies avait d'une traite traversé champs, bois et forêts ... de grandes forêts de sapins noirs et hauts comme des piliers de cathédrale.

La maire de Toul ne pouvait laisser longtemps son village sans s'en occuper, c'est pourquoi, cheveux et cape au vent, elle cravachait sa monture qui filait à vive allure...

Excuse-moi Quérido mio, mais là, il ne faut pas trainer !!
Allez garçon du nerf .. on est presque arrivé !


En effet, tard dans la nuit, la rouquine avait débarqué dans une hostellerie sise à deux pas de la grande cathédrale d'Aix-la-Chapelle ... elle confia l'alezan humide d'avoir tant galopé au bon soin du palefrenier de l'auberge et lui promis piéces d'or si elle retrouvait au matin son cheval nourri et bien soigné.
Cela fait, elle monta quatre à quatre les marches de l'escalier menant à sa chambre ... et la cavalière fourbue tomba sur le lit et s'endormit en moins de temps qu'il faut pour le dire.

Demain, elle irait à la Cathédrale pour le mariage de son amie Bambou et se réjouissait qu'elle avait enfin trouvé celui qui avait su faire battre son coeur ...

Et déjà elle partait dans un rêve ...

Voyait sur un tapis de fleurs les amoureux avançaient ..
Ils avaient les visages radieux et des colombes les accompagnaient ...
Et la cathédrale était une forêt peuplée d'écureuils, d'elfes et de fées
Son de lyres et chants d'anges, hautbois et tambourins joyeux
Le couple changeait mais dans leurs yeux c'est la mm flamme qui brulait
En s'approchant elle se reconnut au bras d'un moustachu heureux
Des cloches résonnaient vibrantes dans ....
DES CLOCHES !!!

DING, DONG !

HO ! mais c'est quoi ce bruit !


Cléo se réveilla en sursaut assourdit par les cloches qui sonnaient à tout va en face de sa chambre ..

Mon dieu le mariage de Bambou qui doit commencer !!! pensa la roussette tout affolée d'avoir dormi si longtemps .. le soleil était déjà haut ...

Faut que je me prépare !
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Bambou57
[A l'auberge à Aachen]

… elle ouvrit la porte et se trouva nez à nez avec celle qu’elle allait chercher, c’était une dame d’un certain âge qui était à son service depuis de nombreuses années, elle était tout pour elle, son habilleuse, sa coiffeuse, sa maquilleuse, son souffre douleur même, elle passait sa colère quelques fois sur elle, car dans son travail, elle montrait toujours un visage serein, mais le plus important elle était sa confidente, elle lui racontait ses peines et ses bonheurs.

Bonjour Dolores, te voila enfin je commençais à m’inquiéter, je ne voudrai pas être en retard le jour de mon mariage


La femme sourit à sa maitresse qu’elle trouvait très énervée, pourtant elle gardait en général toujours son sang froid


Ne vous inquiétez pas Bambou nous avons encore deux bonnes heures avant d’aller à la cathédrale, nous avons tout notre temps


La duchesse ne s’offusqua pas le moins du monde de la familiarité que sa servante avait envers elle, elle la connaissait depuis qu’elle était enfant et elle l’avait toujours appelé ainsi et de toute façon elle n’aimait pas le protocole, elle préférait une vie simple sans artifice avec de vrais sentiments plutôt que du décorum.

La femme de chambre vit le plateau du petit déjeuner intact sur la petite table


Vous devriez manger un peu la journée risque d’être longue et vous devait être en pleine forme


Elle mordit dans la tranche de pain beurrée qu’elle lui tendait, elle eut un haut le cœur, décidément rien ne voulait passer son estomac était toujours noué, elle la reposa et but une gorgée de lait tout frais pour faire descendre le pain.

Elle regarda sa robe qui était sur un portant, elle avait voulu une robe simple sans fioriture, elle l’avait reçu le jour même de son départ pour Aix la Chapelle, son amie Floche avait tenu ses promesse et lui avait fait livrer une heure avant qu’elle ne prenne la route, il faudra d’ailleurs qu’elle pense à la remercier pour son efficacité et la beauté du travail qu’elle avait effectué, elle avait réalisé exactement ce qu’elle désirait.

