Lazard
Au fond d'une geôle...
Les ténèbres... noirceur impénétrable, moiteur insoutenable, puanteur nocive qui lui remplissaient les poumons depuis plus de... combien de temps cela faisait il qu'il était là ? Trop à son goût ! Il ne pouvait en ressortir sans heurte après tout ce qu'il avait fait, il y avait déjà tant d'années. L'OST... bien que tous incompétents alcooliques, ils ont fini par mettre la main sur lui !
*En traître comme à leurs accoutumés ! Incapable de faire face à des mercenaires tel que moi !*
La pièce était minuscule, lui qui pensait que ses propre geôles, dans son château, étaient peu accueillante. Il se trompait lourdement. Un clapotis incessant pour bruit de fond à rendre fou n'importe quel quidam. Le bruit métallique des chaînes qui retentissaient dans l'obscurité de la cellule. Emanation environnante abjecte, comme si un cadavre pourrissait dans les parages ! Il connaissait bien cette fragrance, il en était souvent l'auteur. On ne lui avait pas fait part d'un traitement de faveur bien au contraire. Pour toutes ses tentatives d'évasions, de meurtres de gardes, il gagna son meilleur ami. Un boulet enchaîné à sa cheville. L'ultime humiliation. Pourquoi ne lui avait pas ton coupé la gorge? Pourquoi le garder indéfiniment dans ce cloaque ? Certains devaient sûrement vouloir se venger de ce qu'il avait fait. Il avait réussi à se forger une certaine réputation tant dans le milieu bourgeois que de la maréchaussée.
Les yeux couleurs charbons s'ouvraient lentement autour de ce monde infâme. Scrutant la moindre ombre suspecte, le moindre bruit provenant de ses tortionnaires sadiques et malodorant. Suant la bière par tous les pores à des kilomètres à la ronde. L'OST devait envoyer ici tous les sadiques sans cervelles qu'ils comptaient dans leurs rangs. Pour ainsi dire tout le monde dans ce cas! Il n'avait rien perdu de son narcissisme, de sa rancune envers un certain... Son dédain était sans égale et avec un tel traitement, son caractère n'avait guère embelli. C'était donc pour cela qu'il avait droit à ce traitement de faveur si particulier... Le nombre de tentative d'évasion n'était plus à faire. Jamais il n'avait réussi à sortir de ce bagne. Y passerait il le reste de sa vie ? Pourquoi attendre dans ce cas ? Parce qu'il ne perdait rien de sa verve. De son ardeur à ce qui brûlait en son fort intérieur. Sa vengeance qui n'était en rien achevée, tant de chose encore en suspend dans sa vie. Le moment arrivera bientôt. Il fallait faire preuve de patience.
La barbe imposante, les cheveux long, crasseux, un pouilleux sans le moindre intèrêt. Il n'avait guère le loisir de se préoccuper de son apparence. Les rats pour seuls compagnons quand les gardes étaient au loin. Tout ce qu'il avait infligé comme torture se retournait maintenant contre lui... Il n'allait pas craquer, pas se repentir, rien avouer ! Personne ne le fera baisser sa garde, personne ne le fera craquer. Il était un mercenaire, assoiffé de sang, sans pitié, maître des Revenges à Valence, ayant droit de vie et de mort sur ses mercenaires! Un sourire glaciale apparut au coin de ses lèvres en repensant à la vermine qui le servait. Incapable de trancher une gorge sans lui. Incapable de...
*...Tout cela est si loin maintenant...*
Cela faisait tant d'années. Si seulement il pouvait trouver une lame. Il n'avait pas eu le luxe de séjourner ici avec ses armes, ni son équipement, aussi désarmé qu'un nouveau née, pourtant ce n'était pas pour autant qu'il n'avait pas essayé. Simulation de maladie, de mort, prise d'otage en tout genre. Dans ce coin pourris des royaumes, la vie n'avait guère de valeur... Il ne comprenait pas pourquoi la sienne était préservée. Le voisinage dans l'aile des fortes têtes se renouvelaient avec grande vitesse, entre le sadisme, les morts douteuses de ses codétenus paraissaient pour le moins étrange. Quoi de plus normal dans ce monde de barbare! N'avait il pas... n'était il pas addict à ce regard particulier lorsqu'il donnait la mort à ses proies ? Combien de fois s'était il comparé à la faucheuse en personne lorsque son clan passait pour une mission? Brigandage, meurtre, rapt ou enlèvement, règlement de compte ! La liste n'en finissait plus. Il avait cela dans le sang...