Puis se tournant vers sa poursuivante

Aide-moi, il faut que je sois éblouissante aujourd’hui

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Ankis
Ankis entrait pour la première fois dans l'imposante cathédrale. Il reconnaissais beaucoup de monde, qu'il avait côtoyé au long de ses deux années en Lorraine. Venu seul de Saint Dié il chercha rapidement du regard des concitoyens mais ne parvint pas a en distinguer parmi la foule de plus en plus dense. Cherchant un peu d'ombre pour se remettre de sa matinée bien courte, il se posta sous les branches d'un grand arbre un peu en retrait de la cathédrale.

Tout se mettais progressivement en place, l'après-midi s'annonçait radieux, il rajusta son costume et attendit la suite des évènements. Les discutions allaient bon train, il se rendit compte que beaucoup de monde avait pris rendez vous dans les auberges d'Aachen, ce qui expliquait pourquoi, quand il avait voulut avoir une chambre lui aussi, toute étaient complète.

Barthelemy
Se libérer pour la journée! Voilà la tâche la plus ardue qui lui fut donné en ce 4 juillet de l'an de grâce 1458 pour se rendre à l'union de Bambou et Promether! C'est au galop, après trois étapes et changements de montures qu'il parvint à la Cathédrale d'Aix-la-Chapelle. Se mirant dans l'abreuvoir, il prit peur. Échevelé, la tenue poussiéreuse. Trouver un bain public, il devait bien y avoir des bains par ici. Après quelques renseignements prient, il paya les 5 deniers demandés, prit le drap de lin et le savon qu'on lui tendait à l'accueil, bouscula presque une flopée d’hommes à demi-nus qui riaient dans un couloir. Pardon pardon! Il joignit le cuveau libre le plus proche et c'est après une toilette soigneuse et s'être changé et coiffé qu'il rejoignit le parvis et entra dans l'édifice.

Un jour tellement important dans la vie d'une femme et d'un homme. Cet union de deux êtres qui ne formeraient plus qu'un devant l'adversité et face aux bonheurs à venir... Tout de suite il aperçu Sybille, rayonnante de bonheur et de beauté. Il s'avança vers elle dans l'allée centrale, lui sourit joyeusement et la salua de la main puis rejoignit aussitôt un banc sur la gauche - à l'Ouest comme dirait père - où il prit place. Le papotage viendrait après la cérémonie, nul trouble ne devait perturber l'ambiance angélique.
Promether
A peine avait-t-il salué les personnes présentes et demandé de leurs nouvelles, que quelqu'un d'autre arriva. Il s'agissait d'une jeune femme que Prom n'avait jamais vu auparavant et apprit à la fin de la cérémonie qu'il s'agissait en fait de la soeur de son aimée. Aussitôt qu'il eut salué l'inconnue que deux autres personnes firent leurs apparitions, ils n'étaient d'autres que Ellebasi , le témoin et la meilleure amie de Promether qui était accompagnée de sa fille. Le jeune homme sourit en les voyant et alla à leurs rencontres. Il salua sa petite fille, qui était adorable dans sa robe rose puis sa mère :

- Bonjour Tra... s'arrêta-t-il pour ne pas prononcer en entier le surnom avec lequel il avait l'habitude de l'appeler par pure taquinerie et se doutait qu'avec la prononciation des trois premières lettres elle ferait directement le rapprochement avec son surnom. C'est deux là étaient toujours entrain de plaisanter et ne manquait pas de se charrier, ils étaient toujours bon enfant. Il sourit innocemment puis répondit à son compliment : Merci. En disant tout bas avec plaisanterie ( la taquinerie est un moyen comme un autre de ne pas montrer son stress et d'essayer de l'apaiser un peu) : arrête tu vas me faire rougir. Sourit. Je te remercie d'être là. Eh comment je suis stressé, tu n'imagine même pas à quel point, cela fait plusieurs jours que j'ai du mal à dormir.

Derrière Elle un homme arriva à l'entrée, il reconnut immédiatement Niconoss, c'était lui qui présenta Bambou à Promether pour la première fois il y a un peu plus d'un an. Sans lui, les futurs mariés ne se seraient sans doute jamais rencontrés. Le jeune homme alla donc le saluer après avoir prit congé de son amie Elle qui voulait discuter avec Shendus.

- Bonjour Niconoss, comment vas-tu ? Comment ça se passe à Alençon ? Merci d'être venu et d'avoir fait tout ce chemin exprès pour assister à la cérémonie, avec ce temps sa n'a pas du être chose simple.

Il aurait voulu discuter plus longuement avec lui pour prendre plus de nouvelle mais d'autres personnes commencèrent à venir, d'autres voulurent lui parler alors il ne pouvait pas perdre le rythme, autrement il ne serait plus où donner de la tête. Le jeune homme salua Niconoss avant de se retirer et lui demanda qu'il n'hésite pas à donner de ses nouvelles par courrier.

Le futur marié se posta dans l'entrée de la cathédrale et accueilli respectivement deux homme qui devait être des connaissances de son aimée, son ami et camarade d'armes Adelphe, sa future belle-mère (il fut content qu'elle put tout de même venir malgré son emploi du temps serré), mais aussi deux autres connaissances de Bambou qu'il n'avait jamais vu, la connétable Yarwelh (ahhh au moins maintenant Prom se sentira moins seul en tant que blond dans la cathédrale) , Sybille une grande amie et confidente de sa future épouse dont il avait entendu parlé à plusieurs reprises, il avait même il y a quelques mois plus tôt assisté au mariage de celle-ci et de son aimé Uriel.

Le jeune homme constata que Floche avait l'air d'être à l'aise, son attitude lui fit sourire : elle passait d'une personne à l'autre avec facilité, naturel et tact en les saluant et en discutant un peu avec eux. Contrairement à Promether qui n'avait pas l'habitude de parler à autant de personne, et était habituellement assez timide et réservé alors il avait de quoi perdre pied. Son amie se rapprocha de lui :

- Bonjour Promether. Vous voilà enfin heureux.... je vous souhaite tout le bonheur du monde. Et je suis certaine que vous rendrez Bambou très heureuse ... une fois de plus je sais pouvoir vous faire confiance.

Le jeune homme l'accueillit d'un sourire, et lui répondit :

- Bonjour Floche. Oui le grand jour tant attendu est enfin arrivé, depuis le temps que nous l'attendions, je nage donc en plein bonheur malgré le trac. J'espère que vous pourrez vous aussi un jour vous mariez avec celui que vous aimez.
Je vous remercie en tout cas pour vos vœux, c'est gentille. Je ferai bien entendu du mieux que je peux pour combler Bambou, son bonheur passe avant tout et évidement avant le mien.


Par la suite, la femme d'Eglise de tout à l'heure qui lui était étrangère approcha et se présenta à lui. Il sourit, et répondit :

- Bonjour, je suis enchanté de faire votre connaissance et vous remercie pour vos congratulations. Je pense que nous nous reverrons, j'envisage de déménager à Toul dès que mon champ sera vendu évidement.
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Zahra.2


{Rendez vous à Aix La Chapelle, le 4 Juillet 1458 : Union de la duchesse Bambou et de son Promy!}
, voici ce qu'elle avait noté dans plusieurs parchemins décorant sa chambre d'hôtel qu'elle squattait depuis le début de son mandat ducal à Nancy, mais également qu'elle placarda dans tous les murs des bureaux de la prévôté, Z. allait être absente à Nancy pour quelques jours, les maréchaux se débrouilleront comme toujours , comme bien souvent plutôt, que le château soit attaqué ou pas , zéro souci, cette date là , elle devait être dans la cathédrale d'Aix un point c'est tout.

La duchesse Bambou avait trouvé âme sœur, c'était le plus beau jours de sa vie, aussi, quand la dame de Beaulieu reçu son invitation, elle fit tout un programme Olé Olé pour pouvoir voyager pénard , sortir de Lorraine sans être trop remarqué, attendez si tout le monde savait que tout le bataillon Lorrain se trouvait dans cette cathédrale en ce jour là, de l'union de la Plus douce et réservée des duchesses de Lorraine, mais aussi d'un très grand colonel de l'armée du duché, pour sûr que la main aurait été mise sur l'ensemble de la Lorraine!

Après plusieurs jours de voyages, sous la chaleur estival , la Zahra arriva enfin à bon port, mais bon, fallait peut-être pas rentrer dans la cathédrale, avec la dégaine d'une voyageuse, par ce que bonjour la fraicheur! Passage dans une des auberges des plus mal famée d'Aix, la plus économique comme le remplissage des caisses de Beaulieu, vide à plat, petite toilette oblige, et remise en beauté rapide, elle retire les frusques de la "mode amazone", et enfile une houppelande commandé spécialement pour l'évènement, tente de coiffer sa tignasse brune, qu'elle méditait à couper à la mode "Jan Dark par ce que ça le fait bien", au bout d'une heure de tentative vaine , elle se contente de carrer sa couronne seigneuriale sur sa tête pour retenir le tout, ça servait de diadème ces petites choses là, et oui.