*...quoique qu'il fut un temps où...*
Il n'avait pas toujours était comme cela, une lointaine époque, tellement loin qu'il ne s'en souvenait plus. Qu'il avait occulté cette partie de sa vie. Il était devenu ce qu'il pourchassait, le tueur de son frère d'arme. Enoriel DarkStone. Tué, la gorge tranchée devant son regard. Dans ses cauchemars il voyait encore le sang lui couvrir le visage dans un dernier râle de son ami. Vanalem...le tueur... sa vengeance, ce qui avait donnée cette rage au plus profond de lui. Il n'a jamais voulut l'admettre, mais il n'était plus le même. La créature sans nom avait son adepte le plus fidèle depuis ce jour. Tuant sans vergogne, sans remord y prenant un malin plaisir à observer la dernière flamme au fond du regard de ses victimes. Il n'a en rien du prisonnier repenti, bien au contraire. C'est un monstre que seul la vu de la mort peu amadouer... sans cur... sans âme... sans pitié pour ses semblables.
Il se leva avec peine, se dirigeant vers les barreaux de sa cellule. Dernière étage d'une tour qui n'en finissait pas près de Toulon. Sortira t'il un jour? Les mains livides resserraient les épais barreaux alors que son regard de jais contemplait la lune blafarde, celle la même qu'il regardait lors de ses insomnies au château. Le ronflement des autres pensionnaires lui parvenaient sans mal. Cette lourdeur étouffante dans l'air qui devenait insupportable. Combien de fois il songeait à cette liberté perdu...
Un bruit de porte résonna dans le couloir, ricanement stupide, propos incohérent. Ses gardes venaient sans aucun doute passer un moment privilégié avec sa personne. Il n'allait pas les accueillir avec les bras ouvert. Un rictus sadique se dessinait lentement sur son visage sans vie. Se cacher derrière l'ouverture de la porte afin d'attendre la vermine alcoolique... user de sa force pour prendre le boulet à ses pied... tel un fauve acculé qui ne recule devant rien pour s'échapper.
*...je vous attends pourriture...*
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Les ténèbres... noirceur impénétrable, moiteur insoutenable, puanteur nocive qui lui remplissaient les poumons depuis plus de... combien de temps cela faisait il qu'il était là ? Trop à son goût ! Il ne pouvait en ressortir sans heurte après tout ce qu'il avait fait, il y avait déjà tant d'années. L'OST... bien que tous incompétents alcooliques, ils ont fini par mettre la main sur lui !
*En traître comme à leurs accoutumés ! Incapable de faire face à des mercenaires tel que moi !*
La pièce était minuscule, lui qui pensait que ses propre geôles, dans son château, étaient peu accueillante. Il se trompait lourdement. Un clapotis incessant pour bruit de fond à rendre fou n'importe quel quidam. Le bruit métallique des chaînes qui retentissaient dans l'obscurité de la cellule. Emanation environnante abjecte, comme si un cadavre pourrissait dans les parages ! Il connaissait bien cette fragrance, il en était souvent l'auteur. On ne lui avait pas fait part d'un traitement de faveur bien au contraire. Pour toutes ses tentatives d'évasions, de meurtres de gardes, il gagna son meilleur ami. Un boulet enchaîné à sa cheville. L'ultime humiliation. Pourquoi ne lui avait pas ton coupé la gorge? Pourquoi le garder indéfiniment dans ce cloaque ? Certains devaient sûrement vouloir se venger de ce qu'il avait fait. Il avait réussi à se forger une certaine réputation tant dans le milieu bourgeois que de la maréchaussée.
Les yeux couleurs charbons s'ouvraient lentement autour de ce monde infâme. Scrutant la moindre ombre suspecte, le moindre bruit provenant de ses tortionnaires sadiques et malodorant. Suant la bière par tous les pores à des kilomètres à la ronde. L'OST devait envoyer ici tous les sadiques sans cervelles qu'ils comptaient dans leurs rangs. Pour ainsi dire tout le monde dans ce cas! Il n'avait rien perdu de son narcissisme, de sa rancune envers un certain... Son dédain était sans égale et avec un tel traitement, son caractère n'avait guère embelli. C'était donc pour cela qu'il avait droit à ce traitement de faveur si particulier... Le nombre de tentative d'évasion n'était plus à faire. Jamais il n'avait réussi à sortir de ce bagne. Y passerait il le reste de sa vie ? Pourquoi attendre dans ce cas ? Parce qu'il ne perdait rien de sa verve. De son ardeur à ce qui brûlait en son fort intérieur. Sa vengeance qui n'était en rien achevée, tant de chose encore en suspend dans sa vie. Le moment arrivera bientôt. Il fallait faire preuve de patience.