Petit coup à l'extérieur, la lucarne qui servait de fenêtre, les ruelles étaient bien rempli, sûrement la saison pour les mariages et tellement de cérémonies en la cathédrale d'Aix.

Elle se dépêche de sortir de l'auberge, pour se diriger enfin vers le point de ralliement des lorrains en cette belle journée, aujourd'hui la bataille, c'était ce mariage.

Nulle envie d'être en retard, elle arriva devant le parvis de cet édifice, ce jour là, sobre, inutile de cumuler les frasques avec les membres de la curie, hors de question de se faire virer de là pour "ivresse notoire".

Envie de saluer le colonel futur époux militairement, mais non, là tout le bataillon avait lâché l'uniforme militaire , pour se mettre en mode civil et cérémonie, regard qui se pose sur le baron de Forbrach, du "genre p'tit lâche va, t'm'as abandonné", le genre de regard qui en dit long en somme, mais un simple salut :


Bonjour; messire Promether, 'fin mon colonel, je vais attendre la fin de la cérémonie pour vous féliciter tout deux, vous et sa grâce Bambou, je vous souhaite tout le bonheur du monde; et une excellente cérémonie.


Elle sourit, et repère une place, pour pouvoir assister à la cérémonie avec une "bonne vue"!

Elle cherche du regard, la Reyne du jour, pas encore arrivée, elle va s'assoir attendant la suite de la cérémonie, saluant au passage les personnes qu'elle reconnait (et les autres aussi hein)
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"Aléa jacta est"
Theudric
La petite troupe avait enfin terminé le voyage pour assisté au mariage de Promether et Bambou. Le Baron c’était installé dans une hostellerie non loin de la grande place.

Theudric arriva sur les lieux des réjouissances afin de prendre place.
Niconoss
Niconoss debout au fond, attendant que tout le monde s'asseye pour en faire de même. Il croisait beaucoup de monde qu'il connaissait, il aurait tellement de chose à dire à chacun, mais il faisait au plus simple, ne faisant pour la plupart qu'un simple salut de la tête, ou au moins une embrassade cordiale ...

Floche elle s'arrêta pour lui demander comment il aller, il lui sourit simplement.


Bonjour Floche content de te voir ici, écoute je vais bien je te remercie, j'espère que tout va bien pour toi aussi ... Notamment en lorraine, je suis plus la pour surveiller.

Puis vint le marié, il saluait un à un les convives, mais quand il arriva vers Niconoss, il lui fit un accueil chaleureux et surtout entama une rapide conversation, Niconoss se demanda ce que lui valait cette élan d'amitié, alors qu'il n'était ni témoin, ni rien, alors qu'il aurait bien aimé d'ailleurs, pour fêter la célébration du mariage de deux de ces plus chers amis ...

Promether mon ami, c'est toujours un plaisir que de te voir, en plus cela devient rare, donc on en profite, je te souhaite tout le bonheur, surtout avec bambou. Je suis tellement heureux pour vous !
Ma vie en Alençon se passe bien, enfin elle commence bien. J'aurais tellement de choses à te raconter ...
Bon courage.


Ce sont les quelques mots qui ont été échangés rapidement, le jeune futur marié semblait un peu excité et un peu perdu devant tout ce monde. Il le salua après leur embrassade, par un salut de main, et il recommença à scruter.
La il vit Zahra, il ne savait pas quoi faire, elle le regardait bizarrement, et il en était un peu triste, il resta planter la ne sachant que faire ...

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Cleo92
Assise d'un coup sur son cul, la rousse qui avait dormi toute habillée, se fut réveiller en sursaut par les cloches de la cathédrale toute proche ....

Elle mit bien 5mn à se remémorer ce qu'elle faisait céans .. oui... euh ... oui ! je suis à Aix-la-Chapelle pour le mariage de Bambou et Prométher !!

Elle se frotta les yeux, s'étira comme un chat et sauta du lit dans une rayon de soleil où voletait un nuage de poussière qu'elle avait ramassé sur le chemin depuis Toul ...
La rouquine affola les petits grains qui virevoltaient dans la lumière autour d'elle en otant ses vêtements de voyage.

Une bassine et un broc pour la toilette firent l'affaire et la vitre poussiéreuse de la fenêtre fit office de miroir ...pas fameuse cette auberge, mais hier j'avais pas le temps de faire du tourisme... hihi ...

L'eau était froide et finit de réveiller complétement Cléo qui défaisant son baluchon en sortit la plus jolie robe qu'elle avait, un peu froissée mais qui ferait parfaitement l'affaire pour faire honneur à sa chère et douce cousine Picsounette en une si importante cérémonie.
Elle secoua le vêtement pour lui redonner son volume et en camisole entreprit de se coiffer ... Voilà ... ça ira ... je vais finir par me mettre en retard si je trainasse encore ...

Passant la tête par la porte de la chambre elle héla un serviteur qui somnolait sur une chaise ...

hé toi !! réveilles-toi bonhomme !
montes-moi de quoi manger !
Du vin, du pâté et du pain et quelques fruits ou des pasteleries ...
Viiiiiite, je dois me rendre à la Cathédrale !!

Ne traine pas !


La rousse lui agita sous le nez une bourse pleine d'écus pour l'encourager et on put voir dans l'oeil torve du loufiat un petite étincelle d'intelligence ... ouf ! il bouge sa graisse dieu soit loué ! pensa la rousse pressée ...

En attendant la collation, elle finit la confection d'un improbable chignon qu'elle fixa d'un ruban de satin vert ...

TOC, TOC !!

Ah ! enfin !!! entres !!!
J'ai faim !!

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Bambou57
[A l'auberge à Aachen]

...Bambou alla se rafraichir, pendant que sa femme de chambre faisait les derniers arrangements à sa robe. Elle s’affairait à enlever les plis qui s’étaient fait pendant le voyage dans la malle. Elle l’avait mise au fond pour la cacher à la vue de son Promy qui ne devait pas la voir, ce n’était pas qu’elle soit superstitieuse mais il valait mieux éviter tout ce qui pourrait perturber un tant soit peu son futur bonheur.

Quand elle revint de sa toilette, elle se mit devant sa coiffeuse, aussitôt Dolores arriva et arrangea ses cheveux, elle avait été coiffé la veille il ne restait qu’à donner un coup de peigne, elle ne mit sur son visage qu’un peu de poudre blanche pour accroitre son teint de lys.

Une fois apprêtée elle enfila sa robe, Dolores laça fortement le ruban qui fermait le haut de sa robe et qui mettait sa poitrine en valeur. Elle lui ajusta ensuite le voile qui cacherait son visage pendant la cérémonie.

Il ne manquait plus que le bouquet que Ernesto le cocher devait prendre avant de venir les chercher pour les emmener à la cathédrale.

Il était temps d’y aller, son stress augmentait de plus en plus, elle alla vers la tablette et prit un verre de mirabelle pour lui donner du courage, elle le but d’un trait, elle sentit le liquide lui brulait la gorge, ses joues prirent un peu de couleur, l’alcool lui donna l’allant qui lui manquait, elle fut prête à affronter la foule. Elle prit quelques graines de fenouil pour enlever l’odeur de l’alcool et avoir l’haleine fraiche pour embrasser à la fin son Promy qui à ce moment là serait Promu au rang de mari.

Elles sortirent de la chambre, Dolores lui tenait sa traine pour qu’elle reste immaculée jusqu’à la cathédrale et elles s’engouffrèrent dans la calèche où Ernesto les attendait le bouquet de lys dans les mains.

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Isis25
Isis trouva enfin un moment pour se rendre à Aix-la-Chapelle.

Elle avait bien reçu l'invitation de Promether et de Bambou.
De plus, elle avait promit à son colonel d'Armée de venir dès qu'elle le pourrait.

Après avoir chevauché depuis Epinal, elle arriva enfin dans cette magnifique ville.
Elle se souvint du mariage d'Uriel et Sybille ou son géant avait fait l'effort de venir.
mais cette fois, elle vint seule. Elle savait qu'il n'aimait pas ce genre de cérémonie.
De plus, elle ne savait pas si elle allait pouvoir rester jusqu'à la fin ayant bien des choses encore à régler en tant que capitaine du l'ost.

Elle trouva une chambre dans l'auberge ou ils s'étaient arrêter avec Fiha et Barberine.
L'aubergiste l'avait reconnu à son arrivée et lui avait donné la même chambre.
Isis le remercia et après s'être restaurer rapidement, elle alla se changer et prit la direction de l'église.


Arrivant sur le parvis, elle constata avec bonheur qu'elle n'était pas trop en retard.
Elle alla dire bonjour à ses amis déjà présent et s'approcha du futur marié.