La barbe imposante, les cheveux long, crasseux, un pouilleux sans le moindre intèrêt. Il n'avait guère le loisir de se préoccuper de son apparence. Les rats pour seuls compagnons quand les gardes étaient au loin. Tout ce qu'il avait infligé comme torture se retournait maintenant contre lui... Il n'allait pas craquer, pas se repentir, rien avouer ! Personne ne le fera baisser sa garde, personne ne le fera craquer. Il était un mercenaire, assoiffé de sang, sans pitié, maître des Revenges à Valence, ayant droit de vie et de mort sur ses mercenaires! Un sourire glaciale apparut au coin de ses lèvres en repensant à la vermine qui le servait. Incapable de trancher une gorge sans lui. Incapable de...
*...Tout cela est si loin maintenant...*
Cela faisait tant d'années. Si seulement il pouvait trouver une lame. Il n'avait pas eu le luxe de séjourner ici avec ses armes, ni son équipement, aussi désarmé qu'un nouveau née, pourtant ce n'était pas pour autant qu'il n'avait pas essayé. Simulation de maladie, de mort, prise d'otage en tout genre. Dans ce coin pourris des royaumes, la vie n'avait guère de valeur... Il ne comprenait pas pourquoi la sienne était préservée. Le voisinage dans l'aile des fortes têtes se renouvelaient avec grande vitesse, entre le sadisme, les morts douteuses de ses codétenus paraissaient pour le moins étrange. Quoi de plus normal dans ce monde de barbare! N'avait il pas... n'était il pas addict à ce regard particulier lorsqu'il donnait la mort à ses proies ? Combien de fois s'était il comparé à la faucheuse en personne lorsque son clan passait pour une mission? Brigandage, meurtre, rapt ou enlèvement, règlement de compte ! La liste n'en finissait plus. Il avait cela dans le sang...
*...quoique qu'il fut un temps où...*
Il n'avait pas toujours était comme cela, une lointaine époque, tellement loin qu'il ne s'en souvenait plus. Qu'il avait occulté cette partie de sa vie. Il était devenu ce qu'il pourchassait, le tueur de son frère d'arme. Enoriel DarkStone. Tué, la gorge tranchée devant son regard. Dans ses cauchemars il voyait encore le sang lui couvrir le visage dans un dernier râle de son ami. Vanalem...le tueur... sa vengeance, ce qui avait donnée cette rage au plus profond de lui. Il n'a jamais voulut l'admettre, mais il n'était plus le même. La créature sans nom avait son adepte le plus fidèle depuis ce jour. Tuant sans vergogne, sans remord y prenant un malin plaisir à observer la dernière flamme au fond du regard de ses victimes. Il n'a en rien du prisonnier repenti, bien au contraire. C'est un monstre que seul la vu de la mort peu amadouer... sans cur... sans âme... sans pitié pour ses semblables.
Il se leva avec peine, se dirigeant vers les barreaux de sa cellule. Dernière étage d'une tour qui n'en finissait pas près de Toulon. Sortira t'il un jour? Les mains livides resserraient les épais barreaux alors que son regard de jais contemplait la lune blafarde, celle la même qu'il regardait lors de ses insomnies au château. Le ronflement des autres pensionnaires lui parvenaient sans mal. Cette lourdeur étouffante dans l'air qui devenait insupportable. Combien de fois il songeait à cette liberté perdu...
Un bruit de porte résonna dans le couloir, ricanement stupide, propos incohérent. Ses gardes venaient sans aucun doute passer un moment privilégié avec sa personne. Il n'allait pas les accueillir avec les bras ouvert. Un rictus sadique se dessinait lentement sur son visage sans vie. Se cacher derrière l'ouverture de la porte afin d'attendre la vermine alcoolique... user de sa force pour prendre le boulet à ses pied... tel un fauve acculé qui ne recule devant rien pour s'échapper.
*...je vous attends pourriture...*
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