Bonjour Promether.
Comment allez-vous en ce jour de bonheur pour vous??


Puis, elle rejoignit ses amis se sentant bien seule loin de son géant.
Uriel


Tout semblait donc parfait.

Les personnes arrivaient lentement, signes de tête, accolades, poignées de mains, échanges de paroles ; puis chacun rejoignait une place désignée dans la Grande Cathédrale.
Oh pour sûr il y avait de la place.

De haut de son estrade de deux marches, Uriel salua les personnes qui arrivaient, notamment la Zahra et Nico ; il apperçu Isis au loin.
Un regard en direction de Promether intima au Colonel l'invitation d'avancer jusqu'à l'autel ; un geste discret vers les témoins qui prendraient place aux premiers rangs.
Syndel pourrait bien sûr prendre place parmi la foule en liesse ou venir s'asseoir sur les sièges réservés au clergé.

Les rayons du soleil faisaient danser les couleurs chatoyantes sur le sol de l'édifice religieux et la chaleur accablante de l'extérieur ne semblait pas capable d'entrer jusqu'ici et c'était franchement tant mieux.
Dommage que ce ne fût pas un baptême car l'immersion aurait été doublement salvatrice.

Prêt, chacun l'était ... des bruits de calèche sur les pavés de la place et les ovations lui firent penser que Bambou venait d'arriver.
Dommage qu'il ne put pas le conduire à l'autel, il eut apprécié mais en tant qu'officiant ce n'était guère compatible ...
Syndel
L'agitation des salutations de bienvenue et autres félicitations au futur époux avaient emplis la cathédrale de bruits.
Mais les hennissements des chevaux annonçant l'arrivée de Dame Bambou marquèrent un retour au solennel. Chacun pris la place qui lui était dévolue.
Syndel ne savait trop où aller, mais Uriel lui indiqua qu'elle pouvait siéger parmi le clergé.
Elle se plaça donc devant un des fauteuil du chœur .
Barberine
Barberine avait salué le jeune marié le trouvant fort élégant, sourit à son ami Uriel, qui savait ce qu'elle ressentait en ce moment précis, même si elle se raccrochait à un petit espoir, aussi minime soit il.

Avant de s'asseoir à côté se Sybille, elle adresse un petit signe à Niconoss, fait un clin d'oeil ravi à Zahra, salue Floche, Cleo, avec un petit pincement au coeur, Toul commençait à lui manquer.

Heureuse, elle vit que syndel n'avait pas gardé de mauvais souvenir de la cérémonie à la basilique, et la regarde tandis que sa "topine" gagne les bancs du clergé.

La mariée allait arriver, nul doute qu'elle fut encore plus belle qu'à son habitude.

Barberine jette uncoup d'oeil inquiet en arrière, elle n'avait pas encore vu Isis.
Tout à coup, discretement, elle était là. Soulagée elle lui montre une place à côté d'elle.

Ouf te voila, j'ai cru que tu n'arriverais jamais, nous aurions du voyager ensemble.

Elle l'embrasse.

Ton homme n'est pas là ?
Comment vas tu ?

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Shirelle
Le grand jour pour son amie était enfin arrivée, elle allait se marier. Elle était très heureuse pour elle, c'était comme si elle était à son propre mariage. Bien sur, elle aurait aimé être plus présente ces derniers temps mais la vie en décidait autrement pour Shirelle. Il n'y avait que sa Bambou pour la sortir de sa demeure et cette occasion là elle n'allait pas la rater.

Comme tous le monde elle avait pris la direction d' Aix-la-Chapelle afin de vivre et partager l'émotion d'un tel moment.
Lorsqu'elle avait décacheté le parchemin d'invitation elle ne pu empêcher un sourire de venir sur ses lèvres en se disant qu'elle se ferait une joie d'aller à ce mariage.

Lorsqu'elle pénétra dans la Cathédrale, elle en apprécia de suite la fraicheur. Bien sur bon nombre de visages connus étaient déjà installés, elle n'osa pas aller se donner en spectacle en allant les saluer. Cela pouvait peut être paraitre présomptueux de sa part, mais ça ne l'était pourtant pas. Elle les saluerait comme il se devrait à la fin quand tous le monde sortirait, pour l'heure elle préféra aller s'asseoir directement dans une allée de bancs qui n'était pas encore occupé.

Comme tous le monde elle attendit que la mariée arrive enfin.
